Le sens de la vie selon Parcimoni et Abonescian
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Le sens de la vie selon Parcimoni et Abonescian
J'espère voir la fin du monde que nous connaissons, celui de l'abondance et du gâchis, et voir le retour à celui que j'ai connu enfant dans les années 50. Soit un monde régenté par deux économistes souvent cités par mes parents et grand-parents: l'un sans doute corse: Parcimoni et l'autre probablement arménien: Abonescian.
Il s'agit d'un mode de vie ou de pensée qui influe sur toute l'existence mais procure une grande sérénité.
J'ai 55 ans, enfant mais assez grand pour me souvenir, j'ai vécu le passage du mode de vie très modeste, mais loin du tiers-monde, celui des années 50-début 60, à la société d'abondance puis dans la foulée à celle du gâchis après 1968 environ. Une petite voix me disait alors: mais ça sert à quoi tout ça?
Au sports d'hiver je me suis dit un jour étant accroché à un remonte-pente: "qu'est-ce que je fous là? C'est absurde de se faire tirer par une machine pour redescendre ensuite inlassablement, c'est un truc de dingue" le jour même je rendais le matos au loueur et partais pour n'y jamais revenir.
Les années de mouise j'ai complétés mon salaire en faisant des travaux agricoles durs et rémunérés au Smic pendant mes congés. Cela m'a fait voir l'argent autrement, une dépense réfléchie en se disant: "c'est l'équivalent de 8 heures le dos cassé dans les vignes est-ce que ça en vaut la peine?" devient une dépense très réfléchie.
De quoi ai-je réellement besoin? qu'est ce qui me fait réellement plaisir? Est-ce que je veux pas ce bien ou ce service pour la façade? Et en fait, bien souvent, en y réfléchissant la hiérarchie des plaisirs n'est pas celle des prix surtout si ces prix sont convertis en heure de labeur physique au soleil ou sous la pluie.
Il s'agit d'un mode de vie ou de pensée qui influe sur toute l'existence mais procure une grande sérénité.
J'ai 55 ans, enfant mais assez grand pour me souvenir, j'ai vécu le passage du mode de vie très modeste, mais loin du tiers-monde, celui des années 50-début 60, à la société d'abondance puis dans la foulée à celle du gâchis après 1968 environ. Une petite voix me disait alors: mais ça sert à quoi tout ça?
Au sports d'hiver je me suis dit un jour étant accroché à un remonte-pente: "qu'est-ce que je fous là? C'est absurde de se faire tirer par une machine pour redescendre ensuite inlassablement, c'est un truc de dingue" le jour même je rendais le matos au loueur et partais pour n'y jamais revenir.
Les années de mouise j'ai complétés mon salaire en faisant des travaux agricoles durs et rémunérés au Smic pendant mes congés. Cela m'a fait voir l'argent autrement, une dépense réfléchie en se disant: "c'est l'équivalent de 8 heures le dos cassé dans les vignes est-ce que ça en vaut la peine?" devient une dépense très réfléchie.
De quoi ai-je réellement besoin? qu'est ce qui me fait réellement plaisir? Est-ce que je veux pas ce bien ou ce service pour la façade? Et en fait, bien souvent, en y réfléchissant la hiérarchie des plaisirs n'est pas celle des prix surtout si ces prix sont convertis en heure de labeur physique au soleil ou sous la pluie.
Dernière modification par spego le 22 juin 2010, 21:49, modifié 1 fois.
- krolik
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Re: Le sens de la vie selon Parcimoni et Abonescian
Je ne crois pas qu'il faille être aussi négatif avec les sports d'hiver, ils permettent de :
- voir le soleil en hiver
- se remonter le moral
- voir de beaux paysages blancs.
- de respirer le grand air.
- de faire travailler une foule de personnes et de remonter leur niveau de vie. Le type qui vous a passé la perche, une bonne chance qu'il ait des vaches à traire le matin et le soir, et qu'il soit fort content de passer des perches.
