[Véhicule électrique] la question des batteries

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Re: [Véhicule électrique] la question des batteries

Message par energy_isere » 20 déc. 2018, 11:42

Créer un Airbus des batteries ? Pas si simple

Solène Davesne Usine Nouvelle le 20/12/2018

L’Allemagne et la France vont lancer ensemble un projet pour soutenir la production de batteries en Europe d’ici 2022. Le projet, encore très flou, pourrait préfigurer la nouvelle politique industrielle prônée par les deux pays .

C’est l’un des exemples de la nouvelle ambition industrielle de l’Europe. Le 18 décembre, la France et l’Allemagne se sont mises d’accord pour lancer un "Airbus des batteries". Afin d’encourager la création d’une filière de production de batteries européennes pour les véhicules électriques, les deux pays veulent obtenir le feu vert de la Commission pour financer un ou plusieurs consortiums d’industriels. Objectif : produire d’ici 2022 des batteries en Europe, alors que le marché des batteries de troisième génération est dominé par les fabricants asiatiques. "A partir du moment où 60 % de la valeur d’une voiture électrique se situe dans le système de navigation et les batteries, il ne restera pas grand-chose en Europe si les premiers viennent des Etats-Unis et les secondes sont asiatiques", pointe le ministre de l’Economie français.

Ce n’est pas le seul projet industriel européen d’envergure lancé ces derniers mois : en début de semaine, la commission a donné son feu à un financement de 1,75 milliard d’euros venant de quatre pays (France, Allemagne, Italie et Royaume-Uni) pour soutenir la production de puces et de capteurs en Europe, dont STMicroelectronics doit profiter. L’Allemagne plaide aussi pour le lancement prochain d’un "Airbus de l’intelligence artificielle".

"Nous avons fait Airbus il y a quarante ans et depuis rien", constate Bruno Le Maire. De fait, le parcours est encore semé d’obstacles pour le projet des batterie et toutes les difficultés, loin d’être levées. D’abord celle des moyens à mobiliser. L’Allemagne a débloqué un milliard d’euros sur trois ans pour le projet. La France pour l’instant se garde bien d’avancer un montant, mais assure pouvoir mobiliser le PIA et une partie des 250 millions d’euros annuels à disposition du fonds pour l’innovation de rupture. Les frictions percent aussi avec les autres Etats membres. "Nous comprenons que la porte restera ouverte à d’autres. Sans cela, je doute du succès de l’initiative", s’est inquiétée la ministre polonaise de l’entreprenariat Jadwiga Emilewicz, guère ravie du pas-de-deux franco-allemand.

Pour réussir à créer une filière viable, encore faut-il que les constructeurs automobiles suivent, plutôt que de s’approvisionner en Asie directement. "Il faut, en aval, des constructeurs automobiles intéressés par l’achat de ces batteries ", reconnaît Bruno Le Maire. C’est aussi pour cela que Paris et Berlin plaident pour une avancée rapide, avec une première production dès 2022, lorsque les constructeurs automobiles monteront en charge sur l’électrique.

Changer de logiciel

Pour créer des champions industriels, d’autres obstacles doivent aussi être levés. Réunis à Paris au même moment, les "Amis de l’industrie", ce cénacle informel de dix-huit Etats membres favorables à une politique européenne plus musclée, plaident pour un "changement de logiciel". Les griefs ne sont pas vraiment nouveaux. Alors que les Etats-Unis et la Chine injectent des financements massifs pour développer les technologies d’avenir, les ministres estiment nécessaire de changer d’échelle en matière d’aides d’Etat autorisées en Europe et de réviser la politique de la concurrence, soupçonnée de bloquer la création de champions européens.

Depuis quelques semaines, Paris a intensifié son lobbying sur ce sujet, craignant un veto de la Commission au rapprochement Siemens-Alstom. L’objectif des Amis de l’industrie est désormais d’affûter leur discours pour faire pression sur la prochaine commission européenne, désignée à l’été 2019 après les élections européennes, et imposer un changement de braquet de la politique industrielle européenne.
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... le.N785694

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Message par energy_isere » 21 janv. 2019, 11:15

Toyota et Panasonic vont nouer une alliance dans les batteries

Usine Nouvelle le 21/01/2019 À 08H14, mis à jour le 21/01/2019 À 10H32

Toyota Motor et Panasonic sont sur le point de lancer une coentreprise centrée sur la fabrication de batteries pour véhicules électriques afin de mieux concurrencer les acteurs chinois du secteur, a dit une source proche du dossier.


