[Actu] Situation financière de l'Etat grec

[mahiahi]

Oui, car sans eux, elle s'effondre, mais tant qu'ils sont là, on peut leur mettre la note sur le dos... C'est juste une situation non durable (c'est dans l'air du temps)

[mahiahi]

Les journaux titrent de plus en plus sur le caractère insoutenable de la rigueur imposée à la Grèce... Début de réflexion!

[GillesH38]

bon, allez, on va faire un jeu : à titre individuel, combien chacun est-il prêt à donner personnellement pour les Grecs, si on ouvre une souscription ?

[kercoz]

bon, allez, on va faire un jeu : à titre individuel, combien chacun est-il prêt à donner personnellement pour les Grecs, si on ouvre une souscription ?

On va faire un autre jeu : si la grece se met en faillite ou sors de l' Euro , combien crois tu que tu vas donner, personnellement (meme si tu es retraité ou fonctionnaire) ?

[GillesH38]

bon, allez, on va faire un jeu : à titre individuel, combien chacun est-il prêt à donner personnellement pour les Grecs, si on ouvre une souscription ?

On va faire un autre jeu : si la grece se met en faillite ou sors de l' Euro , combien crois tu que tu vas donner, personnellement (meme si tu es retraité ou fonctionnaire) ?

c'était pas le sens de la question que je posais . Qu'on soit obligé de le faire, on y peut rien. Je demande combien chacun serait prêt à donner sans y être obligé ?

[CP3]

bon, allez, on va faire un jeu : à titre individuel, combien chacun est-il prêt à donner personnellement pour les Grecs, si on ouvre une souscription ?

Tout d' abord , il faudrait , peut etre , faire le trie car , comme cela se sait , la monnaie est créé ex nihilo . Une partie de la dette grecque est donc , probablement , imaginaire .

[rico]

c'était pas le sens de la question que je posais . Qu'on soit obligé de le faire, on y peut rien. Je demande combien chacun serait prêt à donner sans y être obligé ?

Obligé de le faire? NON. On y peut rien? SI : UNE REVOLUTION. C'est sûr c'est pas gilles qui descendra dans la rue! Chacun doit être prêt à donner ZERO tune. Manquerait plus qu'on se mette à faire des dons humanitaires pour renflouer les banques. Sacré gilles

[kercoz]

On fait la quette pour le cancer
Pour sauver des banques , on nous prends nos tunes sans notre avis .

[rico]

+1

[Alter Egaux]

L'Economie a t'elle vraiment besoin des peuples et des pays ?

L'économie virtuelle ? Probablement pas.
On peut imaginer que s'il y a plus d'humains, les ordinateurs continueront à passer des ordres pendant quelques temps.
La réponse est donc : pas longtemps.

La Grèce va exploser. La faute probablement au PS, qui s'est allié à l'extrême droite et à la droite conservatrice. Cela va mal finir, probablement avec des meutres de personnalités importantes. Les grecs ont un passé difficile, en sortie de seconde guerre mondiale.

Ce qui se joue ici, c'est la protection des créanciers, et donc d'une partie des créanciers français (institutionnels) et allemands (retraites par capitalisation).
Le défaut total ne fait plus aucun doute maintenant, c'est une question de semaines, ou de mois.

[GillesH38]

c'était pas le sens de la question que je posais . Qu'on soit obligé de le faire, on y peut rien. Je demande combien chacun serait prêt à donner sans y être obligé ?

Obligé de le faire? NON. On y peut rien? SI : UNE REVOLUTION. C'est sûr c'est pas gilles qui descendra dans la rue! Chacun doit être prêt à donner ZERO tune. Manquerait plus qu'on se mette à faire des dons humanitaires pour renflouer les banques. Sacré gilles

une révolution, c'est fait pour changer un système politique, ça n'a jamais amélioré instantanément l'économie, bien au contraire (cf la chute de l'économie soviétique dans les années 90). Tu proposes quel système politique alors ? et en quoi il changerait la donne des conséquences d'un pic fossile ? tu proposes de changer les lois de la physique ?

après, je ne dis pas qu'il faut faire des dons humanitaires, ou qu'il ne faut pas en faire. Je pose juste la question de savoir qui serait prêt à en faire spontanément, c'est tout. Juste pour avoir une idée un peu générale du développement de l'altruisme dans la population .

[GillesH38]

On fait la quette pour le cancer
Pour sauver des banques , on nous prends nos tunes sans notre avis .

bon donc tu confirmes qu'en gros, personne n'aime qu'on lui pique du fric , on est bien d'accord ? (ça me parait une constatation raisonnable).

Donc j'en reviens à ma question : si personne n'aime qu'on lui pique du fric, pourquoi les gens renonceraient volontairement à faire la seule chose à quoi le fric leur sert en réalité, c'est à dire consommer des biens et des services ?

[Alter Egaux]

une révolution, c'est fait pour changer un système politique, ça n'a jamais amélioré instantanément l'économie, bien au contraire

Instantanément, non. C'est du temps long. Mais elle le change.
Ex : Elaboration en clandestinité d'un programme du CNR, chute du gouvernement de Vichy en France, Libération, Lancement du programme du CNR par De Gaulle. Situation avant : faillite financière, dictature, Shoah, déportation massive, destruction avancée des infrastructures et de certaines grandes villes. Situation après : croissance, avancées sociales inédites (retraite par répartition, comité d'entreprise, vote des femmes, etc...)...

