La conclusion ci-dessus est celle d'un article formé par une étude d'une très grande fiabilité, et l'on peut qu'appuyer l'essentiel des principes et dispositions ici soulignés et préconisés par l'auteur. Cette étude est un point de repère de premier plan quant aux raisons d'appliquer la couverture monétaire à 100%-monnaie.
L'auteur de cette étude apporte un concours inestimable à la vérité économique et monétaire, partant, sociale.
Outre les études et propositions faites par l'Écosociétalisme, c'est aussi une proposition centrale de l'Association pour les Droits Économiques et Démocratiques, ADED
http://assoc.pagespro-orange;fr/aded/
De même cela va tout à fait dans le sens proposé par les tenants du Crédit Social (ou Argent social) en ce sens que l'adéquation parfaite entre production et création monétaire préconisée par le Crédit Social implique obligatoirement, par nature, une couverture de 100%-monnaie. On peut lire ce petit opuscule de 112 pages petit format (les non croyants peuvent sauter les références religieuses d'ailleurs peu nombreuses tout au début comme à la fin de l'opuscule):
http://www.michaeljournal.org/Larkin_fr.pdf
Quant à la question de Po: "pourquoi les Etats continueraient ils à créer de la monnaie?"
On peut répondre en résumé, parce que, dans ces conditions, l'État ne ferait plus partie comme aujourd'hui de ce couple infernal État-Banques, où les banques sont l'objet de toutes les "prévenances" de l'État, lequel (ou lesquels) écrasés de dettes, plus que super-endettés, se porte garant de ses propres créanciers "en faillite" (ou soi-disant). La preuve, les grandes banques, en pleine crise économique, sans produire un seul grain de blé, font "malgré" tout des bénéfices très confortables, enviables. Combien d'industries et de corps de métiers en perdition rêveraient d'en faire autant! Ce système marche complètement à côté de ses chaussures et est con-damné à terme. Il est d'ailleurs damné.
Et l'autre question de Po "comment passer du système actuel à celui avec 100% de réserves?"
La réponse est celle-ci: que les banques ne prêtent QUE l'argent de leurs déposants, elles observeront une couverture monétaire de 100%. Et, disons ainsi pour faire court mais juste, qu'un organisme, que j'appelle, par exemple, Office National d'Émission et de Création Monétaire, O.N.C.E.M. soit dirigé, non par des hommes et encore moins des hommes politiques, mais par les - chiffres - de la production des biens et des services produits par l'espace économique couvert par l'O.N.C.E.M., des chiffres qui détermineront, pour un exercice comptable donné, l'émission monétaire possible en rapport avec le pouvoir d'achat exact recherché. Ceci peut se faire une fois les chiffres des dépenses et des sorties nécéssaires à toute la production générale de l'espace économique en question, auront été soustraits des chiffres de tout l'enrichissiment général occasionné par cette même production, qui a donc nécessité ces dépenses et ces sorties sus-citées pour produire tous les biens et les services durant l'exercice. Plus cet écart est important, plus le pouvoir d'achat est important pour l'ensemble de la société productrice ici impliquée - avec un solde de dette nul.