Namibie

Toutes discussions pour les habitants francophones d'Afrique.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 99639
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Namibie

Message par energy_isere » 25 juin 2025, 08:47

Lancement de la construction du plus grand parc solaire PV. de Namibie. 100 MW.
Namibia starts building 100 MW solar project
State-owned utility NamPower has started construction on the 100 MW Sores Gaib Power Station in southern Namibia – its largest solar project to date.

June 23, 2025 Patrick Jowett

NamPower, Namibia’s national power utility, has broken ground on a 100 MW solar project, its largest to date. The Sores Gaib Power Station is being built 33 km northwest of mining town Rosh Pinah in southern Namibia.

The NAD 1.6 billion ($88.4 million) project uses funding from a loan secured in September 2024 from German development bank KfW, along with NamPower’s own reserves.

The project will create more than 300 direct jobs during construction. NamPower expects the solar plant to begin operations by June 2026.

NamPower Managing Director Kahenge Haulofu said the project represents a long-term commitment to the sustainable development of Namibia.

“Our country has abundant sun and we as a nation are ready to seize the opportunities that renewable energy offers,” Haulofu said during a groundbreaking ceremony last week. “The 100 MW Sores Gaib Power Station is a critical step in fulfilling that potential.”

Namibia’s cumulative installed solar capacity reached 163 MW at the end of 2024, according to figures from the International Renewable Energy Agency (IRENA).
https://www.pv-magazine.com/2025/06/23/ ... r-project/

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 99639
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Namibie

Message par energy_isere » 28 juin 2025, 11:12

suite de ce post du 28 sept 2024 : viewtopic.php?p=2399447#p2399447
Bannerman vise 55 millions $ pour faire avancer le projet d’uranium Etango en Namibie

Agence Ecofin 26 juin 2025

La décision finale d’investissement (FID) marque le feu vert pour lancer la construction d’un projet. Après 2 reports consécutifs en 2024, Bannerman vise désormais la FID pour sa mine d’uranium namibienne Etango d’ici fin 2025.

Dans une note publiée le jeudi 26 juin, Bannerman Energy annonce avoir reçu l’engagement d’investisseurs institutionnels pour un placement d’actions visant à lever environ 85 millions de dollars australiens (environ 55 millions USD). Cumulés au solde de la trésorerie de la compagnie, ces fonds devraient, apprend-on, financer les travaux préliminaires engagés sur le site du projet d’uranium Etango en Namibie, en vue de la décision finale d’investissement (FID) prévue cette année.

Dans le détail, Bannerman indique pouvoir disposer d’une trésorerie de 140 millions de dollars australiens dès la finalisation du placement d’actions, montant qui inclut 55 millions AUD détenus actuellement dans la trésorerie. Une partie de cette somme, soit 64 millions AUD, sera allouée aux activités de construction pré-FID, dont les travaux de terrassement et de conception. 40 millions AUD sont par ailleurs prévus pour les infrastructures hydriques et électriques, tandis qu’une part restante de 36 millions AUD servira de fonds de roulement général pour la société.

Grâce à ce financement, Bannerman entend ainsi progresser dans le développement du projet, qui a été retardé en 2024 avec deux reports successifs de la FID. Cette future mine qui pourrait à terme renforcer la production namibienne d’uranium, est capable de produire 52,6 millions de livres d’uranium sur 15 ans selon une étude de faisabilité publiée en 2022. Son développement survient dans un contexte particulièrement favorable pour le nucléaire civil, lequel devrait entraîner une hausse de 28% de la demande mondiale d’uranium entre 2023 et 2030, selon la World Nuclear Association.

Alors qu’elle mise sur Etango pour tirer profit de cette tendance, Bannerman doit toutefois encore remplir certaines conditions essentielles avant la FID. Outre les travaux en cours, la mobilisation d’un investissement initial de 317 millions USD pour la construction de la mine n’est toujours pas finalisée. La compagnie envisage notamment un financement par endettement ou de s’associer à un partenaire de coentreprise, mais les contours de cette démarche demeurent flous.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-namibie

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 99639
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Namibie

Message par energy_isere » 28 juin 2025, 11:18

La Namibie explore des partenariats avec les USA, la Russie et la Chine pour valoriser son uranium

Agence Ecofin 23 juin 2025

Avec 8283 tonnes en 2023, la Namibie est le troisième producteur mondial d’uranium. Forte de ce statut, elle veut mieux valoriser cette ressource, misant notamment sur le développement d’une chaîne locale de transformation.

Le vendredi 20 juin, l’Agence de développement industriel de Namibie (NIDA) a signé un protocole d’accord avec la société américaine NANO Nuclear Energy, en vue de « valoriser significativement les ressources en uranium » du pays. Avec cette initiative, les États-Unis rejoignent ainsi la Russie et la Chine parmi les partenaires potentiels ciblés par la Namibie pour concrétiser ses ambitions de transformation locale de yellowcake.

