allez pousse encore un peu sur les pédales

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Pourquoi, ironiser?energy_isere a écrit :xavdr en echappée du peloton anti-RC-anthropique de liberaux.org
allez pousse encore un peu sur les pédales
sans oublier la fonte record de la banquise arctique.L’Organisation météorologique mondiale, note donc que depuis janvier 2007, de nombreuses régions du monde connaissent des extrêmes météorologiques et climatologiques. Les mois de janvier et d’avril ont sans doute été les plus chauds à l’échelle du globe depuis le début des observations systématiques, en 1880, si l’on se réfère aux températures moyennes à la surface des terres émergées, l’anomalie positive atteignant 1,89 °C pour janvier et 1,37 °C pour avril. Par ailleurs, plusieurs régions ont connu des précipitations extrêmement abondantes qui ont entraîné de graves inondations.
Dans son quatrième rapport d’évaluation, le Groupe d’experts intergouvernemental OMM/PNUE sur l’évolution du climat (GIEC) fait état d’une multiplication des phénomènes extrêmes depuis cinquante ans. Le GIEC prévoit d’ailleurs qu’il est très probable que les vagues de chaleur et notamment les épisodes de chaleur extrême continueront de se multiplier tout comme les épisodes de fortes précipitations, précise l’Organisation météorologique mondiale.
L’Organisation météorologique mondiale et les Services météorologiques nationaux de ses 188 Membres collaborent avec d’autres institutions des Nations Unies et un certain nombre de partenaires à l’instauration d’un système d’alerte rapide « multidanger ». En outre, des systèmes d’observation viables sur le long terme sont mis en place en vue de détecter et d’évaluer les incidences du changement climatique et de déterminer les mesures à prendre en priorité pour aider les pays les plus vulnérables à s’adapter.
Fortes précipitations, cyclones et tempêtes de vent : Durant la première moitié (juin-juillet) de la saison de la mousson d’été en Inde, quatre dépressions de mousson, soit deux fois plus que la normale, ont provoqué de fortes pluies et des inondations en Inde, au Pakistan et au Bangladesh. De nombreuses stations ont signalé des cumuls de pluie sur 24 heures supérieurs à 350 mm. Ces valeurs extrêmes et les pluies incessantes ont entraîné des inondations à grande échelle dans toute l’Asie méridionale, situation qui persiste à ce jour et qui s’est soldée par plus de 500 victimes, par l’évacuation de plus de 10 millions de personnes, la destruction de vastes étendues de terres agricoles, la perte de bétail et des dommages matériels considérables.
Le cyclone Gonu, premier cyclone jamais observé en mer d’Oman, a atteint les côtes d’Oman le 6 juin avec des vents soutenus d’une vitesse maximale proche de 148 km/h. Traversant le golfe d’Oman, il a touché terre une seconde fois en Iran. À Oman, plus de 20 000 personnes ont été touchées et plus de 50 ont trouvé la mort.
Du 6 au 10 juin, de fortes précipitations ont dévasté certaines régions du sud de la Chine. Les inondations ont touché plus de 13,5 millions de personnes, dont 120 ont trouvé la mort, notamment lors de glissements de terrain.
En Angleterre et au Pays de Galles, la période comprise entre mai et juillet 2007 a battu tous les records de cumul des précipitations (406 mm) depuis le début 1766, date du début des relevés, le précédent record remontant à 1789 (349 mm). L’épisode extrême observé dans le nord-est de l’Angleterre, où 103,1 mm de pluie sont tombés en 24 heures (les 24-25 juin), a été suivi le 20 juillet par un épisode similaire (120,8 mm de pluie) dans le centre du pays. Ces deux événements ont entraîné de vastes inondations en Angleterre et au Pays de Galles. Au moins neuf personnes ont perdu la vie et les dommages sont estimés à plus de 6 milliards de dollars É.-U.
L’Allemagne a connu quant à elle son mois de mai le plus arrosé - 126 mm - depuis 1901, date à laquelle des relevés ont commencé à être effectués à l’échelle du pays, la normale calculée pour la période 1961-1990 s’établissant à 71 mm. À l’opposé, le mois d’avril est le plus sec que le pays ait connu depuis 1901, avec seulement 4 mm de précipitations en moyenne nationale, ce qui représente 7 % de la pluviosité normale.
Les 17 et 18 janvier 2007, une grande partie de l’Europe du Nord s’est retrouvée sous l’influence d’un puissant système dépressionnaire qui a déversé des pluies torrentielles et engendré des vents soufflant jusqu’à 170 km/h. Au moins 47 personnes sont décédées durant la tempête et des dizaines de milliers ont été touchées par des coupures de courant. Selon une première estimation, les dégâts se chiffreraient entre 3 et 5 milliards d’euros.
