https://news.metal.com/newscontent/1033 ... n-NovemberRio Tinto Announces First Shipment from Guinea's Simandou Iron Ore Project in November
May 14, 2025
[Rio Tinto Announces: First Shipment from Simandou in November This Year!] According to foreign media reports, on Monday (May 12), Gerard Rheinberger, Managing Director of Rio Tinto's Simandou project in Guinea, announced that the company expects to ship the first batch of iron ore from the Simandou iron ore project in Guinea this November.
L'acier, le fer
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Re: L'acier, le fer
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Re: L'acier, le fer
https://lemarin.ouest-france.fr/shippin ... 8da3da27eeLe transport de minerai de fer a atteint de nouveaux records dans le monde en 2024
Les chargements de minerai de fer ont culminé à 1,67 milliard de tonnes en 2024, un nouveau record. Les deux plus gros exportateurs, l’Australie et le Brésil, ont représenté pour 80 % des chargements.
Les chargements de minerai de fer ont représenté 1,67 milliard de tonnes dans le monde l’an dernier. | STAR BULK
Carole LANZI. le 21/05/2025 Le marin
Les chargements de minerai de fer à travers le monde ont atteint l’an dernier de nouveaux sommets. Selon AXS Marine, ils ont représenté 1,67 milliard de tonnes, dépassant de 2,3 % leur record de l’année précédente.
L’Australie, premier exportateur mondial, n’a enregistré qu’une hausse modeste des chargements (+1,3 %), à 927 millions de tonnes. En revanche, le Brésil, deuxième acteur mondial, a vu ses exportations maritimes s’envoler de 5 %, à 380 millions de tonnes. Le pays a notamment bénéficié de la... (abonnés)
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Re: L'acier, le fer
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... eca138298eLes grands projets sidérurgiques de l'Inde menacent les objectifs climatiques mondiaux
AFP •20/05/2025
Les projets de l'Inde visant à accroître massivement sa production d'acier, pour le développement de la construction notamment, mettent en péril les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, indique un rapport publié mardi par le groupe de réflexion Global Energy Monitor.
A elle seule, l'industrie mondiale du fer et de l'acier représente 11% des émissions de CO2 d'origine humaine qui réchauffent la planète, essentiellement en raison des hauts fourneaux traditionnels qui consomment du charbon d'origine fossile.
Or, alors que la Chine, premier producteur mondial d'acier, a un secteur sidérurgique stagnant, voire en crise de surcapacité, l'Inde, en deuxième position, prévoit de doubler ses capacités de production d'acier d'ici 2030 et représente désormais plus de la moitié (57%) des nouveaux projets sidérurgiques annoncés, note le Global Energy Monitor.
Cette organisation non gouvernementale basé à San Francisco répertorie les projets industriels liés aux combustibles fossiles et aux énergies renouvelables dans le monde entier.
Selon son rapport, "les technologies à base de charbon à fortes émissions de CO2 dominent la capacité de production d'acier en fonctionnement et en développement en Inde". La proportion des usines de réduction de minerai de fer (DRI) basées sur le charbon est aussi "particulièrement" importante en Inde par rapport au reste du monde.
- "Critique" -
L'un des moyens de décarboner la production d'acier est de remplacer les hauts fourneaux au charbon par des fours à arc électrique (FEA, ou EAF selon l'acronyme anglais), soit pour recycler des vieilles toles d'acier (acier secondaire), soit pour couler de la fonte d'acier primaire à partir de fer desoxydé.
Dans ces fours, des électrodes génèrent un arc électrique qui produit de la chaleur et fait fondre le métal, ce qui réduit fortement les émissions de CO2 par rapport à l'utilisation du charbon fossile.
L'EAF représente 32% de la production d'acier mondial, une proportion qui devrait s'élever à 36% en 2030, soit au-dessous de l'objectif de 37% calculé par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) pour parvenir à contenir le réchauffement climatique d'ici 2050.
Cette différence d'un point, apparemment faible, "représente des dizaines de millions de tonnes de CO2" regrette Astrid Grigsby-Schulte, responsable du secteur Fer et Acier pour le Global Energy Monitor, interrogée par l'AFP.
Respecter l'objectif 2030 est "crucial" selon elle, "non seulement en raison des émissions immédiatement évitées, mais aussi parce que cela posera les bases d'une décarbonation plus large d'ici 2050" ajoute-t-elle.
- Agrandir d'abord, décarboner après -
En 2021, lors de la COP26, l'Inde avait annoncé qu'elle s'accordait 20 ans de plus que la plupart des autres pays pour parvenir à la neutralité climatique, soit d'ici 2070 au lieu de 2050.
Depuis, le pays a certes mis en place une feuille de route pour verdir sa production d'acier, un des secteurs industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre, sur la base de recommandations de 14 groupes de travail, salue le rapport.
Mais son approche actuelle "donne la priorité à l'agrandissement" des usines sidérurgiques existantes, les "stratégies de décarbonation" n'interviendraient qu'"après", épingle-t-il.
Ces "nouvelles installations à base de charbon posent problème pour la décarbonation" mondiale, relève le rapport: la flotte actuelle de hauts fourneaux indiens n'a que 25 ans d'âge moyen, ce qui pose un "défi" pour les supprimer progressivement.
En Inde, seules 12% des capacités supplémentaires prévues depuis 2017 ont été réalisées, ce qui laisse "un pourcentage énorme" d'installations nouvelles qui pourraient "s'orienter sur des technologies à basse émission" suggère Astrid Grigsby-Schulte.