Premier producteur africain d’uranium, la Namibie fournit 10% de l’offre mondiale et multiplie les initiatives pour ajouter de la valeur à cette ressource. Plus tôt en janvier, l’ancien président namibien Nangola Mbumba avait réitéré cette vision auprès du ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi. Une démarche similaire adoptée par la nouvelle présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah lors de sa rencontre avec le vice-Premier ministre russe Yury Trutnev. La dirigeante a notamment soulevé l’idée d’un partenariat avec la Russie en matière de nucléaire, en particulier pour la valorisation des ressources naturelles de la Namibie.

Il faut dire que l’idée d’un rapprochement avec ces trois différentes puissances dans le secteur du nucléaire n’est pas vraiment anodine. La Chine, principal investisseur étranger dans l’industrie uranifère namibienne (avec des intérêts dans les mines Rossing et Husab), investit aussi activement dans le déploiement de son parc nucléaire. Selon l’AIE, le géant chinois abritait à lui seul la moitié des 63 réacteurs nucléaires en construction dans le monde fin 2024.

La Russie est également un acteur majeur de l’industrie nucléaire, représentant environ 44% de la capacité mondiale d’enrichissement de l’uranium. Rosatom, la compagnie nucléaire nationale russe, est aussi active en Namibie, où sa filiale Uranium One développe le projet Wings. Enfin, Washington qui cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement et réduire sa dépendance vis-à-vis de l’uranium enrichi russe d’ici 2028, peut aussi tirer profit de ce type de partenariat.

D’ailleurs, NANO Nuclear Energy présente le protocole d’accord avec la NIDA comme un jalon dans sa stratégie visant à « alimenter l’avenir de l’énergie nucléaire aux États-Unis ». Notons cependant que toutes ces initiatives évoquées ne se sont pour l’instant pas traduites en engagements formels entre ces potentiels partenaires et la Namibie.

La NIDA et NANO Nuclear Energy entendent poursuivre les négociations en vue de la conclusion d’un accord définitif. On ignore cependant si des discussions similaires existent déjà avec la Russie et la Chine. Quoi qu’il en soit, l’enjeu est de taille pour la Namibie qui n’ambitionne pas uniquement de valoriser son uranium, mais aussi de construire sa première centrale nucléaire.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... on-uranium

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 99639
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Namibie

Message par energy_isere » 26 juil. 2025, 09:51

suite de 4 posts au dessus.
Namibie : la mine Langer Heinrich a produit 3 millions de livres d’uranium pour l’exercice 2025


Agence Ecofin 23 juillet 2025

Les opérations ont repris à la mine namibienne Langer Heinrich en mars 2024, une décennie environ après sa mise en maintenance en 2014. Paladin Energy, son opérateur, avait prévu pour son exercice fiscal 2025 une production comprise entre 3 et 3,6 millions de livres d’uranium.

La mine namibienne Langer Heinrich a produit environ 3 millions de livres d’uranium de juillet 2024 à fin juin 2025, période correspondant à son exercice financier 2025. Ce résultat rapporté par son opérateur Paladin Energy dans le rapport trimestriel publié ce mercredi 23 juillet, permet au projet d’atteindre la borne inférieure de ses prévisions annuelles de production comprises entre 3 et 3,6 millions de livres.

La compagnie minière australienne attribue cette performance aux progrès enregistrés sur le site depuis le redémarrage des opérations en mars 2024. Au cours du dernier trimestre allant de mars à juin 2025, Langer Heinrich a notamment affiché une production en hausse de 33% par rapport au trimestre précédent, soit son plus fort rendement depuis la reprise. Une performance soutenue par un débit de traitement record, avec 1,7 million de tonnes de minerai concassé sur la période.

Cette dynamique se traduit aussi par l’atteinte des objectifs de production, lesquels ont été retirés après une brève interruption des activités en mars 2025, en raison de fortes pluies qui ont inondé la mine. Langer Heinrich se montre optimiste pour l’exercice 2026, avec une prévision de production annuelle comprise entre 4 et 4,4 millions de livres d’uranium.

« La LHM [mine Langer Heinrich, Ndlr] poursuivra sa montée en puissance opérationnelle au cours de l'exercice 2026, avec l'intensification des opérations minières tout au long de l'année, tandis que la LHM poursuit sa transition du traitement du minerai à teneur moyenne stocké au traitement du minerai extrait primaire » peut-on lire dans la note de la société.

