A terme, on va vers B, et les paramètres qui permettront d'ajuster les capacités de production d'énergie aux besoins et aux consommations se sera la taille de la population d'humain et son niveau de consommation des ressources renouvelablesRemundo a écrit : ↑17 juil. 2020, 14:30déjà répété maintes fois, ce n'est pas l'avion ou la voiture à hydrogène qui sont le problème, c'est la génération+manipulation+stockage de H2 qui sont un gouffre énergétique.
La seule trajectoire qui permet d'éviter un effondrement, c'est de se tourner vers les EnR
1) électricité renouvelable de tout type
2) hydrocarbures renouvelables de tout type.
2ème réflexion importante : nous devons, de gré ou de force, nous appuyer sur les énergies fossiles existantes (nucléaires y compris) pour déployer les infrastructures renouvelables. 2 alternatives
A) les EnR ne viennent que compléter l'offre énergétique et restent dépendantes des fossiles comme c'est le cas actuellement
B) les EnR sont massivement déployées jusqu'à devenir un système AUTARCIQUE capable d'assurer sa maintenance, son recyclage et sa propre croissance. Le recours aux fossiles devient marginal et les stocks deviennent suffisants pour plusieurs siècles.
Si l'on reste dans le A), nous n'aurons pas d'effondrement, mais une contraction pluri-décennale de l'activité économique jusqu'à quelque chose proche de zéro ou du Moyen-Âge.
Si l'on va vers le B), on aura une petite chance de maintenir un niveau énergétique de décence pour le plus grand nombre (mais sans doute y aura-t-il une contraction jusqu'à un "plancher de sécurité".
Il est aussi possible que l'on ait franchi (ou que nous franchirons) un point de non retour, à trop gaspiller les fossiles pour des conneries, nous n'aurons plus assez pour déployer un système autarcique d'énergies renouvelables de taille suffisante... A ce moment là nous serons condamnés au scénario A.
Rendez-vous dans 1 à 2 siècles pour savoir...
La consommation d'énergie de la population humaine se limitera au final aux flux d'énergies renouvelables que l'on saura transformer pour satisfaire les besoins de cette population sans détruire l'environnement
Si les besoins par tête augmentent sans cesse, la population humaine finira par disparaitre soit par épuisement des flux d'EnR soit par destruction de l'environnement
Il n'y a pas d'alternative à la maitrise de la démographie en relation avec le niveau de besoins moyen