Les japonais Panasonic et Toyota s'apprêtent à créer une co-entreprise dans les batteries. Cette nouvelle entité, qui sera détenue à 51% par le constructeur automobile et 49% par le groupe industriel, pourra également fournir des batteries aux partenaires de Toyota en matière de technologies de véhicules électriques, à savoir Mazda et Subaru, explique une source proche du dossier à Reuters.

La coentreprise sera mise sur pied à partir de l'accord annoncé fin 2017 par Toyota et Panasonic, qui avaient alors annoncé le développement en commun de batteries à plus forte densité énergétique. Un porte-parole de Toyota a déclaré que les deux entreprises avaient continué de travailler sur leur partenariat annoncé il y a plus d'un an, sans en dire davantage. Panasonic a fait un commentaire similaire. Selon la source, Toyota et Panasonic pourraient annoncer dès cette semaine leur projet de coentreprise.

A la Bourse de Tokyo, le titre Panasonic a fini sur un bond de 3,31%, affichant l'une des plus hausses d'un indice Nikkei 225 qui a pris 0,26%. L'action Toyota a terminé sur une progression de 0,28%.

Panasonic moins Tesla-dépendant

Grâce à une coentreprise partagée avec Toyota, Panasonic pourra réduire sa dépendance à Tesla Motors, le fabricant américain de voitures électriques haut de gamme dont il est le fournisseur exclusif de batteries. D'un côté, les retards de production de Tesla ont pesé à plusieurs reprises sur les résultats de Panasonic. De l'autre, le groupe japonais devrait perdre son statut de fournisseur exclusif étant donné que le groupe américain prévoit de s'approvisionner pour sa nouvelle usine à Shanghai auprès de plusieurs entreprises.

La coentreprise avec Panasonic aidera Toyota à atteindre son objectif annuel de ventes d'environ un million de véhicules électriques avec zéro émissions et voitures fonctionnant à l'hydrogène d'ici 2030.

Dans le cadre de cette coentreprise, Panasonic transférera l'essentiel de ses équipements liés aux batteries prismatiques situés au Japon et en Chine à la coentreprise tandis qu'il conservera ceux utilisés pour les batteries livrées à Tesla.

Panasonic fabrique déjà des batteries prismatiques pour Toyota tandis qu'il fournit des batteries cylindriques à Tesla.
https://www.usinenouvelle.com/article/t ... es.N795444

Pour rappel, Toyota n' est pas sur le marché du véhicule electrique pur, mais cependant leurs hybrides Prius ont quand méme besoin de petites batteries :
Panasonic currently supplies lithium-ion batteries for the Prius Prime plug-in hybrid. The Prime utilizes an 8.8 kWh pack for an EPA estimated 25 mile range. The current non plug-in Prius has an optional lithium-ion battery with pack size of roughly .8 kWh.
source : https://insideevs.com/toyota-panasonic- ... batteries/

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Message par energy_isere » 01 févr. 2019, 23:38

Bruxelles autorise une aide de 36 M€ accordée par la Pologne à l’usine de batteries de LG Chem

30/01/2019

La Commission européenne a estimé que l’aide à l’investissement de 36 millions d’euros accordée par la Pologne à l’entreprise chimique LG Chem pour une nouvelle usine de batteries pour véhicules électriques était conforme aux règles de l’UE en matière d’aides d’État. L’aide contribuera au développement de la région tout en préservant la concurrence.

L’aide à l’investissement de 36 millions d’euros accordée par la Pologne soutiendra l’investissement de 325 millions d’euros de LG Chem dans une nouvelle usine de fabrication intégrée verticalement destinée à la production de batteries lithium-ion (Li-ion) dans la région de Dolnoślaskie, en Pologne. Les batteries Li-ion sont utilisées dans les véhicules électriques et la nouvelle usine devrait fournir des batteries pour plus de 80 000 véhicules électriques par an dans l’Espace économique européen (EEE).

Le projet devrait créer plus de 700 emplois directs. L’usine de fabrication est située dans la région de Dolnoślaskie, une région admissible au bénéfice d’aides à finalité régionale.

La Commission a constaté que sans le financement public, le projet n’aurait été réalisé ni en Pologne ni dans aucun autre État membre de l’UE. Elle est parvenue à la conclusion que les effets positifs du projet sur le développement régional l’emportaient clairement sur d’éventuelles distorsions de concurrence liées à l’aide d’État.
https://www.vipress.net/bruxelles-autor ... e-lg-chem/

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Message par energy_isere » 11 mars 2019, 20:34

Forsee Power lève 15 millions d'euros pour le développement de son site de Poitiers

Pierre Berteloot Usine Nouvelle le 11/03/2019

Bpifrance a annoncé un investissement de 15 millions d'euros dans Forsee Power, fabricant de batteries français. Celui-ci permettra de développer son site industriel près de Poitiers (Vienne), qui a pour but l'industrialisation des systèmes de batteries destinés au transport lourd.