En 1962 passant des vacances d'hiver entre le Lautaret et Briançon j'ai eu l'occasion de loger dans une ferme "d'époque", la chambre était au premier étage, le plancher à claire-voie au-dessus de l'étable des vaches. La claire-voie c'était pour que la chaleur des vaches puisse chauffer la chambre.. mais il fallait en sus un édredon comme une montagne sur le lit. En sus de la chaleur il y avait l'odeur de l'étable.. et puis les vaches finalement ça remue beaucoup la nuit.. et lorsqu'elles se mettent à pisser on entend le flux, et la vapeur on voit la vapeur qui monte..
Peut-être bien que quelques microbes devaient monter aussi..Le patron avait chopé un tétanos 6 mois avant et il avait été récupéré de peu..
Alors on peut toujours être pour la décroissance, le retour aux méthodes ancestrales.. Mais 1962 ce n'est pas si vieux que cela.. j'ai connu.
Ah, la futilité inutile des sports d'hiver...!!
@+
- voir le soleil en hiver
- se remonter le moral
- voir de beaux paysages blancs.
- de respirer le grand air.
- de faire travailler une foule de personnes et de remonter leur niveau de vie. Le type qui vous a passé la perche, une bonne chance qu'il ait des vaches à traire le matin et le soir, et qu'il soit fort content de passer des perches.
En 1962 passant des vacances d'hiver entre le Lautaret et Briançon j'ai eu l'occasion de loger dans une ferme "d'époque", la chambre était au premier étage, le plancher à claire-voie au-dessus de l'étable des vaches. La claire-voie c'était pour que la chaleur des vaches puisse chauffer la chambre.. mais il fallait en sus un édredon comme une montagne sur le lit. En sus de la chaleur il y avait l'odeur de l'étable.. et puis les vaches finalement ça remue beaucoup la nuit.. et lorsqu'elles se mettent à pisser on entend le flux, et la vapeur on voit la vapeur qui monte..
Peut-être bien que quelques microbes devaient monter aussi..Le patron avait chopé un tétanos 6 mois avant et il avait été récupéré de peu..
Alors on peut toujours être pour la décroissance, le retour aux méthodes ancestrales.. Mais 1962 ce n'est pas si vieux que cela.. j'ai connu.
Ah, la futilité inutile des sports d'hiver...!!
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- Brut léger
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Re: Le sens de la vie selon Parcimoni et Abonescian
Je n'ai pas hésité par contre à me payer une tenue d'hiver pour le vélo: 250 euros pour un durée de vie espérée de 5 ans. cet hiver ou il a bien neigé sur la région parisienne j'ai roulé quand même.
- Aerobar
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Re: Le sens de la vie selon Parcimoni et Abonescian
*** Post initial publié en page d'accueil du site
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Re: Le sens de la vie selon Parcimoni et Abonescian
Il m'est arrivé de faire remarquer à quelqu'un qui avait une rééducation pénible suite à un accident de ski que, peut-être, le risque des sports d'hiver n'en valait pas la chandelle. Ce qui est très curieux, c'est qu'il a été frappé d'un sentiment d'évidence ! « Tiens c'est vrai, j'ai pas mal de copains qui ont gardé des séquelles du ski ! » Alors qu'il avait été accidenté plusieurs mois auparavant, il n'avait pas réussi à se faire cette réflexion tout seul. Le ski est devenu une évidence de notre société / culture, absorbée sous le seuil de réflexion. Le matériel a fait des progrès : on n'a plus trop d'entorses graves de cheville ou de fractures complexes de la jambe. C'est le genou qui a tendance à prendre ; bon, on vit très bien avec un ligament croisé en moins... avec un certain risque d'arthrose précoce, ou bien on se lance dans la reconstruction chirurgicale... et puis ça, c'est l'accident le plus fréquent et le plus favorable, où on se fait mal tout seul sans rien impacter de trop solide ! Curieux phénomène que la perception des risques.
J'ai tendance à y voir une conséquence de la bride laissée au cou des financeurs de campagnes de pub. Pensez comme il faut pour remplir mon tiroir-caisse, soyez abrutis heureux !
J'ai parfois émis en public l'idée que les sports d'hiver ne sont rendus possibles que grâce à l'efficacité de la médecine traumatique moderne : que sinon, il y aurait trop d'éclopés, les gens ne marcheraient pas. Je ne sais pas si cette idée est intéressante ou juste (je n'ai pas cherché les taux de risques) mais la levée de bouclier que ça engendre est assez intéressante à observer. Pas touche à mon conditionnement mental ! Le ski comme évasion sacrée de la prison du quotidien ou quelque chose comme ça ?
