Terres rares : Exploration et production miniére

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 26 avr. 2018, 16:42

Localisation des terres rares sous marines découverte au large du Japon.

Image

source : https://www.nextbigfuture.com/2018/04/j ... eabed.html

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 28 avr. 2018, 12:51

suite de ce post du 03 avril 2018 viewtopic.php?p=2268129#p2268129
Burundi: vers une production mensuelle de 400 tonnes de concentré de terres rares à Gakara

Image

Agence Ecofin 24 avril 2018

Au Burundi, la nouvelle mine de Gakara, opérée par la compagnie minière Rainbow Rare Earths, est en bonne voie pour atteindre avant la fin de l’année 2018, une production mensuelle de 400 tonnes de concentré de terres rares. C’est ce qu’a déclaré mardi, Martin Eales, le PDG de la compagnie, lors de la publication du bilan opérationnel pour le compte du trimestre terminé le 31 mars dernier.

Dans ledit bilan, la société rapporte avoir produit au cours des trois premiers mois de l’année, un total de 279 tonnes de concentré de terres rares. Durant le trimestre, elle a achevé les activités de construction et de mise en service ; ce qui lui a permis d’enregistrer une moyenne mensuelle supérieure aux 25 tonnes produites en décembre, mois au cours duquel la mine est entrée en production.

Gakara est devenue en décembre dernier, la première mine de terres rares à entrer en production en Afrique conférant à Rainbow Rare Earths, le statut d’unique producteur de ces métaux rares sur le continent et l’un des rares producteurs en dehors de la Chine.
https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... s-a-gakara

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 09 mai 2018, 13:24

Des ressources de Terres rares au Nord Est du Canada
Projet de mine de terres rares Foxtrot - Période de consultation publique

OTTAWA, le 15 janv. 2018 /CNW/

L'Agence canadienne d'évaluation environnementale (l'Agence) a entamé une évaluation environnementale fédérale du projet de mine de terres rares Foxtrot, situé à environ 10 kilomètres à l'ouest de St. Lewis, à Terre-Neuve-et-Labrador.

L'Agence invite le public et les groupes autochtones à formuler des commentaires à propos des composantes de l'environnement sur lesquelles ce projet est susceptible d'avoir des effets et sur les éléments à examiner durant l'évaluation environnementale, tels qu'ils sont décrits dans les lignes directrices provisoires relatives à l'étude d'impact environnemental (EIE). Après avoir tenu compte de tous les commentaires, l'Agence rédigera la version définitive des lignes directrices et la remettra au promoteur, Search Minerals Inc.

Il s'agit de la deuxième des quatre occasions offertes au public de formuler des commentaires sur l'évaluation environnementale de ce projet. Tous les commentaires reçus seront considérés comme publics.
https://www.newswire.ca/fr/news-release ... 00083.html

La page gouvernementale sur le projet : http://ceaa-acee.gc.ca/050/evaluations/proj/80143?
About the Proposal

Search Minerals Inc. is proposing the construction, operation, decommissioning and abandonment of a new rare earth element mine located 36 kilometres southeast of Port Hope Simpson and 10 kilometres west of St. Lewis, Newfoundland and Labrador.
As proposed, the Foxtrot mine would have an estimated life of 14 years; the first eight of which would be open pit mining while the last six years would be underground mining. During the open pit operations, mining would be for 6 months of the year (May to October), at a rate of 2000 tonnes per day. The underground phase of the mining project would run 12 months of the year at a rate of 1000 tonnes per day. The project would include an open pit, an underground mine, a waste dump, a low-grade stockpile, run-of-mine stockpile, a dry stack tailings facility, a polishing pond, an access road, a central ore processing plant, transmission lines (12 kilometres in length), an effluent drainage pipe, chemical storage tanks for processing agents (hydrochloric acid, sulphuric acid, and magnesium carbonate), a sulphuric acid pipeline, and a variety of administrative and accommodation buildings.

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Message par energy_isere » 26 août 2018, 15:04

L'australien Northern mineral va bientôt exporter ses premiers tonnes de carbonates de minéraux rares suite à la mise en place d'une ligne pilote.


Aussie miner ready to export first rare earths from Kimberly region


Cecilia Jamasmie | 6 days ago |

Australian junior Northern Minerals is getting close to begin exporting quality rare earth carbonate from its Browns Range project in Western Australia’s Kimberley region as it has finished commissioning a pilot plant at the site.

