Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 21 févr. 2018, 12:09

Eramet mise sur la transition énergétique pour se repositionner

Publié le 20/02/2018 Infos Reuters PARIS

Eramet a publié mardi des résultats en nette amélioration au titre de 2017, tirés par le manganèse, et a annoncé son intention d'augmenter sa production dans ce domaine et de se développer dans le lithium, le cobalt et les sels de nickel, utilisés dans les batteries pour véhicules électriques.

Le groupe minier et métallurgique, dont l'Etat détient environ 26% du capital, a également annoncé la reprise du versement d'un dividende, avec un montant de 2,30 euros par action proposé au titre de 2017.

"Notre groupe revient de loin, il y a encore d'importantes marges de progrès et nous devons donc aller plus loin pour pouvoir retrouver le chemin d'une croissance rentable sur le long terme", a déclaré lors d'une conférence téléphonique la PDG d'Eramet, Christel Bories, qui a succédé en mai à Patrick Buffet.

"Notre ambition n'est pas d'être les plus gros dans notre domaine - on ne peut rivaliser avec des (groupes tels que les brésiliens) Rio Tinto ou Vale - mais nous voulons bâtir un portefeuille sélectif d'activités minières et métallurgiques et être les meilleurs dans les métiers que nous avons choisis", a-t-elle ajouté.

Eramet compte notamment développer le gisement de Moanda au Gabon, l'une des deux mines de manganèse les plus compétitives au monde, avec l'objectif d'augmenter à terme la production de sa filiale gabonaise Comilog de plus de 30%.

L'année 2018 doit être consacrée aux études d'avant-projet détaillé et cet investissement potentiel, estimé à 450 millions d'euros, pourrait donner lieu à une décision finale mi-2019.

Le groupe veut aussi croître sur les marchés "des métaux pour la transition énergétique", a indiqué Christel Bories, précisant qu'Eramet cherchait à réaliser des acquisitions dans le lithium primaire, le cobalt et les sels de nickel.

Evoquant la branche Alliages, la dirigeante a aussi déclaré que le groupe n'excluait pas des partenariats, voire des achats, dans un contexte de consolidation du secteur.

DES MARCHÉS "GLOBALEMENT BIEN ORIENTÉS"

Sans fournir de prévisions chiffrées pour 2018, Eramet a souligné que ses marchés restaient "globalement bien orientés" en ce début d'année, tout en se disant "extrêmement vigilant" dans une environnement très volatil, en particulier sur la demande de métaux en Chine.

Le groupe a aussi confirmé son objectif de baisse du coût "cash" de production de sa branche Nickel à un niveau de 4,0 dollars la livre à horizon 2020.

Les cours du nickel ont atteint 4,73 dollars la livre en 2017, en légère hausse mais toujours inférieurs au coût de production "cash" de la Société Le Nickel (SLN), la filiale calédonienne d'Eramet, qui s'est établi à 4,76 dollars en moyenne l'an passé.

Eramet a enregistré au titre de 2017 un résultat net part du groupe de 203 millions d'euros (contre -179 millions en 2016), un résultat opérationnel courant de 608 millions (contre 84 millions) et un chiffre d'affaires de 3.652 millions (+22%).

Selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, les analystes attendaient en moyenne un résultat net part du groupe de 228 millions d'euros, un résultat opérationnel courant de 553 millions et un chiffre d'affaires de 3.608 millions.

Avant ces annonces, l'action Eramet a clôturé sur un cours de 113,30 euros, enregistrant une hausse de 14,4% depuis le début de l'année, après un bond de 75% en 2017, pour une capitalisation boursière de 3 milliards.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... er.N656264

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Message par energy_isere » 03 mars 2018, 20:14

L' annonce de l' Allemagne au sujet de l' interdiction future du diesel fait chute le cours du Platine !
Platinum price crashes through $1,000 after German diesel ban

Frik Els | 4 days ago

Platinum group metals were the hardest hit on generally weak precious metals markets Tuesday after a German court ruled that cities in Europe's largest economy and world's fourth largest automaker have the right to ban diesel cars.

The price of platinum were back in triple digit territory on New York futures markets on Wednesday falling 2% to a low of $983 an ounce. Palladium was also weaker at $1,033 an ounce as it continues to retreat from record highs of $1,138 an ounce hit in January.

“We’re witnessing the creeping death of diesel,” Stefan Bratzel, director of the Center of Automotive Management at the University of Applied Sciences in Bergisch Gladbach, Germany told Bloomberg News.

