Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Envie de bavarder ? C'est ici.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Répondre
Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97948
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par energy_isere » 17 févr. 2014, 18:24

pénurie, ou pas :
Rassurez-vous, la pénurie de chocolat n'aura pas lieu

L' Express le 17/02/2014

Un article du Wall Street Journal constate une flambée des prix du cacao et s'interroge: va-t-on manquer de chocolat dans les années qui viennent? Un pessimisme à relativiser.

Alerte de niveau maximal sur l'échelle des gourmands: une "pénurie" de chocolat se profilerait pour les années à venir, selon un article du Wall Street Journal. En France, des milliers d'internautes visiblement angoissés partagent ce lundi les articles consacrés au sujet sur Slate.fr ou LeFigaro.fr. L'heure de se battre pour pouvoir croquer dans une tablette chocolatée est-elle vraiment venue? L'Express fait le tri entre les tendances du marché et la réalité des stocks.

Les prix vont augmenter

Le Wall Street Journal soulignait jeudi 13 février une dynamique de fond: le cours du cacao en bourse augmente. Il a ainsi bondi de 9% l'année écoulée pour atteindre son plus haut niveau depuis 2011 et ne devrait pas s'arrêter là. L'explication est simple: les pays émergents consomment de plus en plus, si bien que "la demande dépassera la production au cours des cinq prochaines années", selon l'Organisation Internationale du Cacao, citée par le journal.

L'équilibre d'une exploitation de cacao est fragile. "C'est une culture de petits planteurs qui suivent leurs arbres de près", explique à L'Express Philippe Chalmin, économiste spécialiste des marchés de matières premières. "Des pays comme la Malaisie et l'Indonésie se sont par exemple essayés à la culture de masse et n'ont pas eu les résultats escomptés."

Les rayons des supermarchés ne vont pas se vider

La production mondiale de cacao dépend en majorité de l'Afrique, explique l'expert. Or, des pays comme la Côte d'Ivoire ont des plantations vieillissantes, qui produisent moins de fèves et qui devront donc être remises au goût du jour. "Cela fait partie des éléments qui peuvent plaider pour un manque de cacao", reconnaît-il. Et comme le pointe le Wall Street Journal, augmenter la production prend du temps.

Mais le fait d'avoir des prix plus élevés à l'avenir va aussi avoir des aspects positifs. "Cela devrait finalement permettre de financer des investissements" qui serviront à développer et rénover les exploitations de cacao.

Peut-on, dans ce contexte, parler de "pénurie", c'est à dire de rayons vides dans les supermarchés? "Le terme est exagéré", tranche Philippe Calmin.

Manquer de chocolat, une peur récurrente

L'angoisse de ne plus pouvoir acheter ses chocolats attise régulièrement toutes les spéculations. En novembre 2013, déjà, Le Vif évoquait "une pénurie de cacao en 2020". La Tribune donnait la même échéance en avril 2012. Le site Popular Science est plus optimiste: en 2010, il écrivait que l'humanité pourrait manquer de chocolat en 2030, pas avant. Plus loin encore, le site canadien La Presse écrivait en 2009 que "la demande mondiale de cacao surpasse l'offre" et annonçait des temps de disette.

Cette peur a d'ailleurs parfois été exploitée à des fins commerciales, comme dans cette vidéo de Côte d'Or, qui imaginait "un monde sans chocolat" où il faudrait faire appel à des sortes de dealers pour s'en procurer. Visiblement, on en reste loin.
http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/r ... 01276.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97948
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par energy_isere » 18 févr. 2014, 19:46

L'œuf sans la poule : un projet à 23 millions de dollars

le 18/02/2014 Industrie&Techniques

Hampton Creek Foods fait de la mayonnaise sans œuf et ne compte pas s'arrêter là. Avec les 23 millions de dollars de fonds qu'elle vient de lever en plus des 6 millions qu'elle avait déjà reçus, cette start-up californienne compte bien proposer des substituts à tous les types de plats à base d'œufs : de la pâte à biscuits jusqu'aux œufs eux-mêmes. Une petite révolution qui se prépare dans cette industrie.

La start-up Hampton Creek Foods, créée en 2011 par Joshua Tetrick et Josh Balk, se spécialise dans les substituts alimentaires des œufs. Ils ont passé deux ans à faire des recherches de par le monde pour trouver des bases végétales satisfaisantes, afin de remplacer les œufs comme ingrédients dans différents produits. Ils en ont trouvé une douzaine jusqu'à présent, et ont commercialisé leur premier produit en 2013 : Just Mayo.

