
pour une exploitation minière, faudra attendre un peu je crois...
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http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/10 ... s-2030.phpBarack Obama prévoit d'envoyer des hommes sur Mars dès 2030
Par lefigaro.fr , AFP agence le 12/10/2016
Dans une tribune publiée ce mardi sur le site de CNN, le président américain a détaillé son plan pour conquérir la planète rouge d'ici à la décennie 2030. Il entend collaborer avec le secteur privé pour faire «le pas de géant» vers la colonisation de Mars.
Dans la foulée de la conférence d'Elon Musk, patron de la société SpaceX, fin septembre, Barack Obama s'est à son tour exprimé sur la conquête de Mars. Dans une tribune publiée ce mardi sur le site de CNN, le président américain a confirmé sa volonté de s'appuyer sur une étroite collaboration avec le secteur privé pour faire «le pas de géant» vers la planète rouge. «Nous avons fixé un objectif clair pour le prochain chapitre de l'histoire de l'Amérique dans l'espace: envoyer des humains sur Mars dans la décennie 2030 et les faire revenir sur Terre en sécurité», a-t-il notamment affirmé. Toutefois, l'ambition ultime reste, selon lui, «d'un jour pouvoir rester sur cette planète pour une longue durée».
Le président américain annonce une collaboration avec le secteur privé pour construire de nouveaux vaisseaux qui pourront accueillir et transporter des astronautes «sur des missions de longue durée dans l'espace lointain». «Ces missions nous permettront de comprendre comment les humains peuvent vivre loin de la Terre, quelque chose dont nous aurons besoin pour le long voyage vers Mars», ajoute-t-il. La Maison Blanche a précisé que six sociétés, parmi lesquelles Boeing et Lockheed Martin, avaient été retenues cet été pour fabriquer des prototypes pour des modules d'habitation au-delà de la banlieue proche de la Terre, où vole la station spatiale internationale. Elles recevront au total 65 millions de dollars dans les deux prochaines années. Ces espaces habitables pourront être construits sur une planète, comme Mars, ou utilisés dans des vaisseaux qui emporteront des astronautes sur de longs périples spatiaux.
Transporter de l'eau et de la nourriture, un défi majeur
Un des principaux défis logistiques sera de pouvoir transporter assez de nourriture et d'eau pour des trajets de plusieurs mois, voire plusieurs années. Et peu de recherches ont été faites sur le sujet jusqu'à présent. Intitulée «L'Amérique fera le pas de géant vers Mars», la tribune de Barack Obama est une allusion à la phrase mythique prononcée le 21 juillet 1969 par Neil Armstrong, à son arrivée sur la Lune: «Un petit pas pour l'homme, un pas de géant pour l'humanité».
«Mais le premier petit pas se produit quand nos étudiants, la génération Mars, vont en classe chaque jour», rappelle encore le président américain. Car les experts sont unanimes: atteindre la planète rouge, qui se trouve à une distance de 225 millions de kilomètres de la Terre, et y vivre, nécessitera une véritable prouesse technique et un budget immense.
Le milliardaire Elon Musk, fondateur de la société SpaceX, a présenté fin septembre son projet visant à établir une «ville» sur Mars, en envoyant des humains à bord de grands vaisseaux équipés de cabines, au prix de 100.000 dollars par personne. Il s'est dit «optimiste» sur la possibilité d'envoyer la première mission habitée en 2024, qui arrivera sur Mars l'année d'après. Mais SpaceX n'est pas la seule société à rêver d'envoyer des humains sur Mars. Blue Origin, fondée par le directeur d'Amazon, Jeff Bezos, vient de révéler ses projets pour construire une énorme fusée baptisée New Glenn. Il a toutefois indiqué que l'objectif d'atteindre Mars prendrait plusieurs décennies.
Accès facilité à la Station spatiale internationale
Par ailleurs, le second élément du plan dévoilé mardi par Barack Obama vise à encourager des entreprises privées à utiliser la Station spatiale internationale (ISS), qui orbite autour de la Terre à 400 km d'altitude. L'installation récente d'un nouveau port d'amarrage sur l'ISS doit ainsi permettre à davantage de vaisseaux privés de venir rejoindre l'avant-poste orbital. Et après la fin des missions actuelles, en 2020, elle pourrait servir de base avancée à des entreprises privées pour construire d'autres stations spatiales.
