Changement climatique : role du soleil

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 29 févr. 2020, 23:25

Un grand minimum solaire serait-il en mesure de stopper le réchauffement climatique ?

DAMIEN Altendorf, rédacteur scientifique 19 février 2020

Certains spécialistes du soleil suggèrent que notre étoile pourrait connaître un nouveau grand minimum au cours des prochaines décennies. D’aucuns ont pu interpréter cette information comme le risque de retrouver une forme de « petit âge de glace » sur Terre. Dans un récent billet, la NASA rappelle le non fondé de cette idée que l’on voit encore circuler bien trop fréquemment
.....
https://sciencepost.fr/un-grand-minimum ... limatique/

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par mobar » 01 mars 2020, 11:29

Plutôt que de nous dire ce qu'il ne se passera pas, on attends des cerveaux musclés de la NASA de nous dire ce qu'il se passera ! :-"

Comme ça on pourra leur fermer leur clapet (à eux et à tous les autres) quand ce qui se passera sera différent de ce qu'il ont pronostiqué!

Mais ils sont bien trop malins pour se dévoiler, ils sont juste bon à enfumer leur monde
Et quand ils se dévoilent et qu'on constate 10 ans plus tard qu'ils n'avaient raconté que des conneries, on n'est pas foutus de leur retirer leur prix Nobel et de leur faire payer des dommages et intérêts :mrgreen:
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par emmort » 01 mars 2020, 12:48

Heureusement que nous, sur Oléocène, nous avons le très profond puits de science qui s'appelle Mobar.

Grâce à lui, plus besoin de vérification par pairs, plus besoins de comités scientifiques discutants de points de vue controversés.
Notre Pic de La Mirandole nous éclaire et rends caducs tous les avis des plus éminents spécialistes du climat.

Grâce à lui, plus de controverses, rien que la claire voie vers le refroidissement climatique mondial. Tout devient limpide et lumineux et comme tous ses contradicteurs sont directement dénigrés, quel bonheur de suivre notre Mobar.

Bénissez sa présence sur ce forum, pauvres mécréants, grâce à lui, un avenir serein et glacé s'ouvre à nous car le complot mondial des Giec, Nasa et autres organismes à la solde de l'économie Mondiale est déjoué.

Béni soit Mobar que l'on doit croire sans même qu'il arrive à nous convaincre du pourquoi de ce complot !!!!!
Le contraire de la vérité, ce n'est pas le mensonge, c'est la certitude !! (Emmanuel Carrére)

J'utilise LINUX, il y a moins bien, mais c'est plus cher!!

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 01 mars 2020, 13:15

:lol:
Merci Emmort !

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par Yoann46 » 01 mars 2020, 18:54

Oui merci emmort de m avoir ouvert les yeux..gloire a toi mobar :lol: :lol: :shock:

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par mobar » 01 mars 2020, 19:28

historique des réchauffements/refroidissements sans CO²
http://www.science-climat-energie.be/20 ... -sans-co2/
Image
Depuis le début des mesures thermométriques directes, les 4 principales séries de température que nous possédons (thermomètres terrestres et satellites) nous montrent que la température globale de la basse troposphère a augmenté de ± 0,8°C en 138 ans (entre 1880 et 2018). Cela correspond à ± 0,28°C en 50 ans soit 0,006°C/an (actuellement environ 0,01°C/an pour les 30 dernières années). Les médias nous rappellent chaque jour que cette hausse est exceptionnelle et que le CO2 anthropique en est à l’origine, c’est-à-dire est le grand coupable suivant la terminologie consacrée.

Mais cette vitesse d’augmentation de la température, est-elle vraiment exceptionnelle? Dans les lignes qui suivent, nous allons vous démontrer qu’il n’en est rien. Au cours de la dernière période glaciaire, alors que l’espèce humaine existait déjà, la température moyenne a parfois augmenté à une vitesse vingt fois plus élevée, et ce à de nombreuses reprises. Ces phénomènes particuliers, qui n’ont pas fait disparaître la vie sur Terre, et que nous vous avions déjà mentionnés sur SCE (ici), sont appelés évènements de Dansgaard-Oeschger ou ‘DO’ (des noms des deux scientifiques -danois et suisse- qui furent les premiers à les mettre en évidence) et sont reconnus par le GIEC. Comme nous allons vous le montrer dans le présent article, le taux de CO2 n’aurait qu’un rôle mineur dans ces évènements.
Image
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 11 avr. 2020, 17:01

