D'abord ce n'est peut être pas inévitable. Ensuite ce n'est que dans qq années.FOWLER a écrit :Je t'entends bien quand tu dis que le pays est mort si il ne paye plus sa dette, mais si on le fait maintenant, la structure sociale du pays est plus ou moins en état, tout le monde est à sa place. Tandis que si ça arrive (comme cela arrivera inévitablement) dans quelques années, on aura les dégats d'un défaut, dans un pays en état de chaos.
Alors que le pays le en état de chaos c'est immédiat en cas de défaut.
Imagine les entreprises dont une partie des fournitures est importée. Une fois le stock épuisé elles ferment. Toutes. On peut doubler (ou plus) le nombre de chômeurs en quelques semaines. Que resterait-il de la structure sociale ?
C'est comme une entreprise en état de pré-faillite : elle doit payer ses fournisseurs cash au cul du camion. Et, pour un Etat en défaut de paiement, le cash en monnaie nationale n'est pas accepté. Plus personne ne fait confiance à un pays qui a fait défaut.
Par exemple, l'Argentine a pu faire défaut car, à cette époque, son commerce extérieur n'était pas déficitaire. Du coup, cela n'a pas été la cata complète. Mais 10 ans après l'Argentine est encore en butte à ses créanciers qui essayent par tous les moyens de récupérer leur mise : saisie des biens et avoirs dont dispose l'Argentine à l'étranger.
Au final, l'Argentine aura remboursé la majeure partie de sa dette ! Elle aurait mieux fait de négocier un arrangement. Cela lui aurait couté moins cher.
Pour la France il n'y a pas péril immédiat : jamais elle n'a emprunté dans des conditions aussi favorables.
Ce qu'il faut c'est rétablir l'économie et rembourser au plus vite cette fichue dette.