mobar a écrit : ↑23 juin 2023, 15:07
Et en plus l'eau dessalée ça se stocke sans que ça coute un bras, on peut la produire pendant les creux de consommation ou les pics de production!
c'est vrai mais en ne considérant que le coût de l'énergie, on oublie celui de l'installation de dessalement, qui est certainement largement plus élevé et justifie de les faire fonctionner une bonne partie de l'année.
Ce qui peut être envisagé est de délester ce type d'installation industrielle (et d'autres) lors de période de plusieurs jours sans vent ni soleil, donc fonctionner quand même la plupart du temps. Quand à savoir quelle part du temps représentera ce non-fonctionnement, ça va dépendre du prix de l'énergie, du surdimensionnement de l'installation de production et de stockage. Et aussi de la complexité de l'extinction/rallumage (quel pas de temps est acceptable pour ça)
Pour les électrolyseurs à hydroègne par exemple, j'ai vu 60% de temps de fonctionnement sur l'année.
Il y aura, pour chaque acteur consommateur ou producteur d'électricité sur le réseau, de nouveaux équilibres économiques à trouver avec le coût très variables à des pas de temps divers, ça va demander du calcul...
Il y a aussi beaucoup d'acteur consommateurs, pas si petits, qui, je pense, ne vont pas se poser de question.
Demandons à Tita si on peut organiser des événements (ou même moduler leur puissance) en fonction de la disponibilité en électricité sur réseau...idem Phyvette pour la production de pain quotidien en four électrique. Ou bien si les calculs d'astrophysique peuvent se mettre en veille lors des deux trois semaines sans vent ni soleil en hiver.
Les instruments d'observation, qui emploient de l'électricité, sont à réserver des mois à l'avance, sont très couteux , ça décevrait les chercheur de ne pas pouvoir les employer par manque d'électrons (je ne sais pas du tout la puissance du VLT, ni s'il est relié au réseau chilien, et sinon comment il se fournit en électricité)