[Solaire] Énergie solaire photovoltaïque

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Longi revendique le record mondial d’efficacité pour les cellules solaires en silicium
Longi a déclaré avoir atteint un rendement de 27,81 % pour un contact arrière interdigité hybride, comme l’a confirmé l’Institut allemand de recherche sur l’énergie solaire de Hamelin (ISFH).

avril 14, 2025 Vincent Shaw

https://www.pv-magazine.fr/2025/04/14/l ... -silicium/

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Aux Etats-Unis, des mouchards découverts dans des équipements chinois pour panneaux solaires
En démontant des équipements lors d'une inspection de sécurité, des experts américains ont découvert plusieurs dispositifs de communication non répertoriés dans des onduleurs pour panneaux solaires fabriqués par la Chine. Ces composants, qui seraient utilisés pour modifier les paramètres ou éteindre les onduleurs à distance, pourraient endommager les infrastructures énergétiques voire provoquer des black-out.

Yoann Bourgin 15 mai 2025

Les onduleurs pour panneaux solaires pourraient représenter une sérieuse faille de sécurité, révèle Reuters dans une enquête publiée ce 14 mai. Alors qu'ils réalisaient une inspection du réseau, des experts américains ont découvert des dispositifs de communication clandestins, non répertoriés, dans des onduleurs fabriqués par la Chine. Ces convertisseurs d'énergie sont utilisés pour relier des panneaux solaires (mais aussi les éoliennes) au réseau électrique.

Des composants qui pourraient contourner les pare-feu pour onduleurs

De manière générale, les opérateurs publics ayant recours à des onduleurs installent des pare-feu afin d'éviter une quelconque communication avec le fabricant. Or les composants découverts pourraient permettre de contourner ces pare-feu et de modifier les paramètres des onduleurs, voire même d'éteindre ces appareils ou de désactiver les systèmes énergétiques. Ceci pourrait avoir de lourdes conséquences sur le réseau énergétique d'un pays, qui pourraient être endommagé ou déstabilisé. Pire encore, ces activités pourraient provoquer des pannes de courant à grande échelle.

C'est la première fois que de tels équipements sont découverts dans des onduleurs fabriqués par la Chine. L'une des sources proches du dossier a néanmoins indiqué que ces derniers mois, des radios cellulaires avaient été découvertes dans les batteries de plusieurs fournisseurs chinois. Le nom des fournisseurs chinois impliqués et le nombre d'onduleurs concernés n'a pas été communiqué. Le ministère américain de l'Énergie entend améliorer la transparence autour de la provenance des produits.

Un marché très concentré, dominé par la Chine

Le marché des onduleurs, largement dominé par la Chine, est très concentré : d'après le cabinet de conseil Wood Mackenzie, les dix premiers fournisseurs d'appareils en 2022 représentaient 86% de part de marché. Les deux plus importants, les chinois Huawei et Sungrow, totalisaient à eux deux 52% de ce marché. Le choix est alors d'autant plus restreint, en particulier aux États-Unis, où les équipements de Huawei sont interdits depuis 2019.

Les parlementaires américains tentent de trouver des solutions pour réduire leur dépendance aux équipements chinois. En début d'année, deux sénateurs ont déposé une proposition de loi visant à interdire au ministère de la Sécurité intérieure d'acheter des batteries de six sociétés chinoises (BYD et CATL, notamment) à partir d'octobre 2027. Le texte est actuellement étudié en commission. Des interdictions similaires pour les onduleurs chinois devraient suivre. Certains fournisseurs d'électricité, dont le plus important en Floride, ont écarté tout onduleur provenant de Chine.

