Aluminium (Alumine et Bauxite)

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Nord-ouest de la Guinée: bras-de-fer entre les autorités et une société émirienne sur une mine de bauxite
En Guinée, les autorités ont ordonné l'arrêt des exportations de bauxite, principal minerai dont on extrait l'aluminium, issue de la mine de Boké, dans le nord-ouest du pays. En cause, un différend avec une société émirienne chargée d’exploiter ce site. Explications.

RFI le : 14/11/2024

En Guinée, une des plus importantes mines de bauxite – principal minerai dont on extrait l'aluminium – est au cœur d'un différend entre la société émiratie propriétaire et les autorités nationales.

Ces dernières ont ordonné l'arrêt des exportations de la bauxite il y un mois et, depuis la fin de semaine dernière, c'est le transport interne du minerai depuis la mine de Boké, dans le nord-ouest du pays, jusqu'au port de Kamsar, à une cinquantaine de kilomètres, qui est gelé.

Il s’agit en effet d’un ordre du gouvernement donné à la Compagnie des bauxites de Guinée.

De leur côté, la GAC (Guinea Alumina Corporation) et sa maison-mère émirienne EGA, qui exploitent ladite mine de Boké, dénoncent « des violations des obligations » de la compagnie nationale « sans justification » aucune, précise le minier.

La construction d’une raffinerie sur place, au cœur du conflit ?

Ce qui se joue autour de cette affaire, c'est que « les autorités guinéennes mettent la pression sur les Émiriens », glisse un connaisseur du dossier. Elles reprochent à EGA de traîner les pieds sur la construction de la raffinerie d'alumine – l’aluminium est principalement extrait de la bauxite sous forme d'alumine – sur le territoire guinéen. Une condition qui était inscrite dans l'accord signé lors du rachat de la mine de Boké par EGA.

Le gouvernement guinéen souhaite en effet encourager les miniers à transformer sur place. Or, aujourd'hui, EGA exporte le minerai brut jusqu'à sa raffinerie d'al-Taweelah, aux Émirats arabes unis.

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20241114- ... de-bauxite

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Guinée : l’homme d’affaires Lancinet Dabo se lance dans la production de bauxite

Agence Ecofin 11 nov 2024

La production de bauxite en Guinée est largement contrôlée par des investisseurs étrangers, notamment chinois. Cependant comme dans l’exploitation de l’or, quelques acteurs locaux se lancent depuis quelques années, renforçant le « contenu local » dans le secteur minier.

L’homme d’affaires guinéen Lancinet Dabo et sa société Entreprise Générale d’Entretien et de Construction ont signé un accord avec Lindian Resources pour exploiter la bauxite à Woula. C’est l’annonce faite le 11 novembre par la compagnie australienne qui précise qu’elle cède ses droits sur le gisement Woula en vertu d’un accord de bail de 10 ans.

Dans le détail, Entreprise Générale d’Entretien et de Construction s’est engagée à construire une mine de bauxite à Woula dans un délai de huit mois, puis à y produire annuellement 2 millions de tonnes en moyenne. Lindian aura une redevance de 1 à 2 dollars par tonne de bauxite produite à Woula. L’accord est soumis à l’obtention par la société guinéenne d’un permis d’exploitation minière pour le gisement, dans un délai de 90 jours.

« Nous sommes ravis d’avoir conclu cet accord contraignant avec Lindian pour le projet de bauxite de Woula qui constitue une opportunité unique de démarrage rapide et à faible coût. Nous avons commencé quelques travaux initiaux qui devraient être considérés par les actionnaires de Lindian comme une indication claire de notre capacité à obtenir la licence d’exploitation pour Woula très prochainement », a commenté Lancinet Dabo.

Il faut souligner que cet accord constitue un moyen pour Lancinet Dabo de poursuivre la diversification de ses activités en Guinée. Considéré comme l’un des leaders du BTP en Guinée, l’homme d’affaires a acquis ces dernières années plusieurs permis miniers dans l’or et les ressources de carrière comme le granite. Avec ce nouvel accord, Entreprise Générale d’Entretien et de Construction devient l’une des rares entreprises locales à opérer dans le secteur stratégique que constitue la bauxite pour la Guinée.

En 2022 par exemple, la Guinée a exporté 102 millions de tonnes de bauxite. Sur ce total, la Société minière de Boké, Chalco et GAC, trois entreprises principalement détenues par des investisseurs singapouriens, chinois et émiratis, ont représenté plus de 60 % de ces exportations.