Le Mozambique a connu en février les pires inondations des six dernières années. Une trentaine de personnes ont perdu la vie et 120 000 ont été évacuées du bassin central du Zambèze. L’arrivée du cyclone tropical Favio, le 22 février, a entraîné de nouvelles inondations et fait de nouvelles victimes.
Anormalement précoces et abondantes, les chutes de pluie que connaît le Soudan depuis la fin du mois de juin ont entraîné la crue du Nil et d’autres cours d’eau saisonniers. Ces crues ont entraîné des inondations de grande ampleur qui ont endommagé plus de 16 000 habitations.
En mai, de graves inondations et des dégâts considérables ont été causés aux Maldives par une série de vagues liées à une forte houle (3 à 4,5 m de hauteur), qui ont submergé 68 îles dans 16 atolls.
Au début du mois de mai, l’Uruguay a été frappé par les pires inondations que ce pays ait connues depuis 1959. Provoquées par de fortes pluies, elles ont touché plus de 110 000 personnes et mis à mal récoltes et infrastructures.
Vagues de chaleur : En juin et juillet, deux vagues de chaleur extrême ont frappé le sud-est de l’Europe où les températures, supérieures à 40 °C, ont pulvérisé les précédents records. Des dizaines de personnes sont décédées et les pompiers ont combattu jour et nuit les brasiers qui ont ravagé des milliers d’hectares. Le 23 juillet, le mercure a atteint 45 °C en Bulgarie, ce qui constitue un nouveau record de chaleur.
En mai, une vague de chaleur a frappé la Russie centrale et occidentale, où plusieurs records ont été battus. À Moscou, le thermomètre indiquait 32,9 °C le 28, soit la température la plus élevée pour un mois de mai que cette ville ait connue depuis 1891.
Bon nombre de pays européens ont connu le mois d’avril le plus chaud de leur histoire, la température moyenne pour ce mois dépassant de plus de 4 °C la normale dans certaines régions.
Conscients de l’impact catastrophique des vagues de chaleur sur la santé, l’OMM et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mettent la dernière main à un projet de directives sur la mise en œuvre de systèmes d’avis de vague de chaleur et de veille sanitaire.
Évolution du climat et extrêmes climatiques : Selon les conclusions des derniers rapports d’évaluation scientifique du changement climatique établis par le Groupe d’experts intergouvernemental OMM/PNUE sur l’évolution du climat (GIEC), le réchauffement du climat ne fait désormais plus de doute. Onze des douze dernières années (1995-2006) figurent parmi les 12 années les plus chaudes qui aient été constatées depuis le début des mesures instrumentales. Sur cent ans (1906-2005), la température moyenne à la surface du globe a accusé une hausse de 0,74 °C, et sur les cinquante dernières années, le rythme moyen du réchauffement est presque le double (0,13 °C par décennie) de celui calculé pour le siècle écoulé. L’étude des paléoclimats laisse supposer que dans l’hémisphère boréal, la seconde moitié du XXe siècle a été très probablement plus chaude, s’agissant des températures moyennes, que toute autre période de 50 ans des 500 dernières années et probablement la plus chaude des 1 300 dernières années.
Le GIEC fait aussi état d’une augmentation de la fréquence des phénomènes extrêmes observés ces 50 dernières années, en particulier les épisodes de fortes pluies, les vagues de chaleur et le nombre de jours et de nuits de canicule.
D’après les projections concernant l’évolution du climat, il est très probable que les vagues de chaleur et notamment les épisodes de chaleur extrême continueront de se multiplier tout comme les épisodes de fortes précipitations.
De plus, selon l’Organisation météorologique mondiale, diverses régions d’Amérique du Sud ont connu des tempêtes de vent, des blizzards et des chutes de neige exceptionnelles à la faveur d’un hiver inhabituellement froid qui a fait chuter les températures jusqu’à -22 °C en Argentine et -18 °C au Chili au début du mois de juillet.
Le 27 juin, un front froid a traversé l’Afrique du Sud, y déversant la première chute de neige significative que ce pays ait connue depuis 1981 (25 cm dans certaines régions). En Inde, à la mi-mai, une vague de chaleur a fait grimper le thermomètre jusqu’à 45 voire 50 °C.
De nombreux pays européens ont connu le mois de janvier le plus chaud de leur histoire. Aux Pays-Bas, la température moyenne de ce mois – environ 7,1 °C, soit 2,8 °C de plus que la normale calculée pour la période 1961-1990 – est la plus élevée qui ait jamais été constatée depuis 1706, date à laquelle on a commencé à faire des mesures, tandis qu’en Allemagne, l’écart par rapport à la normale était de 4,6 °C. Depuis 1970 environ, les violents cyclones tropicaux ont tendance à se multiplier dans l’Atlantique Nord.
L’Organisation météorologique mondiale est l’organisme des Nations Unies qui fait autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau.
