Le Graphite

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suite de ce post du 20 avril 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 8#p2389888

Ouganda : le graphite d’Orom-Cross attire un premier acheteur chinois

Agence Ecofin 10 juin 2024

Matériau essentiel aux batteries de véhicules électriques, le graphite fait l’objet d’une demande mondiale croissante. Grâce à la future mine d’Orom-Cross, l’Ouganda veut rejoindre les pays africains qui se positionnent ces dernières années sur ce marché à fort potentiel.

Blencowe Resources a annoncé le 10 juin la signature d’un protocole d’accord pour vendre 15 000 tonnes par an de concentré de graphite en paillettes ans au chinois Jilin New Technology Graphite. D’une durée de trois ans, il s’agit du premier accord de vente négocié avec succès par la compagnie britannique, active en Ouganda sur le projet de graphite Orom-Cross.

Selon Blencowe, le protocole d’accord porte sur la fraction de grande taille du graphite naturel qui sera livré par Orom-Cross. L’étude de faisabilité du projet a montré que ce type de graphite devrait représenter environ 45 % de la production initiale de la mine, soit 22 500 tonnes par an, et près de 50 % des recettes totales prévues au début de l’exploitation. Des discussions se poursuivent pour le reste de la production, y compris les plus petites tailles de graphite.

« Ce protocole d’accord est une étape clé pour la société et ce n’est qu’un début. Nous prévoyons d’annoncer plusieurs autres accords au cours des prochains mois. Jilin est une société de graphite de premier plan à l’échelle mondiale et il s’agit d’un appui solide pour le produit de graphite d’Orom-Cross », a commenté Cameron Pearce, président exécutif de Blencowe.

Leader mondial des batteries et véhicules électriques, la Chine contrôle environ 70 % de l’offre mondiale de graphite naturel et synthétique, matériaux essentiels pour cette industrie. En dehors de la Chine, le graphite d’Orom-Cross pourrait aussi attirer des acheteurs qui cherchent à réduire leur dépendance envers l’empire du Milieu, tels ceux de Corée du Sud. Également important producteur de véhicules électriques, Séoul a ainsi annoncé l’année dernière son intention de se tourner davantage vers l’Afrique pour son approvisionnement en graphite.

Avec Orom-Cross, l’Ouganda peut donc être l’un des bénéficiaires de ce regain intérêt sud-coréen pour le graphite africain. Pour le moment, le géant sud-coréen POSCO a déjà signé plusieurs accords d’approvisionnement avec des compagnies minières actives au Mozambique, à Madagascar et en Tanzanie, les trois principaux producteurs africains de graphite.

https://www.agenceecofin.com/graphite/1 ... ur-chinois

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Green Battery, Volt Carbon to jointly develop Quebec graphite project

Cecilia Jamasmie | June 12, 2024


The Berkwood project is located in a graphite-rich area of northern Quebec. (Image courtesy of Green Battery Minerals.)

Canadian explorer Green Battery Minerals (TSX-V: GEM) and Volt Carbon Technologies (TSX-V: VCT) have inked an agreement to co-develop the Berkwood graphite project in northern Quebec.


Volt Carbon has an option to gain a 5% interest in the property and 4 million Green Battery shares, in exchange for investing C$150,000 ($110K) in exploration and making a one-time cash payment of C$1.5-million ($1.1m) before the end of next year.

The move is aimed at enhancing Volt’s graphite resources for use in lithium-ion batteries and expanding its sustainable energy footprint in North America, the company said in a separate statement.

The two companies have a track record of working together. Volt created a lithium-ion battery with materials from the Berkwood graphite project using its proprietary processing technology and without needing water, chemicals or reagents.

Graphite is a critical mineral that makes up most of the anode in the lithium-ion batteries used in electric vehicles (EVs) and energy storage technologies. It is on most countries’ critical minerals lists, including Canada’s.

“Auto manufacturers and battery producers are looking for a clean North American-based supply chain of battery minerals. One of the primary uses for graphite is that it is used as the anode material in lithium-ion batteries,” Green Battery CEO Tom Yingling said.

Berkwood’s current mineral resource includes an in-pit constrained resource totalling 1,755,300 tonnes of indicated resources at 17% graphitic carbon and 1,526,400 tonnes in inferred resources at 16.39% graphitic carbon.

There is only one operational graphite mine in North America — Northern Graphite’s (TSX-V: NGC) Lac des Iles (LDI) mine, also in Quebec. Yingling noted that several additional graphite mines will be needed to meet the projected demand for magnets used in EVs.

