sérieux?jimfells a écrit :[
Autour de moi, des personnes qui - il y à deux ans - ne savaient même pas que leur voiture pouvait rejeter du CO²....
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sérieux?jimfells a écrit :[
Autour de moi, des personnes qui - il y à deux ans - ne savaient même pas que leur voiture pouvait rejeter du CO²....
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Récemment, j'ai *envisagé*, l'espace d'un instant, l'achat d'une Logan neuve. Le plus petit moteur possible :sylva a écrit :essayer de réduire le CO2 c'est bien, mais quid du diesel avec ses micro-particules qui se logent dans les poumons ? pas de bonus-malus sur ce plan-là, résultat, les gens risquent d'acheter encore plus de diesel car le carburant revient moins cher...
admettons donc que tu n'en avais pas vraiment besoin, ou pas encore besoin... mais quand le besoin sera incontournable ?? ou alors tu vas en acheter une d'occaz ?Finalement, je ne vais pas acheter de voiture neuve.
Oui d'occaz. Et puis faut pas me chercher avec le besoin de voiture, heinsylva a écrit :admettons donc que tu n'en avais pas vraiment besoin, ou pas encore besoin... mais quand le besoin sera incontournable ?? ou alors tu vas en acheter une d'occaz ?Finalement, je ne vais pas acheter de voiture neuve.
Grenelle de l'environnement : le gouvernement précise son calendrier
LE MONDE | 26.03.08
Après deux mois de silence pour cause d'élections municipales, le Grenelle de l'environnement refait surface. Le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, a annoncé le lancement d'une lettre d'information du Grenelle pour "faire le point régulièrement" sur l'avancement des différents chantiers. Et la secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet a précisé, mardi 25 mars, les rendez-vous figurant sur l'agenda parlementaire.
Cela suffira-t-il à calmer les impatiences et à dissiper le sentiment de flottement qui s'est peu à peu installé depuis l'annonce par le chef de l'Etat, fin octobre 2007, des objectifs de la "révolution écologique" à la française ?
Le 1er avril, les députés commenceront l'examen du projet de loi sur les OGM après avoir été conviés à une projection du documentaire Le Monde selon Monsanto organisée la veille par les Verts.
Côté Grenelle proprement dit, il a été décidé d'articuler la loi en deux textes. Le premier reprendra, sous forme de loi-programme, les grands objectifs définis en octobre 2007 et devrait être déposé d'ici à la mi-avril, pour examen, devant le Conseil économique et social (CES), qui aura deux mois pour rendre son avis.
Mais c'est le deuxième texte, plus technique, qui donnera sa consistance au projet gouvernemental. Il ne sera dévoilé qu'à la mi-juin, au moment de son passage en conseil des ministres. Mme Kosciusko-Morizet a reconnu que, sur plusieurs dossiers, les arbitrages n'étaient pas encore rendus et s'est refusée à donner des éléments de chiffrage budgétaire. L'objectif reste de parvenir à une première lecture devant l'Assemblée nationale avant l'été.
Ensuite débutera la présidence française de l'Union européenne, au cours de laquelle le ministère de l'écologie devra faire preuve d'autant d'énergie pour faire avancer les sujets qui dépendent d'un consentement communautaire, comme la baisse de la TVA sur les produits verts ou l'instauration d'un mécanisme de compensation aux frontières évitant aux pays qui font des efforts de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre d'être désavantagés par rapport aux autres. Le gouvernement assure s'y préparer activement.
source : http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=3078Le projet de loi Grenelle de l’environnement est quasi prêt
11-04-2008
Selon un article du quotidien économique Les Echos, de ce jour, le texte du projet de loi issu du Grenelle de l’environnement serait sur les bureaux du Chef de l’Etat et de son Premier ministre pour un ultime arbitrage avant un passage à l’Assemblée nationale.
