hyperion a écrit :concernant la chute tres prochaine du dollar ya un truc qui n'est tjs pas clair amha.
si le dollar chute ,le prix du pétrole s'envole, rendant donc de plus en plus difficile les importations us à la fois en matieres premieres et en biens manufacturés chinois. le prix du gasoil devient également cher pour les chinois qui peuvent etre tentés de décorreler leur monnaie du dollar, mais à ce moment ils perdent leur principal client.
Client ou pas, ils peuvent jouer la stratégie du chaos pour accélérer de déplacement du centre de gravité du capitalisme vers l'Asie, notamment en renforçant les liens commerciaux avec l'Inde et le Japon. Le transfert de technologie ayant été fait, c'est la Chine qui donnera le top.
hyperion a écrit :
cet équilibre dollar pétrole, celà me parait vraiment suicidaire pour la plupart des acteurs de le casser rapidement.et paradoxalement une phase deflation mondiale plus marquée à l'automne (voire avant)avec apparition en europe et asie d'une déprime aussi accentué qu'aux us s'acompagnerait logiquement d'une remontée du dollar.
En ayant le meilleur jeu en main, ils peuvent imposer une sortie des dollars. Obama n'osera pas les contredire, même si cela sera ressenti comme une véritable déclaration de guerre (monétaire).
De toute façon, le dollar est voué à une fin inéluctable, et l’Europe (et son euro), ce nain politique n’aura pas l’ambition de s’imposer face au géant chinois.
La dépendance au pétrole (et au dollar) est notre cheval de Troie, il suffit de voir l’effroi qu’à provoquer l’envolée du baril à 147 dollars, où nous n’étions pas loin de la rupture.
A 200 dollars, toutes les compagnies aériennes déposent le bilan. Et nous sommes bien plus faibles aujourd’hui qu’il y a 1 an.
Bref, les chinois peuvent être tentés de nous donner le coup de grâce (la GB et les USA sont fortement affaiblis), ou montrer un peu plus de retenu en nous laissant décrocher quelques années encore.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le
PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett