Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par ticaribou » 28 avr. 2011, 16:46

Flora a écrit :
réponse optimiste : ils vont trouver (vous mettez qui vous voulez derrière ce ils )
réponse réaliste : ils seront dans la merde
réponse pessimiste : on sera tous morts avant
réponse d'un pro nuk béat devant la science : bin voyons ! avec iter plus aucun souci d'énergie !
réponse d'un égoïste : m'en fous ! c'est pas mon problème, moi j'aurai profité que des bons côtés !
....et la réponse du pro-nuk béat devant la science, optimiste et égoïste ?.... :-k
heu....ah bon c'est un pléonasme ?.... ;)
:-" :mrgreen:
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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par Remundo » 07 mai 2011, 11:07

Une série de clichés réussis, sobres mais instructifs, sur Tchernobyl.

http://www.boston.com/bigpicture/2011/0 ... nnive.html

Un exemple de photos, parmi d'autres, sur différents aspects de la vie proche de la zone interdite

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par krolik » 07 mai 2011, 12:22

Ca montre simplement une ville vandalisée sur ordre pour éviter que les habitants ne reviennent y loger.
Alors bien sûr les associations tendancieuses de la fameuse poupée avec un masque à gaz soviétique (modèle "léger").
Mais La Faute s/mer après Xinthia non nettoyée ne présenterait pas une meilleure figure 10 ou 20 ans après..
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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par Remundo » 07 mai 2011, 16:12

Et y aura-t-il cela dans 30 ans à la Faute sur Mer ?

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par krolik » 07 mai 2011, 18:48

Surtout que l'unité n'est pas indiquée.. des µSv/h ...
A moins de connaître finement les symboles cyrilliques ce qui est le lot de chacun; donc tout le monde a compris, tout le monde a en tête des ordres de grandeur..
Ou alors c'est simplement l'affichage qui fiche la frousse.

D'autant que cela ramène à l'activité de la bretagne..
Problème itératif : faut-il évacuer la Bretagne ?

Mais vous êtes en train de fantasmer à nouveau sur le nombre de morts de tchernobyl et vous embrayez gaiement sur d'éventuels morts de Fukushima..
Pourtant je pensais vous avoir donné maints éléments d'appréciation..
J'ai remarqué que vous aviez tendance à incorporer un seuil à une potentielle relation linéaire.. C'est déjà un progrès, après on peut voir l'influence du "seuil" et réduire le nombre de morts de façon drastique.
Attention de ne pas vous prendre les pieds dans le tapis, car en voulant démontrer une chose vous allez arriver à démontrer le contraire..

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par Remundo » 07 mai 2011, 19:21

Vous n'avez pas répondu à ma question. Je le fais pour vous : la réponse est NON :roll:

Lire le Russe est une chose, savoir sur quel calibre est branché cet appareil en est une autre.

Une fois de plus, vous déviez et minimisez.

Bref, vous faites votre job.

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par krolik » 07 mai 2011, 21:44

Mais vous, vous jouez sur l'arnaque permanente.
Au cas ou vous auriez oublié les Russes ont conservé le rem en unité de dose efficace et ils n'ont pas pris le sievert.
Mais tout cela ce son des "détails" dans le rapport 1 à 100 qui vous passent complètement au-desus de la tête.
Mais le simple fait de montrer un compteur geiger est sensé coller la frousse au péquin moyen.. et là vous usez et abusez.
Surtout dans la mesure où vous ne savez pas lire ce que cela indique..
Ce qui fait que l'on est en-dessous des niveaux de la Bretagne..
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Message par Remundo » 07 mai 2011, 22:26

vous pensez qu'à 100 m du sarcophage, on est en dessous de la Bretagne ?

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par krolik » 07 mai 2011, 23:21

Mais je ne le pense pas, je l'ai mesuré perso en juin 1990.
Soixante fois le débit de dose du bouclier caucasien, ce qui ramène au niveau de la Bretagne, car le bouclier caucasien n'est pas granitique, seulement du Tchernosium, décomposition de plantes herbacées.. d'absinthe (la troisième trompette de l'Apocalypse..).

