Les projets de parcs solaires photovoltaïques en France

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La Métropole de Lyon désigne CVE pour la construction du plus grand parc solaire au sol sur son territoire
Sur les quatre hectares d’un ancien centre d’enfouissement technique, les 6 968 panneaux photovoltaïques produiront environ 5,6 GWh/an d’électricité. La Métropole de Lyon sera actionnaire à 30 % de la société de projet afin de participer aux décisions, notamment en matière de redistribution de la valeur auprès des citoyens et des initiatives locales.

3 octobre , 2024 Gwénaëlle Deboutte

Avec une puissance de 4,2 MWc, la centrale solaire de Rillieux-la-Pape devrait être la plus grande construite sur le territoire de la Métropole de Lyon. Après l’annonce du projet fin 2022, puis la concertation pour changer le PLU-H (la zone était classée naturelle), celle-ci vient de désigner le producteur d’énergie CVE Solar pour assurer le développement, la construction et l’exploitation sur 30 ans. Sur les quatre hectares d’un ancien centre d’enfouissement technique, les 6 968 panneaux photovoltaïques installés entre 1 mètre et 2,5 mètres du sol produiront environ 5,6 GWh/an d’électricité solaire à partir de 2028, date présumée de mise en service. L’investissement total s’élève à 4,5 M€, dont 220 000 € apportés par la Métropole de Lyon.

Afin de maximiser les bénéfices pour le territoire, la Métropole de Lyon sera en effet actionnaire de la société de projet à hauteur de 30 %. Cette prise de participation lui permettra de s’assurer que les décisions, notamment celles liées au territoire et au mode de vente de l’électricité, ne pourront être prises sans son accord. D’autre dispositions sont prévues pour un “partage de la valeur” équitable sur le territoire. Outre une opération de financement participatif, une offre de fourniture d’électricité locale est également à l’étude dans laquelle une partie de l’électricité produite pourrait être vendue aux citoyens, entreprises et collectivités locales à un prix attractif. Enfin, si le projet est plus rentable que prévu, la moitié du gain sera réinvestie dans des initiatives locales, abondera l’offre de fourniture d’électricité ou sera reversée à la Métropole.

« Ce projet s’intègre parfaitement dans les ambitions de notre Plan Métropole Solaire, adopté en 2022, avec pour objectif de quadrupler la production d’électricité solaire d’ici 2026 », assure Philippe Guelpa-Bonaro, vice-président de la métropole délégué au climat et à l’énergie. Le territoire compte déjà 12 centrales photovoltaïques sur son patrimoine, dont celles situées sur l’Hôtel de la Métropole, la Salle 3000, le Musée des Confluences et plusieurs collèges. D’autres projets sont également en cours, comme l’installation de panneaux solaires sur des parkings, des chaufferies, des fermes métropolitaines, des stations d’épuration… La Métropole veut atteindre une production de 245 GWh/an d’électricité solaire d’ici 2026.

https://www.pv-magazine.fr/2024/10/03/l ... erritoire/

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Une centrale photovoltaïque en toiture taille extra-large
Dans le cadre de ses activités de production d’énergies renouvelables, Telamon va réaliser une nouvelle centrale photovoltaïque de 8,1 MWc. Elle sera installée en toiture de la plateforme XXL que le promoteur-investisseur immobilier a livrée fin 2023 au Havre (Seine-Maritime).

3 octobre, 2024 Francois Puthod


Image : Telamon

Producteur d’énergie renouvelable, Telamon poursuit ses investissements dans l’énergie photovoltaïque. Au Havre, le développeur lance ainsi la réalisation d’une centrale solaire en toiture de la plateforme de 105 000 m² qu’il a livrée au sein du Parc logistique du Pont de Normandie 2.

Avec 18 000 panneaux permettant de recouvrir la quasi-totalité de la toiture disponible, la centrale atteindra une puissance de production de 8,1 MWc, et produira l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de près de 1 800 foyers. Sa mise en exploitation est prévue pour le premier trimestre 2025.