Barack Obama pousse depuis longtemps les projets visant à envoyer des hommes sur Mars, et il avait fâché de nombreux républicains durant son premier mandat en annulant un programme de la Nasa pour renvoyer des hommes sur la Lune, car il souhaitait mettre l'accent sur des voyages plus lointains à la place. L'Agence spatiale américaine développe actuellement une puissante fusée (Space Launch System) et une capsule pour de longs voyages, Orion. Le premier lancement de la SLS, sans personne à bord, est prévu pour 2018, et une mission pour envoyer des hommes au-delà de la Lune, mais pas jusqu'à Mars, est au programme à l'horizon 2020.
http://www.marsdaily.com/reports/Mars_O ... t_999.htmlMars One puts back planned colonisation of Red Planet
The Hague (AFP) Dec 7, 2016
A British-Dutch company planning to install a community of humans on Mars admitted on Wednesday that it's project will be delayed by several years.
The Mars One consortium said its first manned mission to the Red Planet would now not happen until 2031, having previously targeted 2026.
Its first unmanned mission has also been delayed by four years to 2022.
The delays are due to a "new financial strategy" linked to Mars One's sale to Swiss financial services company InFin Innovative Finance AG, which was announced last week.
Currently, Mars One consists of two entities: British public limited company Mars One Ventures and the Dutch not-for-profit Mars One Foundation.
Mars One's controversial project aims to send pioneering colonisers on one-way trips to the Red Planet to set up a permanent human settlement.
Some 200,000 hopefuls from 140 countries initially signed up for the project, which is to be partly funded by a reality television show.
Those have now been whittled down to just 100, out of whom 24 will be selected to make the seven-month voyage of no return.
The chosen candidates, who will leave Earth in six groups of four, will have to find water, produce oxygen and cultivate their own food.
So far, the only NASA missions to explore Mars have been unmanned.
NASA is currently working on three Mars missions with the European Space Agency and plans to send another rover to Mars in 2020.
But NASA has no plans for a manned mission to Mars until the 2030s
http://www.gurumed.org/2017/01/04/un-co ... -martiens/Un concept de dôme glacée pour nos futurs colons martiens
4 janvier 2017 Gurumed
La NASA a dévoilé un concept d’habitation sur Mars et selon les chercheurs de l’agence spatiale, le meilleur matériau de construction pour ces structures est la glace.
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http://www.nextbigfuture.com/2017/02/sp ... anned.htmlSpacex will delay their first unmanned Red Dragon Mars mission until 2020
February 18, 2017
SpaceX president Gwynne Shotwell confirmed today that SpaceX is now targeting the year 2020 for the Mars trip, a move that will allow the company to better focus on its other ambitious projects. Spacex will focus more heavily on their crew program and their Falcon Heavy program.
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http://www.lexpress.fr/actualite/scienc ... 80926.html........................
Mais en l'état, le programme spatial des EAU -pourtant le plus ambitieux du monde arabe- se résume à... quelques satellites, dont certains fabriqués en France par Thales.
Le dernier mis en orbite, un nano-satellite parmi 103 autres lancés par l'Inde, était le premier fabriqué aux Emirats. Ne disposant pas d'une fusée lanceur, Abou Dabi doit effectivement faire appel aux autres pays ou, probablement à terme, aux entreprises privées comme SpaceX dont Mars est également une destination prochaine.
Ce qui n'empêche pas l'Etat du golfe Persique de déjà prévoir en 2021 l'envoi d'une sonde sur Mars (programme Hope, pour "espoir"). Le tout grâce à une coopération entre le Cnes français et la toute nouvelle agence spatiale des EAU.
https://www.sciencesetavenir.fr/espace/ ... tes_185588La poussière de Mars pourrait être dangereuse pour les astronautes
Par Nicolas Gutierrez C. le 30.04.2025
Malgré leur équipement, les premiers arrivants sur la planète rouge ne pourront se protéger entièrement de la poussière et ses composants toxiques, ce qui pourrait entrainer notamment des maladies respiratoires.