Le secteur minier local, dominé par l’exploitation de la bauxite pour laquelle la Guinée est le deuxième producteur mondial, représente 21 % du PIB et 90 % des exportations, d’après le FMI. Selon l’institution de Bretton Woods, la croissance guinéenne devrait se situer en moyenne autour de 6,7 % sur la période 2025-28, « grâce à la croissance du secteur minier due à d’importants investissements de capacité et à l’ouverture de nouvelles mines de bauxite et d’or ».

https://www.agenceecofin.com/actualites ... de-bauxite

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Aluminium Industry Predictions for 2025
As the world economy recovers from the Covid-19 recession, global demand for aluminium will soar. The International Aluminium Institute predicts a 40% increase by 2030 which will require an additional 33 million tonnes of production annually.

25.09.2024

Co-founder and CEO of Icelandic aluminium analysis pioneer DTE, Karl Ágúst Matthíasson, has unveiled his predictions for the aluminium landscape in the coming year. An engineer and businessman committed to transforming the aluminium production process, Karl foresees rising demand for aluminium in the face of growing cost and energy challenges and the incorporation of new technologies into the production process to meet the demand.

Europe to face shortages of aluminium

In recent years, high energy prices have caused European aluminium producers to cut their production for several years, a problem exacerbated by energy supply disruptions resulting from the Russian invasion of Ukraine. According to analysis by the International Aluminium Institute, European aluminium production declined by 3.95% in 2023 to 6.73m tonnes.

Production of aluminium takes a huge amount of energy, with the molten metal having to be kept in the region of 700℃ for an extended period. With energy prices unlikely to come down any time soon, the disruption to Europe’s domestic production of aluminium seems likely to continue.

Europe may seek to offset the decline in domestic production by increasing the already-large amount of aluminium it imports from places such as China. However, with key global trading routes passing through multiple potential flashpoints including the Red Sea and South China Sea, the potential for further disruption to European supply chains, including aluminium, in the form of longer shipping times and higher freight costs remains very real.

Tighter scrap aluminium availability

Several factors are currently converging to increase demand for scrap aluminium. As demand for the metal rises, supplies of primary aluminium are becoming more squeezed while high energy prices make new aluminium more expensive to produce. In addition, emissions targets set by governments or demanded by consumers will continue to encourage producers to seek ways to decarbonise.

To try and offset these hurdles, the aluminium industry will turn more aggressively to secondary (scrap) metal as an alternative source, which uses 95% less energy than primary aluminium.

With aluminium already being recycled at a rate of around 76%, according to the International Aluminium Institute, we can expect to see buyers in Europe and North America having to compete more forcefully with buyers in Asia for the available supplies. Producers can respond by improving recovery techniques to ensure the maximum possible amount of the metal can be returned into circulation.

Increased the demand for low-carbon aluminium

According to the Aluminium Stewardship Initiative, the aluminium industry must reduce its emissions by more than 95% by 2050 to reach its 1.5℃ goals. For this ambitious goal to be achieved, what is now known as low carbon aluminium must become the norm.

Emissions targets are already front and centre in producers’ minds and to meet them, they are already planning ways to improve their production of low-carbon aluminium, either through recycling or by sourcing the energy their facilities consume from low-carbon sources. Major producers such as Emirates Global Aluminium are focusing on meeting the growing global demand for low-carbon aluminium and can expect to do so for the foreseeable future.

High energy prices and growing demand for low carbon aluminium will lead producers to seek energy savings through the adoption of new technologies. Real-time composition analysis, offers significant energy savings to producers looking to reduce their consumption, by cutting the amount of time the aluminium needs to spend molten and reducing the chances of needing an energy-intensive remelt.

https://www.recycling-magazine.com/2024 ... -for-2025/

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À l’intérieur d’une usine d’aluminium ! Monsieur Bidouille vidéo 49 mn https://www.youtube.com/watch?v=7aQZOzjjlC0

Monsieur Bidouille
311 k abonnés
124 266 vues 17 déc. 2024 #documentaire #aluminium #fabrication
Comment on fabrique de l’aluminium ? On va voir directement l’usine du groupe Trimet à Saint Jean de Maurienne !

