Terres rares : Exploration et production miniére

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 24 avr. 2015, 17:33

en 2011 la société LYNAS avait ouvert la mine de terre rare de Mount Weld en Australie. Mine de classe mondiale.
Le minerai y est juste extrait, et ensuite c' ests envoyé dans une usine de traitement de LYNAS en Malaisie.
Mt Weld rare earths mine officially open

5 August, 2011

West Australian premier Colin Barnett has officially open Lynas Corporation’s Mt Weld rare earth mine.

Barnett congratulated Lynas on its commitment over the last decade in developing the $100 million project.

“As the first significant rare earth mine to be opened outside of China for many years, the Mt Weld project brings an important new capacity to Western Australia’s already diverse and globally important resources sector,” he said.

“It will give WA a stake in some of the 21st century’s most exciting technological developments, and strengthen our economic links with Malaysia.

As well as directly employing up to 90 people at its full capacity, the mine is expected to contribute at least $17million in annual royalty payments to the State.

The deposit, located about 35 km south of Laverton, is the reportedly the richest known deposit of rare earths in the world.

The mine is expected to be in production for around twenty year, producing an estimated 33 000 tonnes annually of rare earth concentrates.

The ore will be exported to Lynas’ advanced materials processing plant in Malaysia.
The miner has already signed long term supply agreements with Japanese buyers.

Lynas intends to produce 11,000 tonnes per annum from Phase 1 of the Mt Weld project, increasing to 22,000 tpa from Phase 2. Based on 2010 production, Lynas could be supplying about eight per cent of the world market when Phase 1 reaches full capacity in 2012 and about 14 per cent when Phase 2 commences in 2013.

..............
http://www.miningaustralia.com.au/news/ ... ially-open

page Wikipeda : http://en.wikipedia.org/wiki/Mount_Weld


la page de LYNAS sur Mount Weld : https://www.lynascorp.com/Pages/mount-weld.aspx
ou on trouve cette vue aérienne de la mine :

Image

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 16 mai 2015, 12:17

Madagascar : Tantalus signe un contrat de vente pluriannuel sur les terres rares avec ThyssenKrupp

Agence Ecofin 13 Mai 2015

Tantalus Rare Earths AG, compagnie allemande active sur les terres rares, a conclu, a-t-elle annoncé le 13 mai, un contrat de vente, sur plusieurs années, des oxydes de terres rares de Madagascar avec la société ThyssenKrupp Metallurgical Products GmbH.

L’accord porte sur dix ans, dont une période initiale de trois ans qui commencera avec le démarrage de la production dans le projet et est assortie d’une option d’extension de sept années.

Selon les clauses, ThyssenKrupp achètera chaque année 30% de la production d’oxydes de terres rares du projet, soit environ 3000 tonnes lorsque la production atteindra la vitesse de croisière. Par ce contrat, il acquiert le statut de distributeur exclusif en Allemagne et devient un des distributeurs pour l’Europe pour Tantalus Rare Earths, apprend-on.

Le contrat et celui signé en février dernier avec la compagnie chinoise Shenghe Resources portent à 6000 tonnes le volume de vente sécurisé, soit 60% de la production prévue, et est valorisé à 180 millions $ sur la base du prix actuel du marché.

Selon les estimations datant de fin 2014, le projet contient 560 000 tonnes de ressources mesurées, indiquées et inférées d’oxyde de terres rares et aurait une durée de vie de mine de 50 ans, si on s’en tient au niveau de production de 10 000 tonnes par an.

Tantalus précise qu’elle entamera la production aussitôt l’obtention de la licence d’exploitation, probablement au second semestre de 2016, et qu’elle espère atteindre le niveau d’équilibre de production de 10 000 tonnes par an au cours de la première phase du projet, une période de production accélérée de trois ans.

Tantalus Rare Earths détient à 100% le projet de terres rares situé dans une concession couvrant 300 km2 dans la moitié orientale de la péninsule Ampasindava dans la province d’Antsiranana dans le nord-est du Madagascar.
http://www.agenceecofin.com/terres-rare ... yssenkrupp


il y a 2 ans on pouvait voir ces infos:
Tantalus Rare Earths confirms massive scale of Madagascar project

Tuesday, April 09, 2013 by Jamie Ashcroft

Tantalus Rare Earths has revealed a new resource estimate for the TRE project in Madagascar which has confirmed its massive scale.

