J'aime bien ta nouvelle citation en signature ! Elle est sympa."La comparaison avec Aerobar est peut-être la pire insulte pour un peakiste."

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J'aime bien ta nouvelle citation en signature ! Elle est sympa."La comparaison avec Aerobar est peut-être la pire insulte pour un peakiste."
faut quand même pas exagérer , effectivement... y a plein de mines dans les endroits les plus secs du monde, entre l'uranium à Swakopmund en Namibie, ou les mines de cuivres de l'atacama... si tu peux organiser l'extraction et le transport du minerai, amener de l'eau potable n'est pas un problème !loup romain a écrit :
la plupart des ressources minieres australiennes sont dans l outback, voire meme dans le desert.....
les economistes qui misent sur l australie font une grave erreur......
Mais l' article ne donne aucune indication de mines, de timing, de tonnage, ni de quel terre rare il s' agit .India agrees to supply of rare earths for Japan
(AFP) – 3 hours ago
TOKYO — Tokyo said Tuesday that India has agreed to provide a stable supply of rare earth minerals to Japan as the high-tech economy.
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http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/news/201 ... 5000c.htmlUniversity of Tokyo researchers pioneer rare earth metal recycling process
Mainichi Japan) October 26, 2010
Researchers at the Institute of Industrial Science at the University of Tokyo have developed a process for recycling rare earth metals, essential for the production of high-tech goods from hybrid car motors to LCD displays.
The recycling research, announced Oct. 26, has taken on new urgency after China -- which accounts for some 90 percent of the world's rare earth metal production -- began constraining exports, playing a major part in spiking rare earth metal prices.
"This is at the basic research level, but it could well become an important recycling technology that will help us live in harmony with nature," says Toru Okabe, a professor at the institute. "Having rare earth metals available and stocked in the very products we use in Japan, is also important for our resource security," he continued.
The research team concentrated its efforts on the rare earth neodymium, used in high-efficiency magnets for hybrid car motors and hard disk drives. At present, the majority of these magnets are dumped when the devices they're in come to the end of their operational lives, but the research team has developed a high-temperature process to extract neodymium and dysprosium from the magnets.
The researchers separated the rare earth metals in the alloy magnets from unneeded materials like iron and boron by submerging them in high temperature magnesium chloride, causing the desired rare earth metals to melt. The molten rare earth metals were then distilled in a vacuum at 1,000 degrees Centigrade, and the team was able to recover over 80 percent of the neodymium and dysprosium in the magnets.
While other recycling technologies have been tried in the past, they all came with serious problems, like toxic byproducts or a low recovery rate and long processing time. However, the industrial science institute process produces no harmful substances, and can extract the rare earths from all kinds of scrap material.
http://www.guardian.co.uk/business/2010 ... h-elementsThe rise of rare earth elements
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China has a near-monopoly on mining the elements. According to the geological survey China has 37% of the world's estimated reserves, about 36m tonnes, but controls more than 97% of production. The former Soviet bloc has around 19m tonnes and the US 13m, with other large deposits held by Australia, India, Brazil and Malaysia. The Royal Society of Chemistry is raising awareness of declining mineral resources, making conservation of rare earth and other elements a priority for 2011.
The US House of Representatives is also worried about security of supply and is considering legislation to try to end America's dependence on Chinese imports. The Mountain Pass mine in California, shut down in 2002 because of environmental and cost issues, is now to be reopened, along with potential mines at Bear Lodge in Wyoming and Bokan Mountain in Alaska.
Other sources, untapped as yet, include Greenland. Estimates suggest the land mass could meet 25% of global demand for REEs. South Africa also has potential for rich REE deposits, as do Malawi, Madagascar and Kenya.
http://www.bloomberg.com/news/2010-10-2 ... -says.htmlRace to Replace China's Rare Earths May Take Decade, Germany Says
China’s decision to curb exports of rare earths is set to spark a global race for alternative sources that may still take a decade to secure sufficient supplies, the head of the German commodities agency said.
More rigid environmental standards in the European Union and ethical questions over sourcing raw materials from developing nations mean there can be no quick fixes in finding viable alternatives to China, producer of more than 90 percent of the world’s rare earths, said Volker Steinbach, who heads the Hanover-based government agency. Stepping up global pressure on the Chinese government to resume exports may be the best short- term option, he said.
“We’re faced with a gap in rare-earth supplies that cannot be plugged overnight,” Steinbach said by phone ahead of a conference in Berlin today on securing commodity resources. “Realistically, bringing rare earths in volume to markets from new sites like Mongolia, Africa and Greenland may take five to 10 years.”
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The cumulative cuts announced by China will put export quotas this year at 30,000 tons, or 18,000 tons less than in 2009, said Steinbach, a geologist by training.
“What the numbers are saying is that China is using about two-thirds of its own production this year -- up from a quarter 10 years ago,” said Steinbach. “To me, that’s a signal that diminishing quotas may be here to stay.”