0:00 Intro
1:05 Générique
4:14 Tour à pâte
6:35 Stockage anodes
8:06 Four annulaire
15:59 Scellement
18:05 Electrolyse
30:00 Fonderie
34:41 Coulée verticale
36:41 Cables
42:56 Lingots
45:11 Conclusion

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C'est l'une des deux seules usines en France à produire de l' Aluminium primaire.

l'usine consomme 13.5 MW.h d'électricité par tonne d'Aluminium.

120 cuves d'electrolyse en série, qui consomment en tout 300 MW ! 350 000 ampères (en continu bien sur) qui passent de cuve en cuve.
400 tonnes d'Aluminium liquide produit chaque jour.



Production de bobines de fil de 9mm de 2 tonnes , 12 km de fil !



Production de lingots :

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China’s SPIC plans to build alumina refinery in Guinea
The plant will eclipse the current largest, United Co. Rusal Friguia's refinery, in terms of capacity.

January 3, 2025

China’s State Power Investment Corp (SPIC) is planning to commence construction of what it claims to be Guinea’s largest alumina processing plant this year, reported Bloomberg.

Expected to be completed by the end of 2027, the new refinery will be equipped to have an annual production capacity of 1.2 million tonnes of alumina.

The plant will eclipse the current largest, United Co. Rusal Friguia’s refinery, in terms of capacity. The refinery currently produces at least 600,000 tonnes a year.

SPIC’s project also includes the construction of a 250MW power plant, of which 100MW will be supplied to the national grid.

Guinea’s military government has been actively encouraging mining companies to develop on-site processing facilities. In 2023, SPIC exported 3.14 million tonnes of bauxite.

In June 2024, Guinea’s mines ministry was cited by Reuters as saying that Guinea signed a nonbinding agreement with Emirates Global Aluminium’s subsidiary to build the country’s second alumina refinery.

The agreement involves Guinea Alumina Corporation constructing a refinery with initial production projected at 1.2 million tonnes per year.

Planned to be built in western Guinea by September 2026, the refinery will be equipped to have a capacity of two million tonnes.

https://www.mining-technology.com/news/ ... &cf-closed

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Le recyclage de l'aluminium, nouvelle quête des industriels

DECRYPTAGE. Les industriels français ont multiplié ces derniers mois les investissements majeurs dans le recyclage de l'aluminium. Stratégique, notamment pour ses capacités techniques, ce matériau à la consommation croissante est aussi au carrefour de nombreux défis pour les entreprises.

Par Pierrick Merlet le 09/01/25 Latribune

L'Union européenne l'a inscrit au tableau des métaux « cruciaux » pour la souveraineté du continent. Et pour cause, l'aluminium est essentiel dans la transition énergétique et l'électrification des usages. Doté d'une certaine robustesse, léger, résistant à une certaine exposition thermique, l'aluminium est un excellent conducteur pour la chaleur et l'électricité. Sans surprise donc, le marché européen de l'aluminium pourrait atteindre une demande de 18 millions de tonnes à l'horizon 2030, avec un taux de croissance annuel moyen estimé à 1,4% à en croire une étude de 2022 de l'association Eurométaux.

... abonnés

https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 15334.html

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suite de 2 post au dessus, en français :

Transformation de la bauxite en Guinée : la pression du gouvernement porte ses fruits

Agence Ecofin 06 janv 2025

La Guinée exporte plus de 100 millions de tonnes de bauxite chaque année, mais ne compte qu’une seule raffinerie d’alumine (produit intermédiaire avant l’aluminium). Depuis 2022, le gouvernement de Mamadi Doumbouya fait pression pour que les producteurs transforment localement le minerai.

La Guinée a signé fin décembre 2024 un accord avec le chinois State Power Investment Corp. (SPIC) pour la construction d’une usine de transformation de la bauxite en alumine. Prévu pour démarrer en mars 2025 et s’achever fin 2027, ce projet capable de livrer 1,2 million de tonnes d’alumine par an résulte de la pression mise ces dernières années par le régime de Mamadi Doumbouya sur les compagnies exploitant la bauxite guinéenne.

Arrivé à la tête de la Guinée après un coup d’État en septembre 2021, Mamadi Doumbouya a fait de la transformation locale une priorité dans le secteur minier. Les premiers mois de sa gouvernance ont ainsi été marqués par un ultimatum lancé aux compagnies afin qu’elles soumettent des plans pour la construction de raffineries en Guinée. Deuxième producteur mondial de bauxite, la Guinée ne compte en effet qu’une seule raffinerie pour l’alumine, produit intermédiaire entre la bauxite et l’aluminium.