Cette mayonnaise est végétalienne — elle utilise du pois jaune canadien au lieu des œufs — même si elle n'en porte pas le label. Car ce n'est pas le principal pour Joshua Tetrick, bien qu'il soit végétalien lui-même. Il préfère mettre en avant le fait que son produit soit 10 % moins cher, sans cholestérol, qu'il évite les conditions d'élevage parfois cruelles des animaux, qu'il impacte beaucoup moins l'environnement, et surtout qu'il soit tout aussi bon.

Cette entreprise, qui pourrait également intéresser les nombreuses personnes allergiques aux œufs, n'a pas laissé les investisseurs de marbre. Khosla Ventures y a investi 500 millions de dollars à sa création, puis 1,5 million de plus en 2012. Bill Gates, le fondateur de Microsoft, y a également investi au travers de la fondation Bill & Melinda Gates. Et Forbes rapporte que 23 millions de dollars supplémentaires viennent d'être levés, dont 15,5 millions de dollars contribués par Jerry Yang, cofondateur de Yahoo! et l'homme le plus riche d'Asie, au travers de sa société d'investissement Horizons Ventures.

Une montée en puissance certaine, à l'heure où le prochain produit de Hampton Creek, de la pâte pour cookies, est presque sur les étals. Il sera suivi courant 2014 par un substitut pour les œufs brouillés. Et la start-up ne compte pas s'arrêter là, les recherches continuent pour produire des substituts pour chaque cas de figure, même les œufs durs.
http://www.industrie-techno.com/l-uf-sa ... lars.28190

Avatar de l’utilisateur
akochan
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 875
Inscription : 15 mai 2008, 19:02
Localisation : même les chats sont surpris par la crise

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par akochan » 19 févr. 2014, 13:15

http://www.terre-net.fr/actualite-agric ... 98358.html
Polemique autour des bienfaits de l'agriculture biologique.
Dans un rapport de l'inra l'agriculture biologique est très critiquée par les auteurs de cerapport.
Evidemment les intégristes barbus demandent que ce rapport ne soit pas publié. C'est n'importe quoi. J'attends de lire avec impatience ce rapport sinon je ne comprendrais pas que l'on publie des rapports contre les pesticides et les OGM.
Si ce rapportpublic n'etait pas publié je pense que ce serait grave pour notre démocratie. Moi j'attends de le lire avec imoatience et délectation :-D Ce rapport est indépendant puisque publié par un organisme public.

Avatar de l’utilisateur
mobar
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 19790
Inscription : 02 mai 2006, 12:10
Localisation : PR des Vosges du Nord

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par mobar » 19 févr. 2014, 14:06

akochan a écrit : :-D Ce rapport est indépendant puisque publié par un organisme public.
Noyauté par les multinationales de l'agro-alimentaire qui financent et choisissent les sujets de thèses des chercheurs
Qui peuvent ensuite venir parader dans les colloques et conférences organisées par les mêmes multinationales, ne sont invités bien évidemment que ceux qui sont dans la ligne du parti, l'indépendance à la mode néo libérale :-"
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97948
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par energy_isere » 19 févr. 2014, 14:29

akochan a écrit :http://www.terre-net.fr/actualite-agric ... 98358.html
Polemique autour des bienfaits de l'agriculture biologique.
Dans un rapport de l'inra l'agriculture biologique est très critiquée par les auteurs de cerapport.
Evidemment les intégristes barbus demandent que ce rapport ne soit pas publié. C'est n'importe quoi. J'attends de lire avec impatience ce rapport sinon je ne comprendrais pas que l'on publie des rapports contre les pesticides et les OGM.
Si ce rapportpublic n'etait pas publié je pense que ce serait grave pour notre démocratie. Moi j'attends de le lire avec imoatience et délectation :-D Ce rapport est indépendant puisque publié par un organisme public.
et les conflits d' interets de ces checheurs de l' INRA qui vont et viennent avec les grandes compagnies comme Monsanto, Cargill, Pionner et autre Limagrain ?

Ca n' empechera pas le chiffre d' affaire du secteur bio d' aumenter.

