Situation dans les DOM

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 11 mai 2015, 20:14

DOM - Corse : appel d'offres pour des installations solaires avec stockage

11 Mai 2015 enerzine

La Ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie a lancé un nouvel appel d'offres portant sur une capacité de 50 MW pour les installations solaires de grande taille (puissance minimale de 100 kWc, soit environ 600 m²), situées dans les Départements d'outre-mer (DOM) et en Corse.

Le volume de cet appel d'offres est réparti à parts égales entre les installations sur bâtiments (25 MW), et les installations sur ombrières de parking ou au sol (25 MW).

L'objectif de cet appel d'offres est de déployer l'énergie solaire qui est particulièrement adaptée aux systèmes électriques insulaires, en mettant en œuvre des projets innovants qui allient des technologies de stockage (des batteries seront associées aux panneaux photovoltaïques) à des solutions d'autoconsommation permettant de limiter la consommation d'électricité aux moments où la demande est la plus forte.

En améliorant le lissage et la prévisibilité de la production solaire, l'appel d'offres soutient le développement de projets dont les perspectives industrielles sont prometteuses pour faciliter l'insertion des énergies renouvelables dans les réseaux électriques isolés, et garantir l'autonomie énergétique des territoires.

Le cahier des charges prévoit la valorisation de la compétitivité-coût des projets proposés, mais aussi leur contribution à la valorisation de l'environnement ainsi qu'à l'innovation.

La date limite de dépôt des offres est fixée au 20 novembre 2015 ce qui permettra d'envisager la désignation des lauréats au printemps 2016.
http://www.enerzine.com/1/18404+dom---c ... kage+.html

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Message par energy_isere » 21 nov. 2015, 12:58

La difficile marche de l'outre-mer vers les énergies renouvelables

19 nov 2015 Les Echos

En 2020, les énergies vertes devront représenter 50 % de la production d'électricité dans les DOM.
Alors qu'en moyenne ce taux atteint aujourd'hui 38 %, l'effort ne sera pas le même partout.


A La Réunion, le mois de novembre se trouve en plein coeur de la campagne sucrière. Les « cachalots », ces camions conteneurs vert vif qui transportent la bagasse (le résidu fibreux de la canne à sucre), sillonnent les routes de l'île. Ils transportent leur précieux chargement jusqu'aux deux centrales thermiques d' Albioma, au Gol et à Bois-Rouge, où il sera brûlé et transformé en électricité. Ici, la bagasse représente plus de 10 % de la production d'électricité. Une ressource importante, mais qui, seule, ne permettra pas à La Réunion d'atteindre les objectifs fixés par la loi sur la transition énergétique adoptée cet été. Comme la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, ce département d'outre-mer devra produire plus de la moitié de ses électrons à partir d'énergies renouvelables en 2020.

Pour atteindre l'objectif, tous les leviers devront être mobilisés. « Nous sommes en train de travailler sur les trajectoires », explique Jean-Claude Futhazar, directeur général adjoint du développement durable à la région Réunion. Les programmations pluriannuelles de l'énergie (PPE) devront être adoptées au début de 2016.

Si, en moyenne, la part des énergies vertes dans ces DOM atteint aujourd'hui 28 %, l'effort à consentir ne sera pas le même selon les territoires. A la Martinique elle est de 6 % et en Guyane elle atteint 62 %, grâce notamment à l'hydroélectricité. Le taux est de 18 % en Guadeloupe et de 38 % à La Réunion, où la mise en service, fin 2013, d'une centrale au fuel par EDF fait encore grincer les dents. « Les élus locaux y étaient très opposés », rappelle Jean-Claude Futhazar.

Dans ces territoires isolés, l'intégration des énergies renouvelables devrait être plus facile, car le coût de production de l'électricité y est bien plus élevé qu'en métropole, qui bénéficie du nucléaire amorti et de l'interconnexion aux réseaux. Selon le dernier rapport de la CRE (Commission de régulation de l'énergie), il était compris entre 200 et 250 euros le MWh, contre moins de 40 euros sur le marché de gros en métropole. Dans les îles, le solaire et l'éolien se comparent au charbon ou au fuel importés.

