A partir de quel niveau de "confort" l'individu se préoccupe t'il des sujets qui dépassent son premier cercle (survie, alimentation, famille ...) ?Remundo a écrit :c'est plus nuancé que cela...
Le système est rétroactif ; le vote influence les élus, les élus influencent les décisions, les décisions influencent le vote...
Je suis d'accord en général pour dire que le Peuple et ses élus sont à l'image l'un de l'autre. Dire que les gouvernants sont nuls, ça veut dire que le peuple aussi dans son ensemble. Et scientifiquement, c'est vrai dans les grandes lignes si on enlève "les exceptions qui confirment la règle".
Car en fait nous vivons dans des macrosociétés dans lesquelles l'individu est complètement dépassé par la complexité et la dépendance à diverses nébuleuses et mécaniques politico-industrialo-économiques insaisissables. Ce qui gouverne la vie de chacun "en moyenne", c'est de gagner 4 sous et d'avoir des loisirs. La superficialité intellectuelle et sensitive s'installe de plus en plus dans nos mondes modernes, avec une déconnection toujours plus forte avec les choses essentielles (accès à la nourriture, accès à la vraie culture/réflexion, construire des cellules familiales solides et durables, respect de l'environnement).
Kercoz développe souvent dans ses points de vue sociétaux l'idée que les petites sociétés tribales dirigent mieux leur vie (individuellement et collectivement) que les gigantesques sociétés "développées". Par contre le niveau de vie et la sécurité d'existence sont bien plus basses. On a une corrélation assez forte entre la prédation sur l'environnement et le commerce artificiel, la perte des valeurs et le "niveau de vie" élevé...
@+
Certains donneurs de leçons n'ont jamais connu la faim ni l'insécurité, c'est facile de philosopher quand on n'est pas concerné. La solution pratique de s'impliquer dans la vie associative et politique n'est jamais suffisante si on ne change pas les règles
On voit bien les dérives du système représentatif, les meilleurs finissent corrompus ou pour le moins complaisants face aux puissances occultes (industrie, finance, réseaux ...) et au final trahissent ceux qui les ont élus
Une solution serait que le peuple s'organise et rédige les règles, contrôle et sanctionne au besoin ceux qu'il désigne pour assurer la conduite des affaires
Pour ça il faudrait être capable de débattre sereinement, d'accepter la controverse et élaborer des solutions alternative
Une voie intéressante, rendue possible par l'ère numérique, le vote pondéré et obligatoire pour ceux qui se définissent comme citoyens
A suivre et à creuser