Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE (France)

Ce forum ne traite pas du «grand jeu» mais des réactions plus locales au pic pétrolier, à l'échelle du pays, des régions, ou des villes.

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Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DE

Message par energy_isere » 27 janv. 2016, 17:58

Le dernier voyage de l'électroménager

Par Ludovic Dupin Usine Nouvelle le 22 janvier 2016,

Depuis le 1er janvier, la loi impose de recycler 80 % des déchets d’équipements électriques et électroniques. L’usine Veolia d’Angers dépasse largement ce seuil.

Crac ! Toute la partie arrière de l’énorme écran plasma, que son propriétaire avait payé une fortune, vient d’être arrachée. À peine le temps de souffler que les opérateurs placent la face désossée dans un nouvel automate qui scie les faisceaux de mercure. Après l’étape de dépollution, les plastiques, les métaux… sont séparés. Plus loin, une scie s’attelle à découper des écrans LCD pour en extraire les pièces les plus précieuses. En face, une chaîne débite en continu des écrans cathodiques, qui sont démontés à la main. « Ils représentent 93 % des écrans que nous recevons ici », indique Éric Wascheul, le directeur de l’usine Triade Électronique de Veolia à Angers (Maine-et-Loire).

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Aujourd’hui, les Français déstockent les écrans cathodiques.
Ils représentent 93?% des écrans que reçoit l’usine


Cette salle de torture rythmée par une activité frénétique n’est qu’une partie de l’usine. Construite en 2008, celle-ci trie et valorise, pour le compte des éco-organismes, les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Ils sont regroupés en quatre catégories : gros électroménager froid (GEM froid), écrans, petits appareils ménagers (PAM), électroménager hors froid. L’usine prend en charge les trois premières catégories. En 2015, elle a traité 55 000 tonnes de matériel. L’activité la plus visible, de très loin, est le GEM froid. À l’extérieur de l’usine s’élève une montagne de réfrigérateurs, de congélateurs, de fontaines à eau, de distributeurs de boissons fraîches. L’immense zone de stockage, une vaste étendue bétonnée, « ne représente pourtant que deux à trois jours de travail », précise Éric Wascheul. Une dizaine d’opérateurs commencent par vider les différents appareils. Ils retirent les étagères et les bacs à légumes, mais aussi, parfois, des seringues, des thermomètres et autres nourritures… Puis vient l’étape de la dépollution : les moteurs sont percés pour en extraire les fluides calorifiques (CFC ou isobutane) et les huiles.

Un outil de tri breveté

Ensuite, le traitement des déchets est automatisé. Il est entièrement confiné dans un milieu étanche, rendu inerte par injection d’azote. Cela permet d’éviter tout risque d’explosion lors de la récupération des gaz utilisés pour gonfler les mousses de polyuréthane. L’une des principales étapes de ce process est le passage par le… désintégrateur. Rien à voir avec un rayon laser… Les déchets sont jetés dans un immense entonnoir et mis en rotation par une lourde chaîne. En s’entrechoquant, ils se disloquent, séparant ainsi aciers, aluminiums, plastique, cartes électroniques.

La troisième chaîne du site concerne les PAM (petits appareils en mélange : perceuses, téléphones, rasoirs électriques, jouets…). Après avoir retiré les câbles et les prises électriques, ces appareils sont à leur tour envoyés vers un désintégrateur, équipé cette fois de battoirs pour en séparer les différentes matières.

Les plastiques issus de ces trois chaînes vont bientôt rejoindre une ligne dédiée. Pour atteindre les 80 % de taux de recyclage, minimum imposé par la réglementation depuis le 1er janvier, il est impératif de les valoriser. « Nous nous concentrons sur les 20 % de plastiques qui représentent 80 % des volumes », commente Éric Wascheul. Problème : il est impossible de distinguer un plastique d’un autre à l’œil nu ! Veolia a donc développé un outil breveté, le tri séquentiel auto-adaptatif (TSA2). À partir d’un lot de plastiques en vrac, la machine est capable de les séparer par tri optique, par imagerie proche infrarouge et par d’autres procédés dont l’industriel préfère garder le secret. À travers ce qui est injecté dans l’économie circulaire et est brûlé dans les aciéries, l’usine affirme atteindre des taux de valorisation de 94 % pour le gros électroménager froid, de 91 % pour le PAM et de 88 % pour les écrans.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... er.N374156

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Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DE

Message par energy_isere » 28 janv. 2016, 14:45

Le recyclage des déchets électriques et électroniques : l'enquête de l'UFC

28 janv 2016 enerzine

Alors que chaque année les ménages français financent la gestion des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) à hauteur de 180 millions d'euros, l'UFC-Que Choisir a rendu publique mercredi une étude qui souligne "les piètres résultats du taux de recyclage".

