Le probléme du sous investissement pétrolier

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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GillesH38
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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par GillesH38 » 28 juil. 2023, 15:20

C'est bien, les jeunes veulent être bien payés, bien soignés, bien éduqués, pouvoir voyager, bien manger, prendre leur retraite tôt, mais sans rien polluer si sans rien extraire du sol.

Je suis pour.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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mobar
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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par mobar » 28 juil. 2023, 16:43

Et les boomers retraites veulent continuer a decroitre en continuant a rouler au diesel et a se chauffer au fuel quand ils ne sont pas en excursion au Maroc avec leur camping car ou ala chasse en Alsace avec leur 4X4

Je suis pour aussi:lol: :lol:
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 30 nov. 2023, 08:45

Qui lance encore des projets pétroliers et gaziers?

AFP le 30 nov. 2023

Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.

Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.

- Point chaud de la COP28 -

Ces données, arrêtées au 23 novembre, illustrent le décalage persistant entre le monde des hydrocarbures et les recommandations formulées par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) pour tenir la trajectoire de la neutralité carbone en 2050.

En mai 2021, l'agence créée en 1974 en réponse au choc pétrolier lançait un avertissement explosif: "Aucun nouveau projet de champs gaziers et pétroliers n'est nécessaire au-delà de ceux qui ont déjà été approuvés en vue de leur développement".

Depuis, deux COP se sont tenues sans mention du pétrole et du gaz, causes principales du réchauffement avec le charbon.

"On est en plein déni de l'urgence écologique et des conclusions qui sont portées par les scientifiques du Giec, mais aussi par les projections de l'Agence internationale de l'énergie", souligne auprès de l'AFP Lucie Pinson, directrice de Reclaim Finance.

- Qui sont derrière ces projets ?

Deux ans après le rapport de l'AIE, l'expansion fossile continue: 437 projets ont obtenu depuis 2022 leur décision finale d'investissement, une étape d'engagement financier décisive pour développer et mettre en production un champ d'hydrocarbures.

Chaque projet peut comporter plusieurs actifs (ou champs) et avoir plusieurs entreprises comme actionnaires. Une fois mis en production, ces projets produiront pendant des années du pétrole (60% des volumes) et du gaz (40%).

Les données confirment le rôle prépondérant des compagnies de pays producteurs, au statut public ou para-public, dans l'expansion fossile, des acteurs très discrets, moins soumis à la pression de l'opinion sur le climat que les majors occidentales.

En volume, 57% des projets pétrogaziers sont entrepris par des compagnies nationales de pays producteurs et 43% par des compagnies privées dont 22% impliquent les sept supermajors (BP, ConocoPhillips, Chevron, Eni, ExxonMobil, Shell, TotalEnergies), le reste provenant de sociétés de plus petites tailles.

Les cinq pays accueillant les plus gros volumes attendus de production de gaz et pétrole (en millions d'équivalents barils de pétrole) sont le Qatar (17%), l'Arabie saoudite (13%), le Brésil (10%), les Etats-Unis (8%) et les Emirats arabes unis, pays hôte de la COP28 (6%).

La Russie concentre le plus grand nombre de projets (52), devant la Norvège (33).

La compagnie nationale algérienne Sonatrach a le plus grand nombre de projets approuvés (22).

Les 10 entreprises les plus impliquées dans ces projets pétrogaziers couvrent 67% des futures capacités avec cinq compagnies nationales pour 46% et cinq supermajors occidentales (21%).

La compagnie nationale saoudienne Aramco, premier producteur d'or noir au monde, arrive en tête des plus gros développeurs de projets pétroliers avec 17% de la production attendue, suivie de l'Américaine ExxonMobil (12%), la Brésilienne Petrobras (10%) et l'Emiratie Adnoc (7%), la compagnie d'Etat dirigée par le président de la COP28, Sultan Al Jaber, à égalité avec QatarEnergy. La Française TotalEnergies totalise 5% de la production attendue.

Pour le gaz, le plus gros développeur en volumes est QatarEnergy (30%) suivi de Shell (9%), Aramco (6%) et Adnoc (5%).