Western Australia’s first heavy rare earths (HREs) plant has now all its components installed, powered up and tested as part of the commissioning process, the company said.

The facility has already processed about 100 tonnes of xenotime concentrate to date, which allows Northern Minerals to test and commission the back end of the hydrometallurgical plant that will produce the final product.

The Browns Range heavy rare earths pilot plant, officially opened last month, makes Northern Minerals the only significant dysprosium and terbium heavy rare earth producer outside of China.

Dysprosium and terbium were first discovered in 2010, setting the project at nearly eight years in the making.

Browns Range has an ore reserve of 3.75 million tonnes containing nearly 2,300 tonnes of dysprosium oxide within 26,375 tonnes of total rare earth oxide.

The first stage of the Browns Range pilot project is expected to run for three years, with the plant producing up to 60,000 tonnes of heavy rare earth concentrate per year.
........
http://www.mining.com/aussie-miner-read ... ly-region/

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[Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 29 sept. 2018, 09:53

Des terres rares identifiées au Malawi
Malawi : Lindian Resources en voie d’obtenir un permis de prospection de terres rares à Kangankunde

Agence Ecofin 27 sept 2018

Lindian Resources a signé une ordonnance sur consentement avec le ministère malawien des Ressources naturelles et des Affaires environnementales, pour acquérir jusqu’à 75% de participation dans le projet de terres rares Kangankunde. Le projet est situé dans le sud du Malawi, à 100 km au nord de Blantyre et à 25 km du corridor ferroviaire de Nacala.

« L'accord conclu […] met fin à 15 ans de litige concernant le projet, tout en permettant à l'entreprise de terminer sa due diligence pour l’acquisition proposée », a déclaré jeudi Asimwe Kabunga, président de la compagnie.

L’ordonnance par consentement donne à Lindian Resources le droit de vérifier et mettre à jour tous les rapports et études antérieurs réalisés sur le projet, et d’effectuer un échantillonnage ainsi qu’une cartographie initiale pour confirmer les teneurs déjà signalées. L’objectif est d’obtenir un nouveau permis exclusif de prospection valable pour une période initiale de 3 ans et renouvelable deux fois pour des périodes de 2 ans chacune.

Cotée à la bourse ASX, Lindian Resources est également présente en Tanzanie, notamment sur le projet de bauxite de Lushoto.
https://www.agenceecofin.com/compagnie/ ... angankunde

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 03 nov. 2018, 10:22

Suite de ce post du 28 avril 2018 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 9#p2268709
Burundi : la mine Gakara n’atteindra pas une production mensuelle de 400 t avant 2019

Agence Ecofin 31 oct 2018

Rainbow Rare Earths ne pourra pas atteindre avant la fin de l’année 2018, une production mensuelle de 400 tonnes de concentré de terres rares, à sa mine Gakara, au Burundi. La réalisation de cet objectif est reportée à 2019, sous réserve de l’ouverture de nouvelles zones d’exploitation minière sur le projet.

Dans son bilan trimestriel, publié mardi, la société rapporte que d’importants progrès ont été faits sur le projet, notamment en ce qui concerne les tonnages extraits du gisement Gasagwe, le développement d’une nouvelle zone d’exploitation à Murambi et la clôture d’un programme de forage à Kiyenzi où une première estimation de ressources est attendue avant la fin de l’année.

« Bien que des initiatives aient été mises en place pour permettre une extraction plus prévisible à l'avenir, l'environnement géologique a été plus difficile récemment. Compte tenu de ces incertitudes et du délai limité pour le démarrage de Murambi, la société estime que l'objectif de 400 t par mois sera reporté à 2019 », a déclaré le PDG, Martin Eales.

Durant le trimestre terminé le 30 septembre 2018, la compagnie a produit 350 tonnes de concentré exporté de terres rares à Gakara, soit une augmentation de 27% par rapport aux 275 t produites au trimestre précédent.
https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... avant-2019

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 05 janv. 2019, 10:49

Suite de ce post du 3 nov 2018 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 5#p2274355
Burundi : nouvelle estimation de ressources de terres rares à Gakara

Agence Ecofin 31 déc 2018

La compagnie minière Rainbow Rare Earths a publié une estimation de ressources inexploitées conforme au code JORC pour son projet de terres rares Gakara, au Burundi. Selon l’évaluation, le projet héberge plus de 1,2 million de tonnes de minerai, ce qui confirme, apprend-on, son ampleur.