L'Europe tire la sonnette d'alarme

L'Europe s'inquiète également du caractère vulnérable des onduleurs. Dans un rapport publié le 29 avril, l'organisation professionnelle SolarPower Europe – qui regroupe 300 acteurs de la filière photovoltaïque – a alerté sur les risques liés aux onduleurs. En effet, seuls 3 gigawatts d'onduleurs compromis seraient suffisants pour perturber le réseau dans toute l'Europe, alors que les fournisseurs gèrent chacun l'équivalent de 5 gigawatts à travers le continent. L'association demande alors à ce que soit mis en place un “socle harmonisé de cybersécurité pour le photovoltaïque”.

https://www.usine-digitale.fr/article/a ... s.N2232060

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Solaire photovoltaïque : ralentissement de la baisse des coûts à l’échelle mondiale

Agence Ecofin 29 juillet 2025

L’énergie solaire reste un pilier dans le développement des énergies renouvelables comme en témoigne un rapport publié en mars, par l’IRENA qui indiquait que l’énergie solaire a le plus pesé dans les ajouts nets d’énergie propre en 2024, avec plus de 415 GW.

Après une décennie de réduction rapide, les coûts du solaire photovoltaïque se stabilisent. Selon le rapport Renewable Power Generation Costs in 2024 publié par l’International Renewable Energy Agency (IRENA) mardi 22 juillet, le coût actualisé moyen de l’électricité (LCOE) pour les projets solaires à grande échelle est de 57 USD/MWh en 2024.

En glissement annuel, ce chiffre représente une hausse marginale de 0,6 %, mais il constitue également une rupture avec la tendance baissière observée depuis 2010. Ce léger rebond s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes sur les chaînes d’approvisionnement mondiales.

L’IRENA identifie notamment la hausse du coût des modules, de la logistique et du financement comme principaux facteurs explicatifs de cette tendance. À cela s’ajoute un essoufflement des gains technologiques, qui avaient jusqu’ici permis d’abaisser fortement les coûts.

Malgré cette inflexion, le solaire photovoltaïque demeure, selon l’IRENA, la source d’électricité renouvelable la plus compétitive sur la majorité des marchés, particulièrement en Afrique, où plusieurs appels d’offres récents ont permis d’atteindre des LCOE inférieurs à 40 USD/MWh.

Ces résultats restent toutefois sensibles aux conditions locales de financement et à la stabilité des politiques publiques. Le rapport de l’agence souligne que cette stabilisation des coûts pourrait être temporaire. Le développement de nouvelles capacités industrielles, notamment en Chine, et les innovations en matière de rendement sont susceptibles d’initier une nouvelle phase de réduction tarifaire dans les prochaines années.

La technologie reste donc compétitive face aux énergies fossiles, mais sa trajectoire de coût devient moins prévisible. Selon un rapport du Lawrence Berkeley National Laboratory (LBNL) sur les installations solaires à grande échelle aux États-Unis, le LCOE des projets 2023 a légèrement augmenté à 46 USD/MWh, avant les incitations fiscales. Un signal que la baisse automatique des coûts atteint un plateau sur certains marchés matures.

Par ailleurs, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP) évoque un tournant mondial. Le développement des énergies renouvelables est ainsi entravé, dans les pays à revenu faible et intermédiaire, par des coûts de financement plus élevés, qui freinent les investissements malgré des technologies moins chères.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-mondiale

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La flambée du prix de l’argent pousse les fabricants de modules PV à réduire encore son usage
Le prix de l’argent a dépassé les 44 € l’once cette semaine après avoir augmenté de plus de 30 % en six mois. L’expert Philip Newman a déclaré à pv magazine qu’il pourrait franchir les 50 € l’once l’an prochain, accentuant la pression sur les fabricants de modules photovoltaïques pour limiter leur consommation de ce métal.

octobre 2, 2025 Emiliano Bellini

Le prix de l’argent a atteint 44,86 € l’once cette semaine, son plus haut niveau depuis dix ans. À titre de comparaison, le prix moyen de l’argent était de 28,27 € l’once en 2024, et de 23,35 € l’once en 2023. « De nombreux facteurs contribuent à cette hausse, mais deux en particulier font grimper les prix de l’argent », a expliqué Philip Newman, directeur général de la société britannique d’études de marché Metals Focus, à pv magazine.