Certains gisements verts sont déjà bien exploités, comme l'hydroélectricité ou la bagasse. Le remplacement du charbon par de la biomasse dans les centrales d'Albioma devrait contribuer à se rapprocher de l'objectif (lire ci-dessous). Le développement des énergies intermittentes est plus compliqué. « Au-delà de 30 % de la capacité électrique installée, elles risquent de déstabiliser le réseau », assure Michel Magnan, directeur régional d'EDF SEI (Systèmes Energétiques Insulaires). Cette limite imposée est contestée par les producteurs de solaire et d'éolien. EDF pourrait la revoir sensiblement à la hausse, à 35 % en 2018 et entre 40 et 45 % en 2023. « Nous testons un système de stockage centralisé, qui permettrait de prendre le relais en cas de baisse brutale de la production », explique Michel Magnan.

Les autres voies explorées

La chute récente du coût des batteries pourrait aussi donner un coup de fouet à l'éolien ou au solaire avec stockage, comme en témoigne le succès de l'appel d'offres en cours (lire ci-contre). Enfin d'autres voies sont explorées, comme la géothermie ou l'énergie des mers, susceptibles de receler un fort potentiel dans ces territoires marins et volcaniques. « L'efficacité énergétique aura aussi un grand rôle à jouer », insiste Michel Magnan, soulignant que les 130.000 chauffe-eau solaires installés à La Réunion « ont sans doute permis d'éviter deux ou trois turbines à combustion ».

L'impact financier de la transition énergétique dans les DOM n'est pas encore connu. « Il sera évalué une fois les trajectoires définies », assure Jean-Claude Futhazar. Les acteurs du secteur ne seront alors pas au bout de leurs peines. Car ils devront ensuite définir la façon de parvenir à l'objectif fixé par la loi pour 2030 : l'autonomie énergétique. Un objectif qui exclut les importations, de biomasse par exemple, et qui, surtout, ne se limite plus à l'électricité. Compte tenu du poids des transports dans les îles, l'équation ne sera pas simple à résoudre.

Anne Feitz, Les Echos
Les chiffres clefs

38 euros le MWh : Le prix moyen de l'électricité sur le marché en métropole.

De 200 à 250 euros le MWh : Le coût de production dans les DOM.
http://www.lesechos.fr/journal20151119/ ... 176453.php

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Message par energy_isere » 02 févr. 2016, 19:09

EDF : franchit une étape décisive dans l’insertion des énergies renouvelables intermittentes (Accélération des innovations pour la transition énergétique sur l’île de La Réunion )

02/02/2016

A l'occasion de son déplacement les 1er et 2 février sur l'île de La Réunion, Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur général du Groupe EDF, a félicité les équipes pour leur engagement en faveur de la transition énergétique et le développement de solutions innovantes pour l'économie bas carbone.

Il a ainsi annoncé que La Réunion est désormais en mesure d'intégrer davantage d'énergies renouvelables et d'atteindre, pour la 1ère fois en France, un taux d'énergies intermittentes instantané de 32%.

Cette avancée est permise par les performances de la batterie EDF de Saint-André d'une puissance d'1 MW, l'un des plus gros stockages d'énergie existant en Europe. De technologie sodium-soufre (NaS), cette batterie permet de corriger les écarts et les chutes brutales de production des parcs photovoltaïques et éoliens. En repoussant la limite de sécurité à 32%, EDF pourra diviser par 3 en 2016 le nombre de jours de déconnexion des producteurs d'énergies renouvelables.
L'énergie perdue par la collectivité sera ainsi réduite de 80%.
Afin de progresser encore dans cette voie, EDF prépare l'implantation, avec des partenaires, d'un parc de batteries de forte capacité (5 MW).

Parallèlement, pour répondre aux besoins de l'île, EDF et le syndicat d'électrification de La Réunion (SIDELEC) ont lancé un projet de micro-grids 100% solaires à Mafate, au coeur du parc naturel de La Réunion, dans un site particulièrement isolé. Ce projet offre aux habitants des solutions autonomes d'accès à l'énergie, associant des équipements photovoltaïques à une technologie de batteries à hydrogène.