Mars est devenu la nouvelle obsession du gouvernement de Donald Trump. Poussé par le milliardaire Elon Musk, propriétaire de SpaceX, il promet désormais d’y amener les premiers humains sur la planète rouge avant la fin de cette décennie. Même si cette échéance est complètement irréaliste, la dynamique déclenchée pourrait faciliter le dépassement des barrières techniques qui existent actuellement. Rendant de plus en plus probable un premier voyage habité vers cette nouvelle frontière dans les prochaines décennies.
Il devient donc urgent de se pencher sur les potentiels problèmes de santé que ces premiers colons planétaires pourraient subir. Décalcification osseuse, atrophies musculaires et problèmes cardiovasculaires à cause de la gravité plus faible dans cette planète ; risque accru de cancer du fait de l’exposition à des particules énergétiques cosmiques… les dangers ne manquent pas. L’un des plus difficiles à gérer étant la poussière martienne, qui recouvre toute la planète et comporte des éléments toxiques pour la santé humaine. Des chercheurs des universités américaines de Californie du Sud et du Colorado (Etats-Unis) ont exploré ce risque, dans un article publié dans la revue GeoHealth.
La poussière lunaire nous donne une première idée des risques
La poussière fut une menace inattendue lors des premiers voyages sur la Lune. Même si l’équipement des astronautes filtrait ces particules, une partie finissait quand même par pénétrer dans les habitacles. Sous l’influence des rayonnements cosmiques, la poussière sur la Lune est devenue électrostatique, et donc avait la fâcheuse tendance à se coller à la surface des combinaisons spatiales. Ainsi, ces particules étaient transportées à l’intérieur de l’habitat lunaire des astronautes, où ceux-ci finissaient par les respirer. Causant toux et irritation de la gorge, de la peau et des yeux.
Mars : une planète recouverte de poussière
Sur Mars, les problèmes de santé causés par la poussière risquent d’être bien plus graves, à cause de sa quantité beaucoup plus élevée, de sa taille et de sa composition. La plupart de la planète est recouverte d’une couche très épaisse de poussière, pouvant atteindre 10 mètres d’épaisseur sur la cime des volcans. “Cette poussière va se mettre sur leurs combinaisons spatiales, et ils auront aussi à gérer les tempêtes de poussière, qui y sont fréquentes”, explique dans un communiqué Brian Hynek, géologue au Laboratoire de physique atmosphérique et spatiale à l’Université du Colorado.
La surface de la planète est ainsi tapissée d’un grand nombre de particules, dont du fer, qui donne à Mars sa couleur rouge. Selon les estimations des chercheurs, la majorité des molécules contenues dans cette poussière sont de très petite taille, avec un diamètre moyen de 3 µm. Trop petites pour être attrapées par le mucus protecteur qui recouvre les muqueuses du tract respiratoire (qui ne peut pas gérer des particules plus petites que 5 µm). Ces poussières entreront donc dans les poumons et seront absorbées par le flux sanguin, qui les distribuera dans tout le corps.
Cette poussière est remplie de molécules toxiques
En plus du fer, la poussière martienne contient beaucoup de perchlorates (ClO4−), des molécules à base de chlore très utilisées sur Terre pour l’industrie. L’inhalation de ces particules peut perturber la régulation hormonale, entrainant des anémies. Sachant que la poussière martienne serait composée à environ 1 % de ces perchlorates, l’exposition à cette toxicité serait inévitable.
D’autres molécules très présentes sur Mars sont les silicates, des sels de silicium dont la forme cristalline est toxique. L’inhalation de ces silicates cause des maladies respiratoires, dont la silicose (inflammation chronique des poumons, non traitable, qui, sur Terre, affecte principalement les miniers), et qui touche aussi les reins et le système immunitaire. Sans oublier d’autres toxines, telles que l’arsenic et le béryllium. “La poussière n’est pas l’aspect le plus dangereux d’aller sur Mars, nuance Justin Wang, auteur de l’étude. Mais il s’agit d’un problème que l’on peut résoudre, donc ça vaut la peine de faire l’effort de développer des technologies spéciales pour Mars pour prévenir ces risques pour la santé.”