Découvrez les images en haute résolution de la couronne solaire
Crédits : University of Central Lancashire
par Brice Louvet, rédacteur sciencesBrice Louvet, rédacteur sciences 10 avril 2020,

Image
lire : https://sciencepost.fr/decouvrez-les-im ... e-solaire/

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 25 juin 2020, 09:10

Le Soleil sort d’une longue période d’accalmie et entre dans un nouveau cycle d’activité

Par Franck Daninos le 23.06.2020

Les astronomes en sont désormais convaincus : notre étoile entre progressivement dans un nouveau cycle d’activité après une longue période d’accalmie ayant duré plusieurs années. Le scénario d’une "hibernation" profonde et prolongée, un temps suspecté, apparait désormais comme hautement improbable.


Un regroupement de taches solaires suivi d'une violente éruption a été détecté le 29 mai 2020 par l'Observatoire de la dynamique solaire de la Nasa. De catégorie "M" (il en existe cinq – A, B, C, M, X – classées par intensité croissante), cette éruption est la plus importante qu'ait connue l'astre du jour depuis octobre 2017. D'autres indices avaient été observés depuis 2016 mais c'est la preuve la plus spectaculaire, jusqu'à présent, que le Soleil sort d'une longue période d'accalmie et entre dans un nouveau cycle d'activité – le 25e du nom selon un décompte remontant au milieu du 18e siècle.

Des rythmes capricieux

L'activité de notre étoile est rythmée en effet par des cycles pouvant durer de 8 à 14 ans, soit tous les 11 ans en moyenne. Capricieux et d'une grande variabilité, ces derniers restent toutefois très difficiles à prévoir et modéliser. Aucun modèle, aucune simulation numérique, n'est ainsi parvenu à prévoir le minimum ou l'acmé d'un cycle solaire, pas plus que le nombre de taches, la violence des éruptions, etc. "Les mécanismes qui engendrent l'activité du Soleil se produisent sous la surface de l'étoile et impliquent des processus complexes, non-linéaires et chaotiques, d'où la variabilité des cycles. Le suivi observationnel continu et à long terme reste donc indispensable pour prendre le pouls du Soleil", explique Frédéric Clette, qui dirige le Centre mondial pour l'indice des taches solaires (SILSO) à Bruxelles, chargé du recensement précis du nombre de taches à la surface de l'astre et détenteur du plus long enregistrement de l'activité solaire sur près de 400 ans.

Une annonce attendue à l’automne

Ce n'est donc qu'a posteriori, avec un recul de 6 à 12 mois d'observations, que les scientifiques peuvent statuer sur le moment précis d'un "minimum solaire" et le basculement d'un cycle à un autre. Cette annonce est attendue à l'automne, peut-être dès le mois de septembre, et devrait alors confirmer que le cycle 25 a débuté au printemps 2020. Selon les experts du SILSO, l'intensité prévue du cycle 25 sera par ailleurs globalement similaire à celui qui s'est terminé. "Donc un cycle moyen, plus bas que la séquence de cycles intenses qui ont marqué la deuxième moitié du 20e siècle, précise Frédéric Clette. Un épisode d'hibernation prolongée, comme les grands minima qui se produisent tous les quelques siècles, est cependant hautement improbable, au moins pour la décennie qui vient, poursuit l'astronome. Tous les modèles annoncent le démarrage d'un vrai cycle."

Des jets de matière filant à 1.000 km/s

Ces mêmes modèles prévoient un pic d'activité entre 2023 et 2026, plus probablement en 2025. L'activité magnétique et le nombre de taches solaires seront alors à leur maximum et les éruptions solaires particulièrement impressionnantes, libérant des jets de matière filant à 1.000 km/s. Or ces éruptions peuvent brouiller les liaisons radios à grande distance, le guidage des sondes spatiales… et même endommager les réseaux électriques ! En 1989, un tel "orage géomagnétique" avait engendré une panne majeure au Québec, plongeant des millions de personnes dans le noir durant plusieurs heures. Après des années de grand calme, une surveillance vigilante des humeurs du Soleil sera donc à nouveau de mise dans les mois et les années qui viennent.
https://www.sciencesetavenir.fr/espace/ ... eur_145379

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 16 juil. 2020, 21:11

suite de ce post du 7 fev 2020 viewtopic.php?p=2295622#p2295622
[Solar Orbiter] Les premières images du soleil dévoilées

La sonde spatiale Solar Orbiter, lancée le 10 février 2020, nous livre pour la première fois ses images du soleil. Celles-ci ont été dévoilées jeudi 16 juillet par l’Agence spatiale européenne (Esa) lors d'un événement en direct sur sa web tv.