L'île de La Réunion est un territoire d'excellence et d'innovation, engagé dans la transition énergétique depuis une dizaine d'années. Les énergies renouvelables y représentent aujourd'hui 36% de la production électrique et d'importants progrès ont été réalisés en matière d'efficacité énergétique. EDF développe des actions pour faciliter l'accès aux équipements éco-efficaces, via notamment ses offres Agir Plus ou les campagnes « Ecosolidaires » menées en partenariat avec la Région et les CCAS.

Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur général du Groupe EDF a déclaré : « La démarche d'EDF à La Réunion s'inscrit pleinement dans le cadre de la stratégie CAP 2030 du Groupe pour promouvoir une énergie bas carbone dans les territoires. Les progrès réalisés dans l'efficacité énergétique et le stockage sur l'île sont essentiels pour intégrer dans nos réseaux davantage d'énergies intermittentes. Je salue également le développement de solutions de production décentralisées et innovantes, qui répondent aux besoins de l'ensemble de nos clients. »
http://www.zonebourse.com/EDF-4998/actu ... -21783176/

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Message par energy_isere » 14 avr. 2016, 13:14

Alizés Energie acquiert 6 nouveaux parcs éoliens en Nouvelle Calédonie

14 Avril 2016

Alizés Energie (filiale à 100 % d’ENGIE) implantée dans le Pacifique, triple sa puissance installée en éolien terrestre en Nouvelle Calédonie grâce à l’acquisition d’une centaine d’éoliennes.

Alizés Energie, qui possédait déjà trois parcs éoliens d’une puissance de 13 MW, exploite désormais une puissance électrique et renouvelable installée totale de 38 MW.

Alizés Energie, groupe ENGIE, vient d’investir dans l’acquisition des six parcs éoliens du Groupe Quadran implantés dans le Pacifique, sur la Grande Terre et sur l’île de Lifou. Avec cet achat, Alizés Energie exploite la totalité des installations éoliennes sur le territoire de Nouvelle Calédonie, soit 143 éoliennes pour une puissance totale installée de 38 MW.

L’exploitation du vent – localement très abondant – permet de répondre à la demande d’électricité renouvelable dans une zone complexe et à forte contrainte météorologique. De ce fait, exposées à un risque cyclonique élevé, 80 % des éoliennes exploitées par Alizés Energie présentent la spécificité d’être « repliables » au sol, pouvant ainsi résister à des vents supérieurs à 300 km/h (cyclones de classe 5).

Précurseur dans le domaine des énergies renouvelables sur le territoire Pacifique (Nouvelle Calédonie, Wallis et Futuna et Vanuatu), Alizés Energie accompagne ses clients - collectivités et entreprises -dans leur besoin de sécurisation de leur approvisionnement énergétique, tout en réduisant la part des énergies traditionnelles émettrices de CO2.

Premiers concernés par le réchauffement climatique, les territoires insulaires, jusqu’alors largement dépendants des énergies fossiles, sont aujourd’hui pleinement engagés dans la transition énergétique.

( src - CP - Engie )
http://www.enerzine.com/3/19215+alizes- ... onie+.html

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Message par energy_isere » 08 juil. 2016, 17:15

Sous le soleil de Marie-Galante, un nouveau parc éolien avec stockage

parue le 08 juill. 2016

Image

Une centrale éolienne avec stockage par batteries a été inaugurée fin juin sur l’île de Marie-Galante, à plus de 6 000 km de la métropole. Présentation de ce parc qui constitue une première en France selon l’exploitant Quadran.

Ce parc éolien de Petite-Place est composé de 9 éoliennes rabattables adaptées aux conditions cycloniques, fournies par le constructeur français Vergnet(3) qui a installé de nombreuses éoliennes de ce type en outre-mer (237 rien qu’en Guadeloupe). Hautes de 55 m, elles disposent chacune d’une puissance unitaire de 275 kW, la capacité cumulée du parc avoisinant donc 2,5 MW.

