Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
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- akochan
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
Moi le mur ça ne me choque pas. Ça existe déjà en Israël et aux états unis depuis longtemps. Rocard l'a dit en son temps, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde.
Dans le cas de l'Algérie, la population n'a qu'à se révolter ce qu'elle fait en ce moment et virer les dictateurs en place qui spolient les richesses dégagées par la vente de matières premières.
Si l'algérie avait été gouverné correctement depuis l'indépendance et avait élimine la corruption, ce pays avec sa population et ses richesses aurait pu devenir un pays qui n'aurait rien a envier à la France.
Concernant les prix des produits de base, cela ne me choque pas. Il ne faut pas oublier que les couts de productions sont en train d exploser à cause des couts énergétiques, du renchérissement des prix de l'acide, etc... Les dernières statistiques montrent très bien l'effondrement de l'utilisation des engrais comme le phosphore et la potasse dont les prix se sont envoles depuis quelques années ce qui réduit les potentiels de rendements et d'ailleurs France agrimer prévoit une baisse des rendements pour l'année à venir en France. Le gouvernement en réduisant le crédit d'impôts sur l'agriculture biologique lance un message...: Il faut produire même si cela conduit à une augmentation de la pollution et des risques sanitaires.
Dans le cas de l'Algérie, la population n'a qu'à se révolter ce qu'elle fait en ce moment et virer les dictateurs en place qui spolient les richesses dégagées par la vente de matières premières.
Si l'algérie avait été gouverné correctement depuis l'indépendance et avait élimine la corruption, ce pays avec sa population et ses richesses aurait pu devenir un pays qui n'aurait rien a envier à la France.
Concernant les prix des produits de base, cela ne me choque pas. Il ne faut pas oublier que les couts de productions sont en train d exploser à cause des couts énergétiques, du renchérissement des prix de l'acide, etc... Les dernières statistiques montrent très bien l'effondrement de l'utilisation des engrais comme le phosphore et la potasse dont les prix se sont envoles depuis quelques années ce qui réduit les potentiels de rendements et d'ailleurs France agrimer prévoit une baisse des rendements pour l'année à venir en France. Le gouvernement en réduisant le crédit d'impôts sur l'agriculture biologique lance un message...: Il faut produire même si cela conduit à une augmentation de la pollution et des risques sanitaires.
- GillesH38
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
non seulement je ne confonds pas, mais c'est ce que je dis, le vrai problème est la flambée des prix qui déplace la marge de ceux qui n'ont plus assez d'argent pour en acheter et fait porter l'essentiel des problèmes sur les plus pauvres. Mais constituer des stocks en période de pénurie (c'est bien ça le sens de l'appel de Phyvette non?) ne fait qu'augmenter cette flambée et donc déplace encore un peu plus cette marge : le prix flambant, ceux qui n'ont plus assez d'argent pour acheter leur ration calorique en ont encore moins, et ceux qui l'avaient tout juste n'en ont plus assez. Tout ce qui contribue à la hausse augmentera encore le nombre de morts. La seule chose civique à faire, c'est de moins gaspiller, certainement pas de stocker.Yves a écrit : 1/ Quand tu a acheté ces 10kg, si c'était pas en période de pénurie, tu a participé au soutient du prix des pâtes, ce qui fait qu'au final tu a participé au maintient, voir à l'augmentation des surface cultivées en blé pour pâtes. Et donc finalement, tu fais partit de ceux qui ont contré la pénurie.
2/ Les gens ne meurent pas de l'absence de pâte à leur marché local, ils meurent de ne pouvoir s'en acheter. On n'est pas dans la situation de 10 famille devant se partager 5 ration de pâtes, on est dans la situation de 10 familles toutes incapables d'acheter leur ration de pâtes, trop chères, et le fait qu'il n'y en ait 5 ou 15 sur le marché ne change rien, puisque c'est un prix internationnal qui les empêche de vivre.
3/ le français va pouvoir se passer de pâtes en mangeant du riz à la place. Comme cela, le prix du riz va monter sans qu'il y ait pénurie de riz ...
4/ On mange du riz en Afrique, pas des pâtes ...
Tu confond simplement "il n'y a pas assez de nourriture pour tous" et "la nouriture n'est pas assez bon marché pour tous".
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
Oui, on est d'accord. Ce n'est certainement pas le moment d'acheter des stocks.GillesH38 a écrit : Mais constituer des stocks en période de pénurie (c'est bien ça le sens de l'appel de Phyvette non?) ne fait qu'augmenter cette flambée [...] Tout ce qui contribue à la hausse augmentera encore le nombre de morts.
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...
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- akochan
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
En septembre, octobre 2008, les engrais azotes étaient au plus haut et des agriculteurs en ont stockés le double d'une année normale pensant que le prix allait encore monter. Certains en ont achetés a 320 euros la tonne. J'ai attendu le printemps et j'ai payé ce même produit environs 160 euros la tonne...
Stocker ça fait monter les prix...temporairement!
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
On ne peut aller contre la nature humaine.Yves a écrit :Oui, on est d'accord. Ce n'est certainement pas le moment d'acheter des stocks.
Si on a peur de manquer, on achète.
Ce n'est pas la bonne solution si tout le monde se mettait d'accord.
Mais être le seul à ne pas le faire si tout le monde le fait, n'est pas toujours une bonne idée