Dans un communiqué de presse commun publié le 8 mars, Forsee Power, fabriquant de batterie français, a annoncé l’entrée à son capital de 15 millions d’euros du fond Société de Projets Industriels (SPI). Ce fond, géré par Bpifrance pour le compte de l’État dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, doit permettre le développement de filières industrielles porteuses de perspectives d’emplois.

Cet investissement servira à financer le développement de la nouvelle usine du groupe, qui a ouvert en août 2018 à Chasseneuil-du-Poitou, près Poitiers. Elle compte actuellement 100 employés, et ses effectifs devraient atteindre 300 en 2021. Un développement qui a pour but l’industrialisation des systèmes de stockage d'électricité destinés aux marchés du transport lourd (bus, rail, camion, bateau), dont les besoins en batterie augmentent.

Déjà de gros contrats

Forsee Power surfe sur une vague d’"électrification" des transports, notamment pour la mobilité urbaine et périrubaine. Le marché européen devrait en effet s'élever à 3 500 bus électriques par an en 2020. Le groupe a déjà signé des contrats majeurs auprès de constructeurs de bus tels que CNHI, Alstom, le portugais CaetanoBus, et le britannique Wrightbus. Et le marché des poids lourds et des trains n’est pas en reste.

"Cet investissement du fonds SPI de Bpifrance dans notre Groupe marque l’intérêt stratégique d’une filière batteries pour la France", s’est réjoui Christophe Gurtner, PDG de Forsee Power, dans le communiqué. En décembre 2017, Forsee Power avait déjà levé 55 millions d’euros auprès de Mitsui & Co, Idinvest Partners et la Banque Européenne d’Investissements.
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... rs.N816070

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Message par energy_isere » 21 mars 2019, 21:12

Volkswagen fonde un consortium européen pour faire avancer la recherche sur les batteries

Rémi Amalvy le 21/03/2019

Volkswagen va diriger avec le producteur suédois de batteries Northvolt l'Union européenne des batteries. Annoncé le 21 mars, ce consortium regroupe des partenaires de sept pays européens. Il aura pour objectif de faire progresser la recherche sur les batteries de véhicules électriques. Ses activités devraient commencer début 2020.

Volkswagen a annoncé le 21 mars la création de l’Union européenne des batteries. Dirigé par le constructeur automobile et le producteur suédois de batteries Northvolt, et en partenariat avec des acteurs industriels et scientifiques de sept pays européens, ce consortium aura pour objectif de "faire progresser la recherche sur les batteries en Europe", selon un communiqué.

Ses activités couvriront l’ensemble de leur chaîne de production, depuis les matières premières jusqu'au recyclage en passant par la technologie des cellules, afin "d'accumuler un savoir-faire beaucoup plus large" sur celles-ci. Un axe sera également dédié à l’ingénierie et au développement de technologies vertes et durables pour leur conception.

Début des activités en 2020

Les entreprises n'ont pas révélé le montant alloué à ce consortium. Il est prévu que les partenaires augmentent progressivement leurs investissements dans les différents programmes. Le ministère allemand de l’Économie et de l’Énergie pourrait également, si besoin, apporter un soutien financier. Le partenariat prévoit que les résultats des travaux réalisés soient partagés avec tous les membres de l’Union. Les activités devraient démarrer début 2020.

Suite aux déconvenues du "dieselgate", Volkswagen a revu ses prédictions à la hausse à propos de l’électrique début mars. 40% de sa flotte devrait être électrifiée d’ici 2030. Pour cela, le constructeur prévoit d’investir 30 milliards de dollars d’ici 2023. Il a également relevé son objectif de véhicules électriques. Au cours des neuf prochaines années, il ne prévoit pas commercialiser 50 mais 70 nouveaux modèles électriques.
https://www.usinenouvelle.com/article/v ... es.N821095

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Message par energy_isere » 04 avr. 2019, 22:51

Saft et le chinois Tianneng produiront ensemble des cellules lithium-ion en Chine

Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 04/04/2019

Le fabricant de batteries Saft, filiale de Total, et le groupe chinois Tianneng Energy Technology (TET) ont annoncé le 4 avril la création d'une coentreprise pour la production de cellules de batteries lithium-ion en Chine.

