Lansing a écrit :Si, bien sûr, c'est près d'un tiers de la consommation française.
et
mahiahi a écrit :Non, en France les chevaux envoyés à la boucherie sont majoritairement des chevaux de monte qui n'ont pas ou plus les aptitudes (l'envoi à la boucherie est rapide)), ou minoritairement des chevaux de trait qui ne trouvent pas acquéreur (ce qui est de plus en plus fréquent, vu les débouchés de la filière, d'où un conditionnement par engraissement intermédiaire, mais ce n'est pas la finalité de l'élevage) ; après il y a les importations de pays où l'on ne mange pas de cheval (ce qui n'empêche pas de le vendre aux bouchers) et d'autres qui ont peut être une filière bouchère proprement dite, mais je n'en connais pas
et pourtant Lansing est assez prés de la vérité.
Provenance et abattage des chevaux
L'hippophagie est étroitement liée à une économie en relation avec l'élevage équin. Des chevaux de diverses provenances sont vendus au poids aux abattoirs, qui fournissent ensuite les boucheries et les grandes surfaces.
Provenance des chevaux consommés
Les chevaux produisent moins de viande par rapport à la nourriture qu'ils absorbent que le bétail, ce qui rend leur élevage pour la viande globalement moins rentable et plus « polluant » en termes de bilan carbone[121]. Ils sont rarement engraissés pour être mangés, les animaux concernés étant surtout des poulains de trait. Les chevaux consommés sont majoritairement réformés du sport hippique et de l'équitation. Les chevaux enlevés par les équarrisseurs sont destinés à l'alimentation animale. En France en 2006, 29 % des chevaux abattus pour la consommation humaine sont des poulains de trait élevés dans ce but, 23 % des chevaux de trait adultes réformés, et 48 % des chevaux de sang réformés[92].
Chevaux légers réformés
La majorité des chevaux consommés sont réformés de la filière des courses ou de l'équitation. Dans le cas des courses, il s'agit de trotteurs et de Pur Sangs aux mauvaises performances sportives, blessés, au mauvais caractère, ou dont la carrière se termine du fait de l'âge. Les Pur Sangs et demi-sangs de plus de sept ans nourris à l'avoine sont particulièrement recherchés pour la qualité de leur viande, les juments davantage que les étalons, dont la viande est plus dure[122].
Les animaux de sport équestre, de travail et de clubs d'équitation peuvent être abattus, y compris des chevaux de loisir détenus par des particuliers. Plusieurs raisons peuvent pousser leurs propriétaires à les vendre aux abattoirs, bien souvent un impératif économique, les propriétaires de chevaux n'ayant pas toujours des ressources financières suffisantes pour assumer le coût de leur entretien ou de leur retraite sur la durée (un cheval vit en moyenne 25 ans). Un cheval léger sur trois est envoyé à l'abattoir en France.
Chevaux lourds élevés pour la boucheri
Les chevaux élevés dans le but d'être consommés sont principalement des races de trait, dont l'histoire est intimement liée à celle de l'hippophagie, notamment en France. Des alternatives se développent pour redonner au cheval de trait un statut d'animal de travail et de loisir, et lui faire retrouver un modèle plus svelte et sportif, éloigné de la « bête à viande ».
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Hippophagi ... omm.C3.A9s
Mais il faut nuancer cela car la France ne ''produit'' que un quart de sa consommation de viande de cheval. Le reste étant importé. (chiffre 2004)