Image
Réalisée le 30 mai par l'imageur ultraviolet extrême de Solar Orbiter, cette image a été prise alors que la sonde était à mi-chemin entre la Terre et le soleil.

© Solar Orbiter/EUI Team/ESA & NASA; CSL, IAS, MPS, PMOD/WRC, ROB, UCL/MSSL


............
lire https://www.industrie-techno.com/articl ... lees.61239

2mn de video : https://www.boursorama.com/videos/actua ... 04fa983049

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 16 sept. 2020, 14:23

Nous sommes officiellement entrés dans un tout nouveau cycle solaire

par Brice Louvet, rédacteur sciencesBrice Louvet, rédacteur sciences 16 septembre 2020

Loin des malheurs de notre planète, le Soleil a connu une année plutôt calme. Un récent examen de son activité confirme ce que beaucoup soupçonnent depuis quelques mois : notre étoile est entrée dans un nouveau cycle solaire depuis décembre 2019.

Nous savons depuis le milieu du 18e siècle que notre Soleil évolue selon un cycle de 11,2 ans, durant lesquels son activité varie entre un maximum et un minimum. Les scientifiques utilisent les taches solaires, résultats d’un champ magnétique extrêmement complexe, pour suivre la progression de ces modèles successifs. Il y a eu 24 de ces cycles depuis que les observations ont été enregistrées pour la première fois.

Il y a quelques mois, des chercheurs du Space Weather Prediction Center (SWPC, États-Unis) avaient souligné trente jours consécutifs sans aucune tache visible. Le signe, selon eux, que nous étions proches de rentrer dans un nouveau cycle solaire. Une équipe indienne d’IISER Kolkata avait également confirmé ces soupçons, rapportant l’inversion du champ magnétique solaire au début de l’année 2020.

Un panel composé d’experts de la NASA et de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), après un examen approfondi de l’activité de notre étoile, confirme effectivement que décembre 2019 a bel et bien marqué le début du cycle 25.

Pour déterminer le début ce nouveau cycle, les chercheurs ont consulté les données mensuelles sur les taches solaires compilées par le World Data Center for the Sunspot Index and Long-term Solar Observations, situé à l’Observatoire royal de Belgique à Bruxelles.


Le Soleil peut toujours nous surprendre

Désormais, les experts s’attendent à ce que l’activité du Soleil augmente petit à petit, nous menant vers le prochain maximum prévu en juillet 2025. Doug Biesecker, coprésident du panel et physicien solaire au Space Weather Prediction Center de la NOAA (Colorado), prédit que ce nouveau cycle sera “aussi fort” que le dernier cycle solaire, considéré comme “inférieur à la moyenne”.

Néanmoins, «ce n’est pas parce que c’est un cycle solaire inférieur à la moyenne qu’il n’y aura pas de risque de conditions météorologiques spatiales extrême», a-t-il expliqué. «L’impact du soleil sur notre vie quotidienne est bien réel et existe. Aussi nous le surveillons 24h / 24, 7j / 7 et 365 jours par an, car il est toujours capable de nous surprendre».

Pour les intéressé·e·s, des astronomes ont récemment compilé toutes les images prises par l’Observatoire de la dynamique solaire (SDO) entre le 2 juin 2010 et le 1er juin 2020 dans le but de créer un time-lapse témoignant de l’activité solaire au cours de cette période. Chaque seconde de la vidéo représente ici un jour de la vie de notre étoile. Et si vous avez l’oeil, vous remarquerez d’ailleurs le bref transit de Vénus opéré le 6 juin 2012.
https://sciencepost.fr/nouveau-cycle-solaire/

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par Jeuf » 16 sept. 2020, 15:59

Le soleil est à son grand minimum, il est très pépère à ce qu'on voit sur la vidéo.
Un impact sur le climat?
La puissance solaire (1367W/m² au dessus de l'atmosphère) ne change pas ou presque avec ces cycle (c'est d'ailleurs assez étonnant alors qu'on voit le soleil changer d'aspect sur une part significative de sa surface) mais il y a plus d'émission de particules, qui en entrant dans les océans, augmenterait l'évaporation.