Le fabricant de batteries Saft, filiale à 100% du groupe pétrolier et gazier français Total, et le groupe chinois Tianneng Energy Technology (TET) ont annoncé le 4 avril la création d'une coentreprise dans les batteries lithium-ion, tant pour la mobilité électrique (voitures et vélos) que pour le stockage énergétique. Ensemble, ils produiront des cellules et des packs lithium-ion sur le site de la gigafactory de Changxing, en Chine. Cette usine a une capacité potentielle de 5,5 gigawattsheures, dont plusieurs GWh sont déjà opérationnels. Saft détiendra 40% de cette coentreprise et Tianneng le solde.

Des batteries acide-plomb au lithium-ion.

"Il s’agit du premier mouvement stratégique impulsé par Total, depuis son acquisition en 2016, pour développer l’activité de Saft en Chine, premier marché mondial pour les énergies nouvelles, d’une part ; et dans le stockage d’énergie stationnaire indispensable au déploiement à grande échelle des énergies renouvelables intermittentes, d’autre part", a déclaré le PDG de Total Patrick Pouyanné. Ce partenariat ouvre à Saft un "accès au marché chinois des batteries, en plein essor" et lui "permettra de disposer de capacités de production de masse très compétitives afin d’accélérer la croissance de ses activités", ajoute Patrick Pouyanné.

Cette coentreprise "va nous permettre de franchir une nouvelle étape et d’accroître considérablement notre présence sur le marché du Li-on chinois qui concentrera plus de 40% de la demande mondiale d'ici 2025 et de développer nos activités mondiales", confirme le directeur général de Saft Ghislain Lescuyer.

Pour Tianneng, leader mondial des batteries acide-plomb, c'est un transfert de technologie intéressant. "Ce partenariat nous permet de bénéficier des 30 années d'expérience de Saft et de son leadership technique établi dans le domaine des éléments Li-on", a commenté Tianren Zhang, président de Tianneng.
https://www.usinenouvelle.com/article/s ... on.N826855

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Re: [Véhicule électrique] la question des batteries

Message par energy_isere » 23 avr. 2019, 00:12

Bataille des batteries auto: face à la Chine, le réveil douloureux de l'Europe

AFP•22/04/2019

La Chine domine l'industrie mondiale des batteries automobiles mais l'Europe intensifie ses efforts pour combler son retard abyssal avec l'ambition affichée d'établir un "Airbus des batteries".

Au cœur de la suprématie chinoise, les cellules lithium-ion: c'est le composant-clef d'une batterie rechargeable de voiture électrique, mais peu de constructeurs se hasardent à les produire.

"Ils sont forcés de travailler avec les fournisseurs de batteries établis", faute "d'avoir le temps de développer leur propre technologie", ce qui impliquerait des investissements colossaux et risqués dans la chimie, insiste Xavier Mosquet, analyste du cabinet BCG.

L'Europe reste absente du paysage, avec 1% de la production mondiale de cellules lithium-ion, alors que le marché mondial des batteries auto pourrait atteindre 45 milliards d'euros en 2027, dont 20% à 30% en Europe, selon BCG.

A contrario, la Chine abrite les deux tiers des capacités de production du globe. Assurant un quart de l'offre planétaire, le mastodonte chinois CATL est numéro un, devant le japonais Panasonic, un autre chinois, BYD, et le sud-coréen LG-Chem.

Une domination logique: la Chine représente la moitié des ventes mondiales de véhicules électriques et Pékin impose aux constructeurs l'usage de composants locaux.

Par ailleurs, les chinois Tianqi et Ganfeng contrôlent un tiers de l'offre mondiale de lithium via leurs investissements dans les mines australiennes et chiliennes.

- 'Champion européen' -

Sous pression, les constructeurs cherchent à réduire leur dépendance.

"Nous travaillons avec cinq producteurs de cellules en Chine. Nous avons un accord avec CATL, mais ne voulons pas mettre nos oeufs dans un seul panier", confie Stephan Wöllenstein, directeur de Volkswagen Chine.

L'allemand a également annoncé début avril un accord avec Ganfeng pour garantir ses approvisionnements de lithium durant dix ans.

La question se pose désormais en Europe, où les ventes de voitures électriques devraient décoller, dopées par les restrictions d'émissions: l'importation massive de cellules lithium-ion serait prohibitive.

"Je ne peux être satisfait d'une solution où 100% des batteries de mes voitures électriques sont produites en Asie", s'agaçait mi-février le président français Emmanuel Macron.