Global analysts predict that by 2030, about six million tonnes of graphite will be needed every year to meet lithium battery demands. This is roughly three times the 1.6 million tonnes mined last year, according to data from the US Geological Survey.

Adamas Intelligence estimates that over half a million tonnes of graphite were deployed onto roads in the batteries of all newly sold battery electric vehicles globally last year. The figure represents a 38% increase from 2022 and it reaches 81% when accounting only plug-in hybrids sold in 2023.

https://www.mining.com/green-battery-vo ... e-project/

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suite de ce post du 30 dec 2022 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 8#p2359908

South Star eyes production start at Brazil graphite mine in Q3
Construction of the 1,000 tonnes (t) per month capacity Phase 1 plant is due to conclude this month.

June 20, 2024

South Star Mining plans to commission the Santa Cruz graphite mine’s Phase 1 plant in Brazil in the coming weeks.

The construction of the 1,000t per month capacity plant is due to conclude this month, initiating an estimated six-week commissioning and ramp-up period.

Additionally, the company secured a Brazilian Ministry of Mines and Energy (MME) approved definitive mining licence for five areas totalling 4,431 hectares for South Star’s Santa Cruz Mine. Three additional claims are in the final stages of evaluation.

These licences are crucial for the mining operations planned in Phases 1, 2 and 3.

South Star Mining said the Santa Cruz mine is poised to become the first new graphite production facility in the Americas since 1996.

The project’s Phase 1 commercial production is anticipated to begin in the third quarter of this year.

Subsequent expansions – Phase 2, with an annual production capacity of 25,000 tonnes per annum (tpa), and Phase 3, aiming for 50,000tpa – are scheduled for 2026 and 2028, respectively.

Phase 2 has already secured partial funding.

https://www.mining-technology.com/news/ ... e/?cf-view

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Le graphite, un enjeu européen d’autonomie stratégique pour la mobilité propre

Source : Ifri 01 juillet 2024

Bien que faisant l'objet d'une moins forte attention que le lithium ou le nickel, le graphite est « également un élément essentiel des batteries électriques de type lithium-ions », rappelle Raphaël Danino-Perraud (1) qui consacre à ce matériau critique de la transition énergétique une note publiée le 20 juin par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri. Le graphite naturel fait d'ailleurs partie de la première liste de criticité de l’Union européenne depuis 2011 (contre 2020 pour le lithium).

D'où vient le graphite ?

Le graphite « peut être issu de la mine (on parle de graphite naturel) mais également de la pyrolyse des houilles ou du coke de pétrole (on parle alors de graphite synthétique ou « electro-graphite ») », rappelle la note de l'Ifri. Ces deux filières sont « imbriquées et généralement substituables, tant sur le plan de la production que sur celui des usages, pour les batteries ».

La Chine est de loin le plus grand producteur de graphite : le pays a « extrait environ 77% des 1 600 000 t de graphite naturel produites en 2023, soit 1 200 000 t » et compte pour près de 54% de la production de graphite synthétique (avec 1 300 000 t annuelles, contre 400 000 t pour le Japon et 200 000 t pour l'Inde).

Malgré l'importance de sa production, la Chine est contrainte d'importer du graphite(2) (près de 93 000 tonnes en 2022), majoritairement du Mozambique, et de façon secondaire de Madagascar et de Tanzanie. Trois pays qui « présentent un potentiel certain pour devenir des fournisseurs alternatifs à la Chine dans les années à venir ».

Les ressources économiques exploitables à l'heure actuelle (autour de 280 millions de tonnes dans le monde) seraient situées pour 28% en Chine, 26% au Brésil, 9% au Mozambique et 9% également à Madagascar.

Quels sont les besoins en graphite ?

Le graphite est utilisé dans les anodes des batteries lithium-ions mais fait l'objet de nombreux autres usages : dans la fabrication de l'acier, pour des produits de frictions comme les disques de freins pour TGV, pour certains types de réacteurs nucléaires « à lit de boulets » en Chine, etc.

Raphaël Danino-Perraud donne également des ordres de grandeur soulignant l'importance du graphite dans un secteur stratégique, le stockage d'électricité : « il y a 5 g de graphite dans un smartphone, 15 g dans un ordinateur et plusieurs dizaines de kg dans les batteries pour véhicules hybrides (environ 10 kg) et électriques (50 à 100 kg) ». Le graphite compte au total pour 20 à 30% du poids des batteries(3). Et ce sont ces batteries qui vont tirer la croissance de la demande de graphite selon l'auteur (avec « possiblement la technologie de réacteur nucléaire à lit de boulet, ainsi que le graphène »).