Et ça, c'est rien que le ski. Parce que si on en vient à parler des voitures...

J'ai tendance à y voir une conséquence de la bride laissée au cou des financeurs de campagnes de pub. Pensez comme il faut pour remplir mon tiroir-caisse, soyez abrutis heureux !
J'ai parfois émis en public l'idée que les sports d'hiver ne sont rendus possibles que grâce à l'efficacité de la médecine traumatique moderne : que sinon, il y aurait trop d'éclopés, les gens ne marcheraient pas. Je ne sais pas si cette idée est intéressante ou juste (je n'ai pas cherché les taux de risques) mais la levée de bouclier que ça engendre est assez intéressante à observer. Pas touche à mon conditionnement mental ! Le ski comme évasion sacrée de la prison du quotidien ou quelque chose comme ça ?
Et ça, c'est rien que le ski. Parce que si on en vient à parler des voitures...

- GillesH38
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Re: Le sens de la vie selon Parcimoni et Abonescian
tout à fait d'accord. Et sinon, une réflexion quand même sur le niveau de vie des années 50. Il y a eu des changements depuis,c 'est sur (informatique et telecomm en particulier) , mais globalement au niveau du PIB et de la conso, il était proche de la Chine actuelle , et comparable au niveau de vie moyen mondial. Ce qui signifie que si on l'appliquait à l'ensemble de la planète... ben on aurait à peu près la même consommation globale. Et pas plus durable bien sur.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: Le sens de la vie selon Parcimoni et Abonescian
Dans les années 60 j'allais l'été et l'hiver en colonie de vacances par la boîte de ma mère. Cette colo était située à la montagne au dessus du lac Léman donc pas dans une station de ski.
Il y avait souvent un peu de neige pour les jeux et la luge mais pas plus. Je me souviens du grand bienfait des jeux sportifs et des marches à l'air pur et dans le froid. C'était plus proche du scoutisme avec couchage en dur que des sports d'hiver actuel.
AMHA bien suffisant pour des vacances d'hiver en mode soft, je ne nie pas le bienfait de congés d'hiver hors de la grande ville pour ceux qui y vivent. Mes enfants ont eu droit plusieurs années aux vacances de Pâques dans la Sarthe: feu de bois (ramasser et couper le bois...) et VTT.
Il y avait souvent un peu de neige pour les jeux et la luge mais pas plus. Je me souviens du grand bienfait des jeux sportifs et des marches à l'air pur et dans le froid. C'était plus proche du scoutisme avec couchage en dur que des sports d'hiver actuel.
AMHA bien suffisant pour des vacances d'hiver en mode soft, je ne nie pas le bienfait de congés d'hiver hors de la grande ville pour ceux qui y vivent. Mes enfants ont eu droit plusieurs années aux vacances de Pâques dans la Sarthe: feu de bois (ramasser et couper le bois...) et VTT.
- energy_isere
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Re: Le sens de la vie selon Parcimoni et Abonescian
Mardi 29/06/2010 à 20H36 sur ARTE :
Vivez, prospérez, consommez
Durée : 54min. ( 20H36 - 21H30 )
Genre : Docu-info - Société
Origune : Canada
RÉSUMÉ
Une analyse grinçante de l'évolution du comportement des consommateurs. Dans la société de consommation moderne, le neuf et le beau ne suffisent plus : il faut posséder (parfois en plusieurs exemplaires) les produits dernier cri les plus performants. Les achats ne sont plus destinés à répondre à des besoins fondamentaux, mais à satisfaire nos désirs, à être enviés, à épater. Conséquence : le bonheur que procure l'acquisition d'un nouvel objet est toujours plus éphémère ; nous sommes en proie à un sentiment d'insatisfaction permanente...