En 2014, le taux atteignait à peine les 30 %. Au-delà de la question économique, cet échec est également environnemental car les DEEE non recyclés constituent des ressources gaspillées et sont un danger sanitaire et écologique potentiel.

Dans ce cadre, l'association, avec l'appui de son réseau environnement, a mené deux enquêtes qui ont permis de souligner la responsabilité des professionnels de la distribution dans cet échec.

Face à ces profondes lacunes, l'UFC-Que Choisir appelle non seulement à un renforcement des contrôles des distributeurs mais aussi à la simplification des règles de collecte.

Collecte des DEEE : le goulot d'étranglement de la filière de recyclage

"Si la filière des DEEE s'enorgueillit d'un taux de recyclage de presque 80 %, c'est vite oublier que ce chiffre repose sur les seuls déchets collectés et non le total jeté par les ménages. Or, en 2014, seuls 38 % des DEEE jetés ont été collectés, ce qui limite le recyclage réel à 30 % (soit 6 kilos par habitant). Parmi les deux acteurs principaux de la collecte, déchetteries et distribution, c'est la dernière qui est la moins performante. En effet, alors que les points de collecte en magasin ont augmenté de 24 % entre 2010 et 2014, le volume récupéré a quant à lui baissé de 3,6 % sur la même période !"

Obligation de reprise des DEEE par la distribution : une application sélective des dispositions légales

"La loi oblige ainsi les distributeurs à reprendre les gros équipements usagés lors de l'achat d'un nouveau produit (reprise « 1 pour 1 »). Pourtant, seulement 67 % des ménages ayant acquis en magasin du gros électroménager se sont vus proposer une reprise gratuite de leur ancien équipement (et 53 % en cas d'achat sur internet) (1). Dans le cas du petit électroménager (fer à repasser, perceuse, téléphones, etc.), la situation est encore plus critique avec seulement 27 % de reprise à l'achat d'un nouveau produit en magasin, et 4 % sur internet."

"Par ailleurs, les distributeurs ont, sous condition de surface de vente, une obligation de reprise même sans achat (reprise « 1 pour 0 ») pour les petits appareils. Bien respectée quand un meuble de collecte est présent en magasin, cette obligation tourne à la loterie en son absence. Ainsi, notre enquête client-mystère portant sur 170 magasins (2) révèle que les consommateurs sont confrontés à un refus de reprise quand ils en font la demande dans près d'un cas sur deux (43%)."

Une information sur les modalités de collecte pas toujours cohérente et très souvent absente

"Au-delà de la contre-performance de la distribution, notre étude ne peut manquer de pointer la défaillance à tous les niveaux s'agissant de l'information des consommateurs sur les modalités de reprise. Les différents éco-organismes en charge de la filière (3) présentent ainsi, dans 66 % des cas testés, des informations contradictoires sur les modalités de collecte, comme la reprise avec ou sans achat des petits équipements. Les magasins en ligne, quant à eux, n'informent pas les consommateurs sur les points de collecte des petits DEEE lors de l'achat d'un petit équipement. Enfin, en magasin physique, lorsque la reprise est impossible, dans plus de la moitié des cas (57 %) aucune alternative n'est indiquée au consommateur."

Dans la continuité de ses combats pour une meilleure gestion des déchets, et face aux carences de la collecte des DEEE et ses conséquences pour l'environnement, l'UFC-Que-Choisir :

• Appelle la ministre de l'Environnement à simplifier le dispositif de « reprise 1 pour 0 » des petits DEEE en imposant l'installation d'un meuble de collecte dans l'ensemble des magasins ayant une surface de vente minimum de 400 m², et à obliger les sites de vente en ligne à informer les consommateurs des points de collecte proches de chez eux lors d'un achat ;

• Saisit la Direction Générale de la Prévention des Risques pour obtenir le renforcement des contrôles et des sanctions des distributeurs ne respectant pas les obligations de collecte des DEEE et la publication des résultats afin de mobiliser plus fortement les acteurs de la distribution.


>>> Télécharger le sommaire de l'étude et des propositions de l'UFC : ici (.pdf)
http://www.enerzine.com/604/19033+le-re ... dufc+.html

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Message par energy_isere » 29 janv. 2016, 10:00

Que Choisir : "Vous et les déchets électroniques et électriques"

29 sept 2016 enerzine


Alors que chaque année les ménages français financent la gestion des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) à hauteur de 180 millions d'euros, l'UFC-Que Choisir a rendu publique mercredi une étude qui souligne les piètres résultats du taux de recyclage.