La consommation de graphite liée à des besoins de la mobilité pourrait être « multipliée dans une proportion de 8 à 25 fois, selon le scénario d’électrification retenu », selon les estimations de l'AIE en 2021 (des alternatives sont étudiées comme les batteries solides avec du lithium métal mais elles compléteront les technologies au graphite plutôt que de s'y substituer selon l'auteur).

Les risques pour l'Europe

Les pays de l’UE importent près de 97% de leurs besoins en graphite naturel (l'Autriche et l'Allemagne produisent notamment quelques centaines de tonnes par an et les principales réserves européennes de graphite naturel sont situées en Suède, en Finlande et en Norvège). Il existe en revanche une industrie européenne de transformation du graphite et les pays européens produisent « plusieurs dizaines de milliers de tonnes » de graphite synthétique par an (sur une offre mondiale de 2,3 millions de tonnes en 2023).

Il est rappelé que la Chine a instauré des mesures de contrôle de ses exportations entrées en vigueur en décembre 2023. Ces restrictions ont eu un effet limité sur les prix pour le moment compte tenu d'une moindre demande du secteur des transports à l'heure actuelle. Mais « les paramètres pourraient rapidement se détériorer, tant du côté de l’offre que de la demande, si bien que toute stratégie d’autonomie européenne en la matière doit viser, malgré les difficultés liées aux prix dépréciés actuels, à persévérer pour développer des chaînes d’approvisionnement diversifiées ».

Par ailleurs, Raphaël Danino-Perraud rappelle que, si « le graphite n’est pas montré du doigt comme un enjeu important du conflit russo-ukrainien, à la différence du titane », il a également une importance non négligeable pour Kiev et l'UE, puisque l'Ukraine a compté pour 9% des importations européennes entre 2016 et 2020.


Sources / Notes

1/Raphaël Danino-Perraud est chercheur associé au Centre Énergie et climat de l'Ifri et officier commissionné à l’État-major des armées, au titre du Service de l’énergie opérationnelles (SEO).
2/ La Chine produisant à elle seule près de 90% des anodes en graphite dans le monde.
3/ Il y a ainsi davantage de graphite que de lithium dans un véhicule électrique, souligne l'auteur de la note : « environ 54 kg pour une Tesla modèle S ».
En 2021, les batteries ont compté respectivement pour 24% de la consommation de graphie naturel et 14% de celle de graphite synthétique.

https://www.connaissancedesenergies.org ... pre-240701

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suite de ce post du 25 mai 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... a#p2391579

L’australien Rio Tinto renforce sa présence dans le graphite africain

Agence Ecofin 04 juillet 2024

En juillet 2023, Rio Tinto a effectué un investissement initial dans Sovereign Metals, propriétaire au Malawi d’un projet pouvant livrer annuellement 244 000 tonnes de graphite sur 25 ans. Le groupe australien vient d’accroitre sa participation au capital de la société.

Rio Tinto investit à nouveau 18,5 millions de dollars australiens (12,4 millions $) dans Sovereign Metals, propriétaire au Malawi du projet de rutile et de graphite Kasiya. C’est l’annonce faite le 3 juillet par Sovereign qui précise que cet investissement augmente les parts de Rio Tinto dans la compagnie à 19,76 %.

Rio Tinto achètera ainsi 34 549 598 nouvelles actions ordinaires de Sovereign au prix unitaire de 0,535 dollar australien. Les fonds seront affectés au développement du projet Kasiya, finançant notamment l’étude d’optimisation en cours.

« Nous nous réjouissons de l’investissement supplémentaire de Rio Tinto dans Sovereign, qui représente une nouvelle étape importante vers l’ouverture d’un nouvel approvisionnement majeur de rutile naturel et de graphite lamellaire à faible empreinte de CO2 », a commenté Frank Eagar, DG de Sovereign.

Selon une étude de préfaisabilité de 2023, le projet Kasiya peut livrer annuellement 244 000 tonnes de graphite et 222 000 tonnes de rutile, sur une durée de vie de 25 ans. 16 milliards $ de revenus sont attendus grâce à un investissement total de plus de 800 millions $.

https://www.agenceecofin.com/graphite/0 ... e-africain

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suite de ce post du 15 juin 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 9#p2392839

Graphite : 2,5 millions $ pour l’étude de faisabilité d’Orom-Cross en Ouganda

Agence Ecofin 22 juillet 2024

Le projet ougandais de graphite Orom-Cross peut livrer annuellement plus de 100 000 tonnes de concentré sur 14 ans, générant annuellement un EBIDTA de 100 millions de dollars. Ces chiffres proviennent d’une étude de préfaisabilité de 2022 que le propriétaire Blencowe Resources veut optimiser.