The technology will still survive in some segments like trucks, but “if you’re a private car buyer, it’s very hard to pick diesel. The insecurity is growing.”
........................
Europe's car manufacturers where diesel makes up around 50% of the market (but as a percentage of new sales is declining rapidly) are the top industrial consumers of platinum. The autocatalyst market represent more than 40% of platinum end user demand.Palladium mainly finds application in gasoline engines and the sector is responsible for 70% of overall palladium demand.

In a recent report, refiner Johnson Matthey said the platinum market is set for another surplus this year after recording oversupply of 110,000 ounces in 2017 while sister metal palladium is tipped to see another deficit.
........................
http://www.mining.com/platinum-price-cr ... iesel-ban/

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Message par energy_isere » 24 mars 2018, 12:24

La Zambie a produit 800 000 tonnes de cuivre en 2017

Agence Ecofin 20 mars 2018

La Zambie a revu à la hausse sa production de cuivre pour l’année 2017. Alors que la Banque centrale du pays a annoncé le mois dernier, une production de 786 731 tonnes, l’Etat a indiqué que ce total atteint 800 000 tonnes si on y inclut la production des petits producteurs.

«Nous avons atteint 800 000 tonnes l’année dernière et nous prévoyons avec certitude que nous allons atteindre un million de tonnes ou plus cette année.», a déclaré mardi à Reuters, Paul Chanda, secrétaire permanent du ministère des Mines.

La Zambie, qui a produit en 2016, 774 290 tonnes de cuivre, a indiqué qu’elle a enregistré des revenus miniers de 37,6 milliards de kwachas en 2017.

Lors d’une sortie en février dernier, l'ex ministre des mines Christopher Yaluma a indiqué qu’en 2019, le deuxième plus grand producteur de cuivre d’Afrique derrière la RDC, pourrait produire jusqu’à 1,5 million de tonne du métal rouge.
https://www.agenceecofin.com/cuivre/200 ... re-en-2017

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Message par energy_isere » 31 juil. 2018, 22:37

Glencore: production de cuivre en hausse

Par Le Figaro.fr avec AFP le 31/07/2018

Glencore, le géant du négoce des matières premières basé en Suisse, a annoncé mardi une hausse de 8% de sa production de cuivre, en amont de ses résultats du premier semestre prévus le 8 août.

Ce métal clé dans son portefeuille de matières premières a vu sa production augmenter à 696.200 tonnes, porté notamment par le redémarrage et la montée en puissance de l'extraction dans sa mine de Katanga en République démocratique du Congo, a indiqué le groupe dans un communiqué. La production de cobalt, un métal pour lequel la demande est en pleine expansion avec l'essor des véhicules électriques, a elle bondi de 31% à 4.000 tonnes.

Dans son portefeuille de métaux, la production de zinc a en revanche chuté de 13% à 498.200 tonnes, tandis que la production de plomb s'est contractée de 17% à 115.700 tonnes, a quantifié le groupe qui a légèrement revu son objectif de production sur ce métal pour l'ensemble de l'année. Le groupe a également ajusté à la baisse son objectif sur le charbon.

Le groupe basé à Baar, dans le canton suisse de Zoug, détaillera lors de la présentation de ses résultats du premier semestre la marche des affaires pour ses activités de négoce.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/0 ... hausse.php

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Message par energy_isere » 22 déc. 2018, 11:54


L'Indonésie prend le contrôle de la mine de Grasberg, Rio Tinto sort du capital

DOWJONES | LE 21/12 2018

L'Indonésie a pris le contrôle vendredi d'une des plus importantes mines de cuivre et d'or du monde, à l'issue d'une transaction de 3,85 milliards de dollars impliquant le géant minier anglo-australien Rio Tinto et le groupe américain Freeport-McMoRan.


L'Etat indonésien contrôle désormais 51% environ de la mine de Grasberg, tandis que Freeport détient les 49% restants. Rio Tinto, qui a reçu l'essentiel des fonds payés, sort du capital.

Selon les termes de l'accord, Freeport reste l'opérateur de la mine de Grasberg.