Lauréat de la cinquième tranche d’appel d’offres « Programmation pluriannuelle de l’énergie 2.5 » initiée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), ce projet, pour lequel un contrat de vingt ans sera signé pour le rachat de l’énergie produite, représente un investissement de 8,5 millions d’euros.

Pour cette opération, Telamon a renouvelé une démarche menée avec succès sur une autre opération à Nanteuil-le-Haudouin (Oise) : le recours au financement participatif. Accessible aux résidents fiscaux de Seine-Maritime, du Calvados, de l’Eure, de l’Oise et de la Somme – départements d’implantation et voisins de celui de la future centrale –, ce dispositif a permis aux populations locales de s’associer au projet et de bénéficier d’un taux d’intérêt à rendement capitalisé estimé à 6,25 %. L’offre a séduit 77 investisseurs et contribue à hauteur de 825 000 € au financement de la centrale.

https://www.pv-magazine.fr/2024/10/03/l ... tra-large/

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Dans la Creuse, une centrale photovoltaïque de 21 hectares pour alimenter 7500 foyers

La centrale photovoltaïque La Moisson du Soleil à Aubusson (Creuse) est inaugurée le 8 octobre. Un projet co-financé par un agriculteur retraité et l’exploitant SERFIM EnR qui devrait permettre de garantir la production annuelle en électricité de 7500 foyers.

Alix Vermande 08 octobre 2024



La centrale photovoltaïque La Moisson du Soleil à Aubusson (Creuse) pourra alimenter en électricité 7 500 foyers.

Pas moins de 40000 panneaux photovoltaïques peuvent désormais être observés dans un champ sur la commune d’Aubusson. La concrétisation d’une idée lancée par Marc Lefranc, agriculteur retraité et propriétaire du terrain. En quête de partenaires financiers pour mener à bien ce projet, le Limousin a rencontré l’exploitant SERFIM EnR en juillet 2019. «Son terrain était vraiment prédisposé pour installer une centrale photovoltaïque, explique Sophie Laval, directrice de SERFIM EnR. Il est proche du poste source RTE alors qu’il faut parfois faire quinze kilomètres pour se raccorder. Et il est également bien exposé avec une bonne pente.»

Un investissement de 16 millions d’euros

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https://www.usinenouvelle.com/article/d ... s.N2219793

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suite de ce post du 6 mars 2024 viewtopic.php?p=2387363#p2387363

Le plus grand projet solaire d'Europe dans l'impasse en Gironde
Horizeo, le gigantesque projet photovoltaïque porté par Engie et Neoen sur 680 hectares en Gironde, est à l'arrêt. La réglementation foncière et l'absence de soutien des pouvoirs publics à tous les niveaux semblent conduire à une suspension au moins temporaire de son instruction.

Maxime Giraudeau 21 Oct 2024,

Cinq ans de développement pour un parc qui ne verra jamais les rayons du soleil ? Le projet d'Engie et Neoen au sud de la Gironde est en « stand-by » affirment plusieurs observateurs de l'énergie et des collectivités à La Tribune. Horizeo, le parc solaire qui devait déployer 1.000 puis finalement 680 hectares de panneaux solaires pour 820 mégawatts (MW) de puissance dans la forêt des Landes de Gascogne ne va pas se concrétiser pour le moment.

« Engie a eu des négociations avec l'État qui ont conduit à un accord sur la mise à l'arrêt du projet pendant deux ans », confie un professionnel du solaire. Ce qui semble fortement compromettre le devenir du dossier tel qu'il a été jusqu'ici présenté. Ses porteurs avaient déposé leurs demandes de permis de construire et d'autorisation environnementale en février 2024, juste avant que la loi n'interdise définitivement les projets de parcs énergétiques sur des surfaces forestières supérieures à 25 hectares.