En Ouganda, Blencowe Resources mène depuis quelques mois une étude de faisabilité sur son projet de graphite Orom-Cross. La société basée à Londres a annoncé le 22 juillet l’obtention d’un financement de 1,9 million de livres sterling (2,45 millions de dollars) en capitaux propres afin de poursuivre les travaux.

Les fonds ont été obtenus auprès de plusieurs partenaires techniques du projet qui renforcent ainsi leur implication dans le développement de l’éventuelle première mine de graphite d’Ouganda. Il s’agit notamment d’un investissement d’un million de dollars de la société locale ADT qui mène des travaux de forage sur le site ou de 200 000 dollars d’Oriental Jinyuan, partenaire asiatique pour la commercialisation du graphite. Les sociétés American Energy Technology et Minrom ont également participé à cette levée de fonds.

Selon l’étude de préfaisabilité de 2022, le projet Orom-Cross peut livrer annuellement plus de 100 000 tonnes de concentré de graphite sur une durée de vie de 14 ans. Un investissement initial de 62 millions de dollars est prévu pour les travaux de construction et un EBITDA annuel de 100 millions de dollars en moyenne est attendu. Autant de chiffres qui pourraient être modifiés dans le cadre de l’étude de faisabilité en cours.

https://www.agenceecofin.com/graphite/2 ... en-ouganda

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suite du post au dessus.

Le britannique Blencowe veut transformer localement le graphite ougandais

Agence Ecofin 06 sept 2024

En 2023, la demande de graphite liée aux batteries a progressé de 40 % pour atteindre 1,5 million de tonnes, selon l’AIE. C’est sur ce segment en pleine croissance que l’Ouganda peut se positionner dans les années à venir, grâce au projet Orom-Cross piloté par le britannique Blencowe.

En Ouganda, Blencowe Resources veut développer la première usine de production de graphite pour batteries électriques. Pour y arriver, la compagnie britannique a annoncé le 5 septembre un protocole d’accord avec Triessence Limited, spécialiste singapourien de la vente et du marketing de graphite.

Dans le cadre d’une coentreprise 50/50, les deux sociétés ont prévu de construire et exploiter une usine capable de livrer du graphite purifié (SPG) à 99,95 % pour les batteries lithium-ion. La matière première proviendra du projet Orom-Cross, que développe la compagnie minière britannique en Ouganda.

« Blencowe a depuis longtemps reconnu les avantages substantiels que peut offrir la valorisation en aval du graphite dans le pays et il était essentiel de trouver des partenaires expérimentés qui disposent de l’expertise nécessaire pour nous aider à mener à bien la production de SPG », a commenté Cameron Pearce, président exécutif de Blencowe.

Positionnement stratégique et économique

Triessence achètera tous les produits finis de l’usine pour les proposer ensuite à des producteurs de batteries ou de matériaux pour batteries en dehors de la Chine. Un tel positionnement ferait d’Orom-Cross et de l’Ouganda l’une des alternatives précieuses à la domination chinoise sur le graphite, le pays contrôlant 80 % de la production mondiale de graphite naturel en 2023.

Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la demande mondiale de graphite a augmenté de 40 % en glissement annuel pour atteindre 1,5 million de tonnes en 2023. Cela représente par ailleurs le tiers de la consommation totale l’année dernière, une part qui devrait continuer à progresser avec l’augmentation des ventes de véhicules électriques. Des opportunités sont donc à saisir pour les pays qui hébergent des réserves de graphite, comme l’Ouganda, surtout en investissant aussi dans la transformation locale.

Si elle se cantonne à l’exportation de ces minéraux critiques, l’Afrique ne capterait ainsi que 55 milliards de dollars dans la chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques estimée à 8800 milliards d’ici 2025, d’après une étude de la Banque africaine de développement (BAD).

Au-delà de l’aspect stratégique, la transformation locale du graphite ougandais peut générer davantage de revenus pour le gouvernement, notamment à travers les différents impôts. Comme pour d’autres minéraux critiques, le graphite de qualité batterie a en effet une meilleure valeur commerciale que le concentré. Ce dernier se vend en moyenne à 500 dollars la tonne, alors que le graphite purifié pour batteries s’échange à environ 2 000 dollars la tonne, précise Blencowe.

