Salut,braskc78 a écrit : Je ne suis pas convaincu que la décroissance soit à la porté de toutes les bourses.
Un citadin, avec femme et enfants, disposant de revenus modestes, un emploi où il faut jouer des coudes pour le préserver, aura bien du mal à appliquer ses convictions car il est dépendant des autres dans un habitat collectif.
Si la décroissance n'est pas à la portée de toutes les bourses que dire alors de la croissance ?
Sérieusement, s'il est bien un mode de vie qui soit à la portée des "petits", c'est bien celui de l'objection de croissance. La "décroissance", c'est apprendre à vivre aussi bien, sinon mieux avec moins de choses inutiles et "parasites" (téléphones portables dernière génération, voyage en avion, voiture grosse consommation, télé plasma, etc.). La simplicité volontaire, chacun la vie comme il veut, (bio, pas bio, etc), le tout, c'est de cesser de vivre pour consommer et de consommer seulement pour vivre et si possible de manière la plus responsable possible (juste ce qu'il nous faut pour être bien et préserver notre cadre de vie) ; c'est être sobre.
Etre objecteur de croissance, c'est faire passer le lien avant les biens...c'est refuser le matérialisme acharné et préférer l'être au paraître...bref, c'est prendre le temps de vivre selon nos propres rythmes humains et au plus prêt de nos vrais besoins (ni forcément luxueux, ni forcément coûteux).
Si maintenant il fallait être riche pour s'offrir les moyens d'être "simple"...où và le monde ?

100% d'accord avec flore
