Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons]

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons]

Message par energy_isere » 05 févr. 2024, 23:01

Le Royaume-Uni interdira partiellement le chalutage sur 4 000 km2 dès le mois de mars
Suite à l’annonce, mercredi 31 janvier, de nouvelles mesures visant à restaurer la biodiversité des écosystèmes marins, dont une interdiction partielle du chalutage de fond dans certaines zones marines protégées, le gouvernement britannique annonce une entrée en vigueur de la réglementation à partir du 22 mars sur près de 4 000 km2 au large des côtes anglaises.

Le marin 5 fev 2024.
https://lemarin.ouest-france.fr/peche/l ... 463e0b059b

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Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons]

Message par energy_isere » 26 févr. 2024, 19:31

L’OMC espère enfin avoir l’Inde de son côté pour l’accord sur les subventions à la pêche

Afin de lutter contre les subventions contribuant à la surcapacité et à la surpêche, un accord sur la pêche pourrait être conclu, lors la 13e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce à Abou Dabi, du 26 au 29 février.

Image
L’économiste Christine McDaniel explique que des recherches récentes démontrent que les pêcheurs indiens souffrent d’une surpêche subventionnée par de grands navires étrangers. | OMC

avec AFP. le 24/02/2024 Le marin

Ces derniers mois, les discussions à Genève ont permis de faire avancer le projet de texte sur les subventions à la pêche. À l’approche de la 13e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui se tiendra du lundi 26 au jeudi 29 février 2024 à Abou Dabi, l’Inde fait souvent figure d’ élément perturbateur , s’étant déjà opposée à un projet d’accord bien engagé en 2017.

En demandant une longue période de transition, elle marche à contre-courant des gouvernements poids lourds des subventions mondiales (assumées à 58 % par la Chine, l’Union européenne, les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon), fait remarquer l’économiste Christine McDaniel, qui dirige l’initiative Future Fisheries Management au sein du Mercatus Center de l’Université George-Mason aux États-Unis, lors d’un entretien avec l’AFP. Le texte constitue un grand pas dans la bonne direction. Mais si les pays en développement, comme l’Inde, étaient exemptés de suivre les règles de l’accord pendant 25 ans, cela nuirait à l’efficacité de l’ensemble de l’accord , regrette l’économiste.

Selon elle, les intentions de l’Inde restent ambiguës. Il n’est pas clair s’ils ne veulent vraiment pas conclure cet accord ou s’ils essaient simplement d’obtenir une monnaie d’échange pour négocier dans d’autres domaines , explique Christine McDaniel. Pourtant, le pays bénéficierait directement de cet accord, puisqu’elle se dit victime de la surpêche pratiquée par de grands navires étrangers subventionnés, par exemple chinois, pêchant dans leurs eaux ou aux alentours. Les pêcheurs indiens indépendants et les communautés côtières locales sont en première ligne pour subir les conséquences de cette surpêche.

« Une excellente opportunité de devenir leader du Sud »

Par ailleurs, de nombreux pays des Caraïbes s’opposent à cette longue période de transition. Si l’Inde veut vraiment être un leader des pays du Sud, elle devrait saisir cette excellente opportunité de défendre les nations côtières qui sont des pays en développement victimes des grandes flottes étrangères.

Dans tous les cas, la ratification de l’accord ne sera un succès que si la mise en œuvre suit. Et le maître mot est la transparence, annonce la chercheuse Un système de déclarations volontaires ne fonctionnent pas. Les pêcheurs ont besoin d’informations aisément accessibles sur les stocks de poissons qui sont surexploités et sur ceux qui ne le sont pas […] et les citoyens méritent que leurs gouvernements fassent preuve de transparence sur les accords d’accès (à leurs eaux N.D.L.R.) qu’ils signent avec des bateaux de pêche étrangers.

Ces négociations, en cours depuis plus de vingt ans, arriveront peut-être à bout, à Abou Dabi, cette semaine.
https://lemarin.ouest-france.fr/peche/l ... aac57ff91a

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Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons]

Message par energy_isere » 12 avr. 2024, 16:45

La pêche au saumon interdite pour la deuxième année consécutive en Californie

AFP•12/04/2024

La pêche au saumon va être interdite pour une deuxième année d'affilée au large des côtes californiennes, ont annoncé les autorités américaines, à cause du déclin dramatique de l'espèce, aggravé ces dernières années par le changement climatique.