« Le projet est en stand-by, assure-t-on du côté de l'Etat. Tant qu'il n'est pas inclus dans les projets stratégiques nationaux, il n'y a plus de sujet. » L'administration ne s'échine visiblement pas à instruire un dossier - qui plus est colossal - dont l'issue foncière est à ce point indécise. « Il n'y a pas de pause », réfute pourtant Xavier Barbaro, PDG de Neoen. Engie assure aussi que rien n'est suspendu. « L'instruction suit son cours, elle a débuté en février et elle doit s'étaler sur plusieurs mois, tempère son partenaire Engie auprès de La Tribune. Nous ne sommes pas dans un moment de décision. »

Collectivités hostiles

Début juin, Christophe Béchu en a pourtant pris une. Et elle n'est pas favorable aux énergéticiens. Le ministre de la Transition écologique d'alors a refusé de retenir Horizeo dans la liste des projets stratégiques nationaux, révélait le magazine Challenges. Un défaut de soutien qui brise les desseins d'Engie et Neoen car, sans ce classement, les deux partenaires sont tributaires de la réglementation foncière Zéro artificialisation nette.

Un texte qui contraint les collectivités locales à diviser par deux le rythme d'artificialisation des sols sur la décennie 2021-2031 par rapport à la précédente. Or, la loi d'accélération des énergies renouvelables considère que le développement de parcs solaires au sol peut relever d'une artificialisation. Si Horizeo voit le jour sur près de 700 hectares, les collectivités se retrouveront coincées.

Benoist Aulanier, vice-président de la communauté de communes de Montesquieu, prévient : « Notre capacité maximale d'artificialisation est de 169 hectares sur la décennie en cours. A l'échelle de l'aire bordelaise, c'est 1.600 hectares. Ni la communauté de communes ni la Métropole n'a envie que sa capacité de développement économique soit bouffée par ce projet. » Les énergéticiens n'ont pas non plus recueilli les faveurs de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Alerte sur le nouveau gouvernement

Pour la commune de Saucats, terre compromise d'Horizeo, c'est un mur qui se présente. « Si Horizeo ne rejoint pas la liste des projets stratégiques nationaux ou européens, ça veut dire qu'il ne reste qu'une possibilité : que la commune prenne la consommation foncière à sa charge. C'est une décision très difficile à prendre car cela priverait les Saucatais de toute construction durant 30 à 40 ans. Qui aurait envie de vivre ça ? », interroge Mélanie Tichané, maire de Saucats depuis 2023.

Si le projet revient sur la table, l'équipe municipale devra choisir de modifier ou non son plan local d'urbanisme pour accueillir le parc. Les arguments n'ont pas de quoi séduire les édiles : privation foncière, peu d'emplois, rentes privées colossales... L'intérêt du projet a peu à voir avec les enjeux locaux mais s'inscrit bien dans l'objectif national d'accélération des renouvelables. Si l'État ne le considère pas ainsi, le champ solaire restera un mirage. « Engie pense que l'État peut bouger sur ce point-là, tout leur enjeu c'est de faire du lobbying auprès du nouveau gouvernement », renseigne une autre source.

Engie Green confirme que tout n'est pas perdu de ce côté-là. « Le projet peut encore faire l'objet d'une classification dans les projets d'envergure nationale ou européenne, la liste est remise à jour tous les ans », espère-t-on chez l'énergéticien. Les 175 projets pourtant inscrits par l'État en juin sur avis des collectivités représentent une enveloppe foncière de 11.800 hectares sur un potentiel maximal fixé à 12.500. Sollicité, le ministère de la Transition écologique indique que « des options sont à l'étude afin d'aboutir à un projet similaire » qui concilie mieux les attentes en matière « de consommation d'espace et de biodiversité ».

https://objectifaquitaine.latribune.fr/ ... 08917.html

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Dans l'Ain, TotalEnergies inaugure une centrale solaire de 28,5 MWc sur des parkings de Ceva Logistics

TotalEnergies inaugure une centrale solaire qui recouvre 12 hectares de parkings de l'entreprise Ceva Logistics sur le Parc industriel de la plaine de l'Ain (Pipa). Le géant français de l'énergie a investi 28 millions d'euros.

Stéphane Frachet 08 novembre 2024



Dans l'Ain, TotalEnergies inaugure une centrale solaire de 28,5 MWc sur des parkings de Ceva Logistics© Ceva Logistics
TotalEnergies a installé 58000 panneaux solaires sur le parking du transporteur Ceva Logistics à Blyes (Ain).