Préoccupés, Paris et Berlin ont signé fin décembre un accord "stratégique" pour développer une filière européenne de batteries: l'Allemagne entend y consacrer un milliard d'euros et la France 700 millions en cinq ans, évoquant des usines des deux côtés du Rhin.

Auparavant, l'Union européenne avait appelé à créer un "Airbus des batteries" associant constructeurs et firmes spécialisées.

Parmi les groupes automobiles présents au salon de Shanghai, l'enthousiasme reste mesuré: pour l'heure, ils poussent surtout leurs fournisseurs asiatiques à s'installer en Europe.

CATL construit déjà à Erfurt (Allemagne) une usine géante, qui fournira BMW dès 2022.

LG-Chem produit depuis l'an dernier en Pologne des cellules pour Daimler, Volvo, Audi et Renault. Le sud-coréen Samsung-SDI possède une usine en Hongrie, pays où son compatriote SK-Innovation construit également deux sites.

"Beaucoup d'Asiatiques s'installent en Europe, il existe déjà une production européenne qui fonctionne", note Thierry Bolloré, patron de Renault. "Mais un nouvel acteur européen est une excellente idée, nous serions heureux de coopérer avec ce champion -- s'il émerge", reconnaît-il.

Néanmoins, Renault a exclu en octobre de participer à un consortium de type "Airbus des batteries", jugeant que "c'était aux fournisseurs de le faire".

- Pionnier suédois -

Même ambivalence chez BMW: "Notre volonté est de contribuer" à l'émergence d'un producteur européen, assure Nicolas Peter, son directeur financier.

"Mais il est important pour un constructeur de ne pas devenir fabricant lui-même de cellules. On se priverait du choix entre plusieurs fabricants et technologies", insiste-t-il, jugeant cette concurrence nécessaire pour favoriser l'innovation et réduire des coûts encore élevés.

Volkswagen s'est justement associé fin mars au suédois Northvolt pour former "une union européenne des batteries" vouée exclusivement à la recherche.

Rare spécialiste européen des accumulateurs, Northvolt a mis en chantier en Suède, avec l'aide de Siemens, la plus grosse usine de batteries du continent, d'un coût minimum de 1,6 milliard d'euros, pour démarrage dès 2020.

Son rival néerlandais Lithium Werks, qui possède deux usines en Chine, est lui en pourparlers avec la Pologne pour construire une usine géante, un investissement surpassant un milliard d'euros.

Selon l'Union européenne, il faudra entre 10 et 20 "giga-usines" de ce type pour satisfaire la demande européenne en 2025.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0a306b49fc

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Re: [Véhicule électrique] la question des batteries

Message par energy_isere » 24 avr. 2019, 18:53

la startup Sila Nano's léve encore 170 millions de $ d'investisseurs pour le développement d'anode Silicium (au lieu de graphite) pour les batteries Lithium.
Daimler backs Sila Nano's $395m for silicon anode batteries

April 17, 2019 //By Nick Flaherty

California startup Sila Nanotechnologies has raised $170m in its fifth round of funding for its silicon anode battery materials, bringing the total backing to $395m (€350m).

The Series E round was led by Daimler AG to bring the first Sila Nano-powered batteries to market with silicon anodes rather than graphite, accelerating global rollout of lower cost batteries for electric vehicles and giving the company a valuation over $1bn as a battery 'unicorn'. Jeff Immelt, former CEO of General Electric, will join Sila Nano’s Board as an independent director, bringing global expertise in materials and manufacturing.

The key to the Sila materials is that they can be dropped into the existing commercial battery manufacturing process to give a performance boost of 20 per cent, raising to 40 per cent with optimisation. This means that the battery manufacturing partners can produce higher performing cells in existing factories on existing production equipment. This also means that car makers and consumer products companies can continue working with their existing battery suppliers while seamlessly incorporating Sila’s materials technology into new products. Nexeon in the UK is also working on silicon anode technology with signficant financial backing havin raised $120m.
...............
https://www.eenewspower.com/news/daimle ... -batteries

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Re: [Véhicule électrique] la question des batteries

Message par energy_isere » 02 mai 2019, 20:24

Batteries de voitures électriques: Paris et Berlin pied au plancher

AFP•02/05/2019

La France et l'Allemagne ont mis un coup d'accélérateur jeudi à leur projet de consortium européen de batteries de voitures électriques, auquel Bruxelles a donné son accord de principe, jugeant urgent de combler le retard de l'Europe face à la Chine.

Au total, "5 à 6 milliards d'euros seront investis" dans cette initiative, a annoncé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire lors d'une conférence de presse à Bercy avec son homologue allemand Peter Altmaier et le Commissaire européen à l'Énergie Maros Sefcovic.

