Vente de logement / diagnostic énergétique

Isolation, maisons écologiques, écoconstruction... c'est ici.

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Message par sylva » 09 juil. 2007, 14:12

phyvette

Aïe !! :shock: c'est vache, ça.... :evil: merci Phyphy, mais bon, de toute façon je n'avais pas l'intention de me lancer dans un tel chantier... :-) :roll:
quoique le chantier "convaincre les voisins du PO" m'a l'air aussi difficile... :-D
d'autant qu'l y a des proprios mais aussi des locataires, et quand le proprio n'est pas l'habitant les gens se sentent encore moins concernés... :-(
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Message par MadMax » 30 sept. 2007, 00:47

Image

Brochure publicitaire trouvée dans le supplément TV d'un quotidien régional.
Sur les 16 programmes immobiliers, un seul est affublé de l'éco-label (et il n'obtient qu'un B en plus).

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vincent à vélo
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Message par vincent à vélo » 10 oct. 2007, 18:27

Juste en passant : je suis en train de vendre mon appart et acheter un autre truc. Les deux dans l'ancien, à Paris.
Le diag énergétique, tout le monde s'en fout un peu, en fait ; c'est juste là à titre informatif … le notaire ou l'agent immobilier ricane ou lève les yeux au ciel, en disant à l'acheteur que bon, c'est tellement vague et imprécis dans pas mal de cas …
Le maximum obtenu à Paris, c'est C (A et B, ça implique le solaire) et une note E est considérée comme honorable (c'est ce que j'ai obtenu).

Donc pour qq'un qui achète ou vend maintenant, ça a peu de conséquence …

Mais après le PO, je dis pas 8-)
Rouler encore mieux, et pas nécessairement moins, ni moins loin …

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Message par metamec » 10 oct. 2007, 20:01

Le maximum obtenu à Paris, c'est C (A et B, ça implique le solaire) et une note E est considérée comme honorable (c'est ce que j'ai obtenu).
A et B n'implique pas le solaire.

B=< 90 kWh/m2.an avec une bonne isolation des bonnes ouvertures c'est tout à fait faisable même à Paris

Il faut savoir que dans le mode de calcul la PAC est favorisée
Je vous enseigne le surhumain. L'homme n'existe que pour être dépassé. Qu'avez-vous fait pour le dépasser ?
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Le gaz, nouvel objet de diagnostic immobilier

Message par energy_isere » 02 nov. 2007, 20:36

Depuis le 1er novembre, un nouveau diagnostic est obligatoire pour toute opération immobilière (location ou vente) : le diagnostic gaz.

Cette évaluation concerne tout logement dont l'installation au gaz naturel date de plus de 15 ans.

D'une validité de 3 ans, le diagnostic évalue :

- l'état des appareils fixes de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire ou mettant en oeuvre un moteur thermique alimentés par le gaz.

- l'état des tuyauteries fixes d'alimentation en gaz et leurs accessoires

- l'aménagement des locaux où fonctionnent les appareils à gaz (aération et évacuation des produits de combustion)

Ce nouveau diagnostic s'intégre dans le Dossier de Diagnostic Technique aux côtés de l'évaluation de la présence de termites, de la surface, de l'amiante, du plomb et des risques naturels.

En 2008, un diagnostic concernant l'installation intérieure d'électricité devrait également être rendu obligatoire. En 2013, ce sera le tour des installations d'assainissement non collectif.

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Re:

Message par energy_isere » 18 févr. 2008, 21:38

Les limites du diagnostic de performance énergétique

LE MONDE | 16.02.08

ésirant vendre sa maison construite dans les années 1970, notre lecteur a fait réaliser un diagnostic de performance énergétique, comme la loi l'y oblige. Il s'interroge sur la méthode et les prix pratiqués.