INFOGRAPHIE
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Perso j'ai une encore vieille TV cathodique que j' ai toujours pas mis à la déchetterie.

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Message par energy_isere » 29 sept. 2016, 19:30

Le Sénat veut récupérer l’or caché dans nos smartphones

29/09/2016 01net.com

Un rapport d’information du Sénat, préconise d’organiser la collecte et la récupération des 100 millions de smartphones abandonnés qui se trouvent dans nos tiroirs. Avec à la clé la valorisation des métaux précieux qu’ils renferment.

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Seuls 15 % des téléphones portables vendus en France sont recyclés. - NICOLAS TUCAT / AFP

« Il y a 200 grammes d’or dans une tonne de cartes électroniques, quand on en trouve moins de 5 grammes dans une tonne de minerai ». C’est grâce à cette image très parlante que Marie-Christine Blandin – sénatrice écologiste du Nord et rapporteuse de la mission d’information sur « l’inventaire et le devenir des matériaux et composants des téléphones mobiles » – veut inciter les Français, les fabricants et les opérateurs à valoriser leurs anciens mobiles.

« Ce sont 100 millions de mobiles qui dorment dans les tiroirs des Français, expliquait-elle ce 28 septembre au Sénat, lors de la présentation du rapport à la presse. Tous les ans, il s’en vend 24 millions en France, dont 84 % de smartphones ». Mais sur ce stock, seuls 15 % d’entre eux sont réellement recyclés et valorisés. Une partie par les Ateliers du Bocage dans les Deux-Sèvres, qui se chargent de trier les déchets des exemplaires réparables. Une autre par la société Umicore, située à Hoboken (Belgique) et qui se charge de récupérer les métaux précieux issus des cartes électroniques des smartphones.

Une véritable mine de métaux au fond de nos tiroirs

Car les composants de nos appareils en contiennent des quantités infimes, mais non négligeables à l’échelle d’un pays : de l’indium dans les écrans, du cobalt et du lithium dans les batteries et du cuivre dans l’antenne. Mais c’est la carte mère qui contient le plus de métaux précieux : argent, cuivre, étain, or, platine, palladium, tantale et tungstène. En plus des 200 grammes d’or, une tonne de cartes peut donc contenir également « 5 kilos d’argent, 9 kilos de tantale et 250 kilos de cuivre », selon la rapporteuse.

Très mal récupérée, toute cette richesse part généralement en dehors des frontières françaises. « Les opérateurs se vantent d’être en lien avec la filière d’économie sociale et solidaire, mais dans les faits, nous avons constaté que l’un ne le fait plus, un autre a un partenaire qui a fait faillite et un troisième n’en confie que 1 % sur les 200 000 appareils qu’il récupère chaque année », se désole Marie-Christine Blandin. Selon la sénatrice, les opérateurs les mélangent alors avec des téléphones en panne destinés à être détruits, puis les vendent à des négociants qui les étiquettent comme matériel de réemploi et les exportent ainsi vers des pays comme la Roumanie ou les Philippines.

Les politiques des fabricants mises en cause

Pour éviter ce phénomène de stockage des anciens appareils et des dérives de leur traitement après utilisation, le rapport recommande donc plusieurs actions. Une campagne de collecte pourrait tout d’abord être organisée pour vider les tiroirs des 100 millions de smartphones qui s’y trouvent. Les modalités de la récupération régulière devront également être revues, notamment en la rendant plus facile pour les consommateurs en multipliant les points de collecte.

Enfin, les fabricants sont également dans le viseur avec en ligne de mire l’obsolescence programmée. Ainsi, selon le rapport, les constructeurs devraient permettre la réversibilité des mises à jour qui sont soupçonnées de ralentir les appareils et l’allongement de la durée de la garantie de deux à quatre ans, allongeant d’autant plus la disponibilité des pièces détachées. Un chantier d’envergure encore seulement à l’état de recommandations.
http://www.01net.com/actualites/le-sena ... 42486.html

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Message par energy_isere » 29 sept. 2016, 19:39

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Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DE

Message par energy_isere » 01 févr. 2017, 13:01

Appareils électriques : le recyclage progresse, au dépit du "gisement dormant"

Par Giulietta Gamberini La Tribune 25/01/2017

En 2016, 10 kilos de déchets électriques et électroniques ont été collectés en France par habitant, contre 2,5 kilos en 2006, constate l'éco-organisme agréé Eco-systèmes. Les Français conservent toutefois encore chez eux entre 5 et 11 appareils inutilisés.