Source : OMM
Ecrire cela(et le reste), c'est ne pas savoir ce qu'est le GIEC.Les modèles du GIEC n'ont pas prévu ces événements.
[ABC a écrit :La propagande des négateurs du RC est vraiment fatigante...
Pour Mobar qui semble-t-il a des doutes: une explication simple et claire du pb du CO2
Pour résoudre un problème, il convient d'en connaître les causes.[/code]
Il en existe un que tout le monde connait, c'est justement de diviser par 2 les émissions globales (donc par 3 les françaises). Enfin, plus précisément cela ne refroidirait pas la Terre mais éviterait qu'elle ne se réchauffe trop.Trouver un moyen pour faire baisser la température de la planète de façon controlée me semble seulement plus positif que de discuter indéfiniment sur les raisons réelles du RC qui n'ont à mon sens qu'une importance secondaire .
La seule action que nous ayons aujourd'hui à disposition, c'est la limitation des émissions de GES. Ne pas le faire en espérant que demain, nous pourrons mettre au point un moyen de refroidir la planète tout en maîtrisant d'éventuels effets secondaires, cela me paraît assez irresponsable.Pour résoudre un problème comme le RC, il ne suffit de connaitre les causes. Il faut mener des actions qui aient une chance de régler le problème, indépendamment des causes..
Premièrement, la recherche scientifique est clairement autre chose qu'une discussion sur la sexe des anges. Deuxièmenent, le RC climatique est un problème parce qu'il risque de se prolonger au cours des prochaines décennies, et cela seul ce que tu appelles ergotage permet de l'affirmer.Le problème est que la terre se réchauffe, trouvons un moyen de la refroidir plutôt que d'ergoter sur le sexe des anges et les causes du réchauffement.
Encore une fois si on peut empêcher qu'elle monte trop, c'est déjà ça.Il est possible que le réchauffement soit le fait des rejets anthropiques. Diviser en France; par 4 nos émissions ne résoudra rien ni ne fera baisser la température globale de la terre.
Il n'y a pas "nous" et les "autres peuples" dans cette affaire, tout le monde est embarqué sur la même planète.Qui sommes nous pour vouloir dicter aux autres peuples une conduite que nous avons été incapables d'avoir par le passé?
Non, on est certain que l'augmentation du CO2 depuis 2 siècles est due entièrement aux activités humaines:explication.Il est aussi possible que le réchauffement climatique soit du à d'autres causes et que la teneur en CO2 de l'atmosphère soit une conséquence du réchauffement ayant également un effet amplificateur.
De toute façon, pour pouvoir changer le climat de façon maîtrisée, il faut le comprendre. Je ne vois pas beaucoup de cohérence entre le fait de vouloir abandonner la recherche en climatologie et prétendre inventer des moyens de changer la température globale.Trouver un moyen pour faire baisser la température de la planète de façon controlée me semble seulement plus positif que de discuter indéfiniment sur les raisons réelles du RC qui n'ont à mon sens qu'une importance secondaire .
Je ne dis qu'il ne faut pas réduire nos émissions de GES, je dis que cela ne résoudra pas le problème dans les délais qui nous sont impartis.ABC a écrit : La seule action que nous ayons aujourd'hui à disposition, c'est la limitation des émissions de GES. Ne pas le faire en espérant que demain, nous pourrons mettre au point un moyen de refroidir la planète tout en maîtrisant d'éventuels effets secondaires, cela me paraît assez irresponsable.
Loin de moi l'idée d'abandonner la recherche en climatologie, mon propos consiste à dire que la voie de la réduction des émission est nécessaire, qu'elle doit être mise en oeuvre mais que malheureusement elle ne réglera rien.ABC a écrit : De toute façon, pour pouvoir changer le climat de façon maîtrisée, il faut le comprendre. Je ne vois pas beaucoup de cohérence entre le fait de vouloir abandonner la recherche en climatologie et prétendre inventer des moyens de changer la température globale.
Si les industriels utilisent des énergies fossiles c'est pour plusieurs raisons :nelson62 a écrit : 2°) Ensuite, un système tel que celui-là signifierait à tous les industriels-pollueurs qu'ils peuvent continuer leur commerce et rejeter davantage de CO2? Jusqu'à quand?
Clairement ce type de raisonnement ne permet que de repousser le crash final..
Pendant qu'on y est pourquoi ne pas déplacer les nuages qui font pleuvoir toujours dans les mêmes pays ou mêmes régions vers les endroits désertiques!Mais si on ne maitrise pas la température de la planète se sera la fin de la partie pour tout le monde!
Exactement!Il me parait ainsi beaucoup plus sur et rentable d'investir dans les économies d'énergie, les énergies renouvellables ou la séquestration de CO2 des centrales thermiques aujourd'hui pour stabiliser au plus vite nos émissions que dans un hypothétique miroir spatial ou fertilisant de plancton à base de fer...