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par mobar » 17 sept. 2020, 19:21

L influence du soleil ne se réduit pas au rayonnement lumineux qu il nous envoie
Son rayonnement électromagnétique a aussi une influence sur la couverture nuageuse, sur le bilan thermique de la surface et les phénomènes de convection, volumes de précipitations et autres menus détails qui façonnent les climats
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 08 nov. 2020, 23:00

Reprise de l'activité solaire avec des taches sombres géantes

7 Nov 2020

Le cycle d'activité 24, c'est fini depuis déjà presqu'un an. Ces derniers jours, les astronomes observent des signes fébriles d'une reprise d'activité comme en témoignent les taches sombres de plus en plus nombreuses et grandes à sa surface. C'est reparti pour un tour !

Il y avait longtemps qu'on n'avait pas vu apparaître autant de taches sombres à la surface du Soleil. Rien de très spectaculaire pour l'instant, mais cela signe une vraie reprise d’activité de notre Étoile. Avant toute chose, rappelons que l'absence de taches -- des régions actives -- durant de longs mois à la surface de l'étoile n'a rien d'anormal. Sous l'emprise d'un cycle d'une durée moyenne de 11 ans, le Soleil a officiellement achevé son 24e (suivi par Homo sapiens) à la fin de l'année 2019, a annoncé la Nasa il y a deux mois.

Nous voici donc entrés dans le cycle solaire 25 dont le maximum d'activité est prédit pour l'été 2025. À cette période, les régions actives, qui devraient être légions et parfois de grandes tailles, seront le théâtre d'éruptions importantes lesquelles, selon leurs violences, sont susceptibles de perturber les réseaux électriques et les systèmes de communications de la planète. Lors de tels événements, astronautes, cosmonautes, taïkonautes devront d'ailleurs s'abriter au plus vite de ces tempêtes solaires.

Irruption de grandes régions actives sur le Soleil
Vers le milieu de la semaine dernière, physiciens solaires et astronomes amateurs (équipés d'instruments adéquats pour contempler la photosphère sans risques), on pu voir surgir un archipel de taches qui s'est étendu jusqu'à 100.000 kilomètres à la surface de l'étoile. Les jours suivants, AR2778 a éructé une série de modestes éruptions, toutes de classe C. Puis le groupe s'est comme dissous parmi les granules de la photosphère au moment où il passait le limbe. Ensuite, le Soleil est redevenu vierge de toutes taches sombres, comme cela a été souvent observé ces dernières années. Le calme est revenu... mais pas très longtemps.

Moins de 48 heures après la disparition de AR2778, AR2781 a fait son entrée à l'opposé, sur le limbe sud-est. Au début, la taille de chacune des taches du groupe était équivalente à celle de la Terre. Mais quelques heures plus tard, elle atteignait celle de Neptune, faisant ainsi d'elle la plus grande observées à ce jour depuis le début du nouveau cycle 25.
https://www.futura-sciences.com/science ... tes-84038/

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par williams » 10 déc. 2020, 23:57

Attention car le maximum du cycle solaire N°25 va être faible comparé aux cycles précédents comme le Soleil entre dans un Minimum semblable au Minimum de Dalton c'est à dire que les quelques prochains cycles solaires vont être assez bas. Ceci est suite au cycle solaire de Suess ou de Vries de 180 ans.