Cette opération intervient à l'issue d'un long litige entre Freeport et l'Etat indonésien, qui a fait fuir les investisseurs et menacé les approvisionnements en métal du pays
https://m.investir.lesechos.fr/actualit ... 14665.html

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Message par energy_isere » 16 janv. 2019, 20:33

L’industrie avait prédit que le palladium vaudrait plus cher que l’or

Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 15/01/2019

Le palladium vaut désormais plus cher que l'or. Une tendance lisible dans les prix de vente des métaux industriels bien avant que les cours de référence ne l'actent. Et ce n’est pas à cause du désamour européen pour le diesel…


Image
Le prix du palladium industriel a dépassé celui de l'or dès le mois de septembre 2018.

Début décembre, le cours du palladium a dépassé celui de l’or pour la première fois en seize ans. Longtemps le moins cher des métaux précieux, ce cousin du platine a peu à peu distancé tous les autres grands métaux cotés. Avec des hausses successives de 22% en 2016, 56% en 2017 et près de 19% en 2018, le métal gris s'offre des perspectives 2019 encourageantes, avec un déficit prévisible.

Mais si l'on regarde les prix de vente des métaux précieux industriels, les courbes de valeur de l'or et du palladium se sont croisées dès le mois de septembre.

Le palladium avait déjà fait plusieurs incursions au-dessus du cours de l’or après une période de hausse en janvier 2018. Mais c'est le 19 septembre 2018 qu'est intervenue l’inversion durable des valeurs de l’or et du palladium, sans que l’or puisse reprendre le dessus depuis. Le palladium valait alors 463 euros de plus au kilogramme que l’or, selon les prix de vente des métaux précieux compilés par Cookson-Clal. A fin 2018, cette différence s’était creusée à plus de 7000 euros. Elle vient de dépasser les 9000 euros. C’est la différence exacte qui séparait les prix en euros des deux métaux précieux mi-janvier 2018. Mais c’était alors l’or qui surpassait le palladium.

Un marché en déséquilibre

Qu’est-ce qui explique cette hausse effrénée du palladium depuis 2017 ? Les deux principaux pays producteurs, la Russie et l’Afrique du Sud, n’ont pourtant pas démérité dans l’extraction. La production sud-africaine est relativement stable (à 2,554 Moz en 2017 et 2,651 Moz projetées en 2018). En Russie, les données communiquées par Norilsk Nickel montrent que sur les 2,73 Moz extraites en 2017 (+7%), seulement 2,4 Moz ont atteint le marché. Le Global Palladium Fund constitué par Norilsk doit être bien pourvu, et son métal devrait revenir sur le marché d’ici 2020.

Si le recyclage des pots catalytiques s’améliore (2,4 millions d’onces en 2017, en hausse de plus de 20%), il ne compense pas les hésitations de la production minière. En baisse de 6% en 2017 (à 6,371 millions d’onces), elle est remontée en 2018 (évaluée à 6,88 Moz).

La demande mondiale de palladium est en nette hausse (de 10,079 millions d'onces en 2017 à 10,218 Moz projetées pour 2018 par Johnson-Matthey). Dans la catalyse automobile, poids-lourd de secteurs utilisateurs, elle a bondi de 6%, en 2017, à un record de 8,39 millions d’onces. Avant de monter à quelque 8,5 Moz en 2018, un chiffre mis en perspective par ce rappel: en 2010, elle se montait à 5,8 Moz.

Image

Malgré la crise du diesel en Europe, ce n’est pas la région qui tire le plus la demande mondiale de palladium. La demande industrielle de palladium n’y était en hausse que de 2% en 2017, tandis qu’elle montait de 6% en Amérique du Nord et de 7% en Chine et dans le "reste du monde". La demande chinoise (2,178 Moz en 2018) pesant bien plus que la demande européenne (1,7 Moz)

Quant à la demande du reste de l’industrie (hors auto) – électricité, chimie, dentaire et bijouterie - elle est relativement stable (+2% en 2017, -2% projetés en 2018).

Si l'or, valeur-refuge, est particulièrement la proie de facteurs non-industriels comme la variation des monnaies et des marchés-actions, le palladium, lui, reste résolument un métal industriel. Raison pour laquelle ses cours industriels sont plus parlants que ses cours de référence.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... or.N793439

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Message par energy_isere » 02 févr. 2019, 12:10

. RDC : productions de cuivre et cobalt en hausse pour Glencore en 2018, grâce aux opérations de sa filiale Katanga

Agence Ecofin 1er fev 2019

Le géant minier Glencore a annoncé, vendredi, une hausse en glissement annuel de 11% à 1 453 700 tonnes de sa production de cuivre en 2018. Dans le même temps, la production de cobalt de la compagnie a augmenté de 57% par rapport à 2017, totalisant 42 200 tonnes.

Dans son bilan annuel, la compagnie a indiqué que ces bonnes performances reflètent la reprise des opérations de sa filiale congolaise Katanga Mining, survenue fin 2017.

Si les ventes de cuivre en 2018 étaient inférieures de 22 000 tonnes au volume produit (à cause du calendrier des expéditions), la production de cobalt est quant à elle temporairement stockée sur le site, en attendant l’implémentation d’une solution à long terme pour éliminer les excès d’uranium identifiés.

Pour rappel, en novembre 2018, Katanga Mining a suspendu ses exportations et ventes de cobalt, après avoir détecté de faibles niveaux de radioactivité dans le produit de sa mine Kamoto. Cotée à la Bourse de Toronto, la filiale de Glencore exploite, en RDC, un important complexe minier qui produit du cuivre raffiné et du cobalt, avec pour vision de devenir le plus grand producteur de cuivre en Afrique et le plus grand producteur de cobalt au monde.
https://www.agenceecofin.com/compagnie/ ... le-katanga

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

Message par Paulad » 19 févr. 2019, 11:41

Le palladium est en roue libre : 83% d'augmentation en 2 mois.
Et ce n'est pas prêt de s'arrêter ! Je me demande quel pourcentage du prix çà a sur une voiture, aussi infime soit-il.

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

Message par phyvette » 19 févr. 2019, 13:02

Paulad a écrit :
19 févr. 2019, 11:41
Je me demande quel pourcentage du prix çà a sur une voiture, aussi infime soit-il.
120 à 200 €

https://www.metaux-precieux.fr/cours-da ... s-lingots/
Un pot catalytique contient en moyenne 3-5 g de palladium
https://fr.wikipedia.org/wiki/Palladium ... s_alliages
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

Message par Paulad » 19 févr. 2019, 14:21

Merci phyvette !
Le deuxième domaine d'application le plus demandeur en palladium est l'électronique et en particulier son utilisation, parfois allié au nickel, dans la fabrication de condensateurs multicouches en céramique33 et de connecteurs. Ces condensateurs se trouvent dans des composants électroniques grand public : téléphones cellulaires, ordinateurs, télécopieurs, électronique embarquée des véhicules
Du coup peut-être un peu plus que 3-5g ?

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

Message par Paulad » 25 févr. 2019, 12:11

Palladium continue sa flambée

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

Message par energy_isere » 03 mars 2019, 20:31

Paulad a écrit :
25 févr. 2019, 12:11
Palladium continue sa flambée
Ce qui a pour effet de booster le recyclage du Palladium des pots catalytique des voitures. En moyenne 3 grammes peuvent être récupérés de chaque pot.

Par exemple BASF a des usines de recyclage en Caroline du Sud, dans le Michigan et en UK.
Junkyard palladium growing as an answer to disappearing resource

Bloomberg News | 3 days ago |

Junkyard palladium is quickly becoming a growth market as mined supplies of the silvery-white metal used to control harmful auto emissions run increasingly short.

With palladium prices up 80 percent since mid-August, recyclers are gaining an edge at a time when some producers are forecasting a deficit of about 1 million ounces for the year. If the raw metal is removed from holders in 2019 at the same rate as 2018, “known inventories” may run out in about a year, said Nicky Shiels, a strategist at the Bank of Nova Scotia.

Recyclers can recover about 90 percent of the metal from catalytic converters in junked cars for a fraction of the cost of mining it. The result: As prices surged, so did the amount of reclaimed palladium. In the first 10 months of 2018, 3.2 million ounces were returned to the market, up 11 percent from the year earlier. That’s almost half the amount produced in mines.

“Recycling is where we expect to see the strongest growth,” said Suki Cooper, an analyst at Standard Chartered Bank, by telephone. "It’s a significant portion of total supply.”

About 80 percent of palladium ends up in the exhaust systems of cars, where it helps turn pollutants into less-harmful carbon dioxide and water vapor. It’s also used in electronics, dentistry and jewelry. The metal’s mined primarily in Russia and South Africa, and mostly extracted as a secondary product to other metals, such as platinum or nickel.

The problem moving forward, according to Cooper, is that there are “no fresh investments to increase output in either of the two regions.”

Falling short
In 2019, the amount of palladium produced is projected to fall short of demand for the eighth straight year. While some obscure metals are still more valuable, the price for palladium topped gold in December for the first time since the early 2000s.