- "Pas si vite", disent les pétroliers -

L'AIE a beau entrevoir un pic mondial de la demande de gaz et pétrole d'ici 2030, le secteur estime que l'essor des énergies renouvelables n'est pas assez rapide pour remplacer les énergies fossiles. Le monde en a encore "désespérément besoin", assurait en juilllet le directeur général de Shell, Wael Sawan.

"C'est particulièrement inquiétant de voir derrière ces projets des entreprises qui sont qualifiées beaucoup par les acteurs financiers européens comme des entreprises en transition, comme TotalEnergies, Shell ou BP", dénonce Lucie Pinson, à Reclaim finance.

Plusieurs compagnies européennes comme Shell, BP et Enel ont annoncé une révision en baisse de certains de leurs objectifs de transition énergétique. TotalEnergies compte augmenter sa production d'hydrocarbures de 2 à 3% dans les cinq prochaines années.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ers-231130

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 08 mai 2024, 13:29

Deepwater Exploration Is Booming Again

By Tsvetana Paraskova - May 06, 2024,

Oil and gas companies have boosted offshore drilling in recent months, finding large resources in the newest exploration hotspots and aiming to develop huge low-cost, low-emission oil and gas fields that will yield decades of high returns.

The majors are investing more in deepwater exploration as they are doubling down on their pledge to continue delivering oil and gas to meet global demand. The high offshore drilling activity is already showing in the rising profits and backlogs of the world's top oilfield services providers and rig charterers.
The oil and gas majors—ExxonMobil, Chevron, Shell, BP, TotalEnergies, and Eni—are winning more acreage in frontier basins for deepwater drilling in the Atlantic Margin, the Eastern Mediterranean, and Asia, with Namibia and South America standing out, according to estimates by consultancy Rystad Energy.

Next year, capital expenditure (capex) on new deepwater drilling is set to jump to the highest level in 12 years in 2025, Rystad Energy reckons. At the same time, capex on all-new and existing deepwater fields could surge by 30% in 2027 compared to 2023, to $130.7 billion, per the consultancy's estimates cited by Reuters.

There have been some major recent exploration successes in offshore areas. These include Guyana's Stabroek block, where Exxon and partners have already made discoveries estimated at a total of 11 billion barrels of oil equivalent in place, as well as Namibia, where Shell, TotalEnergies, and Portugal's Galp have announced major oil discoveries in the past two years, including one giant find just last month.

At the end of April, Galp Energia said that the first phase of its exploration in the Mopane field offshore Namibia could contain at least 10 billion barrels of oil.

Namibia is a key exploration target for Shell, TotalEnergies, and Portugal-based Galp.

TotalEnergies and Shell have already made large discoveries offshore Namibia, kicking off the Namibian oil rush in 2022.

TotalEnergies made a significant discovery of light oil with associated gas on the Venus prospect in the Orange Basin in early 2022. Venus in Namibia could be a "giant oil and gas discovery," the French supermajor said in an investor presentation in September 2022.

Over the past two years, Shell has made four oil and gas discoveries in the Orange Basin offshore Namibia.
TotalEnergies and QatarEnergy are also expanding their efforts to explore for oil and gas in the Orange Basin offshore Namibia by acquiring a nearby license in the basin in South African waters.

"Following the Venus success in Namibia, TotalEnergies is continuing to progress its Exploration effort in the Orange Basin, by entering this promising exploration license in South Africa," Kevin McLachlan, Senior Vice-President Exploration of TotalEnergies, said in March.

Just last week, a BP-Eni joint venture, Azule Energy, announced an agreement to take 42.5% in an offshore block in Namibia, which Azule Energy CEO Adriano Mongini described as a "highly prospective hydrocarbon region."

Despite still uncertain development designs, timing, and production levels, Wood Mackenzie estimates that Namibia's oil economics could be robust, with net present value (NPV) remaining positive even at oil prices as low as $40 per barrel.

Namibia and other deepwater offshore drilling hotspots are pushing demand for offshore rigs and drilling services, as evidenced by the most recent financial results of major service providers.