Cette somme sera constituée à hauteur de "1,2 milliard d'euros au maximum" de subventions publiques, auxquelles la Commission européenne a donné son accord de principe, et de "4 milliards d'euros environ d'argent privé", a ajouté le ministre.

Ce projet, lancé voilà 18 mois, devrait déboucher selon M. Le Maire sur la construction d'ici 2020 d'une usine pilote de 200 emplois en France, puis d'ici 2023 de deux usines de production, l'une en France, l'autre en Allemagne, susceptibles de créer 1.500 emplois chacune.

"C'est une étape majeure dans la longue histoire de notre industrie européenne", a souligné M. Le Maire, pour qui ce projet montre que l'Europe "n'est pas condamnée à dépendre des importations technologiques des deux grandes puissances que sont les Etats-Unis et la Chine".

- PSA, Saft... -

Selon Peter Altmaier, plusieurs entreprises européennes ont d'ores et déjà fait part de leur intérêt pour le futur consortium, à l'image du groupe automobile PSA et de sa filiale allemande Opel, et du fabricant français de batteries de haute technologie Saft, propriété du groupe Total.

"Aujourd'hui, nous avons un intérêt plus élevé que jamais" pour ce projet de filière européenne, qualifié d'"Airbus des batteries", a déclaré M. Altmaier, en assurant que Paris et Berlin au cours de leurs échanges avaient obtenu "35 réponses positives, y compris de grands producteurs automobiles".

"Les consortium ne sont pas composés par l'État, ils ne sont pas composés par les ministres ou par la commission", a toutefois souligné M. Altmaier, en rappelant que le choix d'intégrer ou non l'alliance revenait aux industriels et constructeurs, par ailleurs "à l'origine de ce projet".

Contacté par l'AFP, PSA -- qui n'a toujours pas officialisé sa participation au consortium -- a assuré que le dossier était "à l'étude" via sa filiale Opel, "dans un contexte de sécurisation à long terme des approvisionnements de batterie".

"Aucune décision n'a été prise à ce stade et ne sera prise tant que l'Union européenne n'aura pas pris un engagement formel", sur les aides, a déclaré un porte-parole du deuxième constructeur automobile européen à l'AFP.

- "susciter des vocations" -

Selon le Commissaire européen Maros Sefcovic, le feu vert de Bruxelles à l'octroi de subventions publiques à cette filière européenne de batteries pourrait être donné avant la fin du mandat de l'actuelle Commission, à savoir octobre.

"Le temps presse si nous voulons que notre production européenne soit en place d'ici à 4-5 ans", a souligné M. Sefcovic, en promettant que la Commission, critiquée par Paris et Berlin pour avoir empêché le grand mariage industriel franco-allemand d'Alstom et Siemens, allait jouer un "rôle de facilitateur".

Il faut que ce projet "puisse susciter des vocations", a insisté de son côté Bruno Le Maire, en appelant les pays "ayant manifesté" leur intérêt à le rejoindre formellement. "Je pense à l'Italie, à la Belgique, à la Pologne, à l'Autriche, à la Finlande", a-t-il souligné.

La production de cellules de batteries est aujourd'hui contrôlée par une poignée de groupes asiatiques, tandis que l'industrie automobile ne développe pour l'instant que les moteurs électriques et certains composants électroniques.

Mais l'Europe souhaite combler ce retard abyssal, notamment face à la Chine, afin de réduire la dépendance des constructeurs automobiles européens et alors que les ventes de voitures électriques devraient décoller dans l'Union européenne, dopées par les restrictions d'émissions.

Actuellement, seul 1% de la production mondiale de cellules lithium-ion émane de l'Union européenne, alors que le marché mondial des batteries auto pourrait atteindre 45 milliards d'euros en 2027, dont 20% à 30% en Europe, selon BCG.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9e8bd63443

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Re: [Véhicule électrique] la question des batteries

Message par energy_isere » 02 mai 2019, 23:16

L’Europe des batteries bute sur les matières premières

Audrey Dufour le 01/05/2019 lacroix

L’Union européenne a lancé son alliance pour les batteries, afin de réduire sa dépendance aux fabricants asiatiques. Mais peine à trouver les matières premières.

Après les airs, les routes ? L’Europe espère poursuivre le succès d’Airbus dans un autre projet industriel : l’alliance européenne pour les batteries (AEB). Les batteries en question sont celle dites « li-ion », fonctionnant avec des ions lithium. On les retrouve partout, des smartphones aux perceuses sans fil en passant par les voitures électriques.

