[Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

[kercoz]

Clair , pertinent et agreable . Merci Jaeger

[Jägermeifter]

http://www.romandie.com/infos/news2/080 ... w7otr0.asp

Uranium: Le Niger accorde 19 nouveaux permis de prospection

NIAMEY - Le Niger vient d'accorder dix-neuf permis de prospection de l'uranium à sept compagnies étrangères, dans la région d'Agadez (nord), théâtre depuis un an d'une rébellion armée touareg, a-t-on appris samedi.

Selon un communiqué officiel, les compagnies retenues sont notamment australienne, anglo-sud-africaine, indiennes, canadiennes. Le gouvernement n'a pas cité les noms des compagnies retenues.

Les autorités évaluent à 32 millions d'euros les investissements et les recettes fiscales que doivent générer les travaux pendant trois ans.

Quelque 500 emplois et des infrastructures communautaires seront également créées au profit des populations locales, selon le communiqué.

Grâce à la récente remontée des cours de l'uranium, qui s'étaient effondrés dans les années 1980, et surtout à la suite de la décision de la Chine de développer le nucléaire civil, les autorités nigériennes ont décidé de diversifier leur partenaires dans l'exploitation du minerai.

Ainsi, en août 2007, le Niger avait déjà délivré 29 permis de recherches et d'exploitation d'uranium à de nouvelles sociétés, mettant fin à 40 ans de quasi monopole du groupe français Areva sur la prospection, l'exploitation et la vente de son uranium.

En plus des deux gisements qu'il exploite dans le Nord, Areva, numéro un mondial du nucléaire civil, a obtenu en janvier l'autorisation d'investir plus de 1 milliard d'euros pour exploiter un site géant d'extraction à Imouraren.

Avec une production de près de 5.000 tonnes d'uranium par an, Imouraren, estimé à 200.000 tonnes, placera le Niger au deuxième rang mondial à l'horizon 2011.

Actuellement le Niger est numéro 3 mondial et, paradoxalement, l'un des pays les plus pauvres du monde.

AREVA

[Jägermeifter]

http://www.financialpost.com/trading_de ... ?id=350015

Cameco a little more serious about acquisitions
Peter Koven, Financial Post Published: Monday, March 03, 2008

Jerry Grandey, CEO of Cameco Corp., says a cooling in the uranium market means the uranium sector could be ripe for corporate takeovers.ReutersJerry Grandey, CEO of Cameco Corp., says a cooling in the uranium market means the uranium sector could be ripe for corporate takeovers.

TORONTO -- Cameco Corp. took some criticism from investors in recent years for sitting on the sidelines as companies like Uranium One Inc. and Paladin Energy Ltd. bought up every uranium play in sight. Saskatoon-based Cameco made a conscious decision to focus on strategic partnerships instead.

According to chief executive Jerry Grandey, the takeout valuations over the past few years have been much too high. But with a cooling in the uranium market, he said on Monday that acquisitions are becoming a much more intriguing option going forward.

"Now that prices have come down, ... if we find something that we believe will add value, then we'll come and take a long look at it," he said in an interview.

Now that the exploration cycle is a few years old, a number of the junior companies are starting to show some interesting results, and Mr. Grandey indicated that they could be a source of growth in the future. He is obviously not disappointed that the company did not get carried away during the wildly expensive consolidation. And given the recent operating disasters involving Uranium One, it's a fair argument.

"You'll see what happens now that the price has come down a bit and some of the [expensive] projects have disappointed, what kind of write-offs are in store," he said.

Of course, Cameco has its own problems, most notably at Cigar Lake, the mega-project in Saskatchewan that has been flooded out since 2006.

Mr. Grandey admitted that a big challenge has been to regain the confidence of the investing and regulatory communities. But he is seeing progress, as Cameco fixes its problems at Cigar Lake, Rabbit Lake and Port Hope one at a time.

And with regards to Cigar Lake, he thinks the bad news is over. Last month, the company announced it had successfully sealed off the flooded area. Now it can start to think about de-watering.

"It now becomes a very conventional mining problem," he said. "Unfortunately mines flood all the time."

[Jägermeifter]

Namibie 03-03-2008

La troisième mine d'uranium de la Namibie, Treokkpje, entrera en activité en juillet. La firme UraMin, propriétaire de ce gisement, table sur une production de 8,5 millions de livres d'oxyde d'uranium [= 3200 tU] et espère procéder à ses premières exportations en 2009.

Environ 290 millions de dollars seront injectés dans ce projet. La société UraMin a été achetée par le géant français du nucléaire Areva en 2007.