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par mobar » 12 mars 2021, 22:18

Le rôle du soleil, de la vapeur d'eau et des nuages expliquent les hausses des teneurs en CO2 de l'atmosphère, les hausses de températures
Camille Veyres démolit les fables patiemment élaborées par le GIEC depuis plus de 30 ans

https://veyres48.monsite-orange.fr/file ... c636c5.pdf
En réalité le refroidissement de la troposphère et de la surface est assuré à 90% par le rayonnement thermique émis par la vapeur d’eau et les nuages et qui parvient au cosmos. L’énergie rayonnée par le haut de la troposphère est apportée à ces couches par l’infrarouge solaire absorbé par l’eau liquide et par la vapeur d’eau, par la condensation de la vapeur d’eau et par la convection: évaporation-condensation et convection font une sorte de caloduc qui prend la chaleur de la surface (océanique à 71%) et l’apporte aux couches qui,là-haut, rayonnent vers le cosmos.Comme la vapeur d’eau est opaque, très opaque en infrarouge thermique(fréquences entre 0,1 THz et 66THz),hors la douzaine de THz dite «fenêtre de la vapeur d’eau»,l’air est,en infrarouge thermique,opaque et ne peut pas transporter de chaleur par voie radiative!
L’océan est le principal réservoir de carbone circulant (ions bicarbonate et carbonate dans l’eau de mer et CO2 dissous); il contient-en gros-quarante fois la masse de carbone dans l’atmosphère et quinze fois lamasse de carbone dans la végétation et les sols des zones avec végétation, zones dont la surface n’est que 100 M km² sur les 149 M km² des terres émergées et les 510 M km² du globe.La molécule de CO2qui entre dans l’air y passe en moyenne 5 ans, contre 30 ans (en moyenne!) dans la végétation et les sols qui restituent à l’air le carbone absorbé par la végétation, et 100 ans pour l’océan, ordre de grandeur de la durée du cycle du carbone entre l’océan de surface qui absorbe aux moyennes et hautes latitude, l’océan profond et l’océan de surface qui, en intertropical,dégaze.Le verdissement de la planète observé par des satellites depuis 1973 (indice NDVI de l’absorption du rayonnement solaire par la chlorophylle) suit en gros les teneurs de l’air en CO2: ça s’explique en partie par la fertilisation de la végétation par plus de CO2dans l’air. Divers marqueurs indiquent que la productivité primaire de la végétation a crû d’un tiers depuis l’an 1900, et que donc l’océan a fourni une grosse quantité de carbone aux deux autres réservoirs «végétation et sols» et «atmosphère» dont la masse a crû d’un tiers depuis 1900. Mais ce transfert ne fait que 2% du carbone dissous dans les océans et s’est étalé sur presque 120 ans.L’interprétation physique des flux entre océans et air est très simple: la pression partielle du CO2dans l’eau de mer varie comme la puissance 12,5 de la température absolue T =273,15+ t(°C) de cette eau; dans la zone intertropicale avec de l’eau de surface vers 25°C à 30°Cet plus, la pression du CO2y est-aux effets biologiques près -le double de la pression du CO2dans l’air et l’océan dégaze; aux hautes latitudes la pression partielle dans l’eau de surface est la moitié ou moins de celle dans l’air et l’océan absorbe du CO2. Le CO2absorbé par l’océan de surface est immédiatement transformé en ions carbonate et bicarbonate, et ce carbone descend vers l’océan profond.Les masses de carbone qui, entre les Tropiques, montent de l’océan profond vers la surface ou qui,aux moyennes latitudes, descendent vers les profondeurs sont plus du triple de ce qui est dégazé ou absorbé: en gros 80 Gt-C/an entre océan de surface et air et 275 Gt-C/an entre océan profond et océan de surface
Le cumul présenté sur l’axe des abscisses de la figure du GIEC n’a pas de sens puisque la durée de vie d’une molécule est de 5 ans et que des émissions de l’année ti ne reste à l’année t que la fraction exp(-(t -ti) / 5).
En réalité le cumul des émissions anthropiques depuis le préindustriel, 440 Gt-C (ou 1600 Gt-CO2) (majorés à la figure ci-dessus arbitrairement de 600 Gt-CO2pour «changement d’utilisation des sols») ne fait que 1% du carbone circulant entre les trois grands réservoirs,et s’est réparti entre les océans (55% du cumul selon le calcul approché de [1] § 5-4), la végétation et les sols (31%) et l’air (14%, 27 ppm et 6,7% du CO2de l’air dont 27 ppm et 6% effectivement «restés dans l’air»). Le CO2dans l’air estessentiellement une conséquence (l’intégrale sur le temps)des températures passées pilotées, comme depuis toujours, par des cycles naturels de l’insolation, des nuages et de la vapeur d’eau
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