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) a fait son apparition en novembre 2006 (décret n° 2006-1147 du 14 septembre 2006). Il a pour but d'estimer les consommations d'énergie et les dépenses qui en résultent, ainsi que les émissions des gaz à effet de serre pour le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire et le refroidissement. Deux "étiquettes énergie" sont attribuées au logement : l'une pour la consommation qui va de A pour un bâtiment économe à G (bâtiment énergivore), et l'autre pour les émissions de gaz à effet de serre

Le bâtiment de notre lecteur, considéré comme "énergivore", a été classé catégorie F avec 383 kWhEP/m2 (équivalent pétrole par m2 ; le taux le plus haut, supérieur à 450 kWhEP/m2, est en catégorie G). "Le diagnostiqueur indique qu'il n'y a aucune isolation, ce qui est faux, car il ne tient pas compte d'une extension du pavillon datant de 1998, isolé dans les règles ", constate notre lecteur. Il s'étonne surtout de la consommation annuelle de gaz figurant sur le diagnostic (1 975 euros), nettement supérieure à la consommation réelle acquittée au cours des trois dernières années (de 750 euros à 1 000 euros par an).

Pour estimer les dépenses d'énergie, on utilise la méthode de calcul des consommations conventionnelles dans les logements dite "méthode 3CL". Celle-ci se fonde sur plusieurs critères : surface, description du bâti, système de chauffage et de ventilation, capteurs solaires.


" Pour pouvoir comparer les habitations, on ne tient compte ni du nombre d'occupants ni de la température réelle. Par exemple, pour une surface de 120 m2, on effectuera les calculs sur la base de 3,3 occupants, et d'une température constante de 19 °C dans toutes les pièces, réduite la nuit. De même la température extérieure de référence sera calculée sur trente hivers, à partir des fichiers de Météo France ", explique Bernard Sesolis, directeur du bureau d'études Tribu Energie, qui a participé à la mise au point de la méthode.


PASSOIRES THERMIQUES

Si une maison de 120 m2 n'est occupée que par deux personnes et que certaines pièces ne sont pas chauffées, la facture d'énergie de l'utilisateur sera inférieure à l'estimation de la méthode. Seuls les bâtiments construits avec les meilleurs produits isolants et privilégiant le recours aux énergies renouvelables obtiennent l'étiquette A. Ceux dont le permis de construire a été déposé après septembre 2006 sont classés C en gaz et D en électricité.

Enfin, la méthode est mal adaptée aux maisons isolées anciennes, en raison de l'effet conjugué de "passoires thermiques" à forte déperdition d'énergie et de "l'effet portefeuille" qui conduit les occupants à réduire fortement le chauffage. D'ailleurs, pour les maisons construites avant 1948, le ministère du logement recommande de procéder au diagnostic à partir des factures.

Le diagnostic préconise des travaux d'amélioration, évalue l'investissement et les économies attendues. Soit, pour notre lecteur, plus de 5 000 euros de dépenses pour une économie de moins de 100 euros par an. Le futur acheteur ne peut pas renoncer à la transaction au vu du résultat du diagnostic, qui a une valeur informative (article L. 271-4 du code de la construction).

Dans la mesure où la description de son pavillon ne correspond pas à la réalité, notre lecteur a demandé au diagnostiqueur de revoir sa copie. Ce dernier a accepté, moyennant... 130 euros supplémentaires. Le DPE est souvent associé à d'autres diagnostics. Pratiqué seul, il ne devrait pas dépasser 150 à 250 euros.

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Re: Re:

Message par energy_isere » 25 mai 2009, 18:59

Le diagnostic énergétique n'a aucune influence sur l'achat immobilier

LE MONDE | 25.05.09

En dépit des engagements des professionnels de l'immobilier, pris en mai 2008, à peine 1 % des annonces indiquent la performance énergétique des logements à vendre ou louer, selon une enquête de la Fédération française de l'Internet immobilier, révélée par le site Universimmo.

Les propriétaires qui mettent un logement en vente ou en location doivent, depuis le 1er novembre 2006 dans le premier cas et depuis le 1er juillet 2007 dans le second, fournir à l'acheteur ou au locataire un diagnostic dit de performance énergétique (DPE), qui les informe sur les consommations d'énergies du bien. Le document, établi par un professionnel certifié, indique une consommation théorique d'énergie primaire (c'est-à-dire la consommation finale plus les pertes), exprimée en kilowattheures (kWh) par mètre carré et par an. Le logement est alors noté en conséquence, dans l'une des sept catégories : de A, la plus économe avec moins de 50 kWh/m² par an, à G, la plus dispendieuse, avec plus de 450 kWh/m² par an.

Une autre note est attribuée au logement selon la quantité de gaz à effet de serre qu'il émet, avec une étiquette climat elle aussi échelonnée de A, moins de 5 kg équivalent CO² par m2 et par an, à G, plus de 80 kg équivalent CO² par m² et par an.