Les résultats dépassent désormais les objectifs réglementaires: en 2016, le taux de collecte des déchets électriques et électroniques (DEEE) -à savoir le rapport entre le tonnage collecté et la moyenne des mises sur le marché des trois années précédentes-, s'est élevé à 49,2%, alors qu'une performance de 45% était exigée par le droit français. En 2016, en France, le volume de ces appareils usagés récoltés pour être recyclés a atteint les 666.000 tonnes, soit 10 kilos par habitant: ce qui représente une hausse d'un peu plus de 10% par rapport à 2015, lorsque 9 kilos en avaient été collectés par Français, se réjouit dans son bilan annuel Eco-systèmes.

En 2007, année suivant la création de cet éco-organisme agréé, qui capte 80% de ces déchets, seulement 2,5 kilos par habitant avaient d'ailleurs été récupérés. En dix ans d'existence, Eco-systèmes a en aura collecté à lui seul 3,2 millions de tonnes, dont plus de 450.000 ont été confiées aux réseaux de l'économie sociale et solidaire, permettant la réutilisation de 3,4 millions d'appareils et la création de plus de 4.000 emplois à temps plein.

Ecrans comme petits appareils électriques concernés par l'amélioration

L'amélioration du taux de collecte en 2016 concerne l'ensemble des familles d'appareils, avec des variations comprises entre 5 et 16%, souligne Eco-systèmes. Le meilleur résultat a été réalisé par le flux des écrans, qui baissait pourtant depuis 2011: un changement de tendance dû probablement au passage à la TNT HD ainsi qu'à l'Euro et aux Jeux olympiques de l'été, ayant poussé les consommateurs à changer d'écran. Le recyclage des gros appareils hors froid (de chauffage par exemple) a lui aussi progressé sensiblement (14,2%), comme d'ailleurs celle des petits appareils électriques (10,8%), qui semble avoir bénéficié des campagnes de sensibilisation auprès des consommateurs, constate l'éco-organisme.

Les divers canaux par lesquels passent la collecte et le recyclage de ces appareils ont tous bénéficié d'une augmentation des gisements rapportés par les habitants, les consommateurs, les donateurs et les professionnels: c'est le cas des déchetteries (qui récupèrent plus de la moitié du tonnage de DEEE), des enseignes de grande distribution et des magasins spécialisés (qui en récoltent un cinquième) mais aussi des récupérateurs professionnels (15%) et des acteurs de l'économie sociale et solidaire. Eco-système insiste toutefois sur le développement particulier des partenariats conclus avec les installateurs d'appareils électroménagers, s'engageant à confier les produits repris à leurs clients à des prestataires spécialisés: le nombre de ces contrats est passé de 0 à 380 en deux ans, souligne le directeur général de l'éco-organisme Christian Braibant.

14 kilos, l'objectif pour 2019

Quant à l'avenir, "nous sommes conscients qu'il y a encore beaucoup de travail à faire", admet toutefois ce dernier, cité par l'AFP, notamment au vu de l'objectif quantitatif de 14 kilos d'appareils par an et par habitant fixé par l'Union européenne pour la fin 2019. Dans cette perspective, le défi est notamment représenté par le "gisement dormant": les quelque 5 à 11 objets inutilisés (notamment des appareils à photos et des téléphones portables) que, selon une étude menée par la filière en 2015, les Français stockent chez eux, au milieu d'une centaine d'appareils électroniques possédés. Il s'agira notamment de briser la relation "particulière, au cœur de leur intimité" que, selon une étude menée pour Eco-systèmes par la chercheuse Valérie Guillard de l'Université Paris Dauphine, les "gardeurs", détenant en moyenne 8 appareils inutilisés, entretiennent avec leurs objets, fondée selon les cas sur des critères sociaux, affectifs, économiques ou pratiques.
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... 32836.html

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Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DE

Message par energy_isere » 05 févr. 2017, 20:09

Une boite française qui propose une ligne de recyclage de D3EE par broyage / tri

https://www.youtube.com/watch?v=2hH0ZkJPRTk

dans la vidée voir à 1mn le broyage d' un photocopieur, puis d' imprimantes, de machine à laver ......

c'est cette boite : http://www.decoval.fr/

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Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DE

Message par mobar » 07 févr. 2017, 16:22

Decoval est un fabricant de broyeurs et de convoyeurs qui installe des équipements sur des sites industriels
Il est fournisseur de sociétés comme Suez, Coved ou Veolia qui eux conçoivent, construisent et exploitent les usine de tri recyclage

Comme là:
https://youtu.be/KDaSW8jf_mg
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Message par energy_isere » 26 avr. 2017, 16:33

La mine française sera urbaine

Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 26/04/2017

En France, 24 millions de téléphones portables sont vendus chaque année. Et seulement 15% de ceux qu’ils remplacent sont recyclés. Le gisement est énorme.