Conakry a ainsi suspendu en octobre 2024 les exportations de bauxite d’Emirates Global Aluminium, pour inciter cette société à accélérer son projet de raffinerie. Emirates Global Aluminium avait signé plus tôt dans l’année un accord pour construire une raffinerie capable de livrer 1,2 million de tonnes d’alumine par an. Dans le cas de SPIC, le communiqué de la présidence guinéenne précise d’ailleurs que la concession minière de cette société pourrait être retirée si la production commerciale n’est pas atteinte à l’usine de bauxite d’ici décembre 2028.

La mise en service de ces raffineries peut générer encore plus de retombées pour la Guinée, aussi bien par la hausse des revenus miniers pour l’État, que par l’emploi pour les citoyens guinéens. Le prix de l’alumine peut en effet atteindre 10 fois le prix de la bauxite. Un partenariat réunissant le gouvernement, le français Alteo et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) a aussi été annoncé en juillet 2024 pour permettre aux travailleurs d’acquérir les compétences requises par l’industrie de l’alumine en Guinée.

Rappelons que la transformation locale de la bauxite est gourmande en énergie, ce qui constitue un obstacle important à surmonter pour les projets de raffinerie en Guinée, pays où moins de la moitié de la population a accès à l’électricité. Selon un rapport d’Atlantic Council, il faut environ 3000 kWh pour raffiner une tonne de bauxite en aluminium, là où l’extraction de la bauxite ne consomme qu’environ 34 kWh par tonne. Dans son projet, SPIC prévoit ainsi une centrale électrique de 250 mégawatts et fournira 100 mégawatts au réseau national.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... ses-fruits

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L'Australie annonce 1,2 milliard d'euros de crédits pour encourager la production d'aluminium « vert »

AFP le 20 janvier 2025

L'Australie va encourager les usines d'aluminium qui utilisent de l'électricité d'origine renouvelable au lieu du charbon, a indiqué lundi le Premier ministre Anthony Albanese, avec un plan de financement de 1,2 milliard d'euros.

6e producteur mondial d'aluminium

L'Australie est selon Canberra le sixième producteur mondial d'aluminium, métal utilisé dans de nombreux secteurs industriels, des pièces d'avion aux canettes de boissons.

"Le monde cherche de plus en plus à importer des métaux propres et fiables comme l'aluminium fabriqué en Australie", a déclaré M. Albanese. "Cela représente une énorme opportunité de croissance dans une économie mondiale qui se décarbonise".

Les entreprises pourront réclamer un montant à déterminer pour chaque tonne d'aluminium dit « propre » qu'elles produiront au cours des dix prochaines années.

Le minerai d'aluminium est raffiné dans d'énormes fonderies qui consomment près de 10% de l'électricité du pays, selon les analystes, une filière qui repose depuis longtemps sur les centrales au charbon à l'origine de très importantes émissions de CO2.

2% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde

Des crédits de production de 2 milliards de dollars australiens (1,2 milliard d'euros) ont été réservés aux entreprises qui produisent de l'aluminium "vert" en utilisant de l'électricité renouvelable, a expliqué M. Albanese.

La quasi-totalité des centrales au charbon australiennes doivent fermer au cours de la prochaine décennie et plusieurs fonderies du pays ont commencé à utiliser des énergies renouvelables.

Selon le Forum économique mondial, l'aluminium est la deuxième industrie métallurgique au monde, derrière l'acier, et sa demande devrait augmenter de 40% d'ici à 2030. Au niveau mondial, l'industrie de l'aluminium est responsable d'environ 2% des émissions de gaz à effet de serre, selon cette source.

Objectif de neutralité carbone à l'horizon 2050

Le géant minier Rio Tinto, qui représente une part importante de la production australienne, a estimé que le plan aiderait le pays à devenir un "leader des métaux verts".

"Alors que les sources d'énergie traditionnelles pour l'industrie lourde deviennent de moins en moins compétitives, l'annonce d'aujourd'hui est un élément essentiel pour aider l'industrie à se préparer à l'avenir", a dit Kellie Parker, dirigeante exécutive du groupe pour l'Australie.