The review, carried out by consultant SRK, has defined a 435mln tonne resource at 0.08% total rare earth oxides (TREO), which equates to 348,000 tonnes of contained TREO.

This triples the size of the resource, which was last assessed in 2011.
...............
http://www.proactiveinvestors.com.au/co ... 41806.html

concentration en terre rares a hauteur de 0.08 %.

et en dec 2011 :
Madagascar : Découvre d’une carrière de terres rares

décembre 23, 2011

Le groupe allemand Tantalus Rare Earth, spécialisé dans l’exploration de terres rares et des métaux stratégiques a annoncé au début de cette semaine avoir découvert d’importantes ressources à Madagascar. Cette société, grâce à sa filiale malgache, détient actuellement la licence d’exploration d’une concession de 2 300 kilomètres carrés dans la région d’Ampasindava, dans le Nord-Ouest de la grande île de l’océan indien. Selon les premières estimations réalisées après des forages exploratoires, Tantalus pense avoir découvert près de 130 millions de tonnes d’argiles latéritique contenant des oxydes de terres rares à une concentration de 0,08%. Il y a également des indications encourageantes selon lesquelles ces matières minérales présentent de fortes similitudes avec celles exploitées par le plus grand producteur mondial de terres rares, la Chine. Les activités de la société situées sur la concession d’Ampasindava, bénéficient d’un ratio relativement élevé des oxydes terres rares lourdes (très recherchés et difficiles à produire). Les résultats à ce jour indiquent la présence importante de Tantale, de Niobium, du Zirconium et du Gallium.
Les investigations ont également montré de faibles niveaux d’uranium et de thorium réduisant ainsi le risque de futurs problèmes environnementaux souvent associés à ce genre des projets. Cependant selon la firme allemande, qui est cotée sur la bourse de Francfort, la demande mondiale pour les terres rares devrait quasiment doubler d’ici à 2015. Elle est en pourparlers avec une entreprise chinoise afin de constituer une société conjointe capable d’exploiter le gisement d’Ampasindava.
http://www.afrique7.com/territoires/327 ... rares.html

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 22 août 2015, 14:05

2 gros projets de Terres rares en Afrique du Sud.
Two South African rare earths project developers advance studies

TORONTO (miningweekly.com) 9TH MAY 2014

With two separate rare earths elements (REE) projects being moved up along the value curve towards production in South Africa, the country is poised to become a significant contributor to a market that is struggling to diversify from a China-dominant supply.

............
http://www.miningweekly.com/article/sou ... 2014-05-09

le premier est à Steenkampskraal
http://www.gwmg.ca/mining-operations/ov ... ect-update

le second à Zandkopsdrift
http://www.frontierrareearths.com/zandk ... s-project/

c'est des projets en milliers de tonne de production et des dizaines de millions de $ d' investissements.

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 29 août 2015, 11:53

Terres rares en Angola.
Angola : Rift Valley fait un test métallurgique encourageant sur les terres rares de Longonjo

Agence Ecofin 27 Aout 2015

Rift Valley Resources Ltd, possédant des actifs en Tanzanie et en Angola, a obtenu au test d’enrichissement une concentration à 19,44% d’oxyde de terres rares sur le prospect Longonjo dans son projet Ozango en Angola.

La compagnie d’exploration minérale listée sur ASX a annoncé, le 27 août, ce résultat dans une mise à jour sur les tests métallurgiques effectués sur les ressources de ce prospect très prometteurs pour les terres rares. Il s’agit d’une teneur « représentant plus du triple de celle de référence issue de l’échantillonnage », a-t-elle expliqué, projetant d’entamer très prochainement, sur les concentrés enrichis, les travaux de tests de récupération par lixiviation.

Longonjo est la première cible ayant fait l’objet de forage dans le projet. L’échantillonnage géochimique du sol y a permis de définir, sur une zone de 8 km2, une robuste minéralisation longue de 3,5 km et large de 1,7 km avec une teneur de plus de 0,5% en oxyde de terres rares.

Rift Valley Resources détient à 70 % le projet Ozango constitué d’une licence d’exploration couvrant 3670 km2 en Angola, à environ 600 km au sud-est de Luanda, la capitale angolaise.
http://www.agenceecofin.com/terres-rare ... e-longonjo

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 27 nov. 2015, 20:14

suite de ce post du 16 Mai 2015 viewtopic.php?p=376433#p376433
Madagascar: Tantalus passe son projet de terres rares à une société Singapourienne

25 nov 2015 Agence Ecofin Tantalus Rare Earths AG, compagnie minière allemande, a enclenché un processus de vente, en deux étapes, de son projet de terres rares, dans le nord-est du Madagascar, à une société Singapourienne listée sur le Singapore Stock Exchange.