Mais à présenter ces photos sans rien y comprendre, ça fait répétition, et à force de répéter ça devient au moins un dogme à défaut d'être une vérité, on ne peut plus remettre en cause... Typiquement votre attitude..

Montrer des photos de Pripyat dévasté, aussi une belle arnaque. Ville vandalisée par l'Armée Rouge pour que les habitants n'y retournent pas.. N'importe quelle ville après le passage de l'Armée Rouge serait dans cet état. mais là je suis sûr que le péquin moyen pense que c'est l'explosion (au moins nucléaire) qui a cassé toutes les vitres, répandu les dossiers au sol,; tout renversé systématiquement.

Une question au lecteur de passage :
- Saviez vous que Pripyat avait été vandalisée par l'Armée Rouge, avant que je ne l'écrive..??
Sinon comment expliquiez vous l'état de la ville ?
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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par Remundo » 08 mai 2011, 10:51

krolik a écrit :Mais je ne le pense pas, je l'ai mesuré perso en juin 1990.
Ah oui ?? On se demande bien pourquoi les Bretons ne pourraient pas s'installer à Prypiat, et lever la zone interdite des 30 km puisque vous attestez que c'est plus clean que la Bretagne. :roll:

J'ai plusieurs choses à vous communiquer

1a) Votre vandalisation par l'armée rouge n'est pas le sujet... La photo que j'ai donnée montre le désordre d'un lieu tristement abandonné depuis 30 ans à tous les vents, à cause d'une pollution radioactive majeure ; c'est tout et déjà beaucoup.

1b) Ma 2ème photo montre la radioactivité résiduelle à un niveau élevé, que vous niez, bien évidemment.

2) Alors donc je vais vous préciser les choses...

2a) Le compteur Geiger présenté est la version russe "PKCB 104" (écrit en haut de l'appareil) du modèle allemand de référence Voltkraft Geigerzähler HS 040 qui ]mesure
- soit le flux de gamma en µSv/h (bleu)
- soit le flux beta Strontium et Yttrium 90 (rose)
- soit la radioactivité spécifique du Césium 137 en Bq/kg (vert)

2b) Le bouton rouge bas droit indique que l'appareil est en marche
Le bouton gris haut droit indique qu'il mesure sur les calibres du haut de l'appareil
Le bouton gris haut gauche indique que le calibre est le bleu, à savoir x 0.01 µSv/h de gamma

2c) Cette mesure côté sarcophapge, dans l'air à quelques centaines de m, est ainsi de 1,25 µSv/h (soit 6 à 7 fois le niveau naturel de la Bretagne qui est de l'ordre de 0.2 µSv/h). Cela signifie qu'on atteint le surcroit de dose annuelle médicalement admis (1 mSv) en en 800 h (2 Sv/an), soit un gros mois. Ou qu'en d'autres termes, le flux de gamma est 10 fois supérieur à la limite admise pour quelqu'un qui resterait à l'année sur ces lieux.

2d) Cependant, pour qui s'allonge sur le sol, la radioactivité est bien plus haute, et la dose annuelle peut y être prise en quelques jours.

3) Un reportage récent de France 2 fait le point de manière un peu moins théorique sur les lieux., un autre reportage d'origine slave qui mesure 5 à 6 µSv/h dans l'air à quelques mètres de la centrale, et dans les forêts environnantes, 10 µSv/h dus à la concentration végétale des radionucléides

4) On comprend pourquoi pourquoi la communauté internationale est en train de budgéter plusieurs milliards d'euros pour confiner un peu les effluves de cette infâme chaudron.

Mais si vous êtes vraiment sûr de vos mesures, téléphonez leur, vous leur ferez économiser un paquet d'argent.