L'Australie dispose d'énormes gisements de charbon, de gaz, de métaux et de minéraux. Ces dernières années, elle a renforcé le développement des énergies renouvelables, s'engageant à réduire les émissions de CO2 du pays de 43% d'ici à 2030 et à atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. En 2022, plus de 30% de la production totale d'électricité de l'Australie provenait de l'énergie solaire et éolienne.

https://www.connaissancedesenergies.org ... ert-250120

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Aluminum price climbs as Europe prepares ban on Russian imports

Bloomberg News | January 29, 2025

Aluminum rose in London as the European Union readied a proposal to gradually ban imports of the metal from Russia.


The plan — which has been circulated among member states as part of a broad sanctions package — would allow European buyers to import 275,000 metric tons of the Russian metal under a quota system for a one-year period, before a full ban comes into effect, people familiar with the matter told Bloomberg.

There have been calls for the EU to ban Russian aluminum ever since February 2022 invasion of Ukraine, and Russia’s shipments to the bloc have fallen steadily as manufacturers have sought out alternative suppliers. But some buyers and member states have resisted such measures up until now, on the grounds that some key products will be hard to replace in full.

The EU bought about 320,000 tons of unwrought aluminum from Russia in the first 11 months of 2024, accounting for 6% of total imports, according to UN Comtrade data. Meanwhile, Russian sales to China have risen sharply.

Aluminum prices on the London Metal Exchange rose 2% to $2,624.50 a ton as of 3:15 pm local time, while other metals were mixed. Copper rose 0.6% to $9,039 a ton, while lead climbed 1.7%.

Metals traders remain focused on the potential repercussions from a US-led trade war. White House press secretary Karoline Leavitt reiterated Tuesday that levies on China, Canada and Mexico will start as soon as Feb. 1. In addition, US President Donald Trump has said he wants to impose across-the-board tariffs that are “much bigger” than 2.5%.

https://www.mining.com/web/aluminum-cli ... n-imports/

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suite de ce post du 21 sept 2025 viewtopic.php?p=2399103#p2399103

Le transport par rail de la future production de bauxite du Cameroun se précise



Agence Ecofin 04 fevrier 025

Avec plus de 100 millions de tonnes de réserves de minerai, le projet Minim Martap est bien positionné pour devenir la première mine de bauxite du Cameroun. Son propriétaire Canyon Resources veut utiliser l’infrastructure ferroviaire existante pour transporter la production.

Canyon Resources a obtenu l’accord du gouvernement du Cameroun pour l’emplacement de son installation ferroviaire intérieure. Dans un communiqué du mardi 4 février, la compagnie indique qu’il s’agira de la station de chargement du minerai de bauxite provenant de la mine Minim Martap et destiné à être acheminé par rail jusqu’au port de Douala.

Minim Martap se positionne comme la première mine de bauxite du Cameroun, avec des réserves prouvées de 109 millions de tonnes. Canyon multiplie les efforts ces dernières années pour garantir l’exportation de la future production de bauxite par le biais du chemin de fer. En plus de la récente approbation gouvernementale, la compagnie a annoncé le mois dernier l’obtention d’un prêt auprès de l’un de ses actionnaires (Eagle Eye Asset – EEA) pour acquérir 22 locomotives et 550 wagons pour le transport de la production.

« L'approbation de l'emplacement de l'installation ferroviaire intérieure arrive à point nommé pour la société après l'accord de souscription récemment annoncé avec EEA pour financer l'achat de matériel roulant. Les détails clés de ces accords sont pris en compte dans l'étude de faisabilité définitive en cours », a commenté Jean-Sébastien Boutet, DG de Canyon.

Au-delà de l’étude de faisabilité qui devrait s’achever au deuxième trimestre 2025, d’autres travaux sont encore nécessaires pour permettre l’entrée en production de la mine. La compagnie doit achever les négociations avec Camrail et le Port de Douala concernant les accords d’exploitation des infrastructures ferroviaires et portuaires. Il restera ensuite à obtenir le financement pour construire la mine, puisqu’une convention minière existe déjà entre le Cameroun et Canyon. Le gouvernement a aussi octroyé un permis minier pour Minim Martap.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... se-precise

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Voici les 9 pays qui fournissent le plus d’aluminium aux Etats-Unis

Par CNEWS Publié le 14/02/2025

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a lancé une guerre commerciale incluant de nombreux pays et de nombreux produits dont l'aluminium. Voici les 9 pays qui en fournissent le plus aux Etats-Unis.