Un portable récent renferme, outre 50% de plastiques, 10 grammes de cuivre, 6 g de cobalt, 4,5 g de graphite, 1,3 g d’étain, 1 g de nickel, 300 milligrammes d’argent, 247 mg de manganèse, 156 mg de chrome, 30 mg d’or, 12 mg de palladium, du platine, du tantale, du tungstène, des terres rares comme le néodyme et le praséodyme… Si les constructeurs restent volontairement discrets, Orange concède qu’un smartphone contient plus d’une cinquantaine d’éléments du tableau périodique de Mendeleïev. Cette mine polymétallique n’est pas exploitée, puisque 100 millions de mobiles dorment dans nos tiroirs.

Image

Toutes catégories confondues, la collecte de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) progresse pourtant. Éco-systèmes, un éco-organisme chargé du recyclage des DEEE des particuliers, en a collecté et recyclé 517 000 tonnes en 2016, l’équivalent de 10 kg par habitant, avec pour objectif de passer à 14 kg. Le taux de collecte – 49,2% de la moyenne des[…abonnés]
http://www.usinenouvelle.com/article/la ... ne.N530669

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Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DE

Message par energy_isere » 26 avr. 2017, 18:13

Cinq alchimistes français relocalisent le traitement des déchets électroniques

Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 26/04/2017

La filière française de traitement des déchets électroniques présente des lacunes. Quelques PME organisent la résistance à l’exportation en vrac de ces déchets qui valent de l’or.

Sur le territoire national, un peu moins de 200 sites sont habilités à traiter les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Les grands groupes (Sita, Veolia, Paprec) trient et broient les tonnages les plus importants. Sur ce volume globalement bien géré, les téléphones portables, matériels informatiques, tablettes et leurs cartes électroniques sont le gisement le plus riche, le moins bien valorisé et le plus exporté. Ce sont, résolument, des PME qui innovent pour faire revenir en France les opérations les plus complexes (dépollution, séparation et affinage des métaux précieux et rares), avec pour objectif le traitement local et le réemploi des matières. Tour d’horizon des capacités françaises de valorisation des DEEE, en quatre PME et un réseau d’économie sociale et solidaire.

Les Ateliers du Bocage.

Créés en 1992 au sein d’une communauté Emmaüs, les Ateliers du Bocage (ADB) ont développé un savoir-faire sans équivalent en France dans la réparation des téléphones portables. Après une forte croissance entre?2006 et?2010 grâce à des contrats de sous-traitance avec Bouygues Télécom et Orange pour le tri et la réparation de portables, les ADB ont été délaissés par les opérateurs au profit de deux entreprises roumaine (Celltech Mobile Services) et philippine (Eco Asia Tech). À la clé, une perte de chiffre d’affaires de 2?millions d’euros par an et un plan de sauvegarde de l’emploi en février 2016. Un partenariat subsiste avec Orange, qui confie aux ADB, pour recyclage, les mobiles hors d’usage collectés en magasins en France et en Afrique. Mais l’avenir de l’entreprise est « plutôt dans la réparation et la remise en état pour réemploi » en France, pour améliorer les taux de réutilisation des déchets qui nous arrivent, affirme son directeur, Antoine Drouet.

Fédération Envie

Le réseau Envie est né, en 1984, d’une idée simple, celle de faire réparer des appareils électroménagers par des personnes éloignées de l’emploi et de les revendre à bas prix. Mêlant économie sociale et solidaire et économie circulaire, le réseau a élargi ses activités à d’autres métiers, dont le recyclage des DEEE en 2006, à l’entrée en vigueur de la responsabilité élargie du producteur (REP), jusqu’à traiter un tiers des appareils français collectés en fin de vie. Grâce à des partenariats à la fois avec les éco-organismes (Éco-systèmes, Recylum et Ecologic), mais également avec des distributeurs comme Darty et des fabricants comme Philips, la fédération Envie répare ou recycle 100 000 tonnes de DEEE par an.