La véritable nouveauté de ce parc réside dans son système de stockage de l’électricité grâce à un ensemble de batteries lithium-ion de l’entreprise française Saft (rachetée en mai 2016 par le groupe Total(4)). Celui-ci permet de pallier en partie l’intermittence de la production éolienne en ajustant davantage la fourniture d’électricité aux besoins électriques de l'île au fil du temps. Précisons que la capacité cumulée de stockage de ces batteries se limite toutefois à 460 kWh, soit l’équivalent de moins d’une heure de production de 2 des 9 éoliennes à leur puissance nominale.
.......................

Le parc éolien de Petite-Place doit permettre de se substituer à la consommation annuelle de 600 tonnes de fioul lourd.
.......................
Le parc éolien de Petite-Place a nécessité un investissement, système de stockage compris, de 9 millions d’euros (auquel s’ajoute son raccordement au réseau électrique guadeloupéen avec une ligne de 22 km dont le coût avoisine 2 millions d’euros)
................
en entier : http://www.connaissancedesenergies.org/ ... age-160708

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Message par energy_isere » 10 déc. 2016, 20:34

La Guyane lance un projet innovant de smart grid 100% renouvelable

5 déc 2016

Disposant de ressources hydroélectriques et renouvelables considérables, la Guyane entend bien profiter de ce potentiel pour réduire sa dépendance aux combustibles fossiles et atteindre d’ici 2030 l’autonomie énergétique. En visite dans la région du 27 au 29 novembre dernier, Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur général du Groupe EDF, a rencontré l’ensemble des acteurs œuvrant au développement de solutions innovantes au service de la transition énergétique du territoire, et inauguré le lancement d’un nouveau projet de smart grid basé sur l’association de l’énergie hydraulique et de la biomasse.

Image
.........................
http://lenergeek.com/2016/12/05/la-guya ... ouvelable/

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Message par energy_isere » 08 avr. 2017, 13:13

La feuille de route énergétique de la Guyane officialisée

le 04 avril 2017

Le décret relatif à la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) de la Guyane a été publié au Journal officiel le 1er avril alors que la collectivité ultramarine connaît actuellement un mouvement social de grande ampleur. Présentation des grandes orientations énergétiques de cette région d’ici à fin 2023.

Image
Mis en service en 1994, le barrage hydroélectrique de Petit Saut est la principale installation de production électrique en Guyane. (©EDF-Sébastien Salerno)
.......................
lire ici : http://www.connaissancedesenergies.org/ ... see-170404

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Message par energy_isere » 28 avr. 2017, 17:50

EN GUYANE, VOLTALIA REMPORTE UN NOUVEAU PROJET DE CENTRALE BIOMASSE

28 avr 2017

La société française Voltalia, spécialisée dans les énergies renouvelables, a annoncé vendredi 21 avril 2017, avoir remporté un nouveau projet de centrale biomasse en Guyane. Cette installation de 5,1 MW contribuera directement à la réalisation des objectifs de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) guyanaise dont elle sera l’une des deux premières réalisations.
...............
https://lenergeek.com/2017/04/28/guyane ... -biomasse/

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Message par energy_isere » 01 mai 2017, 11:18

La centrale biomasse Galion 2 va fournir 15 % de l’électricité de Martinique

Posté par Frédéric DOUARD le 19 avril 2017

La centrale Galion 2, d’une capacité de production électrique de 36,5 MWé et représentant un investissement privé de 185 millions d’euros, est le première centrale de cogénération 100 % biomasse de Martinique. Le projet porté par par Albioma Galion, filiale à 80 % d’Albioma et à 20 % de COFEPP, son partenaire historique aux Antilles, repose sur un échange avec la sucrerie du Galion, le projet visant à assurer l’avenir de la sucrerie en la rendant plus performante, consolidant en même tempts la filière canne-sucre-rhum martiniquaise (1300 emplois). Cet échange porte sur la fourniture de la bagasse de la sucrerie à la centrale de combustion. La centrale Galion 2 a vocation à fournir de l’électricité pour le réseau électrique de la Martinique ainsi que de la vapeur pour alimenter le procédé industriel de la sucrerie.