Tout d’abord, Philip Newman note que ce prix avait augmenté de plus de 30 % au cours des six derniers mois. « La Réserve fédérale américaine a récemment commencé à baisser ses taux d’intérêt, et pourrait continuer à les abaisser cette année et l’année prochaine, a-t-il indiqué. C’est positif pour l’or et l’argent, car cela réduit le coût de portage ». Réduire ce coût rend ainsi l’or et l’argent plus attractifs par rapport aux actifs générant des intérêts ou des revenus, ce qui renforce leur attrait auprès des investisseurs. Cela exerce à son tour une pression à la baisse sur le dollar américain, les métaux précieux étant souvent perçus comme une couverture contre la dévaluation monétaire.

« Je pense que l’or est le principal bénéficiaire de cette situation, mais l’argent en profite également par effet de ricochet, poursuit le directeur. Il y a aussi des inquiétudes concernant la stagflation, ce qui pourrait encore faire monter les prix de l’or et de l’argent. Et bien sûr, l’incertitude générée par les scénarios géopolitiques actuels. L’incertitude entre la Chine et les États-Unis, ainsi que les doutes entourant l’économie chinoise, pèsent également sur le prix de l’argent ».

Quel impact sur le photovoltaïque ?

Il termine sur le fait que la volatilité des prix pourrait être plus élevée pour l’argent que pour l’or, en raison de la taille plus réduite du marché de l’argent. « Malgré cette volatilité, je ne vois pas de risque de pénurie d’argent pour l’industrie photovoltaïque, assure-t-il. La demande industrielle en argent n’est pas très forte actuellement. Même si le troisième trimestre est en général la saison la plus dynamique pour l’électronique grand public, les incertitudes tarifaires ont conduit de nombreuses commandes à être anticipées au deuxième trimestre. Le marché du photovoltaïque est lui aussi plus faible qu’à l’accoutumée, principalement parce qu’une grande partie de la demande chinoise a été concentrée sur les cinq premiers mois de l’année, avant la fin des subventions locales ».

Il estime que les facteurs macroéconomiques et géopolitiques continueront à faire monter les prix de l’argent cette année et l’année prochaine. « Il est tout à fait possible que nous franchissions le seuil des 50 € l’once l’année prochaine, prédit-il. Cela pourrait inciter les fabricants de modules photovoltaïques à réduire encore davantage les quantités d’argent utilisées dans leurs produits ». Rappelons que le coût de l’argent représente actuellement environ 11 à 13 % du coût total d’un module.

C’est pourquoi il est peu probable que le prix de l’argent ne renchérisse le prix des modules. « La surcapacité oblige les fabricants à continuer à se battre sur les prix et sur l’efficacité », analyse Philip Newman. Un effet bien plus probable concerne la diminution de l’utilisation de l’argent, une tendance déjà amorcée et qui devrait se poursuivre.

Selon l’analyse de Metals Focus, la charge moyenne en argent dans l’industrie photovoltaïque a par exemple diminué d’environ 20 % en 2024, et pourrait connaître une réduction supplémentaire de plus de 15 % cette année. « Un argent à 40 € ou plus constitue un véritable défi pour l’industrie, mais nous avons aussi vu à quelle vitesse certains fabricants peuvent innover », indiquent-ils. Philip Newman estime également que cette situation pourrait continuer à favoriser l’émergence de produits à base de cuivre, et créer des conditions plus favorables pour les technologies photovoltaïques à hétérojonction (HJT), qui utilisent moins d’argent.

« Le HJT utilise déjà largement des pâtes à base de cuivre recouvert d’argent, et nous pensons désormais que le coût de fabrication par watt du HJT pourrait devenir inférieur à celui des cellules TOPCon lorsque le prix de l’argent dépasse les 40 €, concède-t-il. Cela a cependant aussi forcé les fabricants de TOPCon à accélérer la réduction et la substitution de l’argent pour rester compétitifs ».

https://www.pv-magazine.fr/2025/10/02/l ... son-usage/