Les "super riches" ..... Inégalités criantes.

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Message par Alter Egaux » 07 mars 2007, 12:26

Tiennel a écrit : Par le portefeuille.
Il faut multiplier le prix de l'énergie par 10, soit par une taxe (méthode Janco) soit par le marché (méthode néo-libérale).
Les deux sont compatibles.
La première enrichit la puissance publique, la seconde les compagnies énergétiques.
Personnellement, je suis devenu sceptique de la taxe "jancovici", notamment sur son absence de volet social. Je ne suis pas opposé, mais j'ai bien peur que cela soit irréaliste et contreproductif.
Pour plusieurs raisons :
- problème de temps avant le PO,
- problème social,
- problème de la classe dominante qui ne sera pas impactée,
- problème des frontières géographiques (tout ce qui peuvent iront en Belgique ou en Espagne).

Je vois plutôt un mixte de la taxe "Jancocivi" avec un système de quotas progressifs : faire payer tout le monde, mais avec une augmentation progressive par quantité consommée.
Cela aurait l'avantage de répartir l'effort sur les classes qui consomment le plus en
yirmeyah a écrit : je pense que comme tu le dis apres c'est surtout qu'il refuse de comprendre sinon cela ne serai que de la bètise et on ne pourrait lui en vouloir.
Je crois qu'il ne me croit pas, du moins au début. Il me trouvais trop radical (je lui montrais le rapport du GIEC 2001 il y a 4 ans).
Puis au fur et à mesure des nouvelles sur le réchauffement climatique, sa compréhension c'est calquée sur mes discours. Il a vu aussi le film d'Al Gore (la vérité qui dérange) avec un débat avec Jancovici, confirmant le danger qui se rapproche. Mais pour l'instant, il n'est pas passé à l'acte : les voyages ont même amplifié surement avec son augmentation de pouvoir d'achat.
Par défaitisme, je lui ai même parlé de compenser son CO2.
Je pense que tout ceci est un cas d'école : la décroissance de son empreinte écologique est non seulement un comportement citoyen mais pour l'instant réservé aux militants (comportement militantisme). Donc réservé à une "élite" (je n'aime pas trop le mot).

Il faut être réaliste, l'immense majorité des gens ne veulent pas modifier leur comportement, et sans contrainte, cela ne sera pas possible. Les contraintes peuvent être financière, mais aussi législative et normative.
C'est un peu comme les excès de vitesse : tant qu'il n'y a pas de contrôle, il n'y a pas de changement de comportement. L'une des clefs est la régulation et la réglementation. Quitte à les assouplir lorsque le mouvement de masse est initié.
Alors la hausse des prix de l'énergie, oui, mais il faudrait aussi une campagne internationale forte pour faire comprendre aux gens que ce sont eux, les responsables, et qu'eux seuls peuvent agir pour inverser la tendance.
Il faut aussi prévoir des alternatives énergétiques en parallèle, sinon la hausse finira en révolte et au blocage de la nation.
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Message par Blackdress » 07 mars 2007, 13:48

A un système basé sur la contrainte j'ai toujours préféré un système basé sur l'incitation et le respect des normes collectives.

Exemple : à propos des radars automatiques pour faire baisser la vitesse, cela n'a été nécessaire que chez nous, mais en allemagne la vitesse demeure illimitée sur certains tronçons et leur discipline collective au volant est une meilleure garantie encore que la peur du gendarme...

De même, je préfère encore que le désir soit le moteur de l'évolution nécessaire plutôt que la contrainte.

Par exemple, je trouve bien qu'une Prius devienne à terme plus désirable qu'un 4x4 diesel, ce qui n'est pas encore le cas mais pourrait un jour le devenir.

A fortiori en allant plus loin, que la valeur attribuée par les "riches" au bien-être les fasse évoluer.

Je veux croire que c'est encore possible, la prise de conscience existe de plus en plus un peu partout.

Je me méfie des ayatollahs des contraintes, c'est généralement le signe avant-coureur d'un totalitarisme.

Les radars automatiques ne sont pas anodins de ce point de vue, et l'absence quasi-systématique d'intervention humaine est dangereuse.