Ce projet, qui a mûri durant 10 ans, fait aujourd’hui progresser la part d’énergie renouvelable en Martinique de 7 % à 22 % et, ainsi, favorise la transition énergétique de l’île en fournissant 15 % de la consommation électrique totale de l’île. Rappelons qu’en 2011, un premier projet bagasse sur base charbon avait été prévu, et que c’est en raison de la non-acceptation par la population et les élus locaux de l’usage du charbon en Martinique que la solution biomasse s’est imposée en 2013. Cette solution 100% renouvelable, adoptée en cohérence avec le plan de la Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) adopté par la Région Martinique, participe au développement de l’emploi en Martinique, en faisant travailler 34 personnes directement au fonctionnement et générant plus de 200 emplois indirects.

Depuis début 2015, les travaux de construction de la centrale se sont poursuivis sans discontinuer, et la mise en service de l’installation est prévue pour le quatrième trimestre 2017. Cependant, un jugement du Tribunal Administratif de Fort-de-France en date du 4 octobre 2016 avait annulé l’arrêté d’exploitation de la centrale suite à des griefs soulevés par l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Martiniquais. Aujourd’hui, ces griefs ayant été levés, la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux, dans son arrêt du 13 avril 2017, vient de confirmer la validité de l’autorisation d’exploitation qui pourra se faire comme prévu pour une durée de 30 ans.

Cette mise en service va réduire la part des énergies fossiles dans le mix énergétique martiniquais de 94% à 80%, et fera passer la part des énergies renouvelables de 6% à 20%. La réduction des émissions de C02 est la suivante :

190 000 t/ an par rapport aux centrales « Diesel »
340 000 t/an par rapport à une centrale « Bagasse-Charbon »
Quelle biomasse pour Galion 2 ?

La centrale Galion 2 sera alimentée, dans un premier temps, à hauteur d’environ 10 % par de la biomasse locale, constituée de 30 000 tonnes de bagasse fournie par la sucrerie du Galion ainsi que d’autres biomasses locales aujourd’hui disponibles sur l’île. L’objectif sera de porter progressivement la part de la biomasse locale à 40% à horizon 2024, grâce au développement de filières locales agricoles et forestières.

Image
Plan d’approvisionnement de la centrale Galion 2, crédit Albioma

Les filières locales se concentreront sur les ressources suivantes :

agricoles, comme des arbres plantés en association avec de l’élevage,
forestières, dans le cadre d’une gestion durable de la forêt privée martiniquaise,
résiduelles, comme la partie ligneuse des déchets verts.

Le complément en biomasse sera constitué de granulés de bois importés d’Amérique du Nord.
https://www.bioenergie-promotion.fr/505 ... artinique/

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Message par energy_isere » 13 janv. 2018, 12:04

Un premier parc éolien multi-mégawatt (bientôt) à la Guadeloupe

Publié le 18/12/2017

RENOUVELABLES. La transition énergétique est lancée à Basse-Terre en Guadeloupe : un premier parc éolien de forte puissance (16 MW) va voir le jour sur la commune de Sainte-Rose. Le projet, porté par l'opérateur Valorem, le contractant Valrea et l'industriel Siemens Gamesa, disposera d'un système de stockage d'énergie piloté.

Un premier parc éolien multi-mégawatt verra le jour dans les Antilles françaises, à la Guadeloupe. Implanté sur la commune de Sainte-Rose, il comptera huit éoliennes Siemens Gamesa Renewable Energy de 2 MW de puissance unitaire. Lors de sa mise en service, à la fin de 2018, le parc viendra accroître de 10 % les capacités de production électrique d'origine renouvelable de l'île, afin de diminuer un peu plus sa dépendance vis-à-vis du pétrole.

Le chantier a démarré, avec la réalisation des chemins d'accès et plateformes de montage par Valrea, le contractant général, qui vient d'attaquer l'étape des fondations. L'entreprise gèrera également le transport des éoliennes, leur installation et la remise en état du site. Diverses sociétés locales sont sollicitées pour la réalisation de travaux de terrassement et de génie civil (groupement Eiffage/DCT, Sotradom, Balineau). Le parc éolien disposera de plusieurs innovations technologiques, notamment un système de prévision de la production et de gestion d'énergie (EMS), couplé à un système de stockage.