Scrap dealers “are more aware of where palladium prices are. Over the past two years, we’ve been seeing an increase in recycling” driven by higher prices of platinum group metals, including palladium, and higher steel prices as well, Cooper said. At the same time, she added, "scrap dealers are also recovering spent autocats at a faster pace.”

Three grams
Recyclers recover about three grams of palladium from the catalytic converters in junked cars in a three-step process that starts with a dealer removing the catalytic converter. Refiners will then use large semi-automated sheers to get to the palladium before it’s ground into a fine powder in a large milling machine.

To make it 99.95 percent pure,While automakers could throw a wrench in palladium’s use by switching to platinum, which has many of the same characteristics, it’s not an easy change. Research shows that technological advances are needed before platinum can match the performance of existing palladium-based catalytic converters, and analysts have said it could take as long as 18 months to incorporate such a switch.

In the meantime, recyclers are doing their best to take advantage of the deficit.

“The market trends are clear,” said Uve Kupka, the president for North America at Heraeus Precious Metals, in an email. His company is now “aggressively” investing in its global recycling business, he added. the powder is then concentrated using an electric arc furnace and refined through a wet chemical process, according to BASF, which has recycling facilities in South Carolina, Michigan and the U.K.

Meanwhile, all of this is happening as consumption of palladium could increase with the production of electric vehicles amid a global push to cut emissions for cleaner air, Eily Ong, an analyst at Bloomberg Intelligence.

“The EU has a binding target of cutting emissions by at least 40 percent by 2030 from 1990 levels, while China aims for 26-28 percent cuts from 2005 levels,” Ong wrote in a report.

There are other factors helpful to the recyclers as well. The volume of vehicles sold for scrap increased last year as the price of steel climbed, making it more profitable to scrap old cars, according to Pete Duncan, general manager of market research for Johnson Matthey Plc, a U.K.-based specialty chemicals company.
http://www.mining.com/web/junkyard-pall ... -resource/

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

Message par energy_isere » 04 mars 2019, 20:24

Du cuivre au zinc, les prix des métaux ont connu leur plus forte hausse en dix ans depuis le début de l'année. En cause, l'amenuisement des stocks dans les entrepôts.

Par Claire Fages RFI le 04 mars 2019

La baisse des stocks réveille les prix des métaux. Le cuivre a gagné 10 % en deux mois, le zinc 11 %, le nickel 20 %. Une inflation que l'on n'avait pas connue depuis la crise financière, souligne le quotidien Les Echos. L'explication est à chercher du côté des entrepôts rattachés aux grandes bourses des métaux, le London Metal Exchange et la bourse de Shanghai. Des entrepôts éparpillés un peu partout sur la planète et qui servent de dernier recours pour livrer les acheteurs.

13 jours de cuivre, 8 de zinc

Or ces entrepôts sont à des niveaux historiquement bas. « Pour le cuivre, soulignait la semaine dernière le PDG du géant suisse des mines et du négoce Glencore, nous avons 13 jours de réserve, le zinc est à un niveau jamais vu de 8 jours, et le nickel à 34 jours ».

La cause de cet assèchement des stocks de métaux ? Des règles plus strictes pour l'entreposage du London Metal Exchange peuvent en partie l'expliquer. Mais la demande est également vigoureuse. Surtout les mines peinent à augmenter la production au même rythme qu'autrefois. C'est particulièrement le cas pour le zinc et le cuivre.

Deux fois moins d'investissements

Les groupes miniers, affaiblis par le plongeon des cours entre 2014 et 2016, ont investi deux fois moins l'an dernier qu'en 2012, souligne le Financial Times, et plus dans le maintien des installations que dans de nouveaux projets. On pourrait ajouter les perturbations de la production de cuivre qu'ont connues la République démocratique du Congo et la Zambie, du fait des disputes fiscales entre les sociétés minières, dont Glencore, et les gouvernements.

La guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine pèse moins désormais sur les cours des métaux ? Les marchés semblent avoir digéré ce risque pour l'activité économique mondiale et ils reviennent un peu aux fondamentaux de l'offre et de la demande. D'autant que la Chine veut relancer son économie, soulignent les analystes des banques d'investissement. Pékin pourrait baisser ses taux d'intérêt pour la première fois depuis quatre ans, ce qui devrait entraîner au deuxième semestre une reprise de la demande de métaux, dont la Chine est le premier importateur mondial. De quoi continuer de doper les cours.
http://www.rfi.fr/emission/20190304-bai ... rix-metaux

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

Message par energy_isere » 20 août 2019, 08:21

Le géant minier BHP double son bénéfice annuel et annonce un dividende record

AFP parue le 20 août 2019

Le géant minier anglo-australien BHP a annoncé mardi avoir plus que doublé son bénéfice net annuel, grâce à l'augmentation des prix du minerai de fer et une reprise après un précédent exercice morose.

