Par la j’entends devenir marginal, regardé de travers et n’être plus compris, c’est ce que je ressens mais je m’en fou, ça fait pour moi partie du gain de l’assimilation.
Je vais m’expliquer plus en passant en mode [My life] (désolé)
J’ai découvert le sujet du peak-ole il y a 2 ans par un ami au travail, nous étions dans le même bureau dans cette boite de semi-conducteur et militants écolo tous les deux (nous y sommes toujours mais plus dans le même bureau, on faisait des vagues trop haute).
J’avais 1 enfant, j’en ai 2 maintenant, mais cela ne change rien.
2 longues années de déprimes en espoirs pour en arriver ou j’en suis : la paix intérieure
Survivaliste ? Négateur ? Quand on a une famille qu’est ce qui est raisonnable ?
J’ai paniqué longtemps sur le plan B par peur d’un effondrement rapide, et je l’ai trouvé, mais ‘B’ veux dire ‘B’, donc dernier recours auquel on ne croit pas. Je n’étais pas en paix. Ce n’est pas une solution pour une famille, et une solution à quoi ? Si cela devait tourner très mal, un plan B est une illusion. Il faut le comprendre et l’accepter, même si c’est peu probable.
J’ai donc remis les choses en place et pris la pente de la décroissance volontaire, ce qui a provoqué une baisse du niveau de vie bien sure, mais une augmentation de la qualité de vie !! (C’est un de mes arguments d’ailleurs). Et c’est dans la ligne de ma vie passée. J’ai changé de niveau de vie (rang sociale) seulement 8 ans en arrière et les apparences sont trompeuses et les gens sont imbus de leurs croyances artificielles et matérialistes…
Je viens de la campagne, de la ferme. Mon plan B ne consisterait qu’en un retour que je n’ai jamais souhaité.
Mon déclique de paix ne vient pas de la, mais du fait que ma femme a franchi le cap comme moi de la dématérialisation : Nous sommes près psychologiquement à tous laisser derrière nous sans compensation : maison, meubles et appareils divers pour repartir vers le passer avec les enfants et avec rien ou presque de ce que nous possédons. Ne garder que le strict nécessaire qui tient dans une voiture avec 4 passagers déjà.
Ce n’est pas un avenir prévu, mais un travail psychologique. Bien malin est celui qui peut dire de quoi demain sera fait.
De la peut débuter le travail de décroissance volontaire, quand le matériel n’a plus d’importance. Et cela procure de la satisfaction d’aller dans le bon sens.
Je ne mets pas ma vie passée de coté, je vois juste le présent comme quelque chose d’autre que je vie avec un regard plus critique et bien plus en paix avec moi même.
Mes collèges me prennent pour un fou de vendre ma voiture pour une AX de 15 ans, regardent les vêtements de récup que je porte et ceux que mes enfants portent, ne comprennent pas que je n’achète pas de viande, pas de légume, mais ai un grand jardin et que j’importe tout depuis les fermes des nos familles, ils ne comprennent pas que je ne regarde plus la télé, que je n’ai plus de portable …
Je ne les comprends pas de faire des plans sur 20 ans, planifier la vie de leur progéniture dans l’abondance de merdes en plastic et avec en vu une carrière professionnelle sans aucun sens. La mienne ne m’apporte d’ailleurs que le besoins du fric nécessaire pour vivre, sans plus aucun stress ni préoccupation de plan de carrière bidon.
En gros je sors de la société, je suis marginal, voila ou je voulais en venir. Y a-t-il une autre solution ? J’en doute.
La maison n’est pas tenue trop bien, les jouets en bois trainent à coté de ceux en plastic, la vaisselle de récup jetée par d’autres côtoie celle achetée sur l’évier. On met du laisser-aller dans ce monde qui va changer vers quelque chose de probablement meilleur humainement

J’arrête la, avant de noircir encore plus de pixels et peut-être pour aucune réaction. [/My life]
Je ne savais pas où poster ceci qui dépasse à mon sens le contenu habituel du forum de par cette vue introvertie, mais je me sentais le besoins de l’écrire.