Valorem et sa filiale régionale Valorem Caraïbes, précise que les turbines de modèle G90 sont conçues pour exploiter des vents forts et turbulents et qu'elles sont équipées d'un dispositif anticyclonique. Ce dernier assure la continuité de l'orientation des nacelles, même en cas de déconnexion au réseau. Déjà déployé sur des machines à la Jamaïque et à l'île Maurice, ce système réduit les charges mécaniques sur les engins lors d'événements cycloniques. Jusqu'à présent, les modèles d'éoliennes déployées aux Antilles étaient du type Vergnet, de moindre puissance et qu'il était possible de replier au sol grâce à un pivot situé à la base de leur pylône.

D'autres initiatives visent à rendre une certaine autonomie énergétique aux îles antillaises, qu'il s'agisse du stockage d'énergie solaire photovoltaïque ou d'amélioration des capacités de production électrique de la centrale géothermique de haute énergie à Bouillante.
http://www.batiactu.com/edito/un-premie ... -51548.php

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 19 avr. 2018, 16:55

Le congrès vote en faveur de la nouvelle centrale au gaz naturel de Doniambo (Nouvelle Calédonie)

Jeudi 19 Avril 2018

Le congrès a voté ce jour en faveur du projet de loi de pays porté par Philippe GOMES au nom de Calédonie Ensemble, pour le financement de la transition énergétique de la Nouvelle-Calédonie.

C’est une pierre essentielle posée sur le chemin de notre souveraineté énergétique.
L’enjeu est de permettre, au travers d’une taxation sur le gazole, la participation du pays à la construction d’une nouvelle centrale de production d’énergie électrique au gaz naturel, en remplacement l’actuelle centrale au fioul de la SLN :
- Une nouvelle centrale beaucoup plus propre, protégeant davantage notre environnement et la santé des calédoniens,
- Une nouvelle centrale qui facilitera le recours aux énergies renouvelables et qui nous permettra d’atteindre beaucoup plus rapidement les objectifs de notre Schéma de Transition Energétique (STENC), de 100% d’énergies renouvelables pour la distribution publique à l’horizon 2030.
- Une nouvelle centrale qui ouvre, avec le gaz naturel, la perspective d’une nouvelle filière énergétique pour le pays,
- Une centrale indispensable à l’amélioration de la compétitivité de la SLN, qui permet au pays d’accompagner les efforts faits par les 8 000 familles qui vivent directement ou indirectement de l’activité de la société en Brousse comme dans l’agglomération.
Une nouvelle centrale qui ouvre, enfin, la perspective d’avoir enfin un prix de l’électricité pour les calédoniens de 10 à 30% moins cher que celui qu’ils connaissent aujourd’hui.

63 ans après que l’assemblée territoriale ait décidé, en 1955, de réaliser le barrage de Yaté -ayant conduit à la création de la société ENERCAL-, le pays prend à nouveau la main sur son destin en matière de production énergétique.
https://www.ncpresse.nc/Le-congres-vote ... a7123.html

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 29 mai 2018, 20:51

En Guyane, le Français HDF Energy plus fort que Tesla en Australie

Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 29/05/2018

Bonne nouvelle Hydrogène de France (HDF Energy) a annoncé le 28 mai un projet de centrale solaire couplée à une unité de stockage à l’hydrogène d’une capacité plus importante que la batterie géante de Tesla en Australie. Elle sera installée en Guyane, à Mana près de Saint Laurent du Maroni.

Avec sa future Centrale électrique de l’Ouest guyanais (CEOG), prévue pour 2020, HDF Energy sort le stockage hydrogène de la R&D pour l'industrialiser. Accompagné par des investisseurs privés, le groupe français veut investir 90 millions d’euros dans une centrale solaire d'une capacité de 55 MW en pointe, dont l’intermittence sera presque effacée par une unité de stockage de 140 MWh, plus que la batterie géante construite par Tesla en Australie (129 MWh) suite à un pari d’Elon Musk pris sur Twitter.