Even so, starting up private partnerships to produce rare earths from Greenland, Mongolia and Kazakhstan “face a thicket of European Union environmental regulations as well as building infrastructure problems that could take five to ten years to solve,” said Steinbach.
http://www.usinenouvelle.com/article/si ... ls.N140950"Si les terres rares flambent, il y aura un surcoût pour de nombreux industriels"
03 novembre 2010 L' Usine Nouvelle
Le ministère chinois du Commerce a donné un coup de rabot supplémentaire sur les quotas d’exportation de terres rares pour 2011, déjà réduit de 40% par rapport à 2009. Cette baisse a pour objectif affiché de protéger les réserves en minerais mais certains pays craignent que Pékin étranglent les exportations. Les économistes pensent qu’en réduisant ses exportations de terres rares, la Chine veut optimiser ses bénéfices, renforcer ses propres entreprises dans les hautes technologies et obliger les autres pays à participer à l'exploitation de ces minéraux.
Michel Latorche, directeur de recherche à l'Institut de chimie et matériaux Paris-Est (ICMPE-CNRS), explique l’enjeu de cette bataille des minerais pour les industriels :
La réduction des quotas d’exportation répond-il à une raréfaction des ressources ?
Il ne s’agit pas d’une véritable raréfaction mais d'une pression économique de la part des chinois. C’est le même fonctionnement que sur les autres métaux.
Et quelle est la conséquence de cette pression ?
Cette opération fait monter les prix de ces minerais qui sont utilisés dans de nombreux produits. Cela inquiète les pays à tel point que les Etats-Unis sont en train de rouvrir des mines pour ne plus être dépendants de la Chine (aspect stratégique) mais aussi parce que la hausse des prix de ces matériaux les rend de nouveau rentables (aspect économique).
Les prix augmentent donc ? Quels sont les conséquences pour les industriels ?
Je vais vous donner l’exemple réel d’un fabriquant de batterie. Il a trouvé que s’il changeait la composition de sa batterie en terres rares, il pouvait augmenter de 20% la capacité de son produit. Le temps de faire les recherches, les prix des terres rares ont doublé et le surcoût était tel que l’innovation a dû être abandonnée.
Cet exemple est-il représentatif ?
On trouve les terres rares dans beaucoup de produits manufacturés comme les produits high tech. Le marché des terres rares est prédominant dans la fabrication d’aimants. Des aimants, il y en a partout, des dizaines dans une automobile, sans parler des moteurs électriques qui ont besoin d’un aimant puissant. Si les terres rares flambent, il y aura sûrement un surcoût pour de nombreux industriels.
Le prix des terres rares est amené à flamber ?
Les marchés s’autorégulent. Les Américains rouvrent leurs mines. Il est probable que le même mouvement s’opère en Suède. Si les prix augmentent, cela deviendra rentable de les exploiter. L’offre se développera et les prix se stabiliseront.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 5fad1069ccTerres rares : trouver des solutions face à une demande trop forte
La demande en "terres rares", ces matériaux indispendables à la fabrication d'objets technologiques, devrait dépasser l'offre en 2011, obligeant les pays consommateurs à hiérarchiser leurs besoins et innover pour remplacer ces composants, selon des experts australiens.
Ces métaux indispensables à la fabrication d'iPods, écrans plats ou panneaux solaires, ont créé cet automne de nouvelles frictions diplomatiques entre la Chine, premier producteur mondial, et le Japon, gros consommateur, Tokyo accusant Pékin de restreindre ses exportations.
"Nous avons une crise classique de l'offre et de la demande. Si rien d'anormal ne survient, la demande mondiale devrait excéder l'offre dès 2011", estime Brent McInnes, professeur à l'université Curtin d'Australie de l'ouest.
"A partir de 2016, il est évident que la seule demande chinoise sera supérieure à l'offre mondiale", ajoute-t-il.
La demande en terres rares --17 éléments chimiques qui entrent dans la composition des produits de haute technologie et de technologie verte-- a explosé avec le succès des téléphones multifonctions (smartphones), des ampoules à basse consommation ou encore des caméras numériques.
La Chine, qui fournit actuellement 97% de la consommation mondiale, restreint de son côté ses exportations pour alimenter sa demande intérieure.
"Il y a toute une série de secteurs qui bâtissent des industries de haute technologie dépendantes d'une offre très étroite", souligne John Cole, directeur du centre australien pour l'économie durable et le développement.
Selon Brent McInnes, "la Chine sait qu'à un moment, elle aura besoin de toutes les terres rares qu'elle produit".
Les prix de ces matériaux sont restés stables pendant des années, donnant une fausse impression de sécurité aux secteurs de la haute technologie. Mais leurs prix se sont envolés de 300% sur les douze derniers mois.