Pour rappel, Orom-Cross peut livrer en moyenne 101 000 tonnes de concentré de graphite par an sur une durée de vie de 14 ans. Le projet est actuellement contrôlé à 100 % par Blencowe, mais le gouvernement ougandais a annoncé son intention de prendre une participation gratuite de 15 % dans tous les projets miniers du pays, conformément au code minier adopté en 2022.

https://www.agenceecofin.com/graphite/0 ... -ougandais

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suite de ce post du 10 juillet 2022 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 5#p2346905

Nouveau Monde Graphite se prépare pour la construction de la mine Matawinie de la phase 2

20 septembre 2024

Nouveau Monde Graphite Inc. a franchi des étapes de préparation importantes pour la construction de la mine Matawinie grâce à des activités d’approvisionnement clés, l’ingénierie détaillée, la planification de la construction et l’investissement communautaire. La Société a notamment attribué un contrat à ABB (NASDAQ : ABBNY) pour la fourniture d’une sous-station électrique de 120 kV dans le cadre de la préparation à la construction et de la stratégie de sécurisation des articles à long délai de livraison de Matawinie, soit une mine de graphite et un concentrateur entièrement électriques d’une capacité moyenne de 103 000 tpa, à 120 kilomètres au nord de Montréal.
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https://www.zonebourse.com/cours/action ... -47907806/

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Urbix to get $125m from US govt to fund graphite processing facility

23rd September 2024 By: Darren Parker

US-based graphite processing technology developer Urbix has been selected by the US Department of Energy’s Office of Manufacturing and Energy Supply Chains (MESC) for final negotiations for an award of up to $125-million towards the construction of a commercial-scale graphite processing facility using proprietary methods and technologies.

The funds, provided under the US government’s Bipartisan Infrastructure Law, are geared at expanding domestic manufacturing of lithium-ion batteries for electric vehicles and other applications and were subject to a competitive application process.


The Urbix manufacturing facility will produce high-quality coated spherical purified graphite (CSPG), a critical material for lithium-ion batteries, and will create about 200 high-paying full-time jobs and 300 direct construction jobs.

Once complete, the facility will be a part of an integrated and secure graphite anode material supply chain for US-based battery makers.


The overall scope of the project includes the construction and operation of one commercial module capable of producing about 10 000 t/y of CSPG at a facility that may be expanded for additional modules in the future.

The long-term goal is to continue constructing commercial projects strategically located throughout the US to strengthen battery manufacturing and CSPG supply chains, maximise the benefits of the clean energy transition, and reduce reliance on foreign competitors for processed critical minerals.

The project includes a community benefits plan focused on workforce development, employee benefits and opportunities for career advancement in science, technology, engineering and mathematics disciplines tailored to the clean energy sector.

Powered anodes store charge in lithium-ion batteries, representing a critical component of battery manufacturers’ supply chains. China is currently responsible for nearly all CSPG supply and produces more than 90% of anodes globally for lithium batteries.

The project directly aligns with the goals of MESC’s Battery Materials Processing and Battery Manufacturing grant programme to grow a more sustainable, resilient and equitable economy by investing in the domestic battery supply chain.

In October last year, Urbix signed a joint development agreement (JDA) with metals and mining private capital investor Appian Capital Advisory to help fund the development of the commercial-scale downstream graphite processing facility.

As part of the JDA, Urbix’s planned facility will receive a consistent source of high-quality natural graphite concentrate feed from Appian-owned Brazilian graphite producer Graphcoa. This will strategically establish a fully integrated and secure graphite anode supply chain in the Americas to support gigafactories.

“This achievement is a testament to the critical role that our innovative and sustainable processing technology can play in the growth and strengthening of the US’s domestic battery manufacturing capabilities. We are committed to using this grant to accelerate the development of our facility serving as a first step in providing a robust and secure end-to-end supply chain of premium graphite anode material that is vital to the industry’s ambitions,” Urbix founder and CEO Nico Cuevas said on Friday.

https://www.miningweekly.com/article/ur ... 2024-09-23

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suite de ce post du 9 avril 2023 : http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 3#p2366943

Feu vert pour la mine de graphite de Talga en Suède à Nunasvaara :

Talga secures green light for Swedish graphite project
The Mining Inspectorate of Sweden’s positive decision allows Talga to engage in graphite mining for 25 years.