Vivez, prospérez, consommez
Durée : 54min. ( 20H36 - 21H30 )
Genre : Docu-info - Société
Origune : Canada
RÉSUMÉ
Une analyse grinçante de l'évolution du comportement des consommateurs. Dans la société de consommation moderne, le neuf et le beau ne suffisent plus : il faut posséder (parfois en plusieurs exemplaires) les produits dernier cri les plus performants. Les achats ne sont plus destinés à répondre à des besoins fondamentaux, mais à satisfaire nos désirs, à être enviés, à épater. Conséquence : le bonheur que procure l'acquisition d'un nouvel objet est toujours plus éphémère ; nous sommes en proie à un sentiment d'insatisfaction permanente...
- phyvette
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Re: Le sens de la vie selon Parcimoni et Abonescian
Personne ne nous mets un pistolet sur la tempe pour nous faire acheter des choses inutiles ou supposées faire envies à l'entourage. La fièvre acheteuse et une maladie dont on peut guérir très facilement pour peu qu'on le souhaite. C'est comme pour arrêter de fumer ; non, en fait l'abstinence magasinesque est plus facile que le sevrage tabagique.programme TV a écrit :Les achats ne sont plus destinés à répondre à des besoins fondamentaux, mais à satisfaire nos désirs, à être enviés, à épater. Conséquence : le bonheur que procure l'acquisition d'un nouvel objet est toujours plus éphémère ; nous sommes en proie à un sentiment d'insatisfaction permanente...
Le tout c'est de le décider avant que l'évolution des contraintes environnementales s'en chargent. Une vie plus simple n'est pas moins agréable, elle est juste différente. On découvre des rétroactions très positives, comme consommer moins -> dépenser moins -> travailler moins -> vivre moins vite.
Sortir la tête du guidon, faire une pose, sentir les odeurs de la campagne, écouter le chant d'un oiseau, regarder pousser un plan de tomate, se mitonner un bon petit plat à partir de chose simple récoltés deci-delà. Des chose simple qui ne coûtent rien, procure de réels plaisir, et ne causes aucun dommage à rien ni à personne. Sans parler de la plus grande richesse des rapport humain quand le temps n'est pas compter.
Des activités donc non monétisables, et pourtant de grande valeurs, mais sans dogmatisme, sans rejet de l'autre qui ne suis pas la même voie, sans rejeter la modernité, mais sans en abuser non plus.
La mal c'est l'abus, une automobile si on n'en abuse pas et que l'on en fait un usage résonné, se n'est pas une mauvaise chose en soit. Un simple couteau à steak mal employer peut être une arme par destination, pourtant il ne viendrait à l'idée de personne de les interdire.
Utilisons les choses a notre disposition avec parcimonie et la terre sera bien gardée.

пошел на хуй пу́тин

- matthieu25
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Re: Le sens de la vie selon Parcimoni et Abonescian
Je pense que c'est plus facile à dire de décroître sur le papier que de le faire au quotidien surtout quand on a toujours pensé qu'on allait s'en sortir avec plus de croissance.
Le "m'as tu vu"est une sorte de pensée dominante dans notre société.Alors oui, c'est possible de changer de paradigme.
De toute façon, dans quelques temps, on aura pas le choix, ce sera soit la Grèce(on dégraisse l'état), soit Chypre(on dégraisse les portefeuilles bancaires), soit l'Argentine(on fait défaut), soit le Zimbabwe ou l'Allemagne des années 20(la planche à billets).
Moi, je me sens très seul sans ce forum.J'ai souvent l'impression d'avoir des tas de naïfs autour de moi.Tout le monde me traite de pessimistes.Mais j'ai envie de leur dire : chiche, trouvez moi une solution à la crise actuelle.Mon père me dit qu'il y a de l'argent à se faire dans l'immobilier...Je rigole doucement...Acheter pour se retrouver avec un appartement vide...Non merci.
Mais bon, j'aimerais juste que la crise actuelle vienne à leurs yeux et comme ça, je leur dirai : vous avez toujours fait semblant de me croire.Et ben maintenant, j'ai raison.....J'en ai marre de passer pour un con.L'état ne peut pas tout.Un jour, mon frere m'a dit qu'il y avait une différence entre une entreprise et un état.
il m'a dit ''L'état ne peut pas faire faillite, il peut juste faire défaut".Je lui ai demandé quel était la différence...Je n'ai eu aucune réponse de sa part...