Dans le contexte d'inflation immobilière qui a prévalu jusqu'à fin 2007, le résultat des DPE n'influençait nullement la décision d'acheter ou de louer et n'avait aucune influence sur les prix. Un sondage de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), réalisé en août 2007, montrait que pour 93 % des notaires et 63 % des agents immobiliers, cette notation n'avait que peu d'importance dans la négociation.

Pour sensibiliser le plus en amont possible les candidats à l'achat ou à la location et renforcer le poids du DPE dans leur choix, Jean-Louis Borloo, le ministre de l'écologie, avait, le 19 mai 2008, signé une convention avec six syndicats immobiliers, dont la Fnaim et la CNAB, de grands réseaux d'agences (Century 21, Era, Laforêt, Orpi...) et la Fédération française de l'Internet immobilier. Cette dernière réunit des grands portails d'annonces, comme Explorimmo, A Vendre A Louer, Se Loger et LogicImmo. Avec cette convention, tous ces acteurs s'engageaient à insérer dans leurs annonces, dans les journaux et sur les sites, les notes des étiquettes énergétique et climatique.

Un an plus tard, le résultat est plus que décevant. Le marché immobilier s'est pourtant détendu depuis quelques mois, rendant le contexte plus propice à ce que cette notation devienne un élément de différenciation des logements entre eux.

MAUVAISES NOTES

Des enquêtes menées depuis la mise en application du DPE montrent, en outre, que les logements français sont mal notés. Selon une étude du groupe Particulier à particulier, réalisée entre le 1er mai et le 31 août 2008, deux tiers des logements ne méritent pas mieux que les notes E (34 % des diagnostics analysés), F (20 %) ou G (12 %). Sans surprise, les logements construits entre 1955 et 1974, soit avant la première réglementation thermique, sont majoritairement notés G. Plus grave : aucun appartement n'est classé A ou B, et seuls 8 % des biens diagnostiqués récoltent un C.

Les maisons individuelles s'en sortent cependant plutôt mieux que les appartements, car elles sont plus facilement isolables par leurs propriétaires. Le chauffage collectif est, lui, pénalisé dans la mesure où les chaudières sont souvent surdimensionnées. Enfin, les logements en location consomment, en moyenne, 10 % d'énergie de plus que ceux en vente.

Une des raisons de la réticence actuelle des agents immobiliers et des propriétaires à afficher les performances des logements est de ne pas faire fuir les acheteurs ou les locataires potentiels, déjà rares. Une solution serait peut-être de rendre cette information obligatoire, ce qui simplifierait la tâche des professionnels et aiderait l'ensemble du secteur à remplir les objectifs fixés lors du Grenelle de l'environnement.

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Re: Re:

Message par energy_isere » 19 août 2010, 19:14

Prix de l'immobilier : gare à la décote avec l'arrivée de l'"étiquette énergie"

La mention de la performance énergétique des logements devra être systématique dans les annonces immobilières, à compter du 1er janvier 2011. Cela pourrait entraîner une décote de 10% à 15% de la valeur des biens énergivores.

Vous l'avez vue sur votre dernier réfrigérateur, elle est apposée sur les voitures neuves, elle pourrait faire son apparition pour les logements. Elle ? L'étiquette énergie qui classe de A à G la performance énergétique d'un objet ou d'un bien. À partir du 1er janvier 2011, la loi Grenelle 2 prévoit que les annonces immobilières devront préciser la performance énergétique des appartements ou des maisons mis en vente ou en location. Une manière de susciter une prise de conscience et d'inciter les propriétaires à réduire leur consommation ou à rénover leurs logements alors que le bâtiment est au coeur de la bataille contre le changement climatique. Le secteur génère 21 % des émissions de CO2 et 43 % de la consommation d'énergie de la France.