October 18, 2024

Australian Securities Exchange (ASX)-listed Talga Group has secured an exploitation concession for its Nunasvaara South natural graphite mine, part of its Vittangi Anode Project in northern Sweden.

The Mining Inspectorate of Sweden issued the positive decision on 17 October 2024, allowing Talga to engage in graphite mining for a period of 25 years, with options to extend.

The concession follows the approval of the Environmental and Natura 2000 permit for the mine in April 2023.

However, appeals related to the mine’s environmental permit are currently under review by the Swedish Supreme Court.

The case has advanced and has been assigned to a judge referee for preparation and presentation.

There is a five-week period for appeals against the exploitation concession decision, during which submissions can be made to the Swedish Government’s Ministry of Climate and Enterprise.

The Talga board of directors awaits the finalisation of key mine permit approvals and the progression of customer offtake agreements before it can approve a final investment decision (FID) on the project.

Once the FID is approved, Talga anticipates an 18–24 month construction timeline for the Vittangi Anode Project, leading to the start of production.

alga Group CEO Martin Phillips said: “We are delighted at the Mining Inspectorate’s decision.

“The approved exploitation concession for graphite mining at Nunasvaara South is another step towards establishing the integrated Vittangi Anode Project, and a key step in EU production of this critical and strategic mineral.

“We look forward to the remainder of the project’s permitting process being finalised.”

In June this year, Talga Group collaborted with Sociedad Química y Minera de Chile (SQM) to advance the Aero Lithium Project in northern Sweden.

The collaboration is organised via an earn-in agreement, which stipulates that SQM will exclusively fund up to $19m (17.99bn pesos) in exploration expenses over seven years to secure a maximum 70% ownership in the project.

https://www.mining-technology.com/news/ ... &cf-closed

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suite de ce post du 15 juin 2024 viewtopic.php?p=2392832#p2392832

Madagascar : premières livraisons du graphite de Molo sur le marché américain

Agence Ecofin 25 octobre 2024

Madagascar est le troisième producteur mondial de graphite naturel, avec 4 % de l’offre totale en 2023, selon l’Agence internationale de l’énergie. Le canadien NextSource Materials a mis en service sa mine de graphite Molo en mars 2023 et vise une production annuelle de 17 000 tonnes de concentré.

Le canadien NextSource Materials a démarré les premières expéditions commerciales de concentré de graphite, provenant de sa mine Molo à Madagascar. Les deux premières destinations sont l’Allemagne et les États-Unis, indique un communiqué du jeudi 24 octobre.

« Nous sommes ravis d’annoncer nos premières expéditions commerciales de graphite SuperFlake® de Molo vers des clients européens et américains. Il s’agit d’une étape importante […] contribuant au développement économique de Madagascar », a déclaré Craig Scherba, PDG de NextSource.

Mise en service à la fin du premier trimestre 2023, la mine de graphite Molo renforce la position stratégique de Madagascar comme alternative à la domination chinoise sur l’offre globale de graphite. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que la Chine a assuré environ 82 % de la production mondiale de graphite naturel en 2023, contre 4 % pour Madagascar, troisième producteur mondial derrière le Mozambique.

La mine Molo monte actuellement en puissance pour atteindre sa capacité de production nominale de 17 000 tonnes par an de concentré de graphite. Grâce à un investissement de 162 millions de dollars, cette capacité de production peut être revue à la hausse, jusqu’à 150 000 tonnes de concentré par an, selon une étude de faisabilité publiée en décembre 2023. La concrétisation d’un tel projet favorisera la hausse de la production malgache de graphite, dans un contexte de croissance de la demande mondiale à long terme.

Selon l’AIE, la demande de graphite dans les technologies d’énergie propre, véhicules électriques et batteries de stockage notamment, devrait plus que tripler à 6 millions de tonnes d’ici 2030, si les États respectent les engagements climatiques annoncés.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... -americain

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Graphite : les projets se développent en Afrique malgré la baisse des prix

Agence Ecofin 14 nov 2024

Sur une tendance baissière depuis 2023, les prix du graphite sont tombés à 450 $ la tonne en octobre 2024, proche du creux historique de 430 $ la tonne en 2020. Si la situation se justifie par une baisse de la demande et une offre excédentaire, l’optimisme prévaut pour les perspectives à long terme.

Tirupati Graphite a annoncé le 13 novembre mener des pourparlers pour obtenir un financement de 2,4 millions $ visant à soutenir sa production de graphite à Madagascar. Sur un marché mondial du graphite au ralenti, cette compagnie rejoint d’autres acteurs qui développent en Afrique de nouvelles capacités de production pour répondre à la croissance à long terme de la demande mondiale.