Cette unité de stockage fonctionnera à base d’hydrogène mais sera "couplée à un étage de batteries lithium-ion pour augmenter la disponibilité de l’énergie", précise Sylvain Charrier, directeur du développement Outre-mer d’HDF. Ce projet est développé sur un procédé Renewstable de HDF Energy. Consommant de l’eau et du soleil, la centrale ne rejettera que de l’oxygène et de la vapeur d’eau.

10 000 foyers alimentés dans l'Ouest

Raccordée au réseau via la station EDF au diesel de Saint-Laurent du Maroni (dont l’utilisation devrait être réduite), la centrale pourra alimenter l’équivalent de 10 000 foyers en énergie verte à raison de 10 MW en journée (pic de consommation de la fin de journée compris) et 3 MW la nuit, en heures creuses. Ce, à un coût proche du coût moyen de production d’électricité en Guyane, fortement abaissé par la présence de barrages hydroélectriques (48% du mix électrique actuel). Mais bien en-deçà du coût de production dans l’ouest du territoire, une région en déficit électrique chronique dépourvue d’infrastructures énergétiques de grande ampleur. C’est aussi dans cette région qu’est actuellement étudié le projet de mine aurifère de Montagne d’Or, pour lequel il est envisagé d’installer une centrale biomasse à Saint-Laurent du Maroni en cas d’arbitrage positif.

Le projet CEOG "démontre que la Guyane peut tendre vers l’autonomie énergétique, qui est réellement atteignable avec l’implantation de centrales de ce type. Il prouve également que la transition énergétique peut être vectrice d’emplois pérennes dans le cadre d’une activité économique saine. Nous serons ravis d’accueillir cette première mondiale qui confèrera également une visibilité internationale à la Guyane", a réagi le président de la Collectivité territoriale de Guyane Rodolphe Alexandre. Le démarrage du chantier est prévu à l’été 2019 et la mise en service à l’automne 2020. La centrale créera une centaine d’emplois pendant sa construction et une trentaine d’emplois permanents sur les 20 ans d’exploitation prévus.

Transition énergétique en cours

Aujourd’hui, la capacité du parc électrique guyanais est de 286 MW pour une production moyenne de 910 GWh. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) actuelle prévoit pour 2023 une production de 1375 GWh, répartie entre 1075 GWh d’énergies renouvelables et 300 GWh de thermique (fuel), qui représente aujourd'hui près de 45% du mix énergétique guyanais. Avec 10 MW en en heures de pointe (50 GWh par an) d’énergie verte, la CEOG réalise seule la moitié de l’objectif assigné à l’ouest guyanais de développer 20MW. Objectif qui devrait être revu à la hausse (à 40 ou 45 MW) pour intégrer les nouveaux besoins, notamment ceux de Montagne d'Or (20 MW en continu). Et HDF ne compte pas s’arrêter là : "nous avons d’autres projets en Guyane", confirme Sylvain Charrier. D'autres projets sont portés par des concurrents de HDF pour des unités additionnelles de production dans la région.

"Ce projet ne répond pas à nos besoins, mais il y en a d'autres en cours. Cela démontre comment des projets industriels comme le nôtre créent des emplois induits. L'ouverture d'un corridor avec une ligne à haute tension et une route élargie financée par Montagne d'Or entre Saint Laurent du Maroni et le site va créer des opportunités de développement économique qui créeront des besoins énergétiques", relève Pierre Paris, président de la Compagnie Montagne d'Or.

Créé en décembre 2012 par Immosun Solutions, bureau d’études spécialisé dans les énergies renouvelables, HDF Energy construit son usine de piles à combustible près de Bordeaux. Elle devrait êre opérationnelle en 2019.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... ie.N699219

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Message par energy_isere » 02 juil. 2018, 19:34

[Vidéo] Le transport vertigineux d'une pale d'éolienne en Martinique

Simon Chodorge Usine Nouvelle le 02/07/2018

Vidéo L'acheminement des pièces des éoliennes par convoi exceptionnel relève souvent du défi technique. En Martinique, la société Grand’Rivière Éolien Stockage Service doit mettre en service fin 2018 un parc éolien de 14 MW. Une vidéo publiée le 19 juin témoigne de l'étape complexe du transport des pales.