Comme pour les risques de pénuries de carburant.
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
Bonne chronique de Bernard Guetta ce matin :
La fragilité du Maghreb
Après la Tunisie, c’est l’Algérie qui descend, maintenant, dans la rue. En Tunisie, l’agitation déclenchée il y a trois semaines par le geste désespéré d’un marchand de légumes ambulant qui s’était aspergé d’essence après que la police lui eut confisqué son étal, a continué de s’étendre hier. Les manifestations se sont multipliées aux quatre coins du pays. Les avocats ont observé une grève d’une spectaculaire ampleur. D’autres tentatives de suicide, dont celle d’une mère de famille et de ses trois enfants, ont eu lieu. On signale des arrestations dans les milieux du rap et de l’internet.
La Tunisie paraît s’installer dans une contestation qui fait tache d’huile et, parallèlement, en Algérie, hier et avant-hier, des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays contre le chômage et l’augmentation des prix alimentaires.
Que ces mouvements s’apaisent ou s’approfondissent, une colère grandit dans ces deux pays du Maghreb et ses causes sont similaires. La première est économique car, à Alger comme à Tunis, l’écart entre riches et pauvres n’est plus supporté, d’autant moins admis que les Universités produisent des diplômés qui ne trouvent pas d’empois mais sont à même d’analyser l’état de leur pays.
Les jeunes Algériens, et leurs parents avec eux, savent que les réserves énergétiques de leur pays devraient en faire une nation prospère mais que l’argent du gaz et du pétrole disparaît sur les comptes étrangers d’une poigné d’officiers supérieurs qui gouvernent dans l’ombre et contrôlent tout. Toujours croissant, le sentiment général est que les services secrets et l’état-major confisquent la richesse nationale à leur profit et ne veulent pas que l’Algérie sorte de sa misère de peur que la constitution de classes moyenne ne fasse voler leur dictature en éclats. En Tunisie, ce n’est pas l’armée qui est en cause. C’est la famille du président Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, qui est accusée de mettre le pays en coupe réglée en s’adjugeant les marchés les plus juteux. Tant que le tourisme et les délocalisations faisaient rentrer des devises et créaient des emplois cela passait plus ou moins mais maintenant que la crise internationale a frappé le plus petit des Etats du Maghreb, cette situation est devenue odieuse à la population qui rejette massivement ce pouvoir.
La deuxième cause de ces troubles est politique car les régimes algérien et tunisien ne font que se survivre. Vingt trois ans de répression et de pouvoir personnel à Tunis, c’est trop. Un demi-siècle de pouvoir militaire à Alger, c’est beaucoup trop. Aucun de ces deux pays ne le supporte plus et, en Tunisie comme en Algérie, le drame est que l’absence de libertés a empêché la préparation de relèves solides capables de canaliser les séismes qui grondent et font, en ce moment, trembler la rue.
A côté de cela, le Maroc fait figure de havre de stabilité avec sa monarchie et ses espaces de liberté mais la corruption, le chômage des jeunes diplômés et les écarts de richesse n’y sont pas moins grands. C’est tout le Maghreb qui est en situation de fragilité, toute l’Afrique du Nord qui pourrait, à chaque instant, basculer dans l’inconnu car, à l’heure d’internet et des télévisions satellitaires, la colère n’a plus de frontières.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
Cette "peur de manquer", c'est celle du troupeau qui va dans une direction sans savoir qui l'y dirige, ce qu'il va trouver au bout du chemin.navidad a écrit :On ne peut aller contre la nature humaine.Yves a écrit :Oui, on est d'accord. Ce n'est certainement pas le moment d'acheter des stocks.
Si on a peur de manquer, on achète.
Ce n'est pas la bonne solution si tout le monde se mettait d'accord.
Mais être le seul à ne pas le faire si tout le monde le fait, n'est pas toujours une bonne idée![]()
Comme pour les risques de pénuries de carburant.
C'est la peur "avec adrénaline", celle qui boost les capacités physiques, mais qui ne permet plus de réfléchir ...
Perso, je me suis toujours méfié des mouvements de foule, et pour ne pas être prit au dépourvu, y a de bons outils comme Oléocène qui permettent de se préparer longtemps à l'avance. Et avant le troupeau.
Pour peu qu'on ne confonde pas prospective et commentaires d'actualité.
Ce qui signifie concrètement que tout ceux qui souhaitent des stocks devraient les avoir depuis une paie. (perso les miens datent dans leur volume actuel de l'automne 2007)
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
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- phyvette
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
Ben s'te blague, c'était pourtant clairement indiqué dans le premier message.Yves a écrit :
Ce qui signifie concrètement que tout ceux qui souhaitent des stocks devraient les avoir depuis une paie. (perso les miens datent dans leur volume actuel de l'automne 2007)

