kercoz a écrit :
Je me considère comme libertaire, mais en me basant sur l' équité et donc contre l' égalité , c'est à dire en ne refusant pas les structures de domination-soumission, hierarchisation ...négociations..qui sont trop ancrées dans notre "nature" et sont partie prenante de toute espece socialisée, .....pour pouvoir evisagé de les supprimer.
Mais cette "aliénation" structurelle ne fonctionne que dans une structure morcelée , qu' avec un groupe restreint.
Il est peut être possible de s' écarter de ce modèle afin de faire un gain de productivité....mais cet "écart" doit être étudié , pesé , calculé pour connaitre le degré de traumatisme que l' individu peut accepter.
Notre problème tient au fait que faisant partie dyu système en cours , on est dans l' impossibilité de porter un jugement objectif.
Définir le problème comme étant notre voudrait dire qu'il est le même pour tous, la nature de l'anarchisme incline au refus de l'autorité et à la promotion de solutions négociées dans le groupe en refusant les hiérarchisations et les rapports domination-soumission en travaillant sur l'émancipation
Le fédéralisme permet de sortir de la structure de base morcelée et lorsque ses prérogatives et domaines d'influence sont discutées, adaptées et concertées, il n'y a pas de raison que cela ne fonctionne pas
Le gain de productivité n'est pas non plus une fin en soi, s'il est nécessaire pour sortir de la misère au début de l'histoire, au XIXeme en Europe, au XXeme en Asie et au XXIeme en Afrique, la production de biens durables réalisée par des robots et le recyclage des matières peuvent très bien permettre de garantir à une population mondiale, dont la croissance aurait été maitrisée, de progresser dans ses savoirs, ses connaissances et ses réalisation
Sortir du futile et aller vers l'utile ne peut se concevoir qu’après une prise de conscience collective et une harmonisation des visions et des valeurs, les systèmes morcelés indépendants sont autant d'électrons libres qui ne peuvent prétendre à une action coordonnée et aboutir à un résultat qui ne peut être satisfaisant que pour une minorité
La capitalisme débridé de ce début de siècle en est la parfaite démonstration, 1% des individus captent la richesse naturelle de la planète et celle crée par le travail des 99% pour satisfaire ses "besoins" propres
Le collectif organisé des "faibles" qui ne veulent pas du pouvoir est la seule réponse à la tyrannie des "forts" avides de domination
Pour répondre au "travailler plus pour gagner plus", une voie à explorer :
http://kropot.free.fr/black-travailler.htm