Weee Metallica

Créée en 2006 à Isbergues (Pas-de-Calais) sous le nom de Terra Nova, cette usine a connu une période de redressement judiciaire après l’effondrement des cours des métaux non ferreux. Rachetée en 2014 par MCC Non Ferrous Trading, filiale du groupe new-yorkais Metallica Commodities qui l’a renommée Weee Metallica, elle est en redéveloppement. Le site traite des cartes électroniques achetées « principalement à l’étranger, faute de gisement en France », reconnaît son directeur, Frédérik Hoedts. Celles-ci sont broyées, déferraillées, puis l’aluminium est isolé. Les broyats sont ensuite introduits dans des fours pour en extraire par pyrolyse tous les métaux d’intérêt, en éliminant les plastiques et les résines. Le pyrolysé, un concentré proche du minerai de cuivre contenant d’autres métaux précieux, est vendu surtout en Asie, faute de capacités d’affinage en France. Weee Metallica vise 16000 tonnes de cartes électroniques pyrolysées en 2017, malgré un arrêt technique pour maintenance d’un coût de 1 million d’euros autofinancé après une année 2016 difficile.

Morphosis

Bénéficiaire du programme Jeune entreprise innovante de Bpifrance, vainqueur du concours mondial de l’innovation 2030 dans la catégorie recyclage des métaux, coup de cœur des Trophées de l’économie circulaire de Pollutec en 2016, la société de Serge Kimbel collectionne les distinctions. Cet ancien de Suez a créé Morphosis en 2008, alors qu’il n’existait aucune capacité française d’affinage des métaux précieux issus des déchets. Il professe un traitement propre, pour contrer les « méthodes de sauvages » de certains concurrents. L’affineur s’appuie sur un réseau de collecte et de prétraitement des déchets électroniques. Il a développé des chaînes mécaniques de broyage, de séparation densimétrique et magnétique et une table de tri, qui précèdent la concentration par traitement thermique (fusion) et la séparation par traitement chimique (hydrométallurgie). Un traitement électrochimique permet, en bout de chaîne, d’obtenir des métaux purs (à plus de 99,9%). Le site a traité, en 2016, plus de 8000 tonnes de déchets informatiques, électroniques et télécoms.

Bigarren Bizi

En pleine augmentation de ses capacités, avec deux tranches d’investissement cette année, la société basque de Stéphane Peys est le dernier-né des sites de traitement des cartes électroniques en France. Bigarren Bizi opère un broyage ultra-fin pour obtenir des poudres aux grains dix fois plus fins que de la farine. Ceux-ci sont ensuite séparés « sans chimie et sans thermie », par gravimétrie (en fonction de leur densité), précise son fondateur. La capacité du site devrait atteindre à terme 10 tonnes par jour. Stéphane Peys espère ensuite répliquer ce process à bas coût (un investissement de 1,5 million d’euros) au plus près des gisements. Il a reçu plusieurs manifestations d’intérêt à l’international.
http://www.usinenouvelle.com/article/ca ... es.N530674

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Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DE

Message par energy_isere » 29 juin 2017, 20:53

Le Girondin Péna Métaux va recycler les compteurs électriques d'Enedis

Par Jean-Philippe Déjean | 06/06/2017

Le groupe Péna vient de conclure avec Enedis un marché qui est une belle vitrine, puisqu’il s’agit de recycler les vieux compteurs électriques. Péna semble profiter d'un taux de valorisation supérieur à la norme officielle.

Le groupe girondin Péna, à Mérignac (Bordeaux Métropole), un leader néo-aquitain du recyclage industriel, annonce qu'il vient d'être retenu par le groupe Enedis (ex-Electricité réseau distribution France -NDLR) pour recycler les anciens compteurs électriques.

"Si Enedis nous a choisi c'est que nous avons consacré une part importante de l'investissement de 4,5 M€ lancé depuis l'an dernier pour créer deux nouvelles lignes de traitements innovantes, qui ont demandé quatre ans de mise au point. Elles nous permettent désormais d'obtenir un taux de recyclage et de valorisation de 95 % au lieu des 75 % prévus par la directive DEEE, ou D3E, pour déchets d'équipements électriques et électroniques !" se réjouit Marc Péna, PDG du groupe Péna.