Beaucoup de gens croient que l'Etat fera défaut et continuera sa vie comme si de rien était..
Pas un gros, comme la France....Surtout que je pense que ce sera une cascade de faillite d'Etats à laquelle on va assister....Un effet domino en quelque sorte...
Le "m'as tu vu"est une sorte de pensée dominante dans notre société.Alors oui, c'est possible de changer de paradigme.
De toute façon, dans quelques temps, on aura pas le choix, ce sera soit la Grèce(on dégraisse l'état), soit Chypre(on dégraisse les portefeuilles bancaires), soit l'Argentine(on fait défaut), soit le Zimbabwe ou l'Allemagne des années 20(la planche à billets).
Moi, je me sens très seul sans ce forum.J'ai souvent l'impression d'avoir des tas de naïfs autour de moi.Tout le monde me traite de pessimistes.Mais j'ai envie de leur dire : chiche, trouvez moi une solution à la crise actuelle.Mon père me dit qu'il y a de l'argent à se faire dans l'immobilier...Je rigole doucement...Acheter pour se retrouver avec un appartement vide...Non merci.
Mais bon, j'aimerais juste que la crise actuelle vienne à leurs yeux et comme ça, je leur dirai : vous avez toujours fait semblant de me croire.Et ben maintenant, j'ai raison.....J'en ai marre de passer pour un con.L'état ne peut pas tout.Un jour, mon frere m'a dit qu'il y avait une différence entre une entreprise et un état.
il m'a dit ''L'état ne peut pas faire faillite, il peut juste faire défaut".Je lui ai demandé quel était la différence...Je n'ai eu aucune réponse de sa part...


La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)
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- Hydrogène
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Re: Le sens de la vie selon Parcimoni et Abonescian
Beau déterrage de post !
La plupart d'entre nous sont plus ou moins seuls dans cet intérêt concernant le pic pétrolier, car c'est souvent un sujet technique complexe, qui nécessite pas mal d'énergie et beaucoup de temps libre pour une compréhension même partielle des enjeux. Bref, c'est un investissement assez improductif, car nous n'avons pas d'impact sur le sujet !
Je rappelle au passage que nous sommes limite une secte car :
Je suis désolé pour toi, mais tu n'auras même pas le réconfort d'avoir eu raison contre tout le monde, car la plupart des gens ne se souviendront même pas avoir soutenu le contraire (biais cognitif : déni de ses opinions passées pour ne pas perdre la face).
Pas drôle hein...
Non, il ne sont pas naïfs, ils sont dans le déni, ce qui est une réaction humaine normale lorsque tu annonces quelque-chose qui représente la fin de leur monde, cf. les phases du deuil : déni - colère - négociation - résignation.matthieu25 a écrit :J'ai souvent l'impression d'avoir des tas de naïfs autour de moi.Tout le monde me traite de pessimiste.
La plupart d'entre nous sont plus ou moins seuls dans cet intérêt concernant le pic pétrolier, car c'est souvent un sujet technique complexe, qui nécessite pas mal d'énergie et beaucoup de temps libre pour une compréhension même partielle des enjeux. Bref, c'est un investissement assez improductif, car nous n'avons pas d'impact sur le sujet !
Je rappelle au passage que nous sommes limite une secte car :
dixit Oil ManUne note confidentielle produite le 16 avril par le ministère des affaires étrangères met en doute l'idée même d'un pic pétrolier. La "prophétie du pic pétrolier", ce "millénarisme énergétique", est une "thèse non-scientifique [...]
Tu passeras pour un con revanchardmatthieu25 a écrit :Mais bon, j'aimerais juste que la crise actuelle vienne à leurs yeux et comme ça, je leur dirai : vous avez toujours fait semblant de me croire.Et ben maintenant, j'ai raison.....J'en ai marre de passer pour un con.

Je suis désolé pour toi, mais tu n'auras même pas le réconfort d'avoir eu raison contre tout le monde, car la plupart des gens ne se souviendront même pas avoir soutenu le contraire (biais cognitif : déni de ses opinions passées pour ne pas perdre la face).
Pas drôle hein...
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