Le nerf de la guerre. Donald Trump est revenu à la Maison Blanche avec de nombreuses idées en tête pour relancer la dynamique économique aux Etats-Unis. Le président américain a notamment annoncé une imposition des droits de douanes massifs et généralisés sur l'acier et l'aluminium entrant aux Etats-Unis. En effet, lundi 10 février le président américain a signé deux décrets instituant des droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium à compter du 12 mars prochain, «sans exception ou exemption». Certains pays seront plus impactés que d'autres. Voici les 9 pays qui fournissent le plus d'aluminium aux Etats-Unis, selon l'Us International Trade Administration.

9 Mexique
Fréquemment dans le viseur de Donald Trump, le Mexique fait partie des fournisseurs d'aluminium aux Etats-Unis. Ainsi, avec les 25% de droits de douanes concernant l'aluminium plus les 25% sur tous les produits en provenance du Mexique, le commerce en provenance du Mexique vers les Etats-Unis deviendrait très compliquée. En 2024, le Mexique a fourni environ 100.000 tonnes d'aluminium aux Etats-Unis.

8 Australie
L'Australie se classe à la 8e position des fournisseurs d'aluminium aux Etats-Unis en 2024 avec environ 125.000 tonnes d'aluminium vendues aux entreprises américaines.

7 Inde
En septième position, nous retrouvons l'Inde qui a vendu environ 200.000 tonnes d'aluminium aux Etats-Unis en 2024.

6 Argentine
L'Argentine fait également partie des fournisseurs les plus fréquents des Etats-Unis. En 2024, le pays d'Amérique du Sud a vendu environ 225.000 tonnes d'aluminium au pays de l'Oncle Sam.

5 Bahreïn
En cinquième position, nous retrouvons le Bahreïn qui a vendu environ 250.000 tonnes d'aluminium aux Etats-Unis en 2024.

4 Corée du sud
La Corée du Sud fait également partie des pays qui fournissent les entreprises américaines en aluminium. Ainsi, en 2024, le pays asiatique a vendu environ 260.000 tonnes d'aluminium aux Etats-Unis. A la suite de l'annonce de Donald Trump, le président sud-coréen par intérim a promis de protéger les intérêts des entreprises du pays.

3 Chine
La Chine est le pays qui fournit le plus de marchandises sur toute la planète, il n'est donc pas étonnant de retrouver le pays dans ce classement. En 2024, la Chine a fourni environ 270.000 tonnes d'aluminium

2 Émirats arabes unis
Les Émirats arabes unis arrivent en deuxième position de ce classement avec 400.000 tonnes d'aluminium vendues en 2024.

1 Canada
Enfin, le Canada arrive très largement en tête de ce classement avec 3.2 millions de tonnes d'aluminium vendues aux entreprises américaines en 2024. Cette mesure est donc un manque à gagner important pour le Canada. Après l'annonce de ce décret par Donald Trump, Justin Trudeau, a réagi en expliquant que les droits de douane sur l'acier et l'aluminium sont «totalement injustifiés». Le Premier ministre canadien, a promis une réponse «ferme et claire» de son pays.

https://www.cnews.fr/monde/2025-02-14/v ... is-1634310

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suite de ce post du 08 fev 2025 viewtopic.php?p=2406569#p2406569

Cameroun : Canyon Resources veut lancer les exportations de bauxite dès 2026

Agence Ecofin 26 fevrier 2025

Canyon Resources développe le projet Minim Martap, annoncé comme la première mine de bauxite du Cameroun. Le projet peut livrer annuellement 6,4 millions de tonnes de minerai sur 20 ans.

La compagnie minière australienne Canyon Resources envisage de lancer les exportations de bauxite du Cameroun en 2026. Cette information qui figure dans une mise à jour publiée par la société ce mercredi 26 février, suggère une possible entrée en production de la mine Minim Martap d’ici cette échéance.

Une stratégie de développement en deux étapes est évoquée pour le projet, et si pour l’instant les détails en sont encore peu connus, une étude de faisabilité définitive devrait être finalisée au troisième trimestre 2025. Elle pourrait englober les différents détails et informations se rapportant à la mise en œuvre du plan.

En 2024, Canyon a progressé dans le développement de Minim Martap, notamment avec l’obtention du permis minier et la signature d’une convention minière avec le gouvernement camerounais. La société poursuit sur cette lancée avec ce nouveau développement qui devrait voit le projet générer des revenus plus tôt que prévu, tout en renforçant sa position sur la chaîne d’approvisionnement de la bauxite.