Sur le site d uramin:

The Company’s 100%-owned, 129,000-hectare Trekkopje Project is located in west-central Namibia about 65 km northeast of Swakopmund. Based on significant prior drilling, plus the Company’s confirmation drilling, SRK Consulting has estimated an NI 43-101-qualified Measured and Indicated Mineral Resource of 18.4 million pounds of U3O8 (61 million tonnes at a grade of 0.014%) and an Inferred Mineral Resource [=speculatif] of 139.2 million pounds U3O8 (502 million tonnes at a grade of 0.013%), both estimated using an 80-ppm cut-off grade. Trekkopje is expected to become one of the world’s ten largest uranium mines when it achieves production, and will also be one of the top five low-cost, open pit uranium operations.

Attention a ne pas confondre production annuelle, réserves et ressources !

J'espère que les ressources spéculatives vont être confirmées, sinon ça va être vite fini.

La Namibie se dote d’un comité sur l’uranium pour protéger le secteur


APA-Windhoek(Namibie) La Chambre des Mines de la Namibie a annoncé jeudi la mise en place d’un comité de régulation de l’uranium en vue de préserver les intérêts du secteur qui tend à être le second secteur minier pourvoyeur de devises derrière le diamant.

Selon la Chambre, le comité a été mis en place à cause de la croissance rapide du secteur de l’uranium en réponse à la demande mondiale pour la production d’énergie plus propre.

La mise en place de ce comité se situe dans le cadre des principes de régulation de l’Agence Internationale de l’Energie Nucléaire qui encourage la responsabilité et l’engagement collectifs de tous les acteurs pour une gestion plus saine et responsable de l’uranium.

Le Directeur Général de Rossing Uranium, Mike Leech, qui préside le comité, a déclaré que l’industrie d’exploration et d’exploitation en Namibie avait la responsabilité collective de la gestion des pratiques dans la régulation de sa production.

Selon Leech, le comité et ses membres sont entièrement conscients du besoin d’appuyer le respect des pratiques prescrites dans la gestion de la production de l’uranium.

« Nous nous engageons à réduire au minimum toute déviation des pratiques prescrites. Nous agissons à soutenir la sensibilisation, le renforcement de la confiance et à doter les autres de pratiques de leadership », a souligné Leech.

La Namibie, plus gros producteur africain d’uranium, abrite la mine « Rio Tinto » de Rossing, qui fournit 8% de la production mondiale d’uranium.

[phyvette]

C'est pas encore le bon fil pour trouver un post ou lien optimiste.
Jag c'est quand que tu trouve une info réconfortante sur le nucléaire , siouplé .

[Glycogène]

Jag c'est quand que tu trouve une info réconfortante sur le nucléaire , siouplé .

Ola, perso moins il y a de minerai d'uranium de brassé, enrichi, transporté, irradié, recyclé, stocké, oublié, dipersé, mieux on se porte !
Du coup toutes ces nouvelles me semblent de bonnes augures

[phyvette]

Moins de nucléaire , c'est plus de charbon ...Bon sang, Glycogène le RC, c'est aussi les initiales de
"retour du charbon" pour l'électricité , saperlipopette.

[Glycogène]

Moins de nucléaire , c'est plus de charbon ...Bon sang, Glycogène le RC, c'est aussi les initiales de
"retour du charbon" pour l'électricité , saperlipopette.

Mouais, après çà, je suis beaucoup moins inquiet, même si ce n'est pas gagné.
Et surtout, en quoi le fait de développer le nucléaire empêcherait de développer le charbon en parallèle ?
Est-ce que la consommation de charbon a diminué avec l'avènement du pétrole ? Non.
Est ce que la consommation de pétrole et de charbon ont diminué avec l'avènement du nucléaire ? Non.
Donc si on limite le nucléaire, ça ne changera rien pour le charbon, mais au moins ça limitera le nucléaire !

[energy_isere]

.....Donc si on limite le nucléaire, ça ne changera rien pour le charbon, mais au moins ça limitera le nucléaire !

En Afrique du Sud, ils sont pas en phase avec toi !

Ils vont encore developper les 2 filiéres tellement ils sont en manque d' electricité pour soutenir leur croissance.

[Glycogène]

En Afrique du Sud, ils sont pas en phase avec toi !

Je me suis emporté en disant "si ON limite le nucléaire". Je voulais dire qu'il se limitera tout seul, et que je préfère cela à des ressources plus grandes (surtout plus faciles) qui autoriserait un développement rapide. Les ressources actuelles ne permettent qu'un développement lent, et lorsque ce développement s'arrêtera à cause du PO (et oui, désolé, faut plein de pétrole pour développer et entretenir la filière nucléaire complète), il n'y aura pas beaucoup plus de réacteurs en activité que maintenant (si on tient compte des réacteurs actuels qui seront arrêtés). Ca limitera donc les dégats au niveau déchets et dispersion de radioactivité (mines, retraitement, ...).