A rebound in offshore drilling and continued demand for oil and gas helped SLB, the world's largest oilfield services provider, boost first-quarter earnings and offset a weaker North American market.

Valaris, a top offshore rig provider, raised its total contract backlog to more than $4.0 billion as of April 30, 2024—the sixth consecutive quarter of backlog growth and a 43% increase from twelve months ago.

"We see strong customer demand for work that is expected to commence in 2025 and 2026, highlighting the longevity of this upcycle," Valaris's president and CEO Anton Dibowitz said.
https://oilprice.com/Energy/Energy-Gene ... Again.html

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 24 mai 2024, 23:30

TotalEnergies: il est "nécessaire" de mettre en production "de nouveaux champs" pétroliers, maintient le PDG Pouyanné

AFP le 24 mai 2024

Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a redit vendredi qu'il était "nécessaire" de mettre en production "de nouveaux champs" pétroliers, lors de l'assemblée générale des actionnaires au siège du groupe à La Défense, à rebours de la pression des ONG.

"La question n'est pas tant de savoir quand la demande de pétrole commencera à baisser que quand elle baissera de plus de 4% par an", a estimé M. Pouyanné. "A ce stade, la demande de pétrole continue de croître comme la population mondiale", a-t-il dit.

Le patron de TotalEnergies a mis en garde contre les effets d'une orientation contraire, qui aurait pour conséquence une augmentation des prix du pétrole qui atteindrait "des niveaux trop élevés qui deviendraient rapidement insupportables pour les populations des pays émergents mais aussi pour celles de nos pays développés".

Récemment, le PDG fustigeait "une nouvelle bible" à propos des préconisations de l'Agence internationale de l'énergie qui met au ban tout nouveau projet pétrogazier.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nne-240524

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 08 juin 2024, 16:36

Hydrocarbures : baisse de 21 % des forages d’exploration à fort impact en 2023

Agence Ecofin 07 juin 2024

Depuis plusieurs années, les forages d’exploration ayant à terme une influence notable sur l’industrie pétrolière et gazière globale en termes de rendement élevé notamment, sont sur le déclin.

La société de conseil et d’analyse de l’industrie énergétique mondiale Westwood Global Energy Group (Westwood) a publié, jeudi 6 juin, une analyse de la tendance des forages d’exploration. Elle y souligne une baisse de 21 % des forages d’exploration à fort impact sur l’industrie pétrogazière globale en 2023, malgré un engouement certain des investisseurs pour ces opérations.

« L’appétit pour l’exploration est toujours là », a déclaré Graeme Bagley, responsable de l’exploration et de l’évaluation au niveau mondial chez Westwood qui pointe cependant du doigt les politiques autour de la transition énergétique, comme influençant « la manière dont les entreprises choisissent de reconstituer leurs réserves ».

Ce déclin des forages d’exploration pétrogazière à fort impact résulte également, explique Westwood, de la hausse soutenue des coûts associés au forage des puits, dans un contexte de consolidation de l’industrie. Il intervient simultanément à une baisse du taux de viabilité commerciale des prospections.

« Une analyse plus approfondie de 2023 révèle que le taux de réussite commerciale est en baisse de sept points de pourcentage par rapport à l’année précédente, le plus bas depuis 2018 », précise la société qui souligne également une diminution de la taille moyenne des découvertes pétrogazières réalisées en 2023. Ces dernières sont évaluées à environ 220 millions de barils au cours de cette période contre près de 500 millions de barils en 2019, soit la plus petite taille depuis 2014.

Si globalement, les forages d’exploration à fort impact sont sur une dynamique baissière, Westwood n’exclut pas la découverte de gisements prometteurs. La compagnie estime que les récentes découvertes dans le bassin d’Orange en Namibie laissent penser que d’importantes réserves d’hydrocarbures restent à découvrir.

Elle rejoint de ce point de vue Rystad Energy qui dans une étude publiée en janvier 2024 a positionné l’Afrique comme l’un des principaux moteurs de la relance des forages pétrogaziers à fort impact en 2024.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... ct-en-2023

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