On retrouve bien le mythe du dogme libéral, basé je le rappelle sur la rente. La dictature du marché a fait se réduire à néant les investissements, puisqu'il fallait répondre au rendement.sceptique a écrit :Mais si l'Etat prend des mesures (sous forme de taxes et subventions) il va fausser le "marché". Et le remède sera pire que le mal. Le "marché", grâce à la multitude des intervenants (tout le monde en pratique) ne se trompe pas.
La sueur financière commence à sentir le poisson pourri (subprime) ou tout le monde se regarde en se demandant qui tombera le premier, en attendant la prochaine "bulle verte" et le rééquilibrage multilatérale qui a commencé à se dessiner (chute du dollar).
Sans blague. Toujours enfermé dans ton bocal ?sceptique a écrit : je trouve leur raisonnement non dénué de sens.
Sceptique, le marché a besoin d'une direction, tel un cheval fou prêt à se jeter dans la mer. Il fait tout par excès. Le pétrole monte, il amplifie sa vertigineuse ascension, tel un miroir déformant. Il n'est donc pas prêt à gérer une transition énergétique, sauf si on lui donne un cadre où il agira avec discernement.
Ce n'est pas un argument tenable sur les énergies renouvelables, type éolien ou solaire. En effet, au lieu de se faire saigner financièrement par les producteurs de pétrole, planifier des ressources énergétiques sur son territoire est bien plus avantageux que de rien faire (emplois, développement de technologies, amortissement des investissements, autonomie partielle, géostratégie moins guerrière, etc...).sceptique a écrit : J'irais même plus loin. Par exemple, on (l'état) gaspille des moyens importants dans des infrastructures probablement inutiles comme le bio-éthanol en France (pour cause d'EROI insuffisant, voir les fils dédiés). J'insiste sur le "probablement".
Le choix est vite fait : financier les pays producteurs ou financer sa propre transition énergétique (et donc son indépendance partielle au pétrole).
Complètement dérisoire. Pour moi, tout réside en la rapidité de la transition énergétique si possible avant la déplétion du pétrole, quitte à bousculer la sensibilité du marché (qui ne fait rien que d'observer).sceptique a écrit : Pour moi, toute la difficulté réside dans l'harmonie entre le marché et les décisions de l'Etat.