C'est un coup dur pour le secteur, qui paie encore les conséquences d'une sécheresse ayant empêché les saumons "chinook", espèce typique de la Californie, de se reproduire.

"Alors que nous avons bénéficié d'hivers pluvieux et humides cette année et l'année dernière, les saumons qui bénéficieront de ces conditions ne devraient pas revenir en Californie avant 2026 ou 2027", a expliqué Charlton Bonham, le directeur du département californien de la pêche et de la faune sauvage, dans un communiqué publié mercredi.

"Les saumons de la saison de cette année ont été affectés par les facteurs environnementaux difficiles présents il y a trois à cinq ans", a-t-il ajouté.

La Californie a connu des sécheresses chroniques ces vingt dernières années, aggravées par le réchauffement climatique.

Elles ont rendu trop bas ou trop chauds les cours d'eau, déjà truffés de barrages privant les saumons de leur habitat naturel.

Dans ces conditions inhospitalières, les poissons ont peiné à remonter le courant pour se reproduire, et leur progéniture est souvent morte avant d'atteindre l'océan Pacifique.

Résultat, seulement 6.100 saumons ont été dénombrés en 2023 dans la partie supérieure de la rivière Sacramento, lieu majeur de reproduction. Entre 1996 et 2005, ils étaient plus de 175.000 par an.

Le secteur de la pêche accuse les autorités de mauvaise gestion de l'eau. Les pêcheurs estiment notamment que les saumons sont victimes des besoins croissants de l'agriculture californienne, aux cultures très gourmandes en eau comme les amandes, les pistaches ou les noix.

"Nous ne pouvons pas nous contenter d'édulcorer la situation ou de rejeter la faute uniquement sur la sécheresse", a dénoncé Scott Artis, le patron de la Golden State Salmon Association.

"Notre eau, nos ressources naturelles, les ressources dont dépendent tous les Californiens et l'ensemble de l'industrie du saumon, sont en train d'être volées sous les yeux du gouverneur (Gavin) Newsom", a-t-il ajouté, en référence au gouverneur de Californie.

Dans un communiqué publié jeudi, le gouverneur a annoncé avoir demandé à l'Etat fédéral de nouvelles aides pour compenser l'annulation de la saison de pêche.

Plus de 20 millions de dollars ont été alloués pour la saison de l'an dernier, un montant que l'industrie juge largement insuffisant.

En temps normal, la pêche au saumon génère 1,4 milliard de dollars par an et soutient 23.000 emplois, selon la Golden State Salmon Association.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 4f584b81ba

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Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons]

Message par energy_isere » 12 avr. 2024, 16:51

Un premier navire d’élevage aquacole semi-submersible mis en chantier en Chine
La production aquacole en mer à bord de navires faisant office de ferme flottante n’est plus une option en Chine. La construction d’un premier navire semi-submersible à positionnement dynamique a débuté le 8 avril dans le chantier Jiangsu dajin heavy industry.

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La société de classification chinoise CCS va superviser la construction de ce nouveau navire aquacole qui utilisera aussi un système anticollision autonome. | CHINA CLASSIFICATION SOCIETY (CCS)

Frédérick AUVRAY. le 12/04/2024 Le marin

Premier producteur aquacole mondial, la Chine entend désormais jouer la carte des navires de production aquacole. La construction d’un premier grand navire semi-submersible a débuté dans le chantier naval Jiangsu dajin sous la supervision de la société de classification de navires chinoise CCS. Répertorié sous son nom de coque DJHC8093, ce futur Zhangjiang Bay No 1 qui est une commande publique doit être exploité dans la baie de Zhanjiang, une ville côtière de la Chine située au nord... ( abonnés)
https://lemarin.ouest-france.fr/peche/a ... 15bc260248

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Message par energy_isere » 08 juin 2024, 01:00

L'aquaculture dans le monde dépasse pour la première fois la pêche, selon la FAO

AFP •07/06/2024

La production aquacole a dépassé la production halieutique pour la première fois en 2022, avec 51% du total mondial, selon un rapport de l'agence des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) publié vendredi au Costa Rica lors d'une conférence sur la conservation des océans.

