tita a écrit : ↑11 juil. 2022, 15:56
Et il y a un truc qui peut sembler paradoxal. Intuitivement, on aurait le sentiment que les villes souffrent plus de périodes de disette tandis que les producteurs à la campagne seraient à l'abri puisqu'ils produisent leur propre nourriture.
De plus en plus, ce point de vue répété peut être pour conjurer l'angoisse, me semble une "légende urbaine"....Les villes et surtout Paris n'ont pas trop souffert de la faim en 39/45, ...grâce aux millions de micro-fermes qui existaient encore à l'époque et au marché noir.
Suis né en 50 et mes parents émigrés bretons ds le neuf_trois, recevaient des colis de mes grands parents du 22, vers 1955 58 (beurre, oeufs, lapin, etc ) ....je croyais à une tradition paysanne, mais j'ai récemment appris que les tickets de rationnements ont perduré jusqu'en 1950(?).
On revient sur le problème (marre d'entendre "problématic") de la résilience des modèles (Orlov).....reproduire actuellement un crash-test comme en 40 sur paris ..et ds les campagnes, des millions de poules agonisent apres 1 semaine sans elec.
En 1970, même l'instit et le curé , ds mon bled, avaient 1000 m2 de potager.
Mais pour ce qui est de potager- résilience, ça se gâte ...Vu comme souffrent mes légumes, il va falloir faire une croix sur les production juillet/aout et cibler les cultures de printemps. Au dessus de 30, les fleurs des tomates, courges courgettes, concombres ..avortent.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)