Le plus grand groupe minier mondial a publié un bénéfice de 8,3 milliards de dollars américains sur un an pour son exercice décalé clos au 30 juin, contre 3,7 milliards de dollars américains sur les 12 mois précédents.

L'exercice 2017/2018 avait été plombé par des dépréciations d'actifs et des coûts exceptionnels liés à une catastrophe naturelle survenue au Brésil en 2015 impliquant une société dont il était actionnaire.

Le bénéfice sous-jacent - l'indicateur favori du numéro un mondial qui ne prend pas en compte les coûts exceptionnels -, scruté par le marché, a augmenté de 2% à 9,4 milliards de dollars américains grâce aux prix élevés des marchandises et une production en hausse.

BHP a également annoncé un dividende de 78 cents, une remontée aux actionnaires qualifiée de record qui complète un dividende exceptionnel lié à la cession pour 10,5 milliards de dollars américains de ses actifs dans le schiste au Texas et en Louisiane au géant britannique BP versé en janvier.

"La hausse des prix et une production record de plusieurs de nos activités a entraîné des flux de trésorerie très importants," s'est félicité le directeur général de BHP Andrew Mackenzie.

Ces sommes ont permis "d'investir dans des projets de croissance intéressants, de faire avancer nos programmes d'exploration et d'augmenter les dividendes versés à nos actionnaires," a complété le dirigeant.

Le cours du minerai fer, qui pèse environ la moitié du bénéfice sous-jacent de BHP, a bondi à 117 dollars américains la tonne plus tôt dans l'année.

La société compte désormais six nouveaux projets en cours après l'autorisation ce mois-ci de l'exploitation d'un gisement de pétrole et de gaz à 500 millions de dollars à Trinidad et Tobago.

Ces projets devraient permettre de maintenir des résultats "solides sur le long terme", selon M. Mackenzie.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ord-190820

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

Message par energy_isere » 25 oct. 2019, 22:34

En Russie, les producteurs de palladium se frottent les mains

Par Daniel Vallot RFI Diffusion : vendredi 25 octobre 2019

C’est un métal rare, mais de plus en plus utilisé par les constructeurs automobiles : les cours du palladium ne cessent de s’envoler. De quoi ravir la Russie, principal producteur de cette matière…

Plus de 1 700 dollars l’once au mois de septembre, le palladium ne cesse de battre des records sur les marchés internationaux. Devant le platine, et devant l’or, considérés pourtant depuis des années comme des valeurs refuges en ces temps d’incertitude économique. L’explication de ce succès : le palladium est un métal, que l’on ne trouve que dans quelques pays et surtout, les constructeurs automobiles en ont besoin pour équiper de pots catalytiques leurs moteurs à essence.

Depuis le scandale des moteurs Diesel, et avec le durcissement des normes écologiques, la demande n’a cessé de croître. Certains analystes s’inquiètent même d’une possible pénurie, car la Chine à son tour impose des normes environnementales à ses constructeurs – ce qui accroît encore la demande pour ce métal.

+80 % de bénéfice net pour Nornikel

Cette envolée des cours du palladium inquiète les industriels qui en ont besoin, mais elle réjouit bien entendu les quelques pays producteurs. À commencer par la Russie, principal producteur devant l’Afrique du Sud. Nornickel, l’entreprise qui exploite et qui vend le métal, a vu ses bénéfices s’envoler ces dernières années. En 2019 elle a même vu son bénéfice net augmenter de plus de 80 % au premier semestre. Et a pu se permettre d’augmenter sa production de 6 % dans le même temps, sans craindre de faire baisser les cours.

La Russie peut envisager l’avenir avec sérénité : le marché automobile n’est pas près de s’effondrer, et les alternatives au palladium sont pour l’heure inexistantes. Car si le platine est lui aussi utilisé pour la fabrication de pots catalytiques, c’est pour les moteurs Diesel que les constructeurs en ont besoin. En outre les constructeurs automobiles ne sont pas les seuls à utiliser le palladium : le métal est également recherché par les industriels de la chimie, ou de l’électronique.
http://www.rfi.fr/emission/20191025-rus ... -nornickel

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