Elle a annoncé le 17 novembre la mise en exécution de ce processus, tout en gardant secrète l’identité de la société singapourienne qui prendra, dans une première étape, 60% de ce projet situé dans une concession couvrant 300 km2 dans la moitié orientale de la péninsule Ampasindava dans la province d’Antsiranana.

La première étape de l’accord se traduira par la vente, pour une considération cash de 3,7 millions d’euros, de 60% des actions de sa filiale mauricienne Tantalum Holding (Mauritius) Ltd, propriétaire à 100% de la société minière Tantalum Rare Earth Malagasy S.A.R.L formée sur le projet. « Ensuite, pour certains objectifs d’ordre opérationnel, l’acquéreur singapourien apportera un prêt d’au moins 8 millions d’euro pour le financement du projet », a expliqué Tantalus Rare Earths.

Dans la seconde étape, la société prendra 40% restant de la filiale mauricienne, en contrepartie de ses actions ayant une valeur marchande d’au moins 10 millions d’euros sur le Singapore Stock Exchange, apprend-on.

Tantalus Rare Earths a déjà scellé un contrat de vente pluriannuelle avec la société ThyssenKrupp Metallurgical Products GmbH sur la production commerciale qui devrait démarrer vers fin 2016.

Au terme de l’accord, elle ne sera présente dans le projet, qui renfermerait 560 000 tonnes de ressources mesurées, indiquées et inférées d’oxyde, que via la société listée sur le Singapore Stock Exchange.
http://www.agenceecofin.com/terres-rare ... apourienne

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[Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 18 févr. 2017, 20:30

Burundi : L’exploitation des terres rares de la mine de Gakara débute au quatrième trimestre 2017

29 January 2017 by Agence Burundaise de Presse

Le début de l’exploitation du gisement des terre rares de Gakara en commune Muhuta de la province de Bujumbura est prévu au quatrième trimestre 2017 et sera effectuée par la société mixte Rainbow Burundi Mining (RBM ) en collaboration avec Rainbow International Ressources Ltd.

Ces entreprises font partie du groupe PELLA ressources, multinationale qui opère dans le domaine minier dans plusieurs pays d’Afrique et dont les conventions relationnelles entre ces sociétés ont été signées le 27 mars 2015 conformément au Code minier du Burundi, a indiqué lundi le Directeur Général de la Recherche géologique et du cadastre miniers, M. Paul Ndarihonyoye, lors d’un entretien avec l’ABP: “L’exploitation devrait avoir déjà eu lieu mais la récente situation politique et sécuritaire dans le pays a fait craindre les investisseurs”.

Conformément au code minier et au code de l’environnement du Burundi, une étude d’impact social a été faite en concertation avec l’administration et les populations locales pour mettre en place le processus d’indemnisation des propriétaires, selon le règlement en vigueur. Le permis d’exploitation durera 25 ans.

Il a par ailleurs précisé que les chiffres des réserves et les teneurs obtenus devront être certifiés par des maisons internationalement agréées. Une étude de faisabilité technique et financière décrivant entre autre ce que va gagner l’investisseur et l’Etat ainsi que l’impact sur le développement local en terme de création d’emplois, a été élaborée au cours d’un atelier qui a eu lieu le 2 décembre 2014, avec participation des administrations publiques, l’administration des communale, des Organisations non gouvernementales (ONG) intéressées, et des partenaires bilatéraux et multilatéraux du Burundi.

La Chine, qui possède plus de 90 % des réserves mondiales des terres rares, assure le contrôle du marché de ces éléments. Ceux du Burundi sont particuliers, puisqu’ils affichent une très grande: les réserves burundaises, estimées à 272.558 tonnes de minerais, présentent une une teneur de 54,3 %.
http://www.ikiriho.org/2017/01/29/lexpl ... stre-2017/

Le projet de l' opérateur miner Rainbow Rare Earths Limited est décrit ici : http://www.rainbowrareearths.com/the-ga ... /overview/

Les terres rares sont fortement concentrées et sont sans Uranium et Thorium qui compliquent l' extraction.
Overview of the Gakara project

The Gakara Mining Licence is located within the north-eastern Kibaran belt in the Bujumbura province of Western Burundi, about 40km from the capital, Bujumbura, and covers an area of c.39m². The project is easily accessible and has good road links with the port in Dar es Salaam, Tanzania.