TotalEnergies a inauguré le 8 novembre une nouvelle centrale solaire à Blyes (Ain), sur le parc industriel de la plaine de l'Ain (Pipa). Le groupe français a investi 28 millions d'euros dans cette installation qui déploie 58000 panneaux sur 12 hectares d'ombrières de parkings. "Le chantier s'est réalisé sans interrompre l'activité de Ceva", souligne Thierry Dutilloy, directeur régional Auvergne Rhône-Alpes de TotalEnergies.

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https://www.usinenouvelle.com/article/d ... s.N2222034

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Le groupe Unite poursuit sa diversification en se lançant dans le solaire flottant
Le producteur d’énergie développe actuellement une dizaine de projets de parcs solaires flottants, dans l’Aube mais aussi dans les Pays de la Loire et les Hauts-de-France. Le projet le plus avancé concerne un parc de 12 MWc sur quatre plans d’eau artificiels issus du réaménagement d’anciennes gravières.

novembre 15, 2024 Gwénaëlle Deboutte


Vue du futur parc solaire flottant.
Image : Unite

Le producteur d’énergie Unite, spécialisé dans l’hydroélectricité et les renouvelables, ajoute une corde à son arc et poursuit sa diversification dans le photovoltaïque en se lançant dans le solaire flottant. Ainsi, il indique développer actuellement une dizaine de projets de parcs solaires flottants, à proximité de Rosnay-L’Hôpital (Aube), mais aussi dans les Pays de la Loire et les Hauts-de-France. « A l’heure où la filière peine à trouver de nouveaux espaces et où la pression sur les terres agricoles s’intensifie, l’abondance de plans d’eau compatibles avec le photovoltaïque flottant est un atout : la technologie peut être rapidement déployée sur des bassins de traitement des eaux usées, des retenues pour l’irrigation ou l’eau potable, ainsi que sur des friches industrielles ou des carrières inondées », souligne Stéphane Maureau, son codirecteur.

Le projet le plus avancé de Unite concerne un parc de 12 MWc, sur la commune de Rosnay-L’Hôpital (Aube), à 35 km au nord-est de Troyes, dont la construction devrait débuter début 2025. Le site comprend quatre plans d’eau artificiels, issus il y a une dizaine d’années du réaménagement d’anciennes gravières. Etant donné qu’il présent un faible intérêt écologique et qu’il demeure inutilisé, 20 000 panneaux solaires fixés sur flotteurs y seront installés sur une surface de 29 ha et produiront environ 17 GWh d’électricité par an.

L’entreprise a remporté l’appel d’offres municipal en octobre 2022. Le maire la commune, Brice Martin, avait alors indiqué que l’ancrage territorial d’Unite avait pesé dans la balance, puisqu la société développe aussi en parallèle un projet de turbine hydroélectrique sur le lac du Der Chantecoq. « Il est encourageant de voir qu’il est possible, en France, de développer des projets aussi rapidement », souligne Xavier Permingeat, directeur d’activité photovoltaïque chez UNITe, qui espère obtenir le permis de construire fin 2024.
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https://www.pv-magazine.fr/2024/11/15/l ... -flottant/

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TotalEnergies demande la reconnaissance d'envergure nationale pour son projet de centrale solaire à Tavel
Dans le Gard, la création d'un parc photovoltaïque à Tavel, portée par TotalEnergies sur 48 hectares, est prévue pour 2027. Les parties prenantes du projet demandent sa qualification en projet d'envergure nationale, ce qui lui permettrait d'être épargné par le dispositif de lutte contre l'artificialisation des sols.

Porté par TotalEnergies pour un investissement de 50 millions d'euros, le projet de méga centrale solaire à Tavel , étendu sur 48 hectares sur les terrains communaux du plateau de Campey et prévu pour 2027, s'est invité au salon des maires et des collectivités locales, ce 20 novembre. Une demande d'inscription dans la liste des projets d'envergure nationale a en effet été formulée à l'attention du Premier ministre, à travers un courrier cosigné par TotalEnergies, la commune de Tavel, la communauté d'agglomération du Gard rhodanien, l'Agence régionale Energie Climat Occitanie et la Société d'aménagement et d'équipement du Gard (Segard), indique un communiqué.