Lansing
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1791
Inscription : 18 sept. 2005, 10:58
Localisation : Finis Terae

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par Lansing » 19 févr. 2014, 15:31

Mélanger la démocratie avec la sécurité alimentaire est idiot.
En cherchant bien, on doit aussi trouver des barbus dans les escrocs qui vendent de la viande avariée.
Ou chez ceux qui pourrissent les rivières avec la merde et la pisse de cochon.
La vraie démocratie est de ne pas se laisser enfumer par des lascars qui bouffent à tous les râteliers.

Avatar de l’utilisateur
akochan
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 875
Inscription : 15 mai 2008, 19:02
Localisation : même les chats sont surpris par la crise

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par akochan » 19 févr. 2014, 15:49

Moi ce que je n'admet pas, c'est qu'on puisse demander l'annulation de la publication. D'abord on publie et après on discute du contenu. Quand un agriculteur bio fait venir des engrais agréé bio d'amerique du sud au lieu d'utiliser du fumier de son voisin c'est du grand n'importe quoi. Que dire des éleveurs qui utilisent des antibiotiques dans leur elevage bio... que dire des viticulteurs bio qui balançent 12 fois par an du cuivre sur leur vigne...etc etc
Tous ces gens bien pensant de boboland pensent qu'on peut cultiver sans rien. Les plantes ont besoin de nourriture pour pousser. C'est la nature. Il y a tout un marché pour les engrais bio. C'est un vrai buisness. De toute façon le bio restera un marché de niche. Pour le consommateur ce qui compte cest le prix, le prix et le prix. Je suis citadin donc, quand je parle avec mes amis c'est ce qui guide leur choix.

Avatar de l’utilisateur
mobar
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 19790
Inscription : 02 mai 2006, 12:10
Localisation : PR des Vosges du Nord

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par mobar » 19 févr. 2014, 16:35

akochan a écrit :Moi ce que je n'admet pas, c'est qu'on puisse demander l'annulation de la publication. D'abord on publie et après on discute du contenu. Quand un agriculteur bio fait venir des engrais agréé bio d'amerique du sud au lieu d'utiliser du fumier de son voisin c'est du grand n'importe quoi. Que dire des éleveurs qui utilisent des antibiotiques dans leur elevage bio... que dire des viticulteurs bio qui balançent 12 fois par an du cuivre sur leur vigne...etc etc
Tous ces gens bien pensant de boboland pensent qu'on peut cultiver sans rien. Les plantes ont besoin de nourriture pour pousser. C'est la nature. Il y a tout un marché pour les engrais bio. C'est un vrai buisness. De toute façon le bio restera un marché de niche. Pour le consommateur ce qui compte cest le prix, le prix et le prix. Je suis citadin donc, quand je parle avec mes amis c'est ce qui guide leur choix.
Que le rapport soit publié, c'est une bonne chose, il faudrait aussi connaitre les commanditaires et les financeurs, mais normalement dans les rapports fiancés par le public c'est explicité, donc s'il ya pas de mention, prudence!

Question prix, si celui qui déverse son lisier en excédent sur ses terrains avant la pluie était facturé de la dépollution qui est payée par le contribuable, il serait peut être contraint de réévaluer ses prix, à moins que ses prix soit le résultat du dumping de la grande surface qui l'emploi comme esclave

De même pour les pesticides déployés à tout va pendant les périodes de floraison, indemniser les apiculteurs pour la perte de leurs ruches réajusterait surement la donne

Quand aux chiffres, c'est comme les statistiques on leur fait dire ce que l'on veut. aucun organisme n'est complétement impartial.

On peut aussi se dire que le club des cent quintaux est une connerie sans nom, qui défie les lois du bon sens, sans avoir besoin de lire 50 000 études

E qu'il vaut mieux éduquer le consommateur et batailler contre l'agro-industrie que de croire ce que tous nos enfumeurs patentés nous racontent, ministres de l'agriculture en tête
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

houlouk
Goudron
Goudron
Messages : 122
Inscription : 06 nov. 2010, 14:16

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par houlouk » 19 févr. 2014, 18:11

Boboland ?