............................
http://objectifaquitaine.latribune.fr/b ... 32221.html

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Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DE

Message par energy_isere » 02 mai 2018, 09:25

DEEE : la collecte 2017 d'Eco-systèmes s'élève à 10,2 kg par Français


15 mars 2018 Philippe Collet

En 2017, Eco-systèmes (devenu ESR depuis janvier) a collecté et recyclé 533.640 tonnes de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). "Cette hausse de tonnage de 3,2% permet de dépasser le cap des 10 kg par habitant atteint l'an passé, avec désormais un ratio de 10,2 kg par Français", explique l'éco-organisme, ce jeudi 15 mars. Cela représente un taux de collecte de 50%, inférieur à l'objectif règlementaire de 52%. "Cet écart est notamment lié à la remontée des cours des métaux, qui ont relancé la convoitise des filières illégales (…) au détriment de la filière agréée", justifie ESS. Pour rappel, le cahier des charges fixe des objectifs de 59% pour 2018 et 65% pour 2019 et 2020.

La collecte de trois familles de produits ont progressé en 2017 : la collecte des petits appareils électriques (+ 13,5% sur un an), celle du gros électroménager hors-froid (+ 8,6%) et celle des gros appareils de froid(+ 5,8%). Les petits appareils usagés ont bénéficié d'actions spécifiques, telles que les collectes solidaires de quartier organisées dans les grandes villes, et le gros électroménager hors-froid a progressé grâce aux contrats signés avec 432 entreprises de recyclage métaux et des opérateurs de broyage.

Reste la collecte des écrans cathodiques et plats qui recule de 31,4%. "Globalement stable depuis plusieurs années, la collecte de ce flux a connu un pic de déstockage massif et exceptionnel des écrans cathodiques au passage à la TNT HD en 2016", explique ESR. De plus, le poids des écrans collectés diminue avec la réduction de la proportion d'écrans cathodiques dont le poids est trois fois plus élevé que celui des écrans plats.

Pour 2018, ESR envisage de tester un dispositif plus large permettant à la fois de collecter des volumes de téléphones plus importants tout en garantissant la traçabilité. L'éco-organisme entend aussi "poursuivre son engagement en faveur de la lutte contre les transferts transfrontaliers illégaux, aux côtés des pouvoirs publics français". ESS explique que le marquage des appareils en déchetteries, la mise en place de l'interdiction des transactions en liquide sur les métaux et la saisie de la justice en cas de vols avérés de DEEE "sont des exemples concrets mis en œuvre en France".
https://www.actu-environnement.com/ae/n ... 30855.php4

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Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

Message par energy_isere » 09 nov. 2018, 21:18

Déchets électroniques : Bpifrance investit dans Environnement Recycling

07/11/2018

Pour accompagner le développement de ce spécialiste du recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques, Bpifrance entre au capital du groupe Environnement Recycling.

Bpifrance, via son fonds France Investissement Energie Environnement (FIEE), s’associe à l’écosystème local pour accompagner la croissance du groupe Environnement Recycling, spécialiste du recyclage et de la valorisation des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et partenaire actif de l’insertion sociale et professionnelle.

Acteur français et européen majeur du recyclage des DEEE, le groupe Environnement Recycling, implanté à Domérat dans l’Allier, intervient sur toutes les étapes de la chaîne de valeur du recyclage (à savoir la collecte, le regroupement, le tri, le traitement et la valorisation des DEEE). Environnement Recycling réalise aujourd’hui près de 15 M€ de chiffre d’affaires ; c’est quatre fois plus qu’il y a six ans.

Pour capter la croissance du marché et poursuivre la structuration de la filière du recyclage, le groupe a décidé de réaliser des investissements importants dans des machines. Ces investissements doivent lui permettre non seulement d’accroître ses capacités de traitement mais aussi d’améliorer significativement la valorisation des fractions plastiques, favorisant ainsi leur réutilisation.

Dans ce cadre, Environnement Recycling a procédé pour la première fois à l’ouverture de son capital, à laquelle, Bpifrance, via son fonds dédié à la transition énergétique et écologique (FIEE), a souhaité participer en prenant une participation minoritaire au capital de la société. Il s’agit pour Bpifrance du premier investissement du fonds FIEE, lancé en juillet 2017, dans l’économie circulaire. Doté de 100 millions d’euros, le fonds FIEE vise à renforcer les fonds propres des PME et ETI de la TEE (énergies renouvelables, efficacité énergétique et économie circulaire). Avec des tickets de 0,5 M€ à 7 M€, ce fonds est destiné à accompagner les acteurs de la TEE dans le financement de leur développement (organique ou croissance externe), leurs opérations de transmission et la transformation de leurs modèles économiques, et ce dans le but de faire émerger des ETI de taille significative.