Les projets d'envergure nationale ont l'avantage d'être épargnés par le dispositif de lutte contre l'artificialisation des sols. « Sans cette dérogation, le projet se retrouve en grande difficulté administrative, alors qu'il est soutenu localement, décrypte Anna Rosique, directrice régionale du développement chez TotalEnergies Renouvelables France pour les régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, aux Echos. Le classement en projet d'envergure nationale permettrait d'accéder à des quotas nationaux de fonciers Enaf (espaces naturels, agricoles et forestiers), car les quotas disponibles localement ne suffisent pas pour soutenir des projets économiques de cette taille ».
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https://www.lesechos.fr/pme-regions/occ ... el-2133284

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Mobilisation contre un projet de panneaux solaires sur des terres agricoles, "je suis atterré" déplore l'initiateur du projet
Plusieurs dizaines de personnes se sont mobilisées ce 23 novembre à l'appel du collectif NON au parc solaire entre Weinbourg et Ingwiller dans le Bas-Rhin. Cortège festif et tables rondes au programme pour débattre sur l'agrivoltaïsme et les énergies renouvelables.

Écrit par Anne-Laure Marie le 23/11/2024

Malgré le froid et le vent, plusieurs dizaines de personnes se sont mobilisées ce samedi 23 novembre à l'appel du collectif NON au parc solaire entre Weinbourg et Ingwiller. En tête du cortège festif, on pouvait lire sur les banderoles, "agrivoltaïsme, ne tombons pas dans le panneau!"

Annoncé il y a plus d'un an, le projet piloté par Hanau Energies, encore dans les cartons à l'heure actuelle, est d'installer plus de 40.000 panneaux solaires sur 27 hectares de terres agricoles entre les villes d'Ingwiller et de Weinbourg dans le Bas-Rhin. Autrement dit, associer rendement agricole et production d'énergie renouvelable, c'est cela l'agrivoltaïsme.

"On est pour les panneaux solaires et les énergies renouvelables bien sûr, explique à notre équipe sur place Nicolas Fortin, secrétaire national de la Confédération paysanne qui soutient le collectif, mais on ne doit pas sacrifier les terres agricoles ! C'est de l'artificialisation des terres agricoles alors qu'on peut mettre des panneaux sur les toitures déjà existantes, sur les surfaces déjà artificialisées."

Le collectif craint à plus long terme que de plus en plus de terres agricoles abritent des parcs solaires de plus en plus grands.

"Parce que cette artificialisation se fait au détriment de la souveraineté alimentaire. Certains agriculteurs sont prêts à abandonner la production agricole parce que l'exploitation de panneaux est beaucoup plus rentable, et ça, c'est un problème !"

Incompréhension des porteurs du projet

Pourtant le projet de parc solaire à Weinbourg possède un volet agricole puisqu'un jeune éleveur de Rosenwiller s'est installé sur les 27 hectares en question, 80 brebis vont ainsi y paître et les deux activités vont cohabiter.

"Je suis suffoqué, atterré, proteste Jean-Luc Westphal, porteur du projet, comment un syndicat agricole (la confédération paysanne soutient le collectif, NDLR) peut s'attaquer à l'installation d'un jeune agriculteur ? Lutter contre le déploiement d'énergie renouvelable ? Je n'ai plus de mots. Ces terres vont produire plus qu'avant grâce à cette double fonctionnalité : mettre en place un élevage et produire de l'énergie. En plus les panneaux vont créer de l'ombrage sur une partie du terrain et donc préserver l'herbe de la chaleur l'été et faire de l'ombre aux animaux. Enfin, cela fait un complément de revenus pour les agriculteurs."

Pour l'instant, seul le troupeau de brebis a été installé, les panneaux, eux, sont en attente. En effet, le collectif a déposé un recours devant le tribunal administratif de Strasbourg contre le permis de construire accordé le 5 mars dernier. L'audience aura lieu le 28 novembre. La pétition en ligne contre le projet de parc solaire, elle, a recueilli près de 900 signatures.

https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 65149.html

[mobar]

C'est chez moi!
Il y a des bourrins partout!