«Nous sommes heureux d'annoncer la première estimation des ressources minérales conforme au JORC pour le projet Gakara, dans les délais et selon le budget prévu. Les ressources minérales, qui sont basées sur seulement quatre des 28 cibles identifiées dans notre permis, montrent plus de 1,2 million de tonnes de minerai, un gisement considérable en soi, et fournissent une preuve supplémentaire que le gisement Gakara est une source d'oxydes de terres rares de classe mondiale.», a déclaré le PDG, Martin Eales.

Gakara est devenue en décembre 2017, la première mine de terres rares à entrer en production en Afrique conférant à Rainbow Rare Earths, le statut d’unique producteur de ces métaux rares sur le continent et l’un des rares producteurs en dehors de la Chine.
https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... s-a-gakara

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Message par energy_isere » 09 févr. 2019, 14:06

Malawi : Mkango Resources pourrait produire plus de terres rares que prévu à Songwe Hill

Agence Ecofin 4 fev 2019

La compagnie minière Mkango Resources a annoncé, lundi, une augmentation de 60% à 21 millions de tonnes des ressources mesurées et indiquées de son projet de terres rares Songwe Hill, au Malawi.

Cela fait suite à la réussite du programme de forage entrepris en 2018, qui a permis à l’entreprise de reclasser la majeure partie des ressources inférées, identifiées près de la surface.

Elle a indiqué qu’environ 95% des blocs de ressources minérales se trouvent à moins de 160 m de profondeur, ce qui laisse présager une exploitation à ciel ouvert. La nouvelle évaluation sera incorporée à l’étude de faisabilité en cours, avec pour but de réviser le plan minier.

« Basée sur les ressources mesurées et indiquées plus importantes, l'étude de faisabilité évaluera les possibilités d'inclure plus de tonnes dans le plan minier, d'étendre les opérations, de prolonger la durée de vie de la mine, de réduire le ratio de décapage et donc de réduire les coûts miniers », a déclaré William Dawes, le DG de la compagnie.

Le premier projet de terres rares à entrer en production en Afrique est la mine Gakara, exploitée au Burundi par Rainbow Rare Earths. Mkango Resources prévoit de commencer la production au Malawi, en 2020.
https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... ongwe-hill

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[Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 11 mars 2019, 22:08

Une piste de chercheurs pour obtenir des terres rares dans les roches à phosphates.
New source of rare earth elements could benefit clean energy, electronics

March 08, 2019 // By Nick Flaherty

Researchers have developed a technique to separate vital rare earth elements (REE) such as cerium, neodymium and dysprosium from rock waste.

The approach could benefit clean energy technology, according to researchers at Rutgers University–New Brunswick and other members of the Critical Materials Institute, a US Department of Energy effort aimed at bolstering supply chains for materials important to clean energy.

REEs are essential for technologies such as solar and wind energy and advanced vehicles, along with modern electronics like smartphones. China produces roughly 90 percent of all such elements and there is a global shortage.

The paper published in The Journal of Chemical Thermodynamics describes recovering them from phosphogypsum – waste from phosphoric acid production – as a potential solution. Each year, an estimated 250 million tons of phosphate rock are mined to produce phosphoric acid for fertilizers. The US mined approximately 28 million metric tons in 2017.

Rare earth elements generally amount to less than 0.1 percent in phosphate rock. But worldwide, about 100,000 tons of these elements per year end up in phosphogypsum waste. That’s almost as much as the approximately 126,000 tons of rare earth oxides produced worldwide each year.

Conventional methods to extract rare earth elements from ores generate millions of tons of toxic and acidic pollutants. Instead of using harsh chemicals to extract the elements, organic acids produced by bacteria can be used says Paul Antonick and Zhichao Hu.

The explored using mineral and organic acids, including a bio-acid mixture, to extract six rare earth elements (yttrium, cerium, neodymium, samarium, europium and ytterbium) from synthetic phosphogypsum. Scientists led by David Reed at Idaho National Laboratory produced the bio-acid mixture – consisting primarily of gluconic acid, found naturally in fruits and honey – by growing the bacteria Gluconobacter oxydans on glucose.

The results suggest that the bio-acid did a better job extracting rare earth elements than pure gluconic acid at the same pH (2.1), or degree of acidity. The mineral acids (sulfuric and phosphoric) failed to extract any rare earth elements in that scenario. When the four acids were tested at the same concentration, only sulfuric acid was more effective than the bio-acid.