The Gakara project hosts a deposit with a very high Run-of-Mine grade of 54.3% on average Total Rare Earth Oxide with high quality and well understood mineralogy. The deposit is primarily composed of bastnaesite and monazite ores, a standard light rare earth oxide composition with a key interest in the Critical Rare Earth Oxides. With very low uranium and thorium levels there are no radiation-related transport (Class 7) or processing complications and there is evidence of clean contact between the REE veins and the host rock. This allows for a simple mining and extraction process. The historical exploration and mining information has also provided Rainbow with validation on the vein and stockwork mineralisation system.

The project has low capital and operational requirements to achieve production in the near term, ramping up to a rate of 5,000tpa of Rare Earth concentrate.

Rainbow acquired an Exploration Licence in May 2011, subsequently renewed this in June 2014, and was granted its Mining Licence in March 2015. The team has undertaken a comprehensive and systematic exploration programme in a specific part of the Licence to date. Whilst a significant mineral inventory has been defined in this area, the majority remains underexplored so there is considerable potential for further discoveries. Exploration continues to identify outcropping veins and those that lie under thin lateritic soil cover.

Once operational, Gakara will be one of Burundi’s key mining projects and there is strong local and governmental support for the project.

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 25 mars 2017, 12:49

suite de ce post du 04 oct 2014 viewtopic.php?p=365945#p365945
Tanzanie : Peak Resources obtient une autorisation environnementale à Ngualla

Image

Agence Ecofin 20 Mars 2017

La compagnie minière Peak Resources a obtenu une licence environnementale pour son projet de terres rares Ngualla, en Tanzanie.

«L’octroi de la licence environnementale pour Ngualla représente une étape majeure dans le processus de délivrance d’un permis minier. Avec l'étude de faisabilité bancable également en cours de finalisation, cela nous permettra de faire une demande de licence d’exploitation minière pour le projet», a déclaré le DG, Darren Townsend.

Le gisement Ngualla, détenu à 100% par Peak Resources, est situé sur le rift de l’Afrique de l’Est et aurait une ressource de 170 millions de tonnes, avec une teneur de 2,24% d’oxyde de terres rares, qui le met au 5ème rang mondial des plus larges gisements de terres rares au monde, hors de la Chine.
http://www.agenceecofin.com/terres-rare ... -a-ngualla

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 14 avr. 2017, 21:09

suite du post au dessus.
Tanzanie : Ngualla peut devenir l’un des projets de terres rares les moins coûteux et de haute qualité au monde [étude]

Agence Ecofin 12 avril 2017

Peak Resources a publié mercredi les résultats de l’étude de faisabilité bancable (BFS) de son projet de terres rares Ngualla, en Tanzanie. L’étude réalisée par l’équipe d’experts de la société, en collaboration avec la firme Amec Foster Wheeler, apporte d’importantes réductions aux coûts du projet qui pourrait devenir l’un des plus grands au monde.

Le projet devrait nécessiter, avant le démarrage de la production, des dépenses en capital de 356 millions $ avec des coûts opérationnels annuels de 83 millions $. Il devrait générer chaque année des revenus de 228 millions $, un flux de trésorerie disponible de 104 millions $. Le taux de rentabilité interne a été estimé à 21%.

En outre, la BFS estime à 30 ans la durée de vie de la mine, en se basant sur une zone de minéralisation hébergeant seulement 22% des ressources minérales totales du projet. Ngualla devrait produire annuellement 2 420 tonnes de néodyme et praséodyme (des oxydes de terres rares), 530 t de samarium, europium, gadolinium (des carbonates de terres rares), 3 005 t de carbonate de cérium et 6 940 t de carbonate de lanthane.

Après la récente obtention d’une autorisation environnementale, la réalisation de la BFS est une nouvelle étape importante dans le développement du projet. Peak Resources prévoit désormais d’entamer les négociations pour des accords de financement et de prélèvements, et dans le même temps de déposer une demande pour l’obtention d’un permis d’exploitation.

