Des sous, de la volonté politique, des techniciens qualifiés en nombre suffisant, des appareils, des tubes non soudés...mahiahi a écrit :Alors que manque-t-il pour réaliser ce passage?Environnement2100 a écrit : J'ai bien dit que pour passer de 35 à 50 % de taux de récupération, les méthodes et matériels sont parfaitement connus, et ne nécessitent aucune recherche.
Et je le maintiens.
Encart dans "la recherche"
Modérateurs : Rod, Modérateurs
- Tiennel
- Modérateur
- Messages : 4959
- Inscription : 12 mars 2005, 00:37
Méfiez-vous des biais cognitifs
-
- Hydrogène
- Messages : 6428
- Inscription : 21 nov. 2005, 17:42
- Localisation : versailles
Comme l'a fort bien montré Gilles avec le graphique de Laherrere le taux de récupération est très variable selon le champ. En fait cela vient de sa localisation, sa structure, sa profondeur, la nature du pétrole ... Bref, c'est très variable !Environnement2100 a écrit : J'ai bien dit que pour passer de 35 à 50 % de taux de récupération, les méthodes et matériels sont parfaitement connus, et ne nécessitent aucune recherche.
Et je le maintiens.
On peut donc imaginer que la majorité des champs actuels "matures" sont exploités au taux maximum de récupération possible avec je cite : les méthodes et matériels parfaitement connus et que les réserves des autres sont évaluées à la même aune.
Maintenant, pour ce qui est d'accroître ce taux il faut regarder champ par champ. Et comme le plus facile est déjà fait depuis longtemps il reste les méthodes les plus difficiles, les plus couteuses et les moins rentables. En effet, l'EROI baisse inéluctablement alors. Et si pour augmenter de 2 points le taux de récupération on doit en autoconsommer une bonne part pour un cout marginal d'extraction extravagant il est peut etre plus rentable de laisser ce "supplément" au fond ...
- Tiennel
- Modérateur
- Messages : 4959
- Inscription : 12 mars 2005, 00:37
Ce n'est pas ce que disait Yves Mathieu de l'IFP l'année dernière. Pour lui, géologue de son état, il y a encore beaucoup de choses à récupérer dans les gisements moyen-orientaux (hors Ghawar-le-majestueux) mais les NOC ne sont pas pressées d'investir.On peut donc imaginer que la majorité des champs actuels "matures" sont exploités au taux maximum de récupération possible
Méfiez-vous des biais cognitifs
-
- Hydrogène
- Messages : 6428
- Inscription : 21 nov. 2005, 17:42
- Localisation : versailles
C'est ce que je disais un peu plus loin : si cela n'est déjà fait c'est au moins compté dans les réserves. Pourquoi se fatiguer à appliquer des techniques sophistiquées alors qu'en pompant normalement cela suffit ? Pour le moment du moins.Tiennel a écrit :Ce n'est pas ce que disait Yves Mathieu de l'IFP l'année dernière. Pour lui, géologue de son état, il y a encore beaucoup de choses à récupérer dans les gisements moyen-orientaux (hors Ghawar-le-majestueux) mais les NOC ne sont pas pressées d'investir.On peut donc imaginer que la majorité des champs actuels "matures" sont exploités au taux maximum de récupération possible


Cela permettra au moins d'avoir une descente après PO un peu plus douce (voire le reculer de qq années). Typiquement 2% mais à un prix élevé.