Certains en font même les frais (ex : infractions avec plaques usurpées au détriment du titulaire des vraies plaques) même si cela reste minoritaire.
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Message par Alter Egaux » 07 mars 2007, 15:38

Blackdress a écrit :Exemple : à propos des radars automatiques pour faire baisser la vitesse, cela n'a été nécessaire que chez nous, mais en allemagne la vitesse demeure illimitée sur certains tronçons et leur discipline collective au volant est une meilleure garantie encore que la peur du gendarme...
Joli résultat : ils ont de grosses voitures, à l’ opposer de ce qu'il va falloir faire.
Blackdress a écrit :Par exemple, je trouve bien qu'une Prius devienne à terme plus désirable qu'un 4x4 diesel, ce qui n'est pas encore le cas mais pourrait un jour le devenir.
Peut être que le 4x4 est plus "durable" qu'une Prius ?
Blackdress a écrit : Je me méfie des ayatollahs des contraintes, c'est généralement le signe avant-coureur d'un totalitarisme.
Moi, les signes avant coureur du totalitarisme, je les vois tous les jours chez nous et aux USA : eugénisme, perte de démocratie, privatisation des biens publics, manipulations électorales, complaisance avec les dictatures (chinoise entre autres), corruption des élites, explosions des affaires occultes (rétro commissions, clearstream, blanchiments d'argent sale), oligarchie et lobbies surpuissant, etc...
En ce moment, ce n'est pas les écolos qui me foutent les pétoches (Voynet fait 1% et les extrémistes chez elle doivent représenter 0,001 % des 1%), mais l’élite ultra libérale.
Blackdress a écrit : Les radars automatiques ne sont pas anodins de ce point de vue, et l'absence quasi-systématique d'intervention humaine est dangereuse.
Je ne parlais pas des radars automatiques, mais de contrôles. Mais tu as raison, les nanotechnologies me font aussi peur : contrôler et pucer chaque citoyen. Le Canard parle souvent des multiples listings du ministère de l'intérieur et de ses dérives.
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Message par Krom » 07 mars 2007, 15:46

Blackdress a écrit : Exemple : à propos des radars automatiques pour faire baisser la vitesse, cela n'a été nécessaire que chez nous, mais en allemagne la vitesse demeure illimitée sur certains tronçons et leur discipline collective au volant est une meilleure garantie encore que la peur du gendarme...
C'est un exemple assez craignos. La vitesse illimitée c'est pas très écologique, et pour quelque chose d'aussi basique que de respecter une limitation, la peur du gendarme, c'est pas mal, c'est plus simple à mettre en place que la discipline collective (pour l'instant, on ne compte que sur celle-ci pour diminuer la pollution et la consommation d'essence, ça marche pas très bien, ça marche mieux par la contrainte (prix de l'essence.))

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Message par Blackdress » 07 mars 2007, 16:32

Krom a écrit : C'est un exemple assez craignos. La vitesse illimitée c'est pas très écologique, et pour quelque chose d'aussi basique que de respecter une limitation, la peur du gendarme, c'est pas mal, c'est plus simple à mettre en place que la discipline collective (pour l'instant, on ne compte que sur celle-ci pour diminuer la pollution et la consommation d'essence, ça marche pas très bien, ça marche mieux par la contrainte (prix de l'essence.))
Il faut nuancer.

En pratique, les tronçons à vitesse illimitée sont somme toute assez peu nombreux.

Par ailleurs, dès que le trafic est chargé ou qu'il y a une limite de vitesse, le ralentissement est de rigueur spontanément et pour tous.

S'agissant maintenant de l'aspect écologique, il est délicat pour une industrie automobile nationale qui repose principalement sur la vente de grosses cylindrées de se faire Hara Kiri.

A mon avis, ils vont plutôt évoluer massivement vers l'hybridation et les carburants alternatifs, même si l'on peut le regretter.

Je doute que le prix de l'essence soit une contrainte si négative pour les plus riches, pour qui somme toute quelques centaines d'euros de plus chaque année demeure relativement indolore.

Au contraire, cela va ne faire qu'amplifier la tendance actuelle du marché qui consiste à évoluer vers d'un côté les gros véhicules et à l'autre extrême les véhicules sobres et/ou peu onéreux.

Ceux qui vont le plus souffrir ce sont les constructeurs de milieu de gamme, typiquement nos constructeurs nationaux, et cela a déjà commencé chacun l'aura remarqué.