Le projet comprend le développement de la mine de terres rares Ngualla ainsi qu’une raffinerie au Royaume-Uni.
http://www.agenceecofin.com/terres-rare ... onde-etude

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[Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 01 juil. 2017, 11:55

Malawi : Mkango Ressources veut commencer la production de terres rares en 2020

Agence Ecofin 28 juin 2017

Au Malawi, la compagnie minière Mkango Resources, active sur le projet de terres rares de Songwe Hill, prévoit de commencer la production en 2020. L’objectif, explique-t-elle, est de répondre à la hausse attendue de la demande de ces métaux (au nombre de 17 allant du scandium au lutécium) utilisés dans les véhicules électriques et les nouvelles technologies vertes.

« Nous pensons que nous entrerons en production d’ici trois ans, juste à temps », a déclaré William Dawes, DG de Mkango. Il a indiqué qu’une fois les opérations démarrées en 2020, la société prévoit d’atteindre la pleine production au bout d’un an, avec un volume annuel de 3 000 t de terres rares dont 1 000 t de néodyme, de dysprosium et de terbium (utilisés dans les nouveaux moteurs électriques).

Mkango Resources détient grâce à sa filiale en propriété exclusive Lancaster Exploration Ltd, une participation de 100% dans deux licences de prospection exclusive couvrant 1317,1 km² au sud du Malawi.
http://www.agenceecofin.com/terres-rare ... es-en-2020

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 24 juil. 2017, 13:41

Burundi : Lancement du projet de terres rares de Gakara

Agence Ecofin 24 juillet 2017

La compagnie cotée à Londres, Rainbow Rare Earths a annoncé vendredi, avoir procédé au lancement de son projet de terres rares de Gakara, au Burundi. La cérémonie inaugurale s’est tenue en présence du président burundais, Pierre Nkurunziza, du ministre des mines et de l’énergie, Come Manirakiza, du PDG de la compagnie, Martin Eales, et de plusieurs autres invités de marque.

« Gakara est actuellement le projet minier le plus avancé au Burundi et nous sommes ravis d’accueillir tant d’invités de marque à notre cérémonie. Nous apprécions énormément tout le soutien que nous avons reçu du gouvernement et de la population locale. », commente M. Eales.

Le développement du projet commencera par la zone minière de Gasagwe, où les travaux pour la mise en service de l’usine de traitement avancent bien. La compagnie prévoit de commencer la production et les premières ventes de concentré de terres rares au quatrième trimestre 2017.

«Le début de la production à Gakara arrive à point nommé car les prix des terres rares ont fortement augmenté depuis l'introduction en bourse de Rainbow Rare Earths (en début d’année, ndlr) et cette augmentation aura une incidence directe sur nos revenus de ventes prévus.», déclare M. Eales.

Rainbow Rare Earths détient sur le projet Gakara, un permis d’exploitation de 25 ans. Une fois en phase de production commerciale, la mine devrait livrer 5 000 tonnes par an de concentré de terres rares.
http://www.agenceecofin.com/terres-rare ... -de-gakara

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 22 août 2017, 15:58

Le Burundi relance l'exploitation des terres rares

Par Claire Fages RFI 21 août 2017

Depuis la fin du mois de juillet le Burundi a relancé l'exploitation des terres rares. Une famille de métaux dont certains sont très recherchés pour leur utilisation dans les énergies vertes. Le gisement de Gakara, à une trentaine de km au sud-est de la capitale Bujumbura, est modeste, mais sa teneur en terres rares est très élevée. Quelles peuvent être les retombées pour le pays d'Afrique de l'Est ?

Les pioches et les pelles ont fait leur réapparition à la mine de Gakara, soixante ans après les premiers prélèvements. Le gisement burundais de terres rares est petit mais sa configuration et sa teneur sont exceptionnels.

« C'est un des rares gisements de terres rares où la minéralisation est sous formes de filon, souligne Patrice Christman, spécialiste des petits métaux. On peut avoir des teneurs cumulées en terres rares qui dépassent 50%, ce qui est totalement atypique ! Autre intérêt du projet actuel : le minerai se trouve dans des filonnets, des petits filons qui sont dans des roches altérées, c'est pourquoi vous pouvez pratiquement dégager le filonnet à la main. »

La rentabilité est donc assurée pour la petite société britannique Rainbow qui a obtenu le permis. D'autant que les variétés de terres rares présentes à Gakara néodyme et praséodyme, sont très bien valorisées aujourd'hui, elles sont nécessaires aux aimants permanents des éoliennes, un marché en plein boom.