Selon l’agence d’analyse des prix Fastmarkets, les prix du graphite ont en effet chuté de 33,43 % en 2023, s’établissant entre 530 et 575 dollars la tonne fin décembre. Le recul s’est poursuivi cette année, puisque le prix est tombé à 450 $ la tonne tout au long du mois d’octobre, légèrement au-dessus du prix le plus bas enregistré de 430 $ la tonne en 2020.

Pourtant, Tirupati prévoit de porter sa capacité de production de 20 000 tonnes par an sur deux mines malgaches, à 36 000 tonnes d’ici janvier 2025, et atteindre 54 000 tonnes par an en décembre 2025. Toujours à Madagascar, NextSource Materials s’active actuellement pour atteindre la capacité de production nominale de 17 000 tonnes pour sa mine Molo, après la mise en service en 2023. Notons aussi que Black Rock Mining a bouclé cette année un financement de plus de 150 millions $ pour développer d’ici 2026 sa première mine de graphite en Tanzanie.

Au total, Benchmark Mineral Intelligence (BMI) estime que le Mozambique, la Tanzanie et Madagascar devraient produire 47 % de la nouvelle offre de graphite dans le monde en 2025. Cette croissance des capacités de production, observée actuellement, est justifiée par l’optimisme qui caractérise les perspectives du marché du graphite.

L’offre actuelle est certes excédentaire, en raison notamment d’un ralentissement des ventes de véhicules électriques, ce marché représentant plus de 50 % de la demande mondiale de graphite naturel. Mais des risques de pénurie sont attendus à moyen et long terme. Pour BMI, il faudrait 97 nouvelles mines de graphite d’ici 2035 pour répondre à la demande. Selon la société de conseil en investissement The Oregon Group, la pénurie potentielle de graphite naturel pourrait atteindre 1,2 million de tonnes en 2030, et grimper à 8 millions de tonnes d’ici 2040.

« Nous nous attendons à voir émerger des structures de prix plus élevés sur les marchés en dehors de la Chine […] En l'absence d'investissements supplémentaires, le marché connaîtra un déficit important au-delà de 2030 », précise The Oregon Group.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-des-prix

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Un prospect en Australie que j'avais pas encore rapporté : Springdale project

International Graphite secures second mining lease for Springdale project
The Springdale graphite project in Western Australia (WA) is said to be the second-largest graphite deposit in Australia.

November 11, 2024

International Graphite has secured a mining lease from the WA Department of Energy, Mines, Industry Regulation and Safety for its Springdale graphite project.

The lease, identified as M74/0252, encompasses the graphite deposits at the company’s wholly owned Springdale project site near Ravensthorpe and Hopetoun on WA’s south coast.

Feasibility studies and mine planning are currently in progress, with construction expected to commence in 2024 following the receipt of necessary approvals.

The newly secured lease, alongside lease M74/0253, covers nearly the entirety of the identified mineral resources at the Springdale site.

International Graphite’s Springdale project is recognised as Australia’s second-largest graphite deposit and ranks among the world’s top 15, boasting an estimated 49.3 million tonnes at 6.5% total graphitic content.

Springdale holds significant potential for expansion, with only 10% of the tenement areas and 20% of exploration targets having been explored thus far.

The deposit’s high-grade, fine flake composition, coupled with its metallurgical properties suited for battery anode material, makes it ideal for a shallow, long-life open-pit mining operation.

The project is poised to provide graphite concentrate for International Graphite’s downstream processing operations in Collie, establishing a vertically integrated operation from mine to market.

In April this year, the WA Government earmarked A$4.5m ($2.8m) to support International Graphite in establishing a graphite processing plant in Collie.

Graphite is a vital material in the production of anode components for lithium-ion batteries, which are essential for powering electric vehicles and large-scale energy storage systems.

International Graphite is supported by government and community support including a A$8.5m investment from the WA Government and A$4.7m from Australia’s national Critical Minerals Development Programme.

The company aims to produce a fully purified and coated battery anode material using its own mined resources.

https://www.mining-technology.com/news/ ... &cf-closed

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George Donne, le PDG qui veut doter la Tanzanie d’une nouvelle mine de graphite

Agence Ecofin 19 nov 2024

Evolution Energy a lancé il y a quelques mois le processus de recrutement d’un nouveau PDG chargé de mener le projet de graphite Chilalo jusqu’à la phase de production. Ce projet situé en Tanzanie peut livrer annuellement 52 000 tonnes de concentré de graphite sur 17 ans.