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Re: L'acier, le fer
c'est du grand n'importe quoi, ils confondent les haut fourneaux qui produisent de la fonte à partir de charbon et de minerai d'oxyde de fer (réduction du minerai par 3 C + 2 Fe2O3 -> 4 Fe + 3 CO2), et les aciéries qui convertissent la fonte en acier en brulant l'excès de carbone qui reste en solution dans le fer. Effectivement les aciéries peuvent fonctionner à l'électricité et utiliser des ferrailles rouillées pour oxyder le carbone en excès, mais pas les haut-fourneaux qui produisent la fonte.energy_isere a écrit : ↑22 mai 2025, 09:43
L'un des moyens de décarboner la production d'acier est de remplacer les hauts fourneaux au charbon par des fours à arc électrique (FEA, ou EAF selon l'acronyme anglais), soit pour recycler des vieilles toles d'acier (acier secondaire), soit pour couler de la fonte d'acier primaire à partir de fer desoxydé.
Dans ces fours, des électrodes génèrent un arc électrique qui produit de la chaleur et fait fondre le métal, ce qui réduit fortement les émissions de CO2 par rapport à l'utilisation du charbon fossile.
Eventuellement on peut faire des hauts fourneaux à l'hydrogène qui peut remplacer le carbone 3 H2 + Fe2O3 -> 3H2O +2 Fe , mais il faut de l'hydrogène vert produit sans CO2 donc pas à partir de gaz naturel (sans CO2 donc), et c'est beaucoup plus cher.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: L'acier, le fer
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... el-2167224Trump approuve finalement la prise de contrôle d'US Steel par Nippon Steel
Longtemps opposé à un accord, le président américain soutient désormais un « partenariat planifié », dans un cadre qui reste encore à finaliser, entre le grand sidérurgiste japonais et le petit producteur américain en difficulté.
Par Yann Rousseau le 24 mai 2025 lesechos.fr
Il y a un an, en pleine campagne présidentielle, Donald Trump avait promis de se battre pour bloquer la prise de contrôle du sidérurgiste américain US Steel par le japonais Nippon Steel ou toute autre entreprise étrangère. « Ce serait une chose horrible », s'était-il emporté, après avoir rencontré des syndicalistes opposés à un rachat.
Ce vendredi 23 mai 2025, le président américain a annoncé qu'il soutenait finalement un rapprochement entre les deux entreprises, sans en préciser les conditions exactes.
« Il s'agira d'un partenariat planifié entre US Steel et Nippon Steel, qui créera au moins 70.000 emplois et ajoutera 14 milliards de dollars à l'économie américaine », a affirmé Donald Trump dans un message publié sur les réseaux sociaux.
Dès cette annonce, le titre d'US Steel a bondi de 21 % sur la place de New York. Les investisseurs se réjouissant de la validation d'un rapprochement approuvé par les deux entreprises dès décembre 2023 mais bloqué, plus tard, pour des raisons électoralistes par l'administration Biden , sous la pression de Donald Trump.
L'américain mal en point
Ne cessant de perdre des parts de marché, au point d'être tombé au 24e rang du classement des plus grands aciéristes du monde, et manquant de capitaux pour moderniser ses fours, US Steel avait accueilli, il y a un an et demi, avec soulagement l'offre d'acquisition japonaise.
Nippon Steel, le quatrième plus grand sidérurgiste de la planète, se proposait, alors, d'acheter son petit concurrent pour un montant de 14 milliards de dollars et d'ensuite investir 2,7 milliards de dollars dans ses usines américaines. Le groupe japonais avait aussi promis de ne fermer aucun site et de garder, sur place, un management essentiellement américain.
Dans son commentaire de vendredi, Donald Trump semble suggérer qu'il a réussi à imposer aux Japonais un « deal » plus favorable pour le groupe américain. « US Steel restera en Amérique et conservera son siège dans la grande ville de Pittsburgh », indique-t-il, sans noter que ces conditions étaient déjà incluses dans l'accord original négocié entre les deux sociétés.
Selon les analystes, le groupe japonais aurait accepté, pour amadouer Washington, de planifier des investissements plus élevés dans les usines américaines et même de construire une nouvelle aciérie.
Il pourrait également créer aux Etats-Unis une nouvelle structure juridique afin de superviser ses activités commerciales en Amérique du Nord et confierait son pilotage à un conseil d'administration dominé par des citoyens américains. Ce montage permettrait de contourner les réticences des élus et les réserves du Comité sur les investissements étrangers aux Etats-Unis (CFIUS) face à une acquisition par une entité non américaine.
Dans un communiqué diffusé samedi, Nippon Steel a déclaré qu'il se réjouissait de la décision « audacieuse » de Donald Trump et assuré qu'elle marquait un grand tournant pour U.S. Steel et l'industrie manufacturière américaine dans son ensemble. Le groupe avait intensifié son lobbying ces derniers mois pour tenter de sauver son projet d'acquisition.
Potentiel 3e groupe sidérurgiste mondial
Nippon Steel veut accélérer son empreinte aux Etats-Unis où il anticipe une hausse de la demande d'acier portée par l'industrie automobile et les investissements dans de nouvelles infrastructures, afin de compenser l'évolution du marché en Asie. Dans la région, le groupe souffre du ralentissement de la demande au Japon, où le déclin démographique pèse sur toutes les industries, et de la montée en puissance de ses concurrents chinois en Asie du Sud-est.
Ayant trop de capacités de production, les sidérurgistes chinois inondent les pays d'Asie de leur acier meilleur marché et font baisser les prix pour tous les acteurs du secteur.
Fort du soutien de Donald Trump, Nippon Steel va devoir maintenant, passer les différentes barrières réglementaires, avant de boucler formellement son « rapprochement » avec US Steel. Ce qui permettra aux deux entreprises d'afficher une production d'acier brut d'environ 60 millions de tonnes par an, et en ferait le troisième sidérurgiste mondial, derrière China Baowu Group et ArcelorMittal.