Enfin ça reste anecdotique
https://www.dna.fr/economie/2024/11/23/ ... -weinbourg

Environ 130 personnes se sont déplacées ce samedi 23 novembre devant la mairie d’Ingwiller, point de départ d’une déambulation festive pour protester contre le projet agrivoltaïque porté par la société Hanau Énergies à Weinbourg.

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La plus grande centrale photovoltaïque flottante d’Alsace achevée
Cette réalisation marque l’entrée de l’entreprise Générale du Solaire sur le marché du solaire flottant. Le projet a été développé, financé et construit par l’IPP français tandis que les caractéristiques techniques, notamment au niveau des flotteurs et de l’ancrage, ont été confiées au spécialiste Ciel & Terre.

janvier 17, 2025 Gwénaëlle Deboutte


Parc solaire flottant de Leutenheim. Image : Ciel et Terre

Le producteur indépendant d’électricité renouvelable Générale du Solaire et le spécialiste du solaire flottant Ciel & Terre ont achevé la construction du parc solaire flottant de Leutenheim dans le Bas-Rhin (67). D’une puissance de 20 MWc pour une production de 21 750 MWh par an, il s’agit du plus grand parc de ce type en Alsace. C’est aussi la première réalisée par Générale du Solaire, qui détient déjà en propre plus de 450 MWc de centrales photovoltaïques en France, et qui indique développer actuellement plusieurs autres projets flottants.

Construite en six mois, après cinq années de développement, la centrale de Leutenheim, composée de deux îlots, permet de valoriser une gravière, sur une zone dont l’exploitation est terminée. À l’initiative de ce projet, Générale du Solaire a pris en charge le développement, la construction, le financement et l’exploitation du parc solaire et a fait appel à Ciel & Terre en particulier pour gérer les caractéristiques techniques, réaliser l’installation de la structure flottante, avec sa technologie Hydrelio, l’aiR Optim, et la mise en œuvre de son ancrage.

« La fiabilité du système d’ancrage est cruciale car il garantit le bon positionnement de la centrale et son maintien dans le temps sur le bassin, indiquent les acteurs dans un communiqué. Celui de Leutenheim a été assez complexe à mettre en œuvre car les lignes d’amarrage des deux îlots se croisent au niveau de la zone inter-îlots, représentant un challenge tant en phase de conception qu’en phase de construction. Aussi, les conditions du site ont rendu ce défi encore plus grand : la variation du niveau d’eau atteignant parfois 2,5 m en raison de fortes pluies, l’atelier de construction a dû être constamment réadapté au site ».

Ciel & Terre a donc anticipé les enjeux d’ancrage très en amont, depuis la phase de conception et jusqu’à l’installation des ancres : le bureau d’étude local a réalisé des études techniques spécifiques qui ont permis de choisir la solution d’amarrage la plus adaptée aux besoins du projet et dont la résistance a été vérifiée par un bureau de contrôle.

https://www.pv-magazine.fr/2025/01/17/l ... e-achevee/

[Silenius]

puissance de 20 MWc pour une production de 21 750 MWh par an,

En gros, ca fait 13% de capacity factor.

[mobar]

puissance de 20 MWc pour une production de 21 750 MWh par an,

En gros, ca fait 13% de capacity factor.

Pour un cout d'énergie primaire = 0!

[GillesH38]

bah les photons ne sont pas plus gratuits que les molécules d'hydrocarbures, ce qui coûte, ce sont les dispositifs qui les capturent.

[mobar]

Pas moins gratuits, non plus
Mais ils sont livrés a l'endroit que le producteur d'élec choisi, à cout zéro et ils ne nécessitent pas de raffinage, de traitement de fumées ou de déchets et n'empoisonnent personne!

[energy_isere]

IL demandent quand même une grosse emprise au sol ........ Ca n'est pas rien.
C'est tellement pas rien que maintenant il y a plein de gens qui contestent les parcs qui prennent sur les terres agricoles.