Car la classe moyenne aura, elle, plus de mal à suivre l'augmentation des prix à la pompe.
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Message par Alter Egaux » 07 mars 2007, 16:50

Blackdress a écrit : S'agissant maintenant de l'aspect écologique, il est délicat pour une industrie automobile nationale qui repose principalement sur la vente de grosses cylindrées de se faire Hara Kiri.
Comme pour Airbus. Cependant, la chute a commencé : le gros porteur A380 ne sortira jamais.
Blackdress a écrit :Je doute que le prix de l'essence soit une contrainte si négative pour les plus riches, pour qui somme toute quelques centaines d'euros de plus chaque année demeure relativement indolore.
C'est bien le problème. C'est là où la loi peut être contraignante : l'Europe commence a lancer des signal fort pour une réduction des émissions de CO2 vers les constructeurs de voitures européennes.
Le prix de l'énergie n'est qu'un élément du problème : si les citoyens n'ont pas le choix, ils continueront à acheter des voitures lourdes et équipées.
Blackdress a écrit : Au contraire, cela va ne faire qu'amplifier la tendance actuelle du marché qui consiste à évoluer vers d'un côté les gros véhicules et à l'autre extrême les véhicules sobres et/ou peu onéreux.
L'effort ne peut pas être uniquement sur les classes aisées, moyennes et pauvres. En ce moment, les 4x4 se dont de tant en tant dégonfler. Mais si la culpabilisation continue à se porter sur les classes plus faibles, les grosses voitures vont avoir du mal à sortir de chez elles : nous irons vers une radicalisation des mouvements de résistances (même si on peut le déplorer).
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Message par Blackdress » 07 mars 2007, 19:36

Pour l'A380, c'est la version cargo qui est retardée.

Rien qu'avec Fischer-Tropsch et les réserves de charbon, il y a encore du carburant pour quelques années... au problème du RC près bien sur.

En effet, un A380 plein consomme moins par passager et c'est pour cela qu'à mon avis il sortira.

Mais qu'il soit rentable c'est beaucoup moins évident. Ce pourrait même être en effet le début de la chute d'Airbus, sauf que les Etats ne laisseront pas faire sans bouger.

S'agissant des voitures, en effet comme d'habitude c'est l'europe qui nous sauve (ou plutôt qui essaie de bouger), mais le lobbying va bon train.

Encore une fois il est si simple de rendre commercialement désirable un produit plus vertueux qu'on se demande encore pourquoi certains constructeurs hésitent encore.

En fait ils n'hésitent sans doute pas tant que ça, mais les japonais et Toyota ont été visionnaires sur ce coup et ils ont pris une avance phénoménale.

Comme dans toute bataille, vient un moment où l'écart devient tel qu'il devient difficile de rétablir sa position.

Reste le protectionisme déguisé, d'où la détaxe du diesel par exemple, et tant pis pour la santé publique.
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Message par matthieu25 » 08 mars 2007, 10:28

Je verrouille le fil , yirmeyah.Tes insultes gratuites sont inutiles.
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)

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Message par Alter Egaux » 02 oct. 2007, 16:27

Paul Fabra dénonce les « inégalités destructrices »
2 octobre 2007Nous faisions le lien hier entre accroissement des inégalités et désordres sur les marchés financiers, à partir d’un article de Businessweek notant que la demande des investisseurs avait boosté aux USA un marché des prêts étudiants proche de l’usure. L’économiste Paul Fabra fait aujourd’hui dans les Echos un constat similaire.


Sommes nous en train de franchir un seuil où « L’accaparement par une petite minorité d’une part exorbitante du revenu national entrave l’épanouissement de la société et bride l’amélioration du pouvoir d’achat du grand nombre ? » s’interroge Paul Fabra.

La question se pose, nous dit-il à la lecture des travaux du Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale , le CERC, qui écrit :

« Alors que Rockefeller avait autrefois préconisé aux Etats-Unis que le salaire des dirigeants d’entreprise ne dépasse pas 40 fois celui de leurs ouvriers, le salaire moyen du PDG américain est passé de 85 fois le salaire moyen d’un salarié en 1990 à 500 fois en 2000. L’évolution a été similaire en Europe, et particulièrement en France ». [1]

Fabra explique ce bouleversement par la nouvelle structure des marchés financiers qui a vu le jour dans les années 1980, où l’investissement productif, générateur de revenus réguliers, a laissé place à la frénésie spéculative à la recherche de plus values nommées « création de valeur. »

Ces plus values nous dit-il ont permis à une « petite classe de la société de mobiliser un énorme pouvoir d’achat », non pris en compte par la nomenclature de la comptabilité nationale du partage de la valeur ajoutée qui distingue entre revenus alloués au capital et revenus alloués au travail.

Fabra identifie ce surplus de pouvoir d’achat, qu’il qualifie de « surnuméraire » comme étant la cause inflationniste d’une « énorme bulle immobilière » qui grève le pouvoir d’achat des ménages.