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par Iguane » 08 mai 2011, 11:51

Remundo a écrit : 4) On comprend pourquoi pourquoi la communauté internationale est en train de budgéter plusieurs milliards d'euros pour confiner un peu les effluves de cette infâme chaudron.
Merci Remundo pour ces infos précises que notre spécialiste patenté reste étrangement incapable de fournir. Heureusement, il ne semble pas nécessaire de prévoir un sarcophage de ce genre pour la Bretagne :D .
Encore des précisions:
Le nouveau sarcophage de Tchernobyl, un projet pharaonique (extraits)

Le projet comprend la conception et la construction d'une enceinte de confinement en forme d'arche, composée d'une ossature métallique de 18 000 tonnes (pour comparaison la tour Eiffel ne pèse "que" 7 300 tonnes). Elle mesurera 105 m de haut (deux fois la taille de l'Arc de Triomphe), 150 m de long pour une portée de 257 m. L'arche, montée sur deux rails, sera assemblée à l'ouest du réacteur accidenté (unité 4), puis déplacée sur 200 m grâce à des vérins hydrauliques pour venir coiffer le sarcophage existant.

"Cette arche aura deux fonctions. Elle assurera le confinement du réacteur. Et elle soutiendra un pont roulant et des outils robotisés qui permettront aux Ukrainiens de lancer la déconstruction du sarcophage", précisait en 2009 Pierre Berger, président de Vinci construction grands projets. Le chantier devrait mobiliser un millier d'ouvriers, essentiellement ukrainiens, et une centaine d'expatriés pour le compte du consortium européen de BTP Novarka.

FINANCEMENT ET COÛT DE CONSTRUCTION

Selon Volodymyr Kholocha, le directeur de la zone d'exclusion autour de la centrale de Tchernobyl, "le programme complet des travaux est actuellement évalué à 1 milliard 540 millions d'euros, dont 990 millions d'euros pour le seul sarcophage". Un fonds a été constitué en novembre 1997 à l'initiative du G7 (devenu G8 depuis) pour en assurer le financement. Il est géré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
(...)
Initalement, le chantier est programmé entre 2009 et 2012. Mais les difficultés techniques sur place reportent le début des opérations, et font gonfler les coûts. Lors du creusement des premières tranchées, les plus éloignées du réacteur, les engins butent sur des déchets et des outils très irradiants. S'ajoutent à cela les incertitudes sur le design final de l'arche (lire un reportage du Monde sur les retards du second sarcophage). Les travaux ont donc commencé fin 2010 avec une mise en service prévue, pour le moment, en 2015.

UNE SOLUTION PÉRENNE MAIS PAS DÉFINITIVE

La maintenance de l'ouvrage est garantie pendant cent ans, malgré l'impossibilité d'y envoyer des hommes une fois l'arche installée au-dessus du réacteur. Pour ce faire, un pont roulant intégré sous l'arche doit permettre de démanteler l'ancien sarcophage et de retirer les débris. De plus, Hosni Bouzid, directeur du projet pour Novarka, cité par La Tribune, met en avant les bienfaits "d'un système de double peau pour la couverture de l'arche associé à un système de ventilation qui maintiendra un niveau d'humidité de l'air empêchant la corrosion de l'acier".

Si l'arche est censée offrir une protection pour une centaine d'années, elle ne répond que partiellement à la menace posée par le réacteur n° 4. "La récupération du cœur radioactif, sa prise en charge et son conditionnement posent encore des problèmes techniques et de financement"
, note ainsi Jean-Bernard Chérié, secrétaire général de l'Institut pour la radioprotection et la sûreté nucléaire.
Anthony Hernandez

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par krolik » 09 mai 2011, 01:02

Peut-être que la vandalisation par l'Armée Rouge n'est pas le sujet.. mais c'est ce qui ressort en premier de tous les reportages photos / vidéos.
Et la photo de la poupée empoussiérée.. Et les salles de classe renversées.
C'est une technique de formation des esprits que n'aurait pas reniée Leni Riefenstahl.

Maintenant, après avoir lu le manuel d'utilisation du compteur vous "savez".
mais la différence entre savoir et connaissance ne vous a pas encore touché: la pratique.
Vous oubliez aussi ce qu'est un "ordre de grandeur".
Et l'on reste encore bien loin de l'odre de grandeur de Ramsar..
Mais reprenez la définition de "l'ordre de grandeur"..
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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par Remundo » 09 mai 2011, 07:28

Aaah pour la pratique et l'ordre de grandeur..... on retiendra votre tonitruante déclaration que la Bretagne est naturellement moins radioactive que Tcherno à 100 m du coeur, "mesuré par vos soins".