Notons que ce plan survient aussi dans un contexte marqué par une demande soutenue pour l’aluminium, un produit dérivé de l’alumine, qui est elle-même produite à partir de bauxite. Dans un rapport récent, la banque américaine Goldman Sachs a par exemple anticipé une augmentation de 40% de la demande mondiale pour ce métal d’ici 2030.

La concrétisation de ce plan permettrait aussi au Cameroun de rejoindre le cercle des producteurs africains de bauxite, aux côtés de la Guinée, du Ghana ou encore de la Sierra Leone. Toutefois, pour que le développement de Minim Martap soit effectif, Canyon Resources doit encore obtenir le financement nécessaire aux travaux de construction. A cela, il faut ajouter la finalisation des négociations relatives à l’accès aux infrastructures ferroviaires et portuaires, avec Camrail et le port de Douala.

Selon l’étude de faisabilité publiée en 2022, Minim Martap devrait produire annuellement jusqu’à 6,4 millions de tonnes de bauxite à haute teneur sur une durée de vie de 20 ans. Dans le cadre de son exploitation, le Cameroun devrait recevoir une redevance minière correspondant à 5% de la valeur commerciale de la production, ainsi qu’une participation gratuite de 10%, conformément à la convention minière.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-des-2026

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L'aluminium russe enfin sanctionné par Bruxelles

Publié le mardi 25 février 2025

L'Europe a adopté de nouvelles sanctions contre la Russie. Focus sur l’aluminium, enfin interdit par Bruxelles : on peut dire que c’est une surprise, car on n’osait plus y croire !

Ce métal léger est évoqué comme cible potentielle depuis le début de la guerre en Ukraine. Mais il aura donc fallu attendre trois ans, et le 16e paquet de sanctions contre la Russie, pour que l’importation d’aluminium soit finalement interdite en Europe.

Quelques produits finis comme des tubes, des fils, des tuyaux ou des feuilles avaient déjà été interdits en 2023 – mais on parle cette fois de l’aluminium primaire, brut, utilisé dans toute l’industrie, que ce soit pour fabriquer des voitures, des canettes ou encore des fenêtres ou des câbles électriques.


L’Europe a longtemps hésité

Pourquoi attendre aussi longtemps ? C’est une question que l'on est en droit de se poser. Surtout que les États-Unis et le Royaume-Uni ont passé le pas il y a près d’un an, en avril dernier. Mais l’Europe a longtemps hésité… Bruxelles avait peur de défavoriser ses industriels qui utilisent de l'aluminium russe, réputé de bonne qualité, et surtout bon marché.

En fait, la commission a voulu laisser le temps à ses industriels de se désintoxiquer. C’est plus simple d’interdire quelque chose dont on n’a plus besoin. Et pour le coup, c’est réussi ! L’aluminium est même exemplaire en la matière : c’est l’un des seuls métaux critiques russes dont l’Europe parvient à réellement se passer.

Il faut dire que la cure a été drastique. Les pays membres ont divisé par cinq leurs importations depuis 2016 : la Russie ne représente plus que 6% de leurs approvisionnements, à moins de 350 mille tonnes.

L’impact de l’embargo devrait donc être limité

Il devrait même être quasi invisible pour la plupart des industriels. Ils ont d’ailleurs eu le temps de se tourner vers de nouvelles sources d’approvisionnement, du côté des pays du Golfe, de l’Indonésie, de la Malaisie ou encore de Nouvelle-Zélande.

Et pour ceux encore dépendants, pas de panique : l’Europe laisse encore douze mois à ses industriels pour couper définitivement le robinet.

Revers de la médaille : tout cela laisse aussi le temps à la Russie de détourner massivement ses exportations vers la Chine et l’Inde. L’impact économique de la sanction s’en trouve donc limité… et l’aluminium russe finit toujours par arriver en Europe… dans les produits finis qu’on achète. Mais les symboles ça compte aussi.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... 25-5340726

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La dernière fiche USGS sur l' Aluminium : https://pubs.usgs.gov/periodicals/mcs20 ... uminum.pdf


Data in thousand metric tons



le post de l' an dernier : viewtopic.php?p=2385591#p2385591

La production des USA baisse pour la 5iéme année consécutive.
On comprends la volonté de Trump à mettre des droits de douane sur les importations d'Aluminium.

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et pour la Bauxite : https://pubs.usgs.gov/periodicals/mcs20 ... lumina.pdf

Data in thousand metric dry tons



mon post de l' an dernier : viewtopic.php?p=2385612#p2385612