Le point de vue de Fabra diffère de celui que nous exposions hier car il considère que les désordres auxquels nous assistons sont créés principalement par les « plus values , » alors que nous insistions sur la captation de revenus c’est-à-dire sur la rémunération directe de l’actionnaire au détriment du salarié.

Pour lui, le partage entre capital et travail serait resté relativement stable, de l’ordre de 30% pour les premiers et de 60% pour les seconds.

Ce n’est pas l’avis de Pierre Larrouturou qui écrivait en mars de cette année « la part des salaires dans le PIB représentait 79 % en 1982, elle ne représente plus que 67 %. »

Mais quelle que soit l’origine que l’on attribue à ce « trésor de guerre » dont bénéficient les plus fortunés, son impact sur l’économie est loin d’être négligeable.

Bien sûr, une partie de ces sommes considérables, de cette montagne de richesse, est dépensée dans un luxe ostentatoire, en une profusion de biens et d’évènements « bling bling » qui font les beaux jours des documentaires de M6 et TF1 sur le monde fascinant des plus-que-riches.

Au-delà du jugement moral que l’on peut porter sur ces étalages qui frisent l’obscène, il faut avoir conscience qu’ils ne représentent que la partie émergée de l’Iceberg au trésor.

Car ces dépenses somptuaires induisent du travail, de l’activité. Elles sont donc resocialisées même si le principe de la « meilleure allocation de ressource » clé de voûte de l’idéologie du laisser faire est pour le moins difficile à justifier en la matière.

Mais le véritable impact de ces richesses, lui, ne fait pas l’objet de reportages le dimanche soir destinés à faire rêver les chaumières.

Ce qui n’est pas consommé doit être investi pour conserver sa valeur. Ces sommes, égales à des dizaines de millions d’années de salaire moyen dans les pays développés, sont donc en recherche perpétuelle de placements toujours plus rentables, c’est-à-dire captant une part toujours plus grande de la ressource disponible.

Ce sont ces capitaux « surnuméraires » comme le dit Fabra qui provoquent les bulles, prennent en otage l’activité économique en exigeant un retour sur investissement toujours plus élevé, et ponctionnent la demande sociale à la hauteur des montants considérables qui sont en jeu.

Plus les richesses s’accroissent au sommet de la pyramide, plus la société doit payer un impôt pour maintenir leur existence, et plus la force de frappe croissante de ces sommes exerce une pression irrésistible sur le bien être de tous.

Et c’est ainsi que se perpétue le modèle né dans les années 1980 : une petite minorité connaît une sort florissant, la majorité voit ses revenus stagner ou décroître, et un nombre de plus en grand est soumis à la précarité.


Jusqu’à quand ?
http://www.lesechos.fr/info/analyses/4625249.htm
ou
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1300
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Message par energy_isere » 02 oct. 2007, 18:41

Je tente la réouverture de ce fil, avec le post ci dessus de Alter Egaux.

Et puis cela me fait penser à ce que j' ai entendu Dimanche soir à France Inter, Daniel Cohen qui disait que les 500 les plus riches de la planéte, possédent autant de richesses que les 500 millions de personnes les plus pauvres.

a méditer ....

Daniel Cohen sur Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Coh ... nomiste%29

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Message par energy_isere » 02 oct. 2007, 19:27

La liste compléte des 891 milliardaires en $ (ils étaient 793 en 2006, voir le premier post du fil ) :
dans Forbes : http://www.forbes.com/lists/2007/10/07b ... _Rank.html

Leur fortune cumulée pése 3500 milliards de $ d' aprés : http://www.forbes.com/2007/03/06/billio ... intro.html

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Re:

Message par energy_isere » 06 mars 2008, 00:50

Bill Gates cède son titre d'homme le plus riche du monde à Warren Buffett

Après 13 années d'un règne sans partage, le co-fondateur de Microsoft Bill Gates a cédé son titre d'homme le plus riche du monde à son compatriote et partenaire philantrope Warren Buffett , selon le dernier classement Forbes des milliardaires de la planète.

Le trio de tête des grandes fortunes mondiales est le même que l'an passé, mais dans un ordre inédit.

Warren Buffett, 77 ans et habitué du trio de tête depuis plusieurs années, accède pour la première fois à la place d'honneur, après avoir accru en un an de 10 milliards de dollars sa fortune, évaluée à 62 milliards, selon le classement annuel du magazine Forbes publié mercredi.