Mais par un prompt renfort. Nous nous vîmes stocks augmentés en arrivant au portphyvette a écrit :On va donc augmenter de toute urgence les stocks de pâtes alimentaires et de farine des plans "B" et "A".

пошел на хуй пу́тин

- Silenius
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
Je ne crois pas, non. Même s'il y a beaucoup de malnutrition dans les villes et bidonvilles, les gens qui meurent de faim, ce sont surtout les ruraux hors d'atteinte de l'aide alimentaire souvant dans les zones de conflits : des paysans et surtout leurs enfants.Tout ce qui contribue à la hausse augmentera encore le nombre de morts.
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
Si un âme charitable veut bien m'expliquer la différence entre les féverolles et les fèves ou autres fayots que j'achète à l'occasion... merci
@Alter : moyennement convaincu par la qualité de la chronique : en Tunisie, le peuple est assez remonté contre la famille de la femme du président, volontiers dépeint comme le type bon mais qui se fait berner par sa femme. Ça change pas mal la donne. Je ne garantis l'info que sur Tunis.
@Alter : moyennement convaincu par la qualité de la chronique : en Tunisie, le peuple est assez remonté contre la famille de la femme du président, volontiers dépeint comme le type bon mais qui se fait berner par sa femme. Ça change pas mal la donne. Je ne garantis l'info que sur Tunis.
- Alter Egaux
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
Le régime Tunisien est d'une dureté que les occidentaux n'ont pas idée, derrière des apparats de dictature molle, on torture à tour de bras. J'y ai séjourné plus d'1 mois, et j'ai pu en apprécier tous les contours. La police officielle (et officieuse) sait tout, le moindre de tes mouvements est suivi, le moindre évènement est connu, que cela ait eu lieu dans le sud, le nord est aussitôt au courant.jml34 a écrit :@Alter : moyennement convaincu par la qualité de la chronique : en Tunisie, le peuple est assez remonté contre la famille de la femme du président, volontiers dépeint comme le type bon mais qui se fait berner par sa femme. Ça change pas mal la donne. Je ne garantis l'info que sur Tunis.
D'ailleurs, probablement un des seul pays au monde où Daniel Mermet a une interdiction d’entrée sur le territoire, c'est dire la vigilance du régime vis à vis des journalistes engagés.
Et cela, c'est le président, famille ou pas.
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- Condensat
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
Quatrième choc pétrolier par le sucre :

Indices des prix alimentaires par commodités (FAO)

Maïs :

Blé :


Indices des prix alimentaires par commodités (FAO)

Maïs :

Blé :

Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux spectateurs qui discutent sur les forums. Adios.
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
Si on observe le cours de la viande, on peut en déduire que la majorité est produite de façon extensive, a l'herbe, et non avec des animaux gavés aux céréales comme YAB nous le montre.
- Alter Egaux
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
En passant, il faut peut être arrêter des ressortir les conneries que la droite néolibérale et la gauche social libérale font lorsqu'elles tronquent cette phrase de Rocard. Aujourd'hui, c'est même inadmissible de continuer à faire cette bétise, avec internet comme outil de vérification.akochan a écrit :Moi le mur ça ne me choque pas. Ça existe déjà en Israël et aux états unis depuis longtemps. Rocard l'a dit en son temps, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde.
Rocard a dit, et cela n'a pas le même sens :
"La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre fidèlement sa part."
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- Alturiak
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?
Cela me semble être une déduction bien rapide. Aurais-tu de quoi l'étayer ? Peut-être que d'autres raisons font que le prix de la viande réagit moins fortement que celui des céréales. Une piste probable : le moindre report dans les prix de vente des producteurs des augmentations de leurs coûts d'approvisionnement.Silenius a écrit :Si on observe le cours de la viande, on peut en déduire que la majorité est produite de façon extensive, a l'herbe, et non avec des animaux gavés aux céréales comme YAB nous le montre.
Du reste, nombre de sources s'accordent sur une écrasante majorité de production intensive de la viande.Philippe Chalmin, qui a présenté un rapport sur la filière viande bovine de l'Observatoire des prix et des marges a écrit :Au sein de la filière, les éleveurs sont les seuls à ne pas avoir pu répercuter dans leur prix de vente l'augmentation de leur coût de production.