C’est ce dernier marché qui intéresse surtout les industriels. De quatre millions, le nombre de véhicules électriques en circulation dans le monde est amené à dépasser les 50 millions en 2028. Et aujourd’hui, la très large majorité des batteries sont made in China. L’Europe ne produit que 3 % des batteries mondiales, contre 85 % pour l’Asie, selon le rapport de la Commission européenne sur « la mise en œuvre du plan d’action stratégique sur les batteries ».

Des matières premières très chinoises
Les Européens ont donc décidé dès octobre 2017 de mettre leurs forces en commun pour augmenter la capacité de fabrication dans le continent. L’objectif est de « créer une base industrielle intégrée, durable et compétitive à l’échelle mondiale », avec la construction de 20 à 30 usines géantes en Europe pour la production de cellules de batteries. Un projet de démonstration a déjà été financé en Suède, et les plusieurs groupements français, allemand et belge sont aussi sur les rangs.

Reste un problème de taille : produire une batterie li-ion demande du lithium évidemment, et aussi du manganèse, du graphite, du cobalt et d’autres métaux et terres rares. Des matières premières peu présentes et surtout très peu extraites en Europe.

Les principaux producteurs de lithium sont l’Australie, le Chili et la Chine. Pour le manganèse et le cobalt, il s’agit respectivement de l’Afrique du Sud et de la RDC, suivies de la Chine. « L’accès à ces matières premières peut être compromis par l’instabilité politique », s’inquiète la Commission européenne dans son rapport début avril, citant aussi l’explosion des droits de douane et des taxes.

Relancer les mines européennes, recycler ou faire complètement autre chose ?

Pour « réduire la dépendance » de l’Europe, Bruxelles envisage donc plusieurs pistes : diversifier les échanges et les partenaires commerciaux, cartographier la disponibilité de ces matières premières en Europe, et recycler. « Le recyclage des batteries des véhicules électriques pourrait contribuer à environ 10 % des besoins de l’UE en cobalt en 2030 », relève par exemple le rapport. Enfin, reste la possibilité de miser aussi sur d’autres technologies que les ions lithium pour faire des batteries.

En Allemagne, l’équipementier automobile Bosch est même parti dans une direction encore plus radicale : miser sur les piles à combustibles plutôt que sur les batteries. Alors que dans le cas des voitures électriques « classiques », on charge des batteries pour avancer, la pile à hydrogène génère directement de l’électricité pour alimenter le moteur. En s’alliant avec le Suédois Powercell Sweden, ancienne filiale du constructeur Volvo, Bosch espère commercialiser sa pile à hydrogène pour 2022.
https://www.la-croix.com/amp/1201018908

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Re: [Véhicule électrique] la question des batteries

Message par energy_isere » 19 mai 2019, 21:05

Dans les batteries pour véhicules électriques, l'Europe cherche à garder le rythme

JULIE THOIN-BOUSQUIÉ Usine Nouvelle le 19/05/2019

La naissance d’une filière européenne de production de batteries, destinée à alimenter les besoins de l’industrie automobile, suit son cours. Et les premiers chiffres concernant son financement donnent corps à l’initiative, censée contrer l’offensive asiatique : 5 à 6 milliards d’euros seront investis pour construire les premières lignes de production, comme l’a précisé début mai Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, à la suite d’une rencontre avec son homologue allemand Peter Altmaier et le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic.

Une enveloppe, composée d’environ 4 milliards d’euros d’argent privé et de 1,2 milliard de subventions publiques, ayant fait l’objet d’un accord de principe par la Commission européenne. De quoi alimenter les besoins d’un premier consortium, qui serait constitué du fabricant français de batteries Saft, propriété de Total, ainsi que de PSA et Opel.

Le constructeur confirme qu’un dossier est bel et bien "à l’étude via sa filiale Opel, dans un contexte de sécurisation à long terme de ses approvisionnements de batteries". PSA ajoute toutefois "qu’aucune décision n’est prise à ce stade" , et ne le sera "tant que l’Union européenne n’aura pas pris un engagement formel" pour cette filière.

PREMIÈRE USINE FRANÇAISE EN 2020

Pour parvenir à une production européenne à court terme, une première usine pilote devrait être construite dès 2020 en France, d’après Bruno Le Maire, et qui générerait 200 emplois. Les deux usines de production de batteries prévues en France et en Allemagne devraient créer pour leur part environ 1 500 emplois par site. Celles-ci produiraient des "batteries liquides améliorées" d’ici 2022 à 2023. Et ce, avant de passer à une nouvelle génération de batteries dites solides, "vers 2025 à 2026", à en croire Bruno Le Maire.