Bill Gates, avec une fortune évaluée à 58 milliards, a été rétrogradé en 3e place, pour ne l'avoir augmentée "que" de 2 milliards d'une année sur l'autre, là où le magnat mexicain des télécoms Carlos Slim a fait fructifier la sienne de 11 milliards, à 60 milliards de dollars, et arrive en 2e position.

Buffett, appelé parfois l'"Oracle d'Omaha" - du nom de sa ville d'origine dans le Nebraska - pour ses conseils aux investisseurs, a profité du bond de plus de 25% de l'action de son fonds d'investissement Berkshire Hathaway. L'action, la plus chère du monde, dépasse aujourd'hui les 137.500 dollars.

"Ce qui est formidable, c'est que Buffet accède au sommet de cette liste à un moment où il donne son argent", a souligné Forbes, lors d'une conférence de presse, en référence au partenariat qui lie Buffet à Gates dans la philantropie depuis 2006.

Parmi les faits notables du classement 2008, le cercle des milliardaires a dépassé pour la première fois le cap du millier: 1.125 fortunes, contre 946 l'an passé.

La progression la plus spectaculaire est attribuée à l'Indien Anil Ambani, qui a gonflé sa fortune de 23,8 milliards de dollars, mais aussi à son frère Mukesh Ambani, qui a lui crû sa fortune de 22,9 milliards. Tous deux sont les héritiers du fondateur de Reliance Industries, le plus gros groupe privé d'Inde.

Signe de la montée en puissance des économies émergentes, l'Inde compte quatre fortunes dans le top 10, dont Lakshmi Mittal, le magnat de l'acier (4e, 45 milliards).

Dans les grandes tendances par pays, les Etats-Unis restent le premier incubateur à milliardaires, avec 469 fortunes du classement, mais les pays émergents montent en puissance: "70% des nouveaux entrants cette année viennent de Russie, d'Inde, de Chine et des Etats-Unis", relève Forbes.

La Russie apporte 87 fortunes au classement, devenant le 2e pays créateur de milliardaires, devant l'Allemagne. L'Inde est représentée par 53 fortunes, la Chine 42 et le Brésil 18, soit plus que la France, qui en compte 14.

Chez les plus grandes fortunes françaises , Bernard Arnault est toujours en tête. Le patron de l'empire du luxe LVMH se classe 13e avec 25,5 milliards de dollars.

Il est suivi par l'héritière du groupe de cosmétiques L'Oréal Liliane Bettencourt, qui est aussi la femme la plus riche du monde, (17e, 22,9 milliards), et par François Pinault, le fondateur du groupe de luxe PPR (39e position, 16,9 milliards).

La 4e fortune française vient également du luxe (58e place, 12,9 milliards de dollars), avec les frères Alain et Gerard Wertheimer, propriétaires de la maison Chanel. Suit l'héritier du groupe de défense Dassault, Serge Dassault, qui est 84e dans le classement mondial (9,9 milliards).

Autre fait notable cette année, le classement rajeunit un peu, grâce aux jeunes fortunes venues de Russie et de Chine: 61 ans en moyenne (62 ans l'an passé), dont 46 ans en moyenne en Russie et 48 ans en Chine.

Egalement, les moins de 40 ans atteignent le nombre record de 50. Notamment, le fondateur du site de socialisation Facebook, Mark Zuckerberg, 23 ans, fait son entrée dans le classement (785e, 1,5 milliard). En Chine, la première fortune est une femme, Yang Huiyan, héritière dans l'immobilier de luxe, âgée de 26 ans (125e, 7,4 milliards).

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Re: Les "super riches" ..... Inégalités criantes.

Message par FOWLER » 06 mars 2008, 10:58

Bon, je sens que je vais encore avoir du succès avec ça :

- ce n'est pas parce que vous possédez pour 100 milliard de participation (action) dans des sociétés que votre richesse est scandaleuse. C'est le pouvoir d'action sur le monde que cela donne qui me choque. La capacité de gagner de l'argent est indépendante de toute qualité humaine (compassion, respect, don de soi). Et les gagnants d'aujourd'hui, ceux que la société récompense et qui concentrent du pouvoir, sont des techniciens opportunistes. Comme dit mon voisin, Dieu donne du pain à ceux qui n'ont pas de dent.

- ensuite , qu'ils aient quatorze maisons et des portables en or, cela fait plutot pitié. De toute façon, leur journée ont aussi 24 heures, et il n'auront jamais qu'un seul trou du cul.