Pourtant, à l'échelle du Burundi, les retombées économiques seront très modestes. « Pour le moment, ce seront des gens qui vont creuser des tranchées et faire des carrières à ciel ouvert et ramasser du minerai en contact visuel, à la main, reconnaît Patrice Christman. On est loin de la grande mine industrielle où, sur la longue durée, on crée des compétences de conducteurs d'engins, d'électriciens, de chaudronniers, d'hydrauliciens, etc... »

La société civile burundaise craint de son côté une fuite des revenus des terres rares de Gakara. Gabriel Rufyiri, président de l'OLUCOM, l'Observatoire de la lutte contre la corruption et les malversations économiques, rappelle que le Burundi n'a toujours pas adhéré à l'ITIE, l'Initiative pour la transparence des industries extractives :

« Le Burundi avait commencé le processus d'adhésion il y a bientôt trois ans. Mais malheureusement le processus s'est arrêté. Voilà pourquoi l'OLUCOM ne peut pas espérer que l'extraction des terres rares aura des retombées positives. »

L'adhésion à l'ITIE serait cruciale si le projet de Gakara prenait de l'ampleur en devenant sous-terrain. Pour l'instant les filons de surface fourniront seulement 5 000 tonnes de minerai par an, ils seront concentrés dans une petite usine près de la mine. Mais c’est à l’étranger que les terres rares burundaises seront séparées et transformées en métaux.
http://www.rfi.fr/emission/20170821-le- ... rres-rares

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 29 oct. 2017, 13:14

Un gisement GIGANTESQUE de terres rares en Corée du Nord.
Découvert fin 2013.
Pourrait doubler rien moins que les réservés mondiales

Rare earth mineral reserves were discovered in North Korea — and it could be a game-changer

Sam Doo, Global Risk Insights Apr. 20, 2015,

The recent discovery of rare earth mineral reserves in North Korea has the potential to redefine the country’s long-term prospects and radically alter geopolitics within the region.

Thinking about the North Korean economy will likely evoke images of outdated factories full of cheap textiles, derelict meth labs, and acres of failing, communal farms.

Throw in its dystopian sociopolitical environment and the future prospects of the North Korean economy appears bleak.

It would be unwise, however, to assume that this picture will remain unaltered. Political regimes will act to address existential threats and a single development could radically alter the political-economic trajectory of a country.

One event that has the potential to be this game-changer for North Korea is the recent discovery of extensive rare earth elements (REE) reserves within the DPRK. Due to their unique properties, REEs are an integral component in a wide spectrum of sophisticated technologies, including clean energy, defense systems, and consumer electronics.

Currently, China controls roughly 90% of the global REE market. China acquired this market dominance by virtue of its substantial REE reserves and the central government’s relaxation of environmental regulations, which made mining highly economical.

In 2013, however, SRE Minerals, a British private equity firm, announced its estimate of North Korea’s REE reserves. According to their assessment, North Korea holds a stunning 216 million tons of REE, a figure that is more than double the current global stockpile of REE and one valued at several trillion U.S. dollars.

To date, SRE Minerals has signed a 25-year joint venture agreement with the DPRK state-owned Korean Natural Resource Trading Corporation for the rights to develop all rare earth elements deposits within Jongju, North Korea. In addition, there are signs that China and Russia are ramping up investment in North Korean infrastructure.

In October 2014, Russia agreed to invest $25 million towards upgrading the North Korean railway system in exchange for access to regions containing mineral reserves. Despite China’s denial of North Korean entry into the new Asian Infrastructure Investment Bank, Chinese companies are moving forward on transportation and power projects within the DPRK.

These events make a compelling case to reconsider the future of the North Korean economy. Currently, the penetration of outside information into North Korean society is a highly destabilizing trend that will be increasingly difficult for the state to manage. In fact, many observers contend that this will be a decisive factor if the Kim regime were to fall.

Potential for capitalization

It is possible, however, that North Korea could capitalize on its vast mineral resources to mitigate this threat. This is certainly in the realm of possibility, given that North Korean REE reserves are more than five larger than those of China.

Moreover, North Korean environmental and labor regulations for mining, if they exist at all, would likely be far less stringent than in those developing countries and China. Accordingly, the potential for profit is undeniable.

One future scenario, then, is that the DPRK gradually transforms into a petrostate-type regime. Rather conveniently, North Korea can look to its two closest allies, China and Russia, as a case study in managing that transition. Putin consolidated his power base by dividing up the financial spoils between his allies and eliminating the oligarchs that he viewed as a political threat.