Evolution Energy a annoncé le lundi 18 novembre la nomination de George Donne au poste de directeur général, avec effet immédiat. Il se consacrera dans les prochains mois à transformer la compagnie en un producteur de graphite, grâce à la mise en service de la mine de graphite Chilalo en Tanzanie.

Au cours d’une carrière longue de plus de 20 ans dans l’industrie minière, M. Donne a notamment travaillé pour Eurasian Resources et Giyani Metals, deux compagnies actives dans le secteur minier africain. Parmi ses nouvelles missions, le PDG est chargé d’obtenir le financement nécessaire à la construction de la mine Chilalo et suivre l’avancement des travaux jusqu’au début de la production.

« Nous sommes ravis d’accueillir George au sein d’Evolution. Sa vaste expérience en matière de développement d’entreprises et d’investissements stratégiques, ainsi que son leadership avéré sur les marchés en développement, en particulier en Afrique, seront d’une valeur inestimable pour la poursuite de notre stratégie de croissance », a commenté Robin Birchall, président de la compagnie australienne.

Pour rappel, il faut 120 millions $ pour lancer la production à Chilalo, avec une production de 52 000 tonnes de concentré par an sur une durée de vie de la mine de 17 ans.

https://www.agenceecofin.com/nomination ... e-graphite

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Graphite : l’UE identifie en Afrique un nouveau pays pour son approvisionnement

Agence Ecofin

L’UE s’approvisionne déjà en graphite africain, notamment à la mine malgache Molo. Alors qu’elle dépend jusqu’à 97 % de la Chine pour ses besoins en graphite naturel, les pays africains peuvent se positionner sur un marché où la demande pourrait dépasser 500 000 tonnes par an d’ici 2030.

Blencowe Resources a annoncé le jeudi 28 novembre rejoindre le consortium SAFELOOP financé par l’Union européenne pour garantir son approvisionnement en minéraux de batterie. Cette adhésion constitue un moyen pour l’Europe d’accéder à la future production de graphite du projet Orom-Cross piloté en Ouganda par la compagnie britannique.

Le graphite de qualité batterie fait partie de la liste des matières premières critiques de l’UE, pour lesquelles les pays membres recherchent des fournisseurs en dehors de la Chine. L’empire du Milieu représente jusqu’à 97 % de l’approvisionnement en graphite naturel pour les pays de l’UE. D’ici 2030, l’agence Fastmarkets prévoit que la demande européenne de graphite du secteur des véhicules électriques dépasse 515 000 tonnes. Ce marché en pleine croissance et la volonté de Bruxelles de limiter à 65 % au plus la dépendance envers un seul pays pour les minéraux classés « critiques », peuvent favoriser les producteurs basés en Afrique.

Des entreprises basées en Europe et utilisant du graphite dans leurs opérations ont déjà signé des accords d’approvisionnement avec des compagnies actives dans l’exploitation du graphite. C’est dans le cadre de ces accords que NextSource a annoncé en octobre les premières expéditions de graphite de sa mine malgache Molo pour l’Allemagne. Dans le cas d’Orom-Cross, l’adhésion au SAFELOOP peut permettre à Blencowe de vendre jusqu’à 100 000 tonnes de graphite chaque année sur le marché européen, grâce à des contrats à long terme.

« Nous sommes ravis de participer au projet SAFELOOP qui place Blencowe au cœur de la transition de l’Europe vers les énergies renouvelables. Le fait d’être choisi comme fournisseur exclusif de concentré de graphite naturel en paillettes pour SAFELOOP offre une opportunité d’écoulement potentiellement énorme qui peut fournir un flux de revenu annuel précieux pour notre société et une valeur à long terme pour les actionnaires », explique Cameron Pearce, président exécutif de Blencowe.

En dépit de ces quelques accords, la présence européenne dans le secteur des minéraux stratégiques africains reste faible, selon un récent rapport publié par l’European Council. Contrairement à leurs homologues asiatiques, notamment chinoises et sud-coréennes, les entreprises européennes ne sont par exemple pas impliquées dans des coentreprises sur des mines de graphite, de cuivre ou de nickel. À travers des incitations et des garanties de prix fournies par les institutions financières européennes, le document invite Bruxelles et ses partenaires à œuvrer pour impliquer davantage d’investisseurs européens en Afrique.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... sionnement