-Souhaiter plus d'égalité, c'est essayer de resoudre le problème avec la richesse et l'argent, pas simple. Je crois que la société doit considérer et récompenser d'autres qualités que l'opportunisme.
la nuit la raison dort, et simplement les choses sont.
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Tout ça pour dire comment ils ne savent pas pourquoi.
Prévert (et pas Guitry !)

J'ai fait fortune...parce que j'ai toujours vendu trop tôt !
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Re: Les "super riches" ..... Inégalités criantes.

Message par sylva » 06 mars 2008, 16:24

FOWLER a écrit :De toute façon, leur journée ont aussi 24 heures, et il n'auront jamais qu'un seul trou du cul.
Leurs journées n'ont que 24 heures, oui mais justement... on dit "le temps c'est de l'argent", je préfère dire : "l'argent c'est du temps"... on a beau dire "l'argent ne fait pas le bonheur, bla bla..." n'empêche, l'argent, c'est du temps, et le temps est une ressource non renouvelable par excellence...
Leurs journées n'ont que 24 heures, mais ils n'ont pas besoin d'en passer 10 à 12 dans un boulot aliénant et des transports abrutissants... leur temps leur appartient, ils peuvent (dans l'idéal) le consacrer tout entier à la culture, la lecture, l'art, l'amour, l'amitié etc...
(certes, parfois le niveau culturel est inversement proportionnel au niveau financier... :-k )

Je crois que la société doit considérer et récompenser d'autres qualités que l'opportunisme.
ah ça...
tu piques des bons de réduction en tant que caissière d'hyper, virée aussi sec sans indemnités
tu piques des millions dans la caisse en tant qu'hyper-caissier, grassement récompensé et soutenu financièrement en cas de redressement fiscal...
](*,)
La Terre est bleue comme une orange. Paul Eluard
Il n'y a que la fiction qui dise le vrai. Vladimir Nabokov
Un écran, ça empêche de voir ; c'est sa fonction.

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Re: Les "super riches" ..... Inégalités criantes.

Message par energy_isere » 28 mars 2008, 20:20

Il y en a qui doutent de rien ! :
Zacharias demande une indemnisation record de 81 millions à Vinci

L'ancien président du groupe Vinci, Antoine Zacharias, a demandé vendredi devant le tribunal de commerce de Nanterre une indemnisation record de 81 millions d'euros à son ancienne entreprise qu'il accuse de l'avoir privé d'une partie de ses stock-options.

Le tribunal rendra sa décision le 31 mai.

M. Zacharias avait assigné Vinci en justice fin janvier 2007 "en chiffrant son préjudice à 81 millions d'euros augmentés des intérêts au taux légal à compter de l'assignation", a rappelé à l'AFP son avocat Me Georges Terrier.

L'ancien PDG "souhaite faire reconnaître qu'il fut indûment privé de ses fonctions dirigeantes et, de ce fait, privé du droit de percevoir une partie de ses stock-options", a-t-il poursuivi.

Il a dénoncé devant le tribunal "le comportement fautif de Vinci qui a retiré à M. Zacharias les quatre mandats qu'il occupait dans diverses filiales du groupe uniquement afin de lui faire perdre ses stocks-options", selon Me Terrier.

En juin 2006, M. Zacharias quittait ses fonctions de président sous la pression du conseil d'administration de Vinci avec une indemnité s'élevant à 12,9 millions d'euros.

Le conseil d'administration avait confirmé Xavier Huillard à son poste de directeur général contre l'avis de M. Zacharias, qui demandait son départ.


M. Huillard avait en effet publiquement dénoncé le salaire "très élevé" de M. Zacharias, et les stock-options dont il aurait bénéficié depuis plusieurs années, selon lui de 250 millions d'euros.

"Cela commence à être de l'histoire ancienne, la page, au moins à l'intérieur de Vinci, est tournée", a commenté M. Huillard sur LCI. "Antoine Zacharias restera l'homme qui a bâti ce groupe. En revanche, il a de façon indéniable raté sa sortie", a-t-il ajouté.

De son côté, Me Terrier a dit attendre la décision de justice avec "sérénité".

Il a toutefois estimé que le dossier était "affecté par l'environnement médiatique qui touche les patrons actuellement", une allusion à l'UIMM.

Deux de ses anciens dirigeants ont été mis en examen dans l'affaire des retraits suspects d'environ 19 millions d'euros des caisses de la fédération patronale de la métallurgie. Le scandale a rebondi en mars après la révélation des indemnités de départ de son ancien président, Denis Gautier-Sauvagnac, fixées initialement à 1,5 million d'euros.

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