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par marocain » 09 mai 2011, 09:48

Remundo a écrit :
krolik a écrit :Mais je ne le pense pas, je l'ai mesuré perso en juin 1990.
Ah oui ?? On se demande bien pourquoi les Bretons ne pourraient pas s'installer à Prypiat, et lever la zone interdite des 30 km puisque vous attestez que c'est plus clean que la Bretagne. :roll:

J'ai plusieurs choses à vous communiquer

1a) Votre vandalisation par l'armée rouge n'est pas le sujet... La photo que j'ai donnée montre le désordre d'un lieu tristement abandonné depuis 30 ans à tous les vents, à cause d'une pollution radioactive majeure ; c'est tout et déjà beaucoup.

1b) Ma 2ème photo montre la radioactivité résiduelle à un niveau élevé, que vous niez, bien évidemment.

2) Alors donc je vais vous préciser les choses...

2a) Le compteur Geiger présenté est la version russe "PKCB 104" (écrit en haut de l'appareil) du modèle allemand de référence Voltkraft Geigerzähler HS 040 qui ]mesure
- soit le flux de gamma en µSv/h (bleu)
- soit le flux beta Strontium et Yttrium 90 (rose)
- soit la radioactivité spécifique du Césium 137 en Bq/kg (vert)

2b) Le bouton rouge bas droit indique que l'appareil est en marche
Le bouton gris haut droit indique qu'il mesure sur les calibres du haut de l'appareil
Le bouton gris haut gauche indique que le calibre est le bleu, à savoir x 0.01 µSv/h de gamma

2c) Cette mesure côté sarcophapge, dans l'air à quelques centaines de m, est ainsi de 1,25 µSv/h (soit 6 à 7 fois le niveau naturel de la Bretagne qui est de l'ordre de 0.2 µSv/h). Cela signifie qu'on atteint le surcroit de dose annuelle médicalement admis (1 mSv) en en 800 h (2 Sv/an), soit un gros mois. Ou qu'en d'autres termes, le flux de gamma est 10 fois supérieur à la limite admise pour quelqu'un qui resterait à l'année sur ces lieux.

2d) Cependant, pour qui s'allonge sur le sol, la radioactivité est bien plus haute, et la dose annuelle peut y être prise en quelques jours.

3) Un reportage récent de France 2 fait le point de manière un peu moins théorique sur les lieux., un autre reportage d'origine slave qui mesure 5 à 6 µSv/h dans l'air à quelques mètres de la centrale, et dans les forêts environnantes, 10 µSv/h dus à la concentration végétale des radionucléides

4) On comprend pourquoi pourquoi la communauté internationale est en train de budgéter plusieurs milliards d'euros pour confiner un peu les effluves de cette infâme chaudron.

Mais si vous êtes vraiment sûr de vos mesures, téléphonez leur, vous leur ferez économiser un paquet d'argent.
merci pour ces infos, mais ca aurait été cool de les mettre au moment de la foto, car j'avoue qu'une foto d'un appareil de mesure sans explication et écrit en cyrillique sur un sujet aussi sensible que le nucléaire, ca fait populiste.

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Re: Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours

Message par marocain » 09 mai 2011, 09:53

krolik a écrit :Peut-être que la vandalisation par l'Armée Rouge n'est pas le sujet.. mais c'est ce qui ressort en premier de tous les reportages photos / vidéos.
Et la photo de la poupée empoussiérée.. Et les salles de classe renversées.
C'est une technique de formation des esprits que n'aurait pas reniée Leni Riefenstahl.

Maintenant, après avoir lu le manuel d'utilisation du compteur vous "savez".
mais la différence entre savoir et connaissance ne vous a pas encore touché: la pratique.
Vous oubliez aussi ce qu'est un "ordre de grandeur".
Et l'on reste encore bien loin de l'odre de grandeur de Ramsar..
Mais reprenez la définition de "l'ordre de grandeur"..
@+
pensez vous réellement que l'armée rouge n'avait que cela a faire ? vandaliser des monuments. je pense plutot que les populations sont parti dans la précipitation.

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