Si on considère une révolution comme un changement de régime, de système économique et sociale, la "libération" en est une.
Et cela fonctionne.
Certes, on peut reprocher au programme du CNR sont manques d'idées concernant le développement durable, et donc, une tendance terraplatiste.
Mais si on recontextualite, reconstruire un pays en ruine était leur priorité, ainsi que virer les collabos et les nazis. Ils ont quelques arguments.

Et comme l'Histoire se répète, comme dans les années 20-30, la Grèce est en train de subir les mêmes mesures...
Le contexte est différent : les ressources sont maintenant limités. Il faudra donc faire mieux avec moins.
Mais rien ne nous empêche de faire tomber, une nouvelle fois, les "collabos" (du marché), et faire un programme du CNR v2.0, fortement résilient. D'autant que la France n'est pas détruire, et l'occupant absent. La France n'a d'ailleurs jamais été aussi riche.

[kercoz]

On fait la quette pour le cancer
Pour sauver des banques , on nous prends nos tunes sans notre avis .

bon donc tu confirmes qu'en gros, personne n'aime qu'on lui pique du fric , on est bien d'accord ? (ça me parait une constatation raisonnable).
-k

Non , tu interpretes ce que je voudrais dire , ce que veux surligner (c'est un constat ):
Le centralisme (ou constructivisme) , est sensé reconstituer (en mieux , ou du moins aussi bien) les rétro-actions vertueux du modèle originel (qui normalement assure la survie sinon la "vie" de l'individu) . En fait mes deuc exemples montre que le système protège sa structure (et ses valets) par une methode coercitive (?) , et laisse a l'individu le soin de s'auto-protèger .
C'est, me semble t il, un aveu d'échec .

[pascal47]

Ce qui nous attend

La crise et la perte du triple A sont dans la droite ligne de « la stratégie du choc » de Naomie Klein. Laurence Parisot, et les Bouygues, Lagardère, Dassault, Arnaud Pinault, sont pressés d’en finir avec ce qui reste du code du travail, des avancées sociales et du programme de CNR. Pour cela les médias à leur botte font tout pour dramatiser la situation afin de faire baisser les salaires, et d’augmenter encore plus la précarité.

Combien de fois n’a-t-on pas entendu de la part des commentateurs et des politiques que l’intransigeance des revendications salariales mettrait le pays à genoux. Il faut bien admettre que ce discours culpabilisant a porté ses fruits, et au fil du temps, on a vu les organisations syndicales mettre un bémol à leurs revendications. Il est grand temps que nos concitoyens reprennent en main le terrain politique, et ne se laissent pas abuser par les belles paroles de bonimenteurs professionnels. Il faut se demander pourquoi les richesses produites ne profitent toujours qu’aux mêmes personnes. Pourquoi, alors que le nombre de fonctionnaires ne cesse de diminuer, le déficit de l’Etat ne cesse d’augmenter. Où passe l’argent soit disant économisé ? Et pourquoi, alors qu’en 20 ans la richesse produite a plus que doublé, pourquoi la protection sociale a diminué et le chômage augmenté ?

Dans notre pays où la colère devrait être dirigée contre ceux qui nous exploitent, nous oppriment et nous méprisent, et bien au contraire, cette colère désigne le pauvre, l’étranger, le précaire, bref le modeste.

Si vous abdiquez, si vous refusez de vous battre, en face ils sont toujours unis et prêts à défendre leur intérêt. Alors pour ne pas dire « je ne savais pas », voici ce qui vous attend : suppression de la durée légale du temps de travail et du SMIC, le tout sera dorénavant négocié par branche, suppression de la cinquième semaine de congés et des RTT, remplacement systématique des CDI par des CDD de trente mois, casse du statut de la fonction publique en précarisant l’ensemble des fonctionnaires, recul des départs en retraite et baisse du niveau des pensions, totale déréglementation du travail du dimanche, et fin du principe de repos dominical. Et pour ceux qui voient Le Pen et Bayrou comme une alternative, sachez que tous deux proposent un plan de rigueur, et sont favorables aux mesures réclamées par le Medef sous prétexte de flexibiliser le code du travail. Et soyez sûr que Le Pen n’hésitera pas à porter atteinte aux droits syndicaux et au droit de grève.

Ce qu’ils veulent, c’est nous faire payer la crise d’un système économique au bord de l’asphyxie. De la Grèce au Portugal, en passant par l’Italie, la France ou l’Espagne, ce sont les travailleurs qui doivent accepter l’austérité pour résoudre une crise dont les seuls responsables et les seuls bénéficiaires sont les banquiers et les rentiers !

Ce qui était impossible pour le Patronat et la bourgeoisie il y a 30 ans est super facile aujourd’hui. Grâce aux luttes et aux legs de nos anciens, notre génération a été pour beaucoup à l’abri du besoin, le monde du travail était soumis à des règles, la protection sociale développée, les prix encadrés et l’avenir ouvert. Nous nous sommes donc laissés endormir. Pendant ce temps le capital et le grand patronat n’a jamais cessé de lutter contre cet état de fait. Nous, nous avons baissé les bras. Nous nous sommes contentés de vivre et de consommer. Nous leur avons abandonné le terrain politique, leur télévision et leur propagande ont fait le reste. Nous livrons nos enfants à ceux qui aujourd’hui nous exploitent, en nous contentant de leur dire : « c’est comme ça, on ne peut pas faire autrement ! »

Publié sur Conscience Citoyenne Responsable

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