A next step would be to test bio-acid on industrial phosphogypsum and other wastes generated during phosphoric acid production that also contain rare earth elements. For their initial study, the researchers evaluated phosphogypsum made in the lab, so they could easily control its composition. Industrial samples are more complex.
https://www.smart2zero.com/news/new-sou ... lectronics

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 16 mars 2019, 09:57

Burundi : Rainbow Rare Earths veut devenir un fournisseur stratégique clé pour le marché des terres rares

Agence Ecofin 13 mars 2019

Rainbow Rare Earths ambitionne de devenir un fournisseur stratégique clé pour le marché mondial des terres rares. Opérant au Burundi sur le projet Gakara, la compagnie est le seul producteur de terres rares en Afrique.

Selon son PDG, Martin Eales (photo), l’atteinte de cet objectif passera par la résolution des problèmes qui ralentissent les opérations à Gakara. En outre, elle prévoit de faire entrer en production, deux nouvelles zones minières en 2019 en plus de Gasagwe et Murambi.

Si la compagnie a exporté au 2e semestre 2018, un plus grand volume de concentrés en glissement trimestriel (550 t contre 525 t), elle n’a pas réalisé ses prévisions. La demande des clients est très forte et toute la production exportée, a été vendue à la fin de la période.

Au cours de la période, les pertes enregistrées totalisaient 3,2 millions $. «Étant donné que la demande de terres rares devrait augmenter en réponse à l'augmentation de la production de véhicules électriques, nous sommes enthousiastes quant à l'avenir.», a déclaré M. Eales, qui table sur un EBITDA positif à court terme.
https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... rres-rares

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 30 mars 2019, 09:38

Malawi : Mkango Resources obtient un financement de 7 millions £ pour l’étude de faisabilité Songwe Hill

Agence Ecofin. 29 mars 2019

La compagnie minière Mkango Resources a annoncé jeudi que son partenaire Talaxis Ltd a investi 7 millions £ supplémentaires dans sa filiale détenant le projet de terres rares Songwe Hill, au Malawi. Les fonds seront utilisés pour financer l’étude de faisabilité du projet, qui devrait être achevée en 2020.

Selon les termes de l’accord conclu entre les deux parties, cet investissement de Talaxis lui permet de faire passer sa participation dans la filiale, Lancaster Exploration, de 20 % à 49 %. Mkango détiendra les 59 % restants.

Une fois l’étude de faisabilité terminée, Talaxis pourra exercer une option pour acquérir 26 % d’intérêts supplémentaires dans le projet. Pour cela, elle devra arranger le financement du développement.

« Mkango occupe une position unique dans le secteur des terres rares, avec un projet à un stade avancé dans une juridiction favorable et un partenariat stratégique solide avec Talaxis qui lui fournit les moyens financiers et le réseau de relations en Asie et ailleurs pour mener à bien son projet», a commenté William Dawes, PDG de la compagnie.

Mkango Resources prévoit de commencer la production au Malawi, en 2020.
https://www.agenceecofin.com/investisse ... ongwe-hill

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 18 mai 2019, 10:27

Terres rares
Angola : Pensana Metals intercepte de nouvelles minéralisations à haute teneur sur son projet Longonjo


Agence Ecofin 14 mai 2019

La compagnie australienne Pensana Metals a annoncé, lundi, qu’elle a intercepté de nouvelles minéralisations à haute teneur de néodyme et praséodyme (NdPr) à son projet Longonjo, en Angola. Il s’agirait, pour certaines, des plus hautes teneurs interceptées, à ce jour, sur le projet.

Les intersections ont été réalisées au cours d’un programme de forage intercalaire à circulation inversée de 66 trous à Longonjo. Les derniers résultats confirmeraient la continuité de l'épaisse couche de minéralisation de NdPr.

« Ces intersections à haute teneur en NdPr sont exceptionnelles et démontrent que la couverture de minéralisation altérée de Longonjo contient certaines des meilleures teneurs en NdPr au monde », a déclaré le DG, Dave Hammond.

Pensana Metals est en train de mettre à niveau son estimation de ressources minérales pour le projet. Cela devrait lui permettre de réaliser une étude de préfaisabilité et d’avancer vers le développement.
https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... t-longonjo

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 02 juin 2019, 11:01

En terres rares les Russes ont quelques atouts :
Russia owns rare earths but mines little. That's changing

Bloomberg News 1 May 2019

With rare earths in the cross hairs of the U.S.-China trade war, there’s a sharp focus on who else can sell the critical minerals.