Likewise, the subsequent generation of the Chinese Communist Party ensured their political dominance by monopolizing the lucrative profits derived from the various state-owned enterprises. Similarly, the Kim regime could easily exploit the vast influx of capital and mining revenues to buy the loyalty of key political and military figures, eliminate rival factions, and supply enough public goods to ensure that the populace remains subservient.

Geopolitical consequences

From a geopolitical standpoint, a rising North Korean economy would have profound reverberations.
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http://www.businessinsider.com/rare-ear ... 015-4?IR=T
Largest known rare earth deposit discovered in North Korea

Frik Els | Dec. 5, 2013 mining.com

Privately-held SRE Minerals on Wednesday announced the discovery in North Korea of what is believed to be the largest deposit of rare earth elements anywhere in the world.

SRE also signed a joint venture agreement with the Korea Natural Resources Trading Corporation for rights to develop REE deposits at Jongju in the Democratic People’s Republic of Korea for the next 25 years with a further renewal period of 25 years.

The joint venture company known as Pacific Century Rare Earth Mineral Limited, based in the British Virgin Islands, has also been granted permission for a processing plant on site at Jongju, situated approximately 150 km north-northwest of the capital of Pyongyang.

The initial assessment of the Jongju target indicates a total mineralisation potential of 6 billion tonnes with total 216.2 million tonnes rare-earth-oxides including light REEs such as lanthanum, cerium and praseodymium; mainly britholite and associated rare earth minerals. Approximately 2.66% of the 216.2 million tonnes consists of more valuable heavy rare-earth-elements.

According Dr Louis Schurmann, Fellow of the Australasian Institute of Mining and Metallurgy and lead scientist on the project, the Jongju deposit is the world's largest known REE occurrence.

The 216 million tonne Jongju deposit, theoretically worth trillions of dollars, would more than double the current global known resource of REE oxides which according to the US Geological Survey is pegged at 110 million tonnes.

Minerals like fluorite, apatite, zircon, nepheline, feldspar, and ilmenite are seen as potential by-products to the mining and recovery of REE at Jongju.

Further exploration is planned for March 2014, which will includes 96,000m (Phase 1) and 120,000m (Phase 2) of core drilling, with results reported according to the Australia's JORC Code, a standard for mineral disclosure similar to Canada's widely used National Instrument 43-101.

An industry in turmoil
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http://www.mining.com/largest-known-rar ... rea-86139/

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 08 déc. 2017, 22:49

Burundi : Gakara devient la première mine de terres rares à entrer en production en Afrique

Agence Ecofin 06 dec 2017

La compagnie minière Rainbow Rare Earth a annoncé mardi, qu’elle a exporté sa première cargaison de concentré de terres rares provenant de son projet Gakara, au Burundi. L’entrée en production de la mine confère à la société, le statut d’unique producteur de terres rares en Afrique et l’un des rares producteurs en dehors de la Chine.

«C'est un moment de fierté pour tous ceux qui sont impliqués dans la société et nous sommes impatients d'augmenter nos niveaux de production mensuels au cours des prochains mois en ciblant un taux de production de 5 000 tonnes par an d'ici la fin de l’année 2018.», a commenté Martin Eales, CEO de la compagnie.

Les terres rares sont un groupe de 17 métaux du scandium aux lanthanides. Elles ont des propriétés exceptionnelles, ce qui explique leur utilisation dans la fabrication de produits de haute technologie (batteries de voitures électriques et hybrides, LED, puces de smartphones, écrans d’ordinateurs portables, panneaux photovoltaïques).
https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... en-afrique

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[Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 03 avr. 2018, 15:55

Le Burundi fait discrètement son entrée dans les terres rares

Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 28/03/2018

Le très peu concurrentiel marché des terres rares, dont la production est assurée à 93% par la Chine, compte un nouvel acteur. En Afrique de l’Est, Rainbow Rare Earths a lancé l’extraction du minerai dans la mine de Gakara, au Burundi. Une usine de traitement flambant neuve s’élève sur les rives du lac Tanganyika, à 20 kilomètres de la mine.