L’initiative vise à positionner l’Europe sur un marché mondial estimé à 45 milliards d’euros d’ici à 2030, dont 25 % liés au marché européen, d’après le rapport remis en début d’année au gouvernement sur le futur de la mobilité, par Patrick Pelata, l’ancien directeur général de Renault, et Xavier Mosquet, directeur associé senior au BCG. Une croissance de la demande qui supposait, selon le spécialiste, la mise en place d’une filière compétitive en Europe... dès 2022 à 2023. Le temps presse.
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... me.N839130

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Re: [Véhicule électrique] la question des batteries

Message par energy_isere » 12 juin 2019, 20:04

suite de ce post du 21 mars 2019 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 8#p2282048
Le suédois Northvolt lève un milliard de dollars pour son usine de batteries

REUTERS 12/06/2019

Volkswagen et BMW font partie des investisseurs de la plus grande usine de batteries lithium-ion d'Europe, a annoncé mercredi le suédois Northvolt après avoir levé un milliard de dollars pour compléter le financement du site.

Northvolt a précisé que la construction de l'usine de Skelleftea, dans le nord de la Suède, débuterait en août avec un objectif de capacité initiale de production de cellules de 16 GWh. Il a dit avoir déjà vendu une part importante du volume de production prévu pour une valeur totale de commandes de plus de 13 milliards de dollars (11,5 milliards d'euros) d'ici 2030.

L'usine est l'un des projets industriels les plus importants de Suède depuis des décennies et entre dans le cadre des efforts européens pour concurrencer les leaders asiatiques du marché des batteries tels que CATL, Samsung et LG Chem.

Le PDG de Northvolt Peter Carlsson, un ancien dirigeant de Tesla, a déclaré aux journalistes que la production débuterait en 2021.

"Dans une perspective de long terme, nous serons dans un processus de financement constant. Si nous voulons être l'un des plus grands acteurs en Europe en 2030, nous devrons augmenter la capacité de production à 150 GWh", a-t-il dit.

Les fonds de pension suédois AMF et Folksam et la fondation IMAS liée à Ikea ont également contribué à la levée de fonds, qui était dirigée par Goldman Sachs et VW.

La Banque européenne d'investissement fournira un prêt de 350 millions d'euros, son plus important financement direct dans les technologies de batteries.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 538c5dfc3e

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Re: [Véhicule électrique] la question des batteries

Message par energy_isere » 19 juin 2019, 22:46

Vue de synthèse du projet Northvolt en Suède :

Image

https://www.moteurnature.com/29899-nort ... a-en-suede

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Re: [Véhicule électrique] la question des batteries

Message par Remundo » 20 juin 2019, 15:56

espérons qu'ainsi les lignes de production de VW ne seront pas au ralenti par manque de batteries... ;-)

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Re: [Véhicule électrique] la question des batteries

Message par energy_isere » 06 sept. 2019, 21:03

Un deuxième consortium européen de batteries sur les rails

le 06/09/2019 BERLIN (Reuters)

L'Allemagne a conclu un accord de principe avec huit autres pays européens portant sur la mise sur pied d'un deuxième consortium de production et de recyclage de cellules de batteries pour véhicules électriques, rapporte le Handelsblatt, citant le ministre allemand de l'Economie Peter Altmaier.

Des sociétés allemandes telles que BMWG, BASF, BMZ Group ou encore Varta font partie des acteurs impliqués dans cette initiative, qui vise à réduire la dépendance des constructeurs automobiles aux fournisseurs asiatiques, poursuit le journal.

En réaction à l'article du Handelsblatt, le ministère de l'Economie allemand déclare que le deuxième consortium fait actuellement l'objet de discussions entre pays européens, ajoutant ne pas pouvoir dire quelles entreprises sont susceptibles d'en faire partie.

Vers la mi-juin, Peter Altmaier avait dit à Reuters que Berlin allait verser des aides publiques à trois consortiums différents de production de cellules de batteries pour véhicules électriques.

Le principe d'aides publiques dans ce segment d'activité a été approuvé par la Commission européenne à la suite d'une demande conjointe de la France et de l'Allemagne.

Au printemps, Paris et Berlin ont lancé un premier consortium de cellules de batteries, incluant le groupe français PSA, sa filiale allemande Opel et le fabricant français de batteries Saft, filiale de Total.

NOTE: Les informations du Handelsblatt n'ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude.
https://www.usinenouvelle.com/article/u ... ls.N881455

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