Russia could become one supplier. The country accounts for less than 2% of global production, but owns the world’s fourth-biggest reserves, according to the U.S. Geological Survey. There are two projects that could come online by 2023, but they’ve been set back by delays.

President Vladimir Putin has pushed Russia to develop its own rare earth production, calling it an issue that’s " critically important to the defense capability of the country." He’s previously said Russia ranks second in total reserves around the world.

"Despite the fact that the projects are difficult and being postponed, the supplies are unlikely to reach the U.S.," said Boris Krasnojenov, chief of research at Alfa Bank JSC in Moscow.

The biggest one is run by TriArk Mining Co., a venture owned by Russian billionaire Alexander Nesis and Russian state-owned giant Rostec State Corp., which is under U.S. sanctions. It’s developing a project in Russia’s Far East that hopes to produce 14,000 tons of ferroniobium and 16,000 tons of rare earth metals oxides a year, said spokesman Andjey Krasutsky. That would account for 10% of global production, according to the company.

TriArk expects to mine the first material from the Tomtor deposit in 2022 and have product ready to sell by the following year. However, the site has faced several delays because of difficulties extracting the ore.

"Given the timing of the project and the dynamic situation in the market and in the world, it’s too early to tell if Tomtor will be able to sell rare earth to the U.S.," Krasutsky said.

Andrey Korobov, the head of Rostec’s RT-Business Development, said in an interview in 2015 that the plant will make Russia self-sufficient in rare-earth elements used in wind turbines and hybrid cars. Exports to Japan and China might be an option, he said.

The second, smaller rare-earth project is being developed by ZAO Technoinvest Alliance, which is partially owned by steel pipe maker ChelPipe PJSC. The goal is to extract tantalum and niobium as well as oxides of rare earth metals from the Zashikhinskoye deposit in the Irkutsk region and use some of the materials in pipe making. The project aims to process 1 million tons of ore per year. In January, the regional government said plant opening was delayed to 2023, according to Tass.
http://www.mining.com/web/russia-owns-r ... -changing/

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 02 juin 2019, 11:09

La Malaisie va finalement laisser Lynas continuer le raffinage des terres rares dans sa grosse usine dans le pays.
La question environnementale reste posée.
Malaysia to let Lynas continue running rare earths plant

Reuters 31 may 2019

Rare earths miner Lynas Corp will be allowed to keep operating a processing plant in Malaysia, Prime Minister Mahathir Mohamad said on Thursday, ending months of uncertainty over the future of the Australian-based company's $800 million plant.

Malaysia had earlier halted the process for renewing Lynas' licence because of waste disposal concerns.

Lynas is the only significant producer outside China of rare earths, which have military applications and are used in batteries, computers, televisions and many other products.

"We will allow Lynas to carry on because otherwise we are going to lose a very big investment from Australia," Mahathir told reporters at a news conference in Tokyo. Mahathir is in Japan to attend a business conference.
.......
http://www.mining.com/web/malaysia-let- ... ths-plant/

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Re: [Véhicule électrique] la question des métaux rares

Message par energy_isere » 04 juin 2019, 21:09

Qui pour concurrencer la Chine dans les terres rares ?

MYRTILLE DELAMARCHE Usine Nouvelle le 04/06/2019

La Chine extrait environ 80% et raffine 90% des terres rares, métaux stratégiques de la transition énergétique. Elle ne possède pourtant qu’un tiers des réserves mondiales, et son monopole est surtout dû à une politique de contrôle des prix qui freine le développement de producteurs concurrents.

Image
La mine de Mountain Pass, aux Etats-Unis, est l'un des symboles de la difficultés des pays occidentaux à exploiter les terres rares de façon rentable. Elle est désormais contrôlée par un groupe chinois.

Les récentes menaces de Pékin de restreindre l’accès à ses terres rares aux Américains sur fond de guerre commerciale rappellent combien il est imprudent de sous-traiter la production de métaux stratégiques à un seul pays, ou presque. La Chine contrôle environ 80% de l’extraction et plus de 90% de la chaîne de transformation des terres rares. Elle n’abrite pourtant dans son sous-sol qu’un tiers

(44 millions de tonnes) des réserves mondiales de ces métaux omniprésents dans les énergies renouvelables et les produits technologiques (piles à combustible, alliages, aimants permanents des éoliennes et des moteurs électriques….). Pékin est d’ailleurs devenu en 2018 le premier importateur de terres rares, selon le cabinet Adamas Intelligence.