Le décret précisant les modalités d'application du nouvel article L. 134-4-3 du Code de la construction n'a pas été publié et sa mise en musique ne sera pas aisée. Les particuliers désireux de louer ou de vendre devront faire réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE) avant de publier leur annonce. Or la validité de ces DPE reste sujette à caution. Mais si un logement est classé E, F ou G, le loyer ou le prix de vente pourraient en souffrir. « Je me vois mal proposer dans mon agence immobilière des biens notés G, note le président délégué de la Fnaim en charge du développement durable, Benoît Fauchard. Comme en Allemagne, le second loyer va devenir plus perceptible?: un loyer bas mais assorti de charges de chauffage lourdes paraîtra moins intéressant qu'un loyer plus élevé mais compensé par de faibles charges. »

Retrouvez l'ensemble de cette enquête et les détails sur les risques de décote pour des millions de Français qui cherchent à vendre ou à louer leur bien immobilier dans La Tribune de ce jeudi 19 août.

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http://www.latribune.fr/vos-finances/im ... ergie.html

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Re: Vente de logement / diagnostic énergétique

Message par Yves » 20 août 2010, 12:29

Le Guide pratique de l'Eco-habitat (édition du Fraysse) étudie la consommation de 4 types de batiments :


Maison clasique chauffée à 18°C : 350 kW/m²/an

Maisons brique alvéolée bioclimatique à 22°C : 35 kW/m²/an
Maison en brique alvéolée + double flux à 22°C : 14,7 kW/m²/an

Maison en paille : 21 kW/m²/an

Rappel : norme prévue en 2050 = 25 kW/m²/an
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...

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Re: Vente de logement / diagnostic énergétique

Message par energy_isere » 01 sept. 2010, 13:02

Immobilier : les propriétaires incités par la Fnaim à "éco-rénover" leur logement.

Une opération intitulée "100.000 logements écorénovés", visant à inciter les propriétaires à améliorer la performance énergétique de leurs biens immobiliers, débute cette semaine



la Fnaim prend enfin à bras-le-corps les questions liées au développement durable. La Fédération d'agents immobiliers et d'administrateurs de biens a lancé mardi une opération intitulée "100.000 logements éco-rénovés", visant à sensibiliser les propriétaires bailleurs et vendeurs de telle manière qu'ils tiennent compte de la performance énergétique de leurs biens et qu'ils les rénovent si besoin. La Fnaim est concernée à plusieurs titres. Les agents immobiliers devront afficher à compter du 1er janvier 2011 dans toutes les annonces (« La Tribune » du 19 août) la performance énergétique des biens à louer ou à vendre, et auront donc un rôle pédagogique à jouer vis-à-vis des propriétaires comme des accédants à la propriété et des locataires. De leur côté, les syndics et administrateurs de biens devront inciter les propriétaires à réaliser des travaux, pour préserver la valeur patrimoniale de leurs biens. Les syndics seront, en tout état de cause, tenus de faire réaliser avant le 31 décembre 2016 un diagnostic de performance énergétique pour tous les bâtiments qu'ils gèrent, dès lors qu'ils sont équipés d'une installation collective de chauffage ou de refroidissement.

Aucun pouvoir des agents

Pour les immeubles comportant au moins 50 lots, équipés à l'identique et dont le permis de construire est antérieur au 1er juin 2011, un audit énergétique devra aussi être réalisé. « Notre devoir est de faire prendre conscience à nos clients que le deuxième loyer, lié aux charges de chauffage, et que le coût de fonctionnement d'un bien immobilier sont essentiels lors d'une location ou d'une acquisition », note Jean-François Buet, le secrétaire général de la Fnaim. Le syndicat, qui a été au coeur de la polémique sur les prix immobiliers en 2009, trouve là l'occasion de soigner son image.

Car la réalité sur le terrain risque d'être très complexe. Benoît Fauchard, président délégué en charge du développement durable, précise que le syndicat "ne va pas laisser les bailleurs louer des épaves thermiques". Mais dans les faits, les syndics comme les agents immobiliers n'auront aucun pouvoir de coercition, en l'état actuel des textes de loi. Or si les Français citent la bonne performance énergétique du logement comme un critère de poids lors d'un achat immobilier, seules 46 % des personnes interrogées se disent prêtes à investir pour bénéficier d'un bien présentant une bonne performance énergétique

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http://www.latribune.fr/vos-finances/im ... ement.html

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Re: Vente de logement / diagnostic énergétique

Message par phyvette » 27 oct. 2010, 13:43

L'affichage du Diagnostic de Performance énergétique (DPE) dans les annonces immobilières devient obligatoire, aussi bien pour les particuliers que les professionnels, à partir de janvier 2011. La dépense énergétique de chauffage pour un logement moyen s'échelonne de A à G et de 250 à 1800. le but est de pousser les vendeurs a isoler et les acheteur a privilégier les logements économes.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Vente de logement / diagnostic énergétique