[Jägermeifter]

http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=602669

NIGER: Un mort et un blessé dans l`attaque d`un camion

NIAMEY, 14/03 - Un civil a été tué et un autre blessé lors de l`attaque mercredi d`un camion d`une société spécia- lisée dans le transport de l`uranium des mines du nord du Niger vers le port béninois de Cotonou, a appris l`AFP vendredi de source officielle.

D`après les autorités d`Agadez (nord), le camion qui appartenait à la Société nationale des transports nigériens (SNTN), est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés, sur la route d`Arlit, où se trouvent les deux mines d`uranium exploitées depuis 40 ans par la société française Areva.

C`est la toute première attaque d`un véhicule depuis l`annonce en janvier par Rhissa Ag Boula, figure historique de la rébellion touareg des années 90, du lancement de la "bataille de l`uranium" contre Areva.

Dans un entretien avec un hebdomadaire français, M. Ag Boula avait indiqué que la rébellion touareg du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), très actif depuis 2007 allait notamment empêcher l`exploitation des nouvelles carrières au Nord et s`attaquer aux cargaisons acheminées par la route jusqu`à Cotonou.

Qualifiés de "bandits" par le pouvoir, le MNJ demande une plus grande prise en compte des Touareg dans le secteur minier local, dans l`armée, les corps para-militaires et l`administration.

[Jägermeifter]

http://www.world-nuclear-news.org/ENR-A ... 00308.html

Areva partners to double uranium production
20 March 2008

Areva is planning to double its production rates of uranium, and has signed a partnership with minerals engineering firm Technip.

A new joint venture company called TSU Project has been created by Technip, Areva and SGN (an Areva subsidiary specialized in the nuclear fuel cycle). TSU will execute the projects required to double Areva's annual uranium production in five years. A figure of €3 billion ($4.6 billion) was mentioned by the firms, and connected to ten new mining operations. Most of this investment and development is to occur in Africa. Areva said the initiative should "quicken the Imouraren and Trekkopie projects" in Niger and Namibia respectively.

In 2007, Areva current produced 6000 tonnes of uranium per year. Doubling that would take it well beyond the current production rates of its main rivals, Cameco, KazAtomProm and Rio Tinto, although all those firms have similarly significant expansion plans.

Rio Tinto produced 7171 tonnes of uranium in 2007 and aims to double that by 2015; KazAtomProm is aiming for 15,000 tonnes of uranium per year in 2015; Cameco's produces 8250 tonnes of uranium per year, and plans to increase capacity - notably through the Cigar Lake mine which could produce 7000 tonnes per year alone.

Technip, headquartered in Paris like Areva, employs 23,000 people worldwide and operates in the fields of oil, gas and petrochemical engineering. Areva said that it would benefit from Technip's expertise in managing major industrial projects.

Allez, qui dit mieux ?

[Jägermeifter]

Voila un article qui sera amusant de ressortir dans 3 ou 5 ans :

Canada : les projets d'exploitation minière et de construction de centrales se multiplient
LE MONDE | 25.03.08 | 14h11 • Mis à jour le 25.03.08 | 14h11

Les projets fusent au Canada dans les secteurs de l'uranium et de l'énergie nucléaire. L'uranium naturel a vu ses prix s'envoler depuis 2005, ce qui bénéficie aux principaux producteurs, le canadien Cameco et le français Areva, bien implantés dans la province du Saskatchewan (Centre-Ouest). Les réserves y sont évaluées à plus de 1,3 milliard de tonnes. En 2006, la production a dépassé 12 000 tonnes, soit un quart du marché mondial et, d'ici cinq ans, on prévoit qu'elle grimpera de 60 %.

Areva exploite dans la région le gisement de McClean Lake (690 tonnes d'uranium en 2006) et, en partenariat minoritaire avec Cameco, celui de McArthur River (7 193 tonnes en 2006) à très haute teneur en uranium (près de 19 %). Le groupe français veut ouvrir, en 2010, les mines de Midwest (12 693 tonnes en réserve, avec une teneur de 4,8 %) et de Cigar Lake (87 000 tonnes en réserve, teneur de 20,8 %, extraction prévue de 7 000 tonnes par an), dont il contrôle un tiers du gisement, toujours en partenariat avec Cameco.