Mais ceux qui mangent bio en France ont un revenu qui se situe dans la moyenne il me semble

Avatar de l’utilisateur
mobar
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 19790
Inscription : 02 mai 2006, 12:10
Localisation : PR des Vosges du Nord

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par mobar » 19 févr. 2014, 19:20

akochan a écrit : Tous ces gens bien pensant de boboland pensent qu'on peut cultiver sans rien. Les plantes ont besoin de nourriture pour pousser. C'est la nature. Il y a tout un marché pour les engrais bio. C'est un vrai buisness. De toute façon le bio restera un marché de niche. Pour le consommateur ce qui compte cest le prix, le prix et le prix. Je suis citadin donc, quand je parle avec mes amis c'est ce qui guide leur choix.
Le low cost c'est un choix de producteur, il y a des clients pour ça, on est bien d'accord

La qualité c'est aussi un choix de producteur, chacun sa voie
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

Avatar de l’utilisateur
kercoz
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 13575
Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par kercoz » 19 févr. 2014, 20:09

perso , je donne des oeufs , des poireaux , des épinards ...j' en ai trop et on fatigue des épinards meme avec creme et oeufs .....aucun intrant indus ni de fumier pourtant gratos de cheval ( pas confiance , antibio etc ..) .
J' ai les fraisiers qui veulent fleurir ..mais ils vont déchanter avant fin mars a la premiere gelée ...semé des patates belle de F. et rosabelle ...arnaque complète : les plants ne sont pas ou peu germés et vendus au prix du germé ....vaut mieux les acheter en biocoop en décembre et les faire germer sois meme ...idem pour l' ail , l' échalotte et l' oignon ....le plan certifié c'est du vol ...
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

Avatar de l’utilisateur
akochan
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 875
Inscription : 15 mai 2008, 19:02
Localisation : même les chats sont surpris par la crise

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par akochan » 19 févr. 2014, 23:19

C'est tres bien tout ça mais quand tu habite tu es mère célibataire avec deux enfants à chargeavec 1300 euros par mois, un ex mari qui ne paye pas la pension, un loyer de 540 euros par mois, je suis désolé mais ce genre de situation est très courant donc il faut bien produire de la bouff pas chère pour ce genre de personne qui se contrefiche de savoir si c'est bio ou pas ou même si c'est bon. Lorsque j'offre quelques pdtou oeufs de chez moi on me dit que c'est très bon.

ni chaud ni froid
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1704
Inscription : 03 mai 2007, 20:42

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par ni chaud ni froid » 20 févr. 2014, 08:45

akochan a écrit :C'est tres bien tout ça mais quand tu habite tu es mère célibataire avec deux enfants à chargeavec 1300 euros par mois, un ex mari qui ne paye pas la pension, un loyer de 540 euros par mois, je suis désolé mais ce genre de situation est très courant donc il faut bien produire de la bouff pas chère pour ce genre de personne qui se contrefiche de savoir si c'est bio ou pas ou même si c'est bon.
Mais l'écart actuel entre bio et non bio n'est pas faramineux (du tout), notamment parce qu'à moins de s'approvisionner chez le producteur, c'est la filière et les produits transformés qui coutent cher, pas ce qui sort du champ ou de l'abattoir.

Nombre de personnes qui ne s'en sortent pas n'ont pas d'autre choix, et je ne donnerai pas de leçon à ceux là, il est heureux qu'il existe des organismes d'aide (certes insuffisants), car la nourriture sera toujours trop chère quand le budget est "mangé" le 15 du mois.

Je crois cependant que tout le monde a dans son entourage des personnes qui "calent" avec des budget limités très mal utilisés.

Notre budget est limité, notre revenu aussi (par choix certes). D'expérience, ce n'est pas la vraie "bouffe" qui coute cher dans les courses, mais plutôt les couches du gamin (pas le choix), le gel douche à l'orchidée de synthèse (remplacé par savon), le "sent bon" qui ne ne sert à rien, les céréales tidéj "deux bols dans la boite" qui calent pas, les gâteaux "de la pub", le jus "vitaminé" ou le coca, etc... On peut faire les courses de nourriture pour 4 pour 50€-60€ avec de tout, du frais, des légumes, de la viande, des céréales/des féculents., on se régale même, on ne sort jamais la faim au ventre.
lock-out pending...

Avatar de l’utilisateur
mobar
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 19790
Inscription : 02 mai 2006, 12:10
Localisation : PR des Vosges du Nord

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par mobar » 20 févr. 2014, 16:40

ni chaud ni froid a écrit : Je crois cependant que tout le monde a dans son entourage des personnes qui "calent" avec des budget limités très mal utilisés.

