Personnellement, je suis devenu sceptique de la taxe "jancovici", notamment sur son absence de volet social. Je ne suis pas opposé, mais j'ai bien peur que cela soit irréaliste et contreproductif.Tiennel a écrit : Par le portefeuille.
Il faut multiplier le prix de l'énergie par 10, soit par une taxe (méthode Janco) soit par le marché (méthode néo-libérale).
Les deux sont compatibles.
La première enrichit la puissance publique, la seconde les compagnies énergétiques.
Pour plusieurs raisons :
- problème de temps avant le PO,
- problème social,
- problème de la classe dominante qui ne sera pas impactée,
- problème des frontières géographiques (tout ce qui peuvent iront en Belgique ou en Espagne).
Je vois plutôt un mixte de la taxe "Jancocivi" avec un système de quotas progressifs : faire payer tout le monde, mais avec une augmentation progressive par quantité consommée.
Cela aurait l'avantage de répartir l'effort sur les classes qui consomment le plus en
Je crois qu'il ne me croit pas, du moins au début. Il me trouvais trop radical (je lui montrais le rapport du GIEC 2001 il y a 4 ans).yirmeyah a écrit : je pense que comme tu le dis apres c'est surtout qu'il refuse de comprendre sinon cela ne serai que de la bètise et on ne pourrait lui en vouloir.
Puis au fur et à mesure des nouvelles sur le réchauffement climatique, sa compréhension c'est calquée sur mes discours. Il a vu aussi le film d'Al Gore (la vérité qui dérange) avec un débat avec Jancovici, confirmant le danger qui se rapproche. Mais pour l'instant, il n'est pas passé à l'acte : les voyages ont même amplifié surement avec son augmentation de pouvoir d'achat.
Par défaitisme, je lui ai même parlé de compenser son CO2.
Je pense que tout ceci est un cas d'école : la décroissance de son empreinte écologique est non seulement un comportement citoyen mais pour l'instant réservé aux militants (comportement militantisme). Donc réservé à une "élite" (je n'aime pas trop le mot).
Il faut être réaliste, l'immense majorité des gens ne veulent pas modifier leur comportement, et sans contrainte, cela ne sera pas possible. Les contraintes peuvent être financière, mais aussi législative et normative.
C'est un peu comme les excès de vitesse : tant qu'il n'y a pas de contrôle, il n'y a pas de changement de comportement. L'une des clefs est la régulation et la réglementation. Quitte à les assouplir lorsque le mouvement de masse est initié.
Il faut aussi prévoir des alternatives énergétiques en parallèle, sinon la hausse finira en révolte et au blocage de la nation.Alors la hausse des prix de l'énergie, oui, mais il faudrait aussi une campagne internationale forte pour faire comprendre aux gens que ce sont eux, les responsables, et qu'eux seuls peuvent agir pour inverser la tendance.