Perdue dans la forêt boréale, à 600 kilomètres au nord de Saskatoon, McClean Lake est le fleuron technologique d'Areva pour l'extraction du minerai et la production du "yellowcake", concentré d'uranium. "Il manque 400 millions de livres d'uranium pour répondre à la demande mondiale d'ici à 2014 (*), note Jean-Pierre Nicoud, vice-président d'Areva-Canada. Areva a 60 % de sa production totale en Saskatchewan, où ce minerai a une concentration comprise entre 1 % à 20 %, la plus élevée au monde."

Et le groupe français lorgne vers le Québec et aussi vers le Nunavut. Exploiter de l'uranium dans ce territoire inuit est "un énorme défi", admet M. Nicoud en parlant du site de Kiggavik-Sissons, au nord du 60e parallèle, qui "ne sera pas opérationnel avant 2017". Même délai sûrement pour voir plusieurs projets d'exploration passer à la phase de développement. Des sites prometteurs ont été identifiés près des monts Otish, de la baie d'Ungava ou de la rivière George (nord du Québec), dans la région de Kenora (nord-ouest ontarien) et de Plaster Rock (nord-est du Nouveau-Brunswick).

FIÈVRE URANIFÈRE

Pendant que monte la fièvre uranifère, le nucléaire connaît aussi une certaine renaissance au Canada, comme énergie "propre". On projette la construction de centrales dans plusieurs provinces, et la modernisation de certains des 18 réacteurs à eau lourde Candu (CANada Deuterium Uranium) d'Energie atomique du Canada Limitée (EACL), mis en service depuis plus de trente ans parfois. Même l'Alberta, reine des sables bitumineux et des centrales au charbon, avec un triste record d'émissions de gaz à effet de serre, veut s'équiper d'une centrale nucléaire de 2 200 mégawatts (MW), à Peace River. Energy Alberta projette deux réacteurs au coût de 6,2 milliards de dollars canadiens (près de 4 milliards d'euros) ; à moins que Bruce Power, un gros acteur ontarien, ne remporte la mise avec son plan de quatre réacteurs pour 10 milliards de dollars. Ce sera, en tout cas, la première centrale construite au Canada depuis quinze ans.

Les autres projets sont moins avancés. L'Ontario, champion du nucléaire avec 16 réacteurs Candu, a lancé un plan de 40 milliards de dollars pour construire deux réacteurs et en moderniser six. Technologie et constructeur de la nouvelle centrale (1 200 MW) devraient être choisis d'ici à la fin 2008, pour une mise en service en 2018.

Au Québec, on s'interroge sur le sort de la centrale Gentilly-2. Hydro-Québec penche pour une remise à neuf. A l'est du Canada, au Nouveau-Brunswick, le choix est fait : la centrale de Point Lepreau (635 MW), datant de 1983, doit fermer le 28 mars, pour dix-huit mois, et sera modernisée moyennant 1,4 milliard de dollars. Peut-être le double ou le triple, compte tenu de la difficulté qu'il y a à remplacer 380 canaux qui contiennent l'uranium, estime Gordon Edwards, un expert canadien.

David Hay, président de NB Power (qui pilote le projet), croit Areva bien placé pour remporter (pour la première fois au Canada) le contrat d'installation du système de sécurité de la centrale. Ce serait un maigre cadeau de consolation pour le français, qui n'est pas dans la course pour le projet d'une centrale nucléaire de 1 100 MW au Nouveau-Brunswick. Il coûtera 3 à 5 milliards de dollars selon les promoteurs, 10 milliards selon ses opposants... "L'étude de faisabilité d'un deuxième réacteur Candu est terminée et les résultats dépassent nos attentes pour ce qui est du potentiel d'exportation" vers les Etats-Unis, dit le ministre provincial de l'énergie, Jack Keir. Exit Areva qui voulait, ajoute-il, "vendre son propre réacteur alors que nous voulons plus : la création d'un centre d'excellence nucléaire".
Anne Pélouas

Remarquez comme ils comparent production avec ressources inférés, mines en production avec mines inondées, ou en projet. Article sans aucun commentaire ni critique des chiffres cités...

(*) 400 millions de livres d'U3O8, cela fait 15,4 ktU, soit 20% de la demande de 2014.

[energy_isere]

Uranium, un marché en quête d'équilibre
27/03/2008
Malgré les importants programmes de développement du nucléaire, la demande d'uranium restée stable a violemment infléchi la hausse des cours du yellow cake.

l' article de l' Usine Nouvelle :
http://www.usinenouvelle.com/article/ur ... bre.134727

[hyperion]

le livre rouge ,rapport 2007 de l'agence intern ocde, ne si le lien a été donné.
chiffres interessant sur l'utilisation de "l'offre secondaire" , uranium appauvri, dechets , mox, militaires. page 70 et suivantes

http://213.253.134.43/oecd/pdfs/browseit/6606092E.PDF