"En temps normal, lorsque le prix de matériaux devient si élevé, les secteurs acheteurs cherchent à développer des produits qui n'ont pas besoin de ces composants", rappelle le professeur à l'université Curtin.
La diminution de l'offre et la hausse des prix soulignent la nécessité de développer des solutions alternatives, comme par exemple les bio ou les nano-technologies, selon lui.
John Cole note que les terres rares sont parfois utilisées dans des objets de "faible valeur" tels que les écrans plasma de télévision, reflétant selon lui le manque d'appréciation des industriels pour un matériau qui se raréfie.
Les applications liées à la santé, la défense, la communication et aux industries vertes "montrent que l'on pourrait hiérarchiser" l'utilisation des terres rares, ajoute-t-il.
Autre piste pour économiser ces matériaux: le recyclage.
Un Australien produit en moyenne chaque année six kilos de déchets électroniques, ce qui signifie que de grandes quantités de terres rares --utilisées dans le verre, les cables de fibre optique, les aimants...-- se retrouvent à la poubelle, souligne M. Cole.
"Une utilisation optimisée des terres rares réclame que nous récupérions ces matériaux et que nous les réutilisions", déclare-t-il.
L'Australie, qui possède 5% des réserves mondiales de terres rares, veut en devenir l'un des principaux fournisseurs, d'ici 2014.
Remundo a écrit :Et bien il va falloir recycler toutes les saloperies qu'on fabrique (I Pod, écran plat tablette machin et compagnie...)
http://www.bloomberg.com/news/2010-12-0 ... arths.htmlHitachi Develops Machinery to Recycle Rare Earths Hitachi Ltd. said it developed machinery to harvest rare earth metals from discarded hard- disk drives and compressors as electronics makers seek to reduce their reliance on Chinese supply.
The machine can extract 100 rare earth magnets from hard disk drives per hour, about eight times faster than manual labor, Tokyo-based Hitachi said in a statement today. The company plans to get 10 percent of its rare-earth needs through recycling when the business begins operating in fiscal 2013, according to spokeswoman Satoko Yasunaga.
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U.S. Called Vulnerable to Rare Earth Shortages
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Molycorp, an American company, stopped mining for rare earths in Mountain Pass, Calif., in 2002, but expects to reopen the mine in 2012.
Molycorp, an American company that in August made an initial public offering of its shares on the New York Stock Exchange, plans to open in 2012 a large rare earth mine at Mountain Pass, Calif., that closed in 2002 after prices were undercut by Chinese competitors. Molycorp announced on Monday that it had received the last of the construction permits needed to proceed.
The Lynas Corporation of Australia plans to open at the end of next year a large rare earths mine at Mount Weld, Australia.
But both the Molycorp and Lynas mines will produce mostly light rare earths and relatively little of the medium and heavy rare earths needed for magnets and other significant clean energy applications.
Dozens of small mining companies hope to open new mines in the United States and elsewhere that could tap reserves of medium and heavy rare earths. But these small companies face formidable legal, financial, marketing and management obstacles, the Energy Department report said.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 679a1a77feTerres rares : la Chine crée un organisme pour le commerce avec l'étranger
La Chine, accusée d'abuser de son quasi-monopole sur le commerce des terres rares, est en train de constituer un organisme qui sera chargé des négociations avec les acheteurs étrangers sur ces métaux très recherchés, a annoncé mardi une responsable.
Cet organisme, lié au gouvernement, sera lancé en mai 2011 et a déjà fédéré 93 sociétés membres, a expliqué aux journalistes Wang Caifeng, chargée de ce dossier, en marge d'un forum sur l'industrie chinoise.
L'Association industrielle chinoise des terres rares "aura des tâches spécifiques dans les domaines tels que les exportations de terres rares et les échanges avec l'étranger", a déclaré Mme Wang.
Les 17 substances métalliques, appelées "terres rares", constituent des ressources essentielles qui entrent dans la fabrication par exemple d'écrans plats, de lasers ou de voitures hybrides.
Les milieux patronaux s'inquiétent depuis que la Chine, qui assure plus de 95% de la fourniture mondiale, a commencé en 2006 à réduire de 5% à 10% par an ses exportations.
L'interruption brutale des exportations de terres rares chinoises vers le Japon en septembre, en pleine dispute territoriale entre les deux pays, a mis en exergue le pouvoir dont disposait Pékin via son quasi-monopole.
Le ministre chinois au Commerce, Chen Deming, a indiqué mi-décembre à Washington que la Chine avait réduit et allait continuer à réduire ses exportations de terres rares pour protéger la nature, et non pour des considérations géopolitiques.
La Chine ne dispose que d'un tiers des réserves mondiales de terres rares mais s'est réservée la quasi-exclusivité du commerce de ces ressources grâce à ses faibles coûts salariaux, qui ont rendu l'exploitation de ces matériaux non rentable partout ailleurs.