Créée en 2003, Environnement Recycling est partenaire des éco-organismes Eco-Systèmes, ERP, ECOLOGIC et Recylum. Elle compte parmi ses clients des ministères et des collectivités locales, ainsi que des grands groupes et des PME. Depuis 2011, elle a installé l’ensemble de ses activités sur l’Ecopôle de Domérat, proche de Montluçon. Environnement Recycling est fortement engagée en faveur de l’accès à l’emploi et de l’accompagnement des personnes, en rupture sociale ou en situation de handicap. C’est pourquoi le groupe a constitué une UES (Unité Economique et Sociale) regroupant les 210 personnes travaillant sur le site avec RECYCLEA (entreprise adaptée) et EVE (entreprise d’insertion).
http://www.vipress.net/dechets-electron ... recycling/

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Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

Message par energy_isere » 05 mars 2020, 21:42

Économie circulaire : la collecte d'équipements électriques en France a augmenté de 5% en 2019

AFP parue le 05 mars 2020

La collecte d'équipements électriques ménagers en France a progressé de 5% en 2019 pour atteindre 604.000 tonnes, a annoncé jeudi l'éco-organisme ecosystem, qui prépare la mise en place d'un "fonds réparation" décidé par la loi économie circulaire.

Le volume de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) collectés représentait 11,4 kg par habitant en 2019, contre 10,8 kg en 2018 et 10,2 kg en 2017, a précisé ecosystem lors de la présentation à la presse de son bilan annuel.

Au total, 138 millions d'objets ont été collectés, soit environ 80 millions d'appareils et 58 millions de lampes.

L'éco-organisme a pour la première fois réalisé un bilan environnemental de la collecte, qui a permis d'économiser 4 millions de tonnes de matières premières brutes et 1,6 million de kWh (soit la consommation d'énergie de 360 000 Français pendant un an).

Après l'adoption mi-février de la loi contre le gaspillage pour l'économie circulaire, ecosystem a mis en chantier l'application des mesures prévues, dont l'incitation à réparer les appareils, a indiqué son directeur général, Christian Brabant. La mise en oeuvre concrète de la loi "nous donne la possibilité d'accélérer et d'approfondir notre action sur l'information du consommateur, le réemploi et la réparation, et d'y associer de nouveaux acteurs", a déclaré M. Brabant.

Selon un sondage réalisé par l'institut Elabe, présenté jeudi, 94% des Français jugent "utile" pour l'environnement de "donner, revendre ou faire réparer" les appareils plutôt que de les jeter.

La loi économie circulaire prévoit la mise en place au 1er janvier 2021 d'un "fonds réparation", destiné à inciter financièrement les consommateurs à faire réparer leurs appareils en panne. Ce fonds va concerner dans un premier temps quatre produits phare: machine à laver, téléphone mobile, télévision, ordinateur.

Les modalités, notamment son montant, seront précisées par décret, de même que "l'indice de réparabilité" qui sera lié, et qui est également en cours d'élaboration. "Les discussions démarrent (...) La réparation est un nouveau champ qui s'ouvre", a estimé M. Brabant.

L'éco-organisme a de son côté engagé la création d'un annuaire en ligne des réparateurs labellisés, disponible dès 2020. La loi prévoit ensuite pour 2022 une information sur la disponibilité de pièces détachées d'occasion issues de l'économie circulaire. Au total, ecosystem prévoit que pour son seul secteur, de 15 à 20 décrets d'application de la loi économie circulaire seront publiés cette année.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 019-200305

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Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

Message par energy_isere » 24 avr. 2020, 23:44

Avec le confinement, la collecte de déchets d'équipements électriques et électroniques à la peine

FRANCK STASSI Usine Nouvelle 24/04/2020

Ecosystem s’attend à une chute de 90 % de la collecte de DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques) et de lampes en avril. Les déchetteries commencent à rouvrir avec parcimonie, tandis que les distributeurs tournent au ralenti.

En mars, la collecte d’Ecosystem a chuté de 40 %. En avril, l’éco-organisme spécialisé dans les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE : gros électroménager, écrans, petits appareils, ainsi que les lampes) s’attend à un recul de 90 % de la collecte en provenance des particuliers par rapport au mois d’avril 2019. Sur les 75 % de déchetteries couvertes par l’entreprise dans les collectivités territoriales (soit 3 300 sites), seules 13 % sont ouvertes. Un chiffre en hausse, relève Guillaume Duparay, directeur de la collecte : " les dépôts sauvages sont l’une des raisons qui ont justifié les courriers des préfets à destination des maires et des directeurs d’intercommunalités pour rouvrir les sites. " Les végétaux, les gravats et les DEEE constituent les matériaux les plus critiques en la matière.

( ..... abonnés)
https://www.usinenouvelle.com/article/a ... ne.N956831

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