Notre budget est limité, notre revenu aussi (par choix certes). D'expérience, ce n'est pas la vraie "bouffe" qui coute cher dans les courses, mais plutôt les couches du gamin (pas le choix), le gel douche à l'orchidée de synthèse (remplacé par savon), le "sent bon" qui ne ne sert à rien, les céréales tidéj "deux bols dans la boite" qui calent pas, les gâteaux "de la pub", le jus "vitaminé" ou le coca, etc... On peut faire les courses de nourriture pour 4 pour 50€-60€ avec de tout, du frais, des légumes, de la viande, des céréales/des féculents., on se régale même, on ne sort jamais la faim au ventre.
Absolument =D>

On connait tous des gens qui se plaignent de ne pas y arriver et qui achètent en supermarché de plats cuisinés, des patates précuites et des cochonneries industrielles qui leur coutent trois fois plus cher que des produits bio achetés à l'AMAP du coin,... s'ils prenaient la peine de fare la cuisine autrement qu'au micro ondes

Comme on ne fait pas boire un ane qui n'a pas soif, on ne fait pas renoncer un con-sot-mateur au bourrage de crâne des publicitaires et aux comportements qui vont avec
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97948
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice

Message par energy_isere » 10 mars 2014, 19:52

La banane, fruit mondialisé par excellence, surtout au plan fiscal

AFP le 10/03/2014

Récoltée sous les tropiques, c'est sous les cieux moins ensoleillés mais plus fertiles fiscalement de l'Irlande ou de Jersey que se fait en partie le commerce la banane, fruit mondialisé par excellence.

Le groupe américain Chiquita Brands International et son concurrent irlandais Fyffes, connu pour la marque Sol, ont annoncé lundi leur fusion, qui donnera naissance au numéro un mondial sur le marché hautement concurrentiel de la banane.

Et ils ont annoncé dans la foulée que la nouvelle société ChiquitaFyffes aura son siège social en Irlande.

Un choix qui n'est pas surprenant: l'Irlande pratique un des taux d'impôt nominal sur les sociétés parmi les bas de tous les pays les plus avancés, soit 12,5%.


Récemment, dans un tout autre domaine qui est celui de la haute technologie, le groupe américain Yahoo a décidé d'y installer les services et les données personnelles de ses utilisateurs en Europe, Afrique et Moyen-orient.

Pour en revenir à la banane, son commerce, comme celui de nombre de matières premières agricoles, suit des circuits financiers souvent extrêmement complexes et totalement déconnectés de son transport maritime réel.

La trajectoire financière est en partie dictée par la volonté des entreprises du secteur d'"optimiser" leur fiscalité, c'est-à-dire de localiser des profits dans des pays très accueillants en la matière grâce à des jeux d'écriture comptable impliquant diverses filiales.


- Filiale aux Bermudes -

Dans le dernier rapport annuel publié par Chiquita, celui de 2012, est par exemple évoqué un litige avec le fisc italien impliquant une filiale aux Bermudes, paradis fiscal notoire.

Fyffes de son côté cite dans son rapport annuel 2012 deux "holdings d'investissement", filiales à 100%, basées dans l'île anglo-normande de Jersey, que des ONG avaient un temps qualifiée de "premier exportateur mondial de bananes" en raison de son rôle supposé crucial dans le commerce de ce fruit.

Si elles n'ont en soi rien d'illégal, les pratiques d'optimisation fiscale sont pourtant régulièrement dénoncées en particulier par les ONG, qui y voient un pillage des pays les moins avancés, et elles constituent également un chantier pour l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), le "club des pays riches".

L'ONG Global Financial Integrity avait estimé en 2010 à 100 milliards de dollars par an le manque à gagner fiscal pour les pays en développement résultant de manipulations comptables.

L'OCDE a elle rapporté que désormais, 60% du commerce international était constitué de transactions à l'intérieur même des multinationales.

"C'est en réalité un phénomène très difficile à chiffrer", explique Pascal Saint-Amans, responsable de la lutte contre la fraude fiscale à l'OCDE, qui plaide pour une réponse "pragmatique" à ce qu'il considère comme "l'un des sujets majeurs de l'évasion fiscale".

Pour lui, la priorité est de surveiller ce que l'on appelle les "prix de transferts", c'est-à-dire les tarifs auxquels, à l'intérieur d'un même groupe, s'échangent des biens et des services, pour vérifier qu'ils sont réalistes. Et qu'il ne s'agit pas seulement de manoeuvres de sur-facturation ou de sous-facturation destinées à transporter des bénéfices vers les pays les plus propices fiscalement.
http://www.boursorama.com/actualites/la ... 6e5fed8ea7

Répondre