https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5c2c97ce43Tensions en Mer de Chine : comment Pékin utilise les plateformes pétrolières pour mettre la pression sur Taïwan
Boursorama avec Media Services •03/09/2025
Selon un rapport de la Fondation Jamestown, la Chine multiplie les installations pétrolières dans une aire maritime revendiquée par Taïwan. Cette activité dans les "zones grises" visent à faire valoir des revendications territoriales, et à "établir une présence juridictionnelle insidieuse" pour asseoir ses prétentions.
"La pression incessante de Pékin sur Taïwan s'étend désormais aux plateformes pétrolières". Un rapport publié mardi 2 septembre sur l'expansionnisme chinois en Mer de Chine a été repris par le gouvernement de Taïwan, qui accuse Pékin de violer le droit international en déployant des plateformes d'exploration pétrolière et gazière et d'autres structures dans ses eaux territoriales.
"Ces dernières années, la Chine a déployé des plateformes d'exploration pétrolière et gazière et d'autres structures fixes dans les zones économiques exclusives et les plateaux continentaux de la Corée du Sud, du Japon, de notre pays et d'autres pays bordant la mer de Chine méridionale", a déclaré le bureau du président taïwanais Lai Ching-te dans un communiqué.
"Cela viole non seulement les normes juridiques internationales (...) mais compromet également gravement l'ordre international et fait peser des risques incertains sur la stabilité régionale", a-t-il ajouté, appelant la Chine à "cesser immédiatement" ces activités illégales.
Ces déclarations font suite à la publication d'un rapport par la Jamestown Foundation, un groupe de réflexion américain, indiquant que le géant pétrolier chinois Cnooc disposait de 12 structures dans la zone économique exclusive revendiquée par Taïwan, près de l'île contestée de Pratas.
Des manoeuvres "caractéristiques des opérations maritimes en zone grise" de Pékin
Taïwan contrôle les îles Pratas, situées dans la partie nord de la mer de Chine méridionale, mais Pékin revendique également leur souveraineté, ainsi que celle de la majeure partie de cette voie navigable stratégique. "Les plateformes intrusives exploitant des ressources naturelles sans autorisation sont caractéristiques des opérations maritimes en zone grise menées par la République populaire de Chine", abonde le rapport.
"Les plates-formes pétrolières font désormais partie de la campagne multidimensionnelle menée par Pékin pour saper la souveraineté de Taïwan, qui comprend également une guerre cognitive, juridique et économique" , souligne encore le document . La Chine considère Taïwan comme l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas réussi à unifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949, et soumet l'île à une pression militaire, économique et diplomatique grandissante.
Taïwan future zone de clash entre Chine et USA ?
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Re: Taïwan future zone de clash entre Chine et USA ?
https://lemarin.ouest-france.fr/defense ... e6e42c3bbcDétroit de Taïwan : Pékin juge « provocant » le passage de navires militaires canadien et australien
Samedi 6 septembre, le passage d’une frégate canadienne et d’un destroyer australien dans le sensible détroit de Taïwan a été qualifié par la Chine de « provocant » et « problématique ».
le 06/09/2025
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Re: Taïwan future zone de clash entre Chine et USA ?
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... cfdf901c30Les États-Unis approuvent une vente d'armes à Taïwan, une première sous Trump
Reuters •14/11/2025 par Kanishka Singh
Les États-Unis ont approuvé la vente à Taïwan de pièces d'avions de combat pour un montant de 330 millions de dollars, a annoncé jeudi en fin de journée le Pentagone, marquant la première transaction de ce type depuis l'entrée en fonction du président Donald Trump en janvier.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a aussitôt fait part de sa colère vendredi, affirmant que Pékin ferait tout ce qui est nécessaire pour défense sa souveraineté, son intégrité territoriale et sa sécurité.
La Chine revendique Taïwan comme faisant partie intégrante de son territoire et n'exclut pas le recours à la force pour prendre le contrôle de l'île, démocratiquement gouvernée.
Washington entretient pour sa part des liens officieux avec Taïwan, dont il est le principal fournisseur d'armes. Les États-Unis sont tenus par la loi de fournir à l'île les moyens de se défendre.
"La vente proposée améliorera la capacité du bénéficiaire à faire face aux menaces actuelles et futures en maintenant la disponibilité opérationnelle de sa flotte de F-16, de C-130" et d'autres avions, a déclaré le Pentagone dans un communiqué.
Le ministère taïwanais de la Défense a précisé dans un communiqué que la vente devrait "prendre effet" dans un délai d'un mois.
"L'approfondissement du partenariat de sécurité entre Taïwan et les États-Unis est une pierre angulaire importante pour la paix et la stabilité dans la région indo-pacifique", a déclaré le porte-parole du bureau présidentiel taïwanais, Karen Kuo, dans un communiqué.
L'annonce de la vente d'armes des Etats-Unis à Taïwan intervient alors que le président Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se sont rencontrés le mois dernier en Corée du Sud pour tenter de sceller un accord commercial entre leurs deux pays.
Donald Trump a affirmé par le passé que le dirigeant chinois lui avait assuré que la Chine n'envahirait pas Taïwan tant qu'il serait à la Maison blanche.
"La question taïwanaise est au cœur des intérêts fondamentaux de la Chine et constitue la première ligne rouge à ne pas franchir dans les relations sino-américaines", a déclaré vendredi Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'un point presse à Pékin.