La pisciculture, la conchyliculture et l'algoculture représentent "51% du total mondial" et "fournissent 57% des produits animaux aquatiques utilisés pour la consommation humaine dans le monde", selon ce rapport sur la "situation mondiale des pêches et de l'aquaculture".

"Alors que la production des pêches de capture est restée pratiquement inchangée depuis des décennies, l'aquaculture a augmenté de 6,6% depuis 2020", note le directeur général de la FAO Qu Dongyu dans le rapport.

Celui-ci révèle que le commerce mondial des animaux aquatiques a atteint un niveau record en 2022, avec 195 milliards de dollars, soit en hausse de 19% par rapport à 2019, avant la pandémie.

Au moins 230 pays et territoires participent à ce commerce international, dont la Chine occupe la première place en termes d'exportations (12%), suivie de la Norvège (8%) et du Vietnam (6%). Ces trois pays représentent ensemble le quart des exportations.

- Sécurité alimentaire -

L'Union européenne est la principale destination de cette production, mais au niveau des pays, ce sont les États-Unis qui sont en tête avec 17% de la demande, suivis par la Chine (12%).

La FAO souligne que 89% de la production mondiale d'animaux aquatiques est destinée à la consommation humaine. Au cours des 60 dernières années, la consommation d'animaux aquatiques est passée de 9,1 à 20,7 kg par personne.

"Les systèmes aquatiques sont de plus en plus reconnus comme vitaux pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle", note le directeur général de la FAO.

Quinze pour cent de l'approvisionnement mondial en protéines animales proviennent d'animaux aquatiques, et cette proportion atteint plus de 50% dans certains pays d'Afrique et d'Asie.

Avec des prévisions de croissance de la population mondiale estimées à 8,5 milliards de personnes d'ici 2030, "fournir une alimentation, une nutrition et des moyens de subsistance suffisants" nécessite des "investissements significatifs", estime Qu Dongyu, soulignant l'importance de l'aquaculture à cet égard.

Les stocks de poissons "biologiquement durables" continuent à décliner, à 62,3% en 2021.

La FAO propose ainsi trois objectifs : une croissance durable de l'aquaculture pour répondre à la demande croissante, une gestion efficace des pêches pour des stocks de poissons sains, et garantir la durabilité de toutes les étapes de la production des produits aquatiques.

- "Un impératif" -

L'agence onusienne estime que la production d'animaux aquatiques augmentera de 10% d'ici 2032, principalement en raison de l'expansion de l'aquaculture et de la reconstitution des stocks de pêche. Plus de 90% seront destinés à la consommation humaine, soit 21,3 kg par personne.

Essentielles pour la sécurité alimentaire, la pêche et l'aquaculture ont aussi une importance économique déterminante. Le secteur emploie quelque 61,8 millions de personnes dans le monde, selon l'agence onusienne.

Des experts internationaux participent vendredi et samedi dans la capitale San José à la rencontre "Immersed in change" en préparation de la Conférence des Nations unies pour l'océan (UNOC 3), co-organisée par la France et le Costa Rica en juin 2025 à Nice.

Dans un message vidéo, le président français Emmanuel Macron a vanté le sommet qui se tiendra dans le sud de la France comme "un moment fondateur pour la gouvernance de l'océan".

"L'UNOC doit devenir, avec les accords de Nice, le cadre dans lequel la communauté scientifique se rassemble pour alerter, orienter l'action des chefs d'État, comme c'est le cas avec le GIEC pour le climat", a-t-il dit.

Les experts réunis au Costa Rica discutent des questions de gouvernance, de réchauffement climatique, de la pêche et de la biodiversité marine afin d'aider à la prise de décision lors de la conférence de Nice.

"La protection des océans et l'utilisation durable des ressources marines ne sont pas une option mais un impératif", a alerté en ouverture de la conférence à San José le sous-secrétaire général des Nations unies aux Affaires sociales, Li Junhua.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b94c64327a

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