Malgré ces perspectives positives, notons que Langer Heinrich n’a toujours pas atteint sa capacité nominale de production fixée à 6 millions de livres d’uranium. Initialement prévue pour fin décembre 2025, cette cible est désormais reportée à l’exercice financier 2027.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... rcice-2025

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 99639
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Namibie

Message par energy_isere » 26 juil. 2025, 11:58

Namibie : 5 raisons pour lesquelles Galp peine à attirer un partenaire sur Mopane

Agence Ecofin 25 juillet 2025

En janvier 2025, de nouvelles découvertes pétrolières ont été rapportées sur le gisement Mopane situé au large des côtes de la Namibie. Plusieurs campagnes fructueuses ont ainsi été effectuées sur cet actif depuis 2023 par l’opérateur Galp qui cherche désormais à en céder une partie.

Depuis plusieurs mois, la société pétrolière portugaise Galp Energia, qui opère le bloc PEL 83, situé en Namibie sur le bassin offshore d’Orange, cherche activement à céder une partie des 80 % des intérêts qu’elle détient sur ce site où le gisement pétrolier Mopane a été découvert. Selon des informations relayées lundi 21 juillet dans la presse internationale, elle prévoit de sécuriser un partenaire stratégique d’ici la fin de l’année.

Malgré l’estimation de 10 milliards de barils équivalents pétrole sur Mopane, Galp n’a en effet pas encore réussi à attirer de partenaire pour développer le gisement. Par exemple, ExxonMobil s’est retirée des discussions engagées, et Petrobras n’a pas donné suite à son offre initiale.

Si la compagnie n’a pas officiellement communiqué les raisons de ces blocages, plusieurs éléments permettent de mieux comprendre les facteurs de prudence qui entourent ce gisement pourtant considéré comme l’un des plus prometteurs, découvert en Namibie ces trois dernières années.

Un modèle économique et une volumétrie à confirmer

Malgré des résultats de forage encourageants, Galp n’a pas encore publié de certification indépendante des réserves ni arrêté de plan de développement. À ce stade, le gisement Mopane en est encore à une étape où les volumes commercialisables, les ratios brut/gaz et la configuration des réservoirs sont à évaluer.

Pour un investisseur potentiel, le manque de visibilité sur les coûts totaux, les infrastructures nécessaires et les scénarios de monétisation du projet constituent un frein à toute décision d’entrée dans le bloc PEL 83, qui impliquerait un engagement de capital conséquent à long terme.

Une forte proportion de gaz difficile à monétiser

Selon plusieurs sources industrielles, les gisements pétroliers découverts dans le bassin d’Orange, dont Mopane, ou encore Graff de Shell et Venus de TotalEnergies, présentent une teneur élevée en gaz. Un facteur contraignant pour un investisseur ciblant principalement l’extraction de pétrole brut.

À cela s’ajoute l’interdiction de torchage imposée par la réglementation locale, ce qui implique de trouver une valorisation économique du gaz associé, à défaut de le réinjecter, en investissant par exemple dans une infrastructure de liquéfaction.

Ce double défi allonge non seulement les délais de production, mais entame également la rentabilité du gisement à court terme. Dans ce contexte, l’actif présente un profil d’investissement jugé plus incertain sur les plans financier et opérationnel.

Des coûts de développement élevés en eaux profondes

Situé à environ 3000 mètres de profondeur, le gisement Mopane se trouve dans une zone d’offshore ultra-profond, l’une des plus complexes techniquement à exploiter. À ce niveau de profondeur, un raccordement au littoral implique de recourir à des installations spécialisées, comme une unité flottante de production (FPSO), des pipelines sous-marins longue distance, et des systèmes de traitement autonomes.

En l’absence d’infrastructures existantes, développer ce type de champ implique de construire l’ensemble de la chaîne logistique en offshore. Ce contexte se traduit par des coûts initiaux très élevés, susceptibles de dissuader certains opérateurs.

Un changement de contrôle opérationnel à négocier

Galp a indiqué ne pas vouloir conserver la majorité du projet Mopane ni en assurer l’exploitation. Le futur partenaire devra donc assumer le rôle d’opérateur, avec la responsabilité de piloter le développement technique, financier et réglementaire du gisement. Dans un contexte encore incertain sur la rentabilité et les volumes, s’engager sur l’intégralité de la chaîne opérationnelle peut freiner les candidats les plus prudents.

Un cadre réglementaire plus exigeant sur le contenu local

Depuis fin 2024, la Namibie a renforcé ses exigences en matière de contenu local dans l’amont pétrolier. Les compagnies doivent désormais soumettre des plans détaillés sur l’emploi local, la sous-traitance nationale et le transfert de compétences, conformément à la politique nationale approuvée par le gouvernement. Une complication supplémentaire à l’entrée d’un nouvel acteur, notamment s’il ne dispose pas déjà d’un ancrage local structuré.

Malgré tous les obstacles rencontrés jusqu’ici, l’entreprise portugaise qui revendique un bénéfice net ajusté de 373 millions d’euros (environ 437 millions de dollars) au deuxième trimestre 2025, en hausse de 25 % en glissement annuel, n’abandonne pas son objectif.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... sur-mopane

Répondre