Message par ni chaud ni froid » 27 oct. 2010, 23:13

Maison classique chauffée à 18°C : 350 kW/m²/an
c'est des kWh/m²/an...et 350kWh/m²/an c'est déjà une vraie bonne épave thermique aux standards de construction post 2000..a moins qu'on en raisonne en kWh d'énergie primaire (mais ce n'est précisé vu que déjà l'unité est deconnante)

donc c 'est quoi une maison classique ?
une ferme de 1900 ?
une villa de 1950 ?
une villa de 1970 ?
...et apres les typologies s'accelerent encore...

Bref, je vous conseille d'éviter de faire confiance aux chiffres balancés dans la nature sans reflechir, aux généralités et a fortiori aux DPE, car pour avoir cotoyé des gens qui ont fait la formation DPE, on trouve un peu de tout chez les diagnostiqueurs, et le resultat ne respire pas forcément la qualité...
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Re: Vente de logement / diagnostic énergétique

Message par energy_isere » 28 oct. 2010, 10:06

ni chaud ni froid a écrit :
c'est des kWh/m²/an...et 350kWh/m²/an c'est déjà une vraie bonne épave thermique aux standards de construction post 2000.....
Alors c'est classé F sur l' echelle de A a G , selon le post un peu plus haut : viewtopic.php?p=277808#p277808

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Re: Vente de logement / diagnostic énergétique

Message par ni chaud ni froid » 28 oct. 2010, 19:55

J'avais bien vu... :-D
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Yves
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Re: Vente de logement / diagnostic énergétique

Message par Yves » 29 oct. 2010, 20:14

ni chaud ni froid a écrit :
Maison classique chauffée à 18°C : 350 kW/m²/an
donc c 'est quoi une maison classique ?
une ferme de 1900 ?
une villa de 1950 ?
une villa de 1970 ?
...et apres les typologies s'accelerent encore...

Bref, je vous conseille d'éviter de faire confiance aux chiffres balancés dans la nature sans reflechir, aux généralités et a fortiori aux DPE, car pour avoir cotoyé des gens qui ont fait la formation DPE, on trouve un peu de tout chez les diagnostiqueurs, et le resultat ne respire pas forcément la qualité...
Moi je vous conseille de lire le livre dont je donne les sources avant de faire le donneur de leçons, comme cela, elles auront une vrai raison d'être. (bon j suis méchant, scuse)

Sinon la question est légitime (c'est quoi maison classique). Donc d'après le bouquin : maison typique année 70 :
Sur vide sanitaire, murs de brique de 20 cm avec 3 cm de polystyrène, 10 cm de laine de verre au plafond, VMC, orientation mal pensée et nombreux ponts thermiques, double vitrage quand même.

Pour le reste, je ne résumerais pas plus la 60 aine de page qui contiennent les calculs des 4 baraques (sur les 800 du livre), désolé. Mais pour 24 euro, ça permet de se faire une idée à qui le veut.

Enfin, l'unité est effectivement des kWh/m²/an, il y a une erreur de typo, sur les graphs récapitulatif du livre (qui m'ont servis à faire le post rapido), le h saute alors qu'il est présent correctement dans les calculs, et je n'ai pas pris le temps de vérifier avant de poster.
Mea culpa.

Pour donner d'autres chiffres, d'après le livre, les besoins en chauffage sur une année type (tout compris y compris bio climatisme etc), sont de
Maison clasique chauffée à 18°C : 47 520 kWh (soit env 6000 litres de fuel)
Maisons brique alvéolée bioclimatique à 22°C : 8 813 kWh
Maison en brique alvéolée + double flux à 22°C : 2 938 kWh
Maison en paille : 6 048kWh

La différence entre paille et brique alvéolée + double flux est exclusivement liée à la récupération double flux. (ce qui fait que je flaire un peu le "calcul à rebourd" servant à légimitiser le besoin d'une VMC ...

A savoir que , pendant que je construis ma maison en paille, j'habite un immeuble qui est pire que la maison des années 70 : mur de béton armé sans isolant. Ponts thermiques partout, simple vitrage 4 mm ....
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
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