Pour le journal qui s’est procuré une "version quasi définitive" du texte, l’objectif serait de placer la lutte contre le changement climatique au premier rang des politiques de l’Etat. A ce titre, le texte couvre un large éventail de domaines, allant de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre à la protection de la biodiversité, en passant par la santé et les problèmes de gouvernance. Néanmoins, comme on le pressentait déjà à la présentation des conclusions du Grenelle, le premier défi à relever va être économique avec près de 100 milliards d’euros à financer d’ici 2020.
Les 2 postes les plus coûteux devraient être la création de 2000 km de nouvelles voies ferrées à grande vitesse et la rénovation des bâtiments pour viser la basse consommation énergétique, avec des montants s’élevant respectivement à 69 milliards et 24 milliards d’euros. Toutefois, à ce dernier chiffrage, qui ne concerne que la seule mise aux normes thermiques des propriétés de l’Etat, il convient d’ajouter le coût des crédits d’impôts pour favoriser la rénovation d’environ 400 000 logements privés par an, les 179 millions d’aide pour les HLM, etc.
Au-delà de ces 2 poids lourds du Grenelle de l’environnement, Jean-Louis Borloo, le ministre du développement durable, aurait également prévu le passage à un mode de production biologique sur 20 % des terres cultivées et une division par deux des épandages de pesticides les plus nocifs.
Les tenants d’une meilleure prise en compte de la biodiversité ne sont également pas oubliés. Trois nouveaux parcs nationaux devraient voir le jour, tandis que l’Etat se porterait acquéreur de 20 000 hectares de zones humides, des milieux aussi riches que sensibles. Enfin, comme promis, les chercheurs devraient bénéficier d’un coup de pouce s'élevant à un milliard d’euros sur 4 ans, notamment pour travailler sur la problématique énergétique.
Cela dit, à l’heure où l’esprit de la loi OGM initialement présentée par le gouvernement a été profondément revu par les députés et les sénateurs, il serait très hasardeux de se prononcer sur le futur de ce texte après son passage devant les 2 assemblées…
Grenelle: "pari tenu" avec la loi (Borloo)
Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a estimé aujourd'hui que le gouvernement a "tenu le pari de mettre dans une loi les engagements et les conclusions du Grenelle" de l'environnement, lors d'une présentation du texte de loi d'orientation à la presse.
M. Borloo a ajouté que le "pari est tenu dans les délais" également. "On avait dit que le texte serait prêt avant l'été.
Cette loi sera suivie par un paquet Grenelle II, consacré à la mise en forme réglementaire et législative des dispositions dans le bâtiment et les transports, avant l'été également. Un Grenelle III, consacré notamment aux pratiques agricoles, arrivera au Parlement à l'automne.
Source : AFP
http://www.france-info.com/spip.php?art ... s_theme=10Le Grenelle de l’environnement devient projet de loi
Un certain nombre de pistes issues du "Grenelle de l’environnement", organisé à l’automne dernier, entrent dans la loi d’orientation présentée ce matin à la presse par le ministère de l’Ecologie. Sont évoqués le bâtiment, ou les transports publics.
Et revoilà le "Grenelle de l’environnement", sensation gouvernementale de novembre 2007. Ce grand raout écolo-politique avait mobilisé experts et ONG des semaines durant, pour la présentation ambitieuse d’une nouvelle politique verte en France. Depuis, un certain nombre d’acteurs ont fait part de leurs doutes sur l’application des mesures, et le vote in extremis récemment de la "loi OGM" a en partie confirmé ces craintes.
Ce matin pourtant, le ministère de l’Ecologie a invité la presse pour dévoiler sa "loi d’orientation du Grenelle". Un texte inspiré par certaines pistes et annonces du rendez-vous de l’automne.
D’ici 2020, l’Etat entend créer 2.000 km de lignes TGV supplémentaires, pour relier les capitales régionales. L’idée étant de rendre les voitures moins incontournables pour certains trajets. Pour le moment, le texte manque de précision, mais on connaît quelques futurs chantiers, comme la ligne Bordeaux-Toulouse, le contournement de Nîmes et de Montpellier, ainsi que les branches est, ouest et sud de Rhin-Rhône.
Quant aux transports urbains hors Ile-de-France, l’ambition est de les multiplier par six en 15 ans, afin de désenclaver les quartiers sensibles. Une démarche évaluée à 18 milliards d’euros, et 12,5 d’ici 2020 dont l’Etat devrait prendre en charge 2,5 milliards.
Norme "basse consommation"
Dans le domaine du bâtiment, l’objectif est de réduire "d’au moins 38%" d’ici 2020 les consommations énergétiques du parc existant. Il s’agirait également d’imposer une norme "basse consommation" (moins de 50 kWh par an et par m2) aux constructions neuves dès la fin 2012, et aux bâtiments publics et tertiaires à partir de fin 2010.
Aujourd’hui, le secteur du bâtiment "fournit" près du quart des émissions de gaz à effet de serre, et consomme plus de 40% de l’énergie finale consommée en France.
Dernière annonce faite ce matin, le retrait de 30 produits phytopharmaceutiques "les plus préoccupants" du marché d’ici fin 2008. De manière à "généraliser les pratiques agricoles soutenables et productives". Réduire aussi de moitié les usages de pesticides en 10 ans.
Je te parie que malgré les 4 ans devant nous, que les industriels et le BTP n' arriveront pas à suivre.Krom a écrit :.....2012 pour les normes de construction?
C'est leeeeeeent tout ça. Ca va plus vite quand il s'agit de détaxer les riches ou d'emprisonner les gens sans les juger.
(Voilà, c'était le post du mec qu'est jamais content de ce que fait le gouvernement. Pour le type un peu plus optimiste, c'est bien, et ça a intérêt à passer.)
Le bonus-malus automobile va coûter 200 millions à l'Etat en 2008 (Woerth)
Le ministre du Budget Eric Woerth a indiqué jeudi que le système de "bonus-malus" écologique automobile coûterait environ 200 millions d'euros à l'Etat en 2008, confirmant une information du journal Les Echos.
Interrogé sur Radio Classique à ce sujet, M. Woerth a souligné: "ça reste une prévision pour l'année, mais c'est à peu près la tendance".
"Le fait que ça coûte, ça veut dire que c'est un succès, ça veut dire que ça marche bien", "que les Français achètent moins de voitures qui rejettent plus de carbone", a poursuivi le ministre.
Si "pour l'environnement, c'est une bonne nouvelle", "pour les finances publiques, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle", a-t-il toutefois reconnu.
Le dispositif était prévu pour être neutre sur les finances publiques, les taxes versées par les acheteurs des voitures les plus polluantes devant compenser les aides perçues par les acquéreurs de véhicules émettant moins de CO2.
Selon Les Echos, le ministre du Budget serait "partisan d'un malus-malus", c'est-à-dire un système pénalisant les voitures polluantes sans récompenser les écologiques. Sur Radio Classique, M. Woerth a reconnu que le système de bonus était "politiquement plus vendable et plus pédagogique".
"C'est un bon système, mais un système qui coûte et il faut bien régler le curseur de ce type de fiscalité", a-t-il ajouté.
Le "malus-malus" n'est "qu'"une idée", a assuré Eric Woerth, estimant que l'on devait pouvoir "allier la préservation de l'environnement et l'équilibre des finances publiques, en limitant le coût de ce genre de dispositif, qui doit être fait pour s'équilibrer".
Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo avait annoncé début juin qu'il souhaitait étendre dès 2009 le dispositif de bonus-malus mis en place pour les achats de voitures neuves à une vingtaine de familles de produits.
"Je ne veux pas contrarier Jean-Louis Borloo", a dit M. Woerth. "En même temps, il faut tenir les finances publiques". "Si on attache un système de bonus-malus à une vingtaine de produits, il doit pouvoir s'équilibrer", a répété le ministre du Budget.
Boursoram^