Coté à Londres, Rainbow Rare Earths est contrôlé par le magnat grec des mines, Adonis Pouroulis. Il vise à la fin 2018 une production annuelle de 5 000 tonnes de concentré à haute teneur en oxydes de terres rares (47 à 67%, principalement du néodyme et du praséodyme, composants des aimants permanents), puis 6 000 tonnes à fin 2019. Ce qui ferait du Burundi le troisième producteur derrière la Chine (160 000 tonnes, avec une baisse prévue à 140 000) et l’Australie (14 000 tonnes).

Le problème des terres rares n’est pas les réserves, assez bien réparties (la Chine n’en possède que 30%), mais la volonté de les extraire et de les séparer, un procédé très polluant que la Chine exécute à bas coût et à faible exigence environnementale. Les prix des terres rares stagnent depuis plusieurs années, ce qui freine les projets miniers alternatifs hors de Chine. Premier à se concrétiser parmi la quinzaine de projets d’extraction de terres rares sur le continent africain, Gakara surprend par la rapidité de son développement. Les 50 premières tonnes ont été vendues à Thyssenkrupp Raw Materials en janvier.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... es.N671394

Image
Jan 22, 2018

Image
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After commencing exploration work on the deposit in 2011, Rainbow obtained its 25-year mining licence in 2015. Following its listing on the London Stock Exchange in January 2017, the company achieved its stated target of first production and first export shipment of high grade rare earths mineral concentrate at the end of last year. Rainbow’s short-term aim is to produce at a rate of 5,000 tonnes per annum (tpa) before the end of 2018, rising to 6,000tpa before the end of 2019.

Rainbow’s Gakara project is widely recognised as one of the highest-grade REE mining projects worldwide, with an in-situ grade of up to 67% rare earth oxides.
..................
http://www.miningglobal.com/company/rai ... technology#

et les matériaux seront commercialisés par Thyssen Krup par un accord sur 10 ans :
A signed 10-year agreement with thyssenkrupp Raw Materials covers Rainbow’s ongoing distribution and marketing, and will see the business sell up to 10,000tpa of rare earth concentrate worldwide. All marketing and price negotiations will be undertaken by thyssenkrupp.

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 11 avr. 2018, 11:12

Japon: des terres rares pour combler des siècles de besoins mondiaux

AFP11/04/2018

Des scientifiques japonais ont analysé de massifs gisements de terres rares dans les fonds marins de l'Océan Pacifique, estimant qu'ils pourraient représenter plusieurs centaines d'années de la consommation mondiale de certains de ces matériaux.

Ces gisements découverts en 2013 pourraient contenir plus de 16 millions de tonnes de ces minéraux précieux, utilisés dans la fabrication de produits de haute technologie (éoliennes, smartphones, moteurs électriques, etc.), selon une étude publiée mardi par la revue Scientific Reports.

Ils sont situés dans une vaste zone de 2.500 km2 près de l'île de Minamitorishima, à quelque 2.000 km au sud-est de Tokyo.

Lors de précédentes recherches réalisées dans la même région, des scientifiques, dont certains participent également à la nouvelle étude, étaient parvenus à une évaluation d'environ 6,8 millions de tonnes, une découverte déjà jugée importante.

Ces conclusions sont une bonne nouvelle pour le Japon, qui importe de Chine, d'où provient la quasi-totalité de la production mondiale de terres rares, 90% de ces métaux cruciaux pour son industrie.

Les chercheurs ont analysé des échantillons de boues prélevés à plus de 5.000 mètres de profondeur et extrapolé la quantité de minéraux exploitables.

Ils ont évalué que la quantité présente de dysprosium, un élément utilisé par exemple dans les aimants permanents, représentait 730 années de consommation mondiale, tandis que les réserves d'yttrium, entrant dans la fabrication des lasers, étaient susceptibles de combler les besoins de l'industrie pendant 780 années.

Ils ont aussi trouvé de grandes quantités d'europium et de terbium.

La zone de recherches "a le potentiel pour fournir au monde ces métaux sur une base quasi-infinie", insistent les auteurs de l'étude.

Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont appliqué une technique de centrifugation qui permet d'extraire encore plus de minéraux. Ils sont ainsi arrivés à accroître la concentration de terres rares exploitables, et donc la rentabilité des projets de développement, assurent-ils.

Et si, à l'avenir, un moyen est trouvé pour utiliser cette méthode d'extraction directement sous l'eau, alors "cela contribuera à améliorer l'efficacité économique" de l'exploitation de ces gisements situés à de grandes profondeurs, ajoutent-ils.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a6f0f98928

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