Le transport des éoliennes a débuté dès le mois de juin à Grand'Rivière, en Martinique. Le projet de 45 millions d'euros comporte la construction de sept éoliennes sur 1,5 hectare, par la société Grand’Rivière Éolien Stockage Service (GRESS). Les actionnaires de GRESS sont notamment EDF, NW Energy et Total Eren. Le parc, d’une puissance de 14 Mégawatts, devrait être mis en service au quatrième trimestre 2018.

Sur place, l’acheminement des éoliennes est un véritable défi technique. Les différentes parties sont d’abord amenées en barge depuis Fort-de-France (capitale de la Martinique) jusqu’au port de Grand’Rivière. Ensuite, elles doivent être transportées par convoi exceptionnel vers le parc éolien.

Une vidéo publiée le 9 juin montre ainsi une pale de 45 mètres de long, chargée sur une remorque autotractée et radiocommandée. La pale est fixée à un bras pivotant, de façon à l’incliner dans diverses directions pour passer les obstacles. Les routes étroites, le vent, les côtes et les virages sont autant de paramètres qui compliquent la tâche. Selon le média local France-Antilles, il a fallu trois heures et quatre personnes pour transporter la pièce du port jusqu’au parc éolien.

À la complexité du chantier s’ajoute l’inquiétude des habitants de Grand’Rivière. Le 19 juin, des manifestants ont bloqué le port de la commune, empêchant ainsi les pièces des éoliennes de quitter leur barge. Comme le rapporte La Première, des commerçants ont exigé une indemnisation de la part de GRESS. Selon eux, les travaux liés au parc éolien rendent plus difficile l’accès aux magasins. La vidéo a également été relayée par des associations opposées aux projets éoliens, y voyant là une preuve du "gigantisme" des éoliennes.
vidéo : https://www.usinenouvelle.com/article/v ... ue.N714329

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Message par energy_isere » 27 juil. 2018, 07:42

La société Albioma a notamment mis partiellement en service en Martinique la centrale alimentée en biomasse et bagasse (résidus du broyage de canne à sucre) Galion 2, d'une capacité de 40 mégawatts (MW), et elle prévoit une mise en service complète d'ici la fin septembre. Elle permettra de fournir 15% de la consommation d'électricité de l'île.

À l'inverse, la production de ses centrales solaires à La Réunion a été pénalisée par de fortes pluies.
Extrait de https://www.connaissancedesenergies.org ... ues-180725

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 05 sept. 2018, 10:21

Une centrale biomasse à Cacao (Guyane) dans deux ans

le 27/07/2018

La centrale biomasse de Cacao devrait être opérationnelle dans deux ans. Le secrétaire d'Etat à la Transition écologique et solidaire a procédé ce 27 juillet sur le site à la pose de la première pierre.

La centrale biomasse de Cacao produira de l'électricité à partir du bois de Guyane. Ce bois proviendra notamment des exploitations forestières et scieries qui se trouvent dans cette zone. Elle pourra fabriquer et vendre à EDF un courant de 5,1 mega watt. Cela permettra d'alimenter 10 000 foyers sur Cacao et Roura et jusqu'à Cayenne.
Elle sera la deuxième centrale de ce genre en Guyane après celle de Kourou.

Quatre autres sites utilisent l'énergie éolienne, hydraulique ou photovoltaïque. Ils devront être multipliés afin de couvrir les besoins sur les nombreux sites isolés de Guyane.

Le secrétaire d'Etat à la Transition écologique Sébastien Lecornu a déclaré : " Ce n'est pas un problème d'argent, concernant le dossier de l'électrification en Guyane? Ce n'est pas l'Etat qui ralentit les projets sur ce sujet ".
Il souhaite que toute les parties prennent leurs responsabilités. Il a rappelé qu'il revient aux mairies de déposer des projets bien ficelés avec un syndicat mixte d'électrification pour avoir accès au financement.
https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/c ... 11688.html

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