D’autres pays luttent depuis des années pour mener à bien le développement de mines et d’usines métallurgiques aussi complexes que coûteuses. Le principal frein à une démocratisation de la production n’est pas leur rareté, toute relative, mais la faible teneur du minerai, qui suppose une extraction extensive, et la difficulté de séparer ces 15 lanthanides (auxquels on ajoute l’yttrium et le scandium).

L’Australie : peu de réserves mais un regain de production

Le principal producteur hors de Chine est la compagnie australienne Lynas, dont la montée en puissance après une étonnante résurrection a ramené la part de la Chine de 97% de la production mondiale en 2010 à un peu plus de 70% en 2018. Deuxième producteur mondial de néodyme et de praséodyme, Lynas a notamment été soutenu par le Japon, qui a juré qu’on ne l’y reprendrait plus après l’embargo qu’il a subi de la part de la Chine en 2011. L’Australie possède, selon l’USGS (le BRGM américain), seulement 3,4 millions des 120 millions de tonnes de réserves de terres rares identifiées dans le monde. Mais elle est le deuxième producteur (20 000 tonnes) derrière la Chine (120 000 tonnes).

Les Etats-Unis tentent de se relever

L’américaine Molycorp s’en est moins bien sortie. Cette entreprise, qui exploitait la mine de Mountain Pass aux Etats-Unis, a fait faillite après que le Département américain de l’Energie lui a refusé une garantie de prêt. Le gisement de Mountain Pass, où l’activité a redémarré début 2018 après une mise sous cocon de trois ans, est aujourd’hui contrôlé par le transformateur chinois Leshan Shenghe Rare Earths (associé à deux fonds américains), vers lequel la mine exporte son minerai. La construction d’une nouvelle usine est néanmoins prévue en Californie pour fin 2020. Lynas envisage également la construction d’une unité de traitement au Texas. Les récentes menaces chinoises devraient faciliter le financement de ces deux usines.

Quelques producteurs discrets

Nouveau venu, le Burundi a exporté ses premières tonnes de terres rares en 2018. Rainbow Rare Earths vise une production de 5000 à 6000 tonnes de concentrés. L’Inde et la Thaïlande affichent également des productions modestes, ainsi que le Myanmar mais la porosité de sa frontière avec la Chine interroge sur la traçabilité de ses minerais.

La Russie, le Vietnam et le Brésil, poids lourds potentiels de la production mondiale

La Russie produit moins de 2% des terres rares. Selon l’USGS, elle en possède pourtant 10% des réserves, ce qui la place au quatrième rang mondial. Vladimir Poutine a souligné combien ces métaux étaient stratégiques pour la Défense du pays, sans pour autant trouver les moyens de soutenir le développement des deux projets en cours dans le pays. Le premier, mené par TriArk Mining et Rostec, ambitionne de produire 14 000 tonnes de ferroniobium et 16 000 tonnes d’oxydes de terres rares (10% de la production mondiale) d’ici 2023. Le second, plus modeste, envisage la production de tantale, de niobium et d’oxydes de terres rares extraits dans la région d’Irkoutsk au même horizon. Il est piloté par ZAO Technoinvest Alliance. Le Brésil, doté de réserves équivalentes à la moitié des réserves chinoises, a une production symbolique (1000 tonnes annuelles) et décroissante. Le Vietnam, avec des réserves tout aussi importantes, ne produit que quelques centaines de tonnes.

Et l’Europe ?

L’Europe n’a pas de réserves significatives de terres rares. Mais, comme souvent, elle a des idées. L’expert des terres rares Jack Lifton rappelait il y a quelques années que Solvay possède actuellement le procédé de séparation des terres rares le plus avancé, et plusieurs entreprises européennes comme Less Common Metals, Siemens et Bosch en maîtrisent la chaîne de transformation.

Malgré son caractère hautement stratégique, le marché des terres rares reste modeste, en valeur, comparé à d'autres métaux. Il est évalué à 9 milliards de dollars pour 150 000 tonnes d'oxides. Une étude récente relève néanmoins que les terres rares entrent dans la composition de produits d'une valeur totale de 7000 milliards. Un téléphone portable en contiendrait en moyenne un demi gramme, un climatiseur 120 grammes, un vélo électrique 200 g, une voiture à moteur thermique 1 kg, une Toyota Prius 15 kg, une éolienne jusqu'à 200 kg (pour 600 à 800 kg d'aimants permanents), un chasseur F35 quelque 400 kg et un sous-marin 3600 kg.
https://www.usinenouvelle.com/article/q ... es.N849835

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