
par ex, Fukushima est un "épiphénomène"

Modérateurs : Rod, Modérateurs
j'avoue, j'ai éclaté de rire. epicétou.........Remundo a écrit :oui, mais Krolik va t'expliquer "toussa" d'une manière plus agréable
par ex, Fukushima est un "épiphénomène"
krolik a écrit :Les types sur place ont une meilleure vue que nous du problème de la centrale, et ils vont arriver à le traiter.. ça prendra certainement quelques mois, mais je suis sûr qu'ils vont y arriver. Ils ont à inventer les méthodes qui pourront être utilisées plus tard sur d'autres catastrophes.
akochan a écrit : Je suis socialiste, je roule en porshe et j'assume,
Travaillant aussi pour Lagardère.phyvette a écrit :akochan a écrit : Je suis socialiste, je roule en porshe et j'assume,Le propriétaire de la Porsche n'est pas Dominique Strauss-Kahn elle appartient à un collaborateur du patron du FMI.
Entre nous, si le patron du Fond Monétaire Internationel avait roulé en Lada d'occasion, il n'aurait pas été pris au sérieux, c'eut fait très propagande peu crédible.akochan a écrit : Je suis socialiste, je roule en porshe et j'assume,
Le couvercle de la cuve de TMI-2 a été enlevé en juillet 1984 et l’assemblage des structures internes supérieures en mai 1985.
À partir de l’automne 1985 et jusqu’à l’été 1986, ont été réalisés des carottages sur toute la hauteur du coeur, qui ont permis de
dresser une première cartographie des zones d’endommagement.
Les examens, entre 1986 et 1988, des échantillons prélevés lors des carottages ont contribué, pour une part essentielle, à la
reconstitution de l’histoire de la dégradation sévère du coeur du réacteur lors du déroulement de l’accident (programme DOE-OCDE
« Analyse de la progression des dommages dans le coeur deTMI-2 »).
Après l’enlèvement des matériaux du coeur et la découpe automatisée,
par torche à plasma, sous 11 m d’eau boriquée, de l’assemblage de supportage du coeur, ont été réalisés des prélèvements
de l’acier du fond de la cuve, en partie courante et au niveau de pénétrations d’instrumentation, afin d’étudier la marge à la rupture
du fond de la cuve de TMI-2 lors de l’arrivée et du refroidissement d’une coulée (sous eau) d’environ 20 t de débris du coeur
(programme OCDE TMI-VIP).
Les résultats d’examens et d’analyses, présentés en octobre 1993, ont montré qu’à TMI-2 il y avait une grande marge vis-à-vis
de défaillances du fond de la cuve par rupture ou éjection de tubes d’instrumentation.
En ce qui concerne le risque de défaillance du fond de cuve par fluage, global ou localisé, les analyses ont montré que l’existence
d’une zone chaude (1 100 oC sur la face interne de la cuve), d’étendue limitée (figure 11) ne devait pas conduire à la défaillance du
fond de la cuve, pour les températures du fond de cuve hors zone chaude très sensiblement inférieures à la température de transition
de 727 oC et les pressions qui ont été observées lors de l’accident de la tranche 2 de TMI, ce qui a été constaté.
Les températures relativement modérées de la face interne du fond de cuve recouvertes de corium (hors de la zone chaude) ont
été interprétées par des transferts de chaleur élevés dus à des fissurations dans le lit de débris ou à des lacunes entre débris et
la paroi de la cuve.
Cependant, ces analyses ont révélé que pour des pressions internes de 10 à 15 MPa et une zone chaude à 1 100 oC beaucoup plus
large, une défaillance par fluage du fond de la cuve était probable en 2 h ou même moins.
La défaillance d’un fond de cuve par fluage jusqu’à rupture dépend donc très fortement de la pression interne, de la température
de la cuve hors zone chaude et de l’efficacité du refroidissement par la pénétration d’eau dans le lit de débris.
Il n’y a pas eu d’interaction violente corium-eau à TMI-2, ce qui incite à dépressuriser pour éviter le fluage, bien qu’il existe un
potentiel d’interaction violente plus élevé à relativement basse pression.
L’accident de TMI-2 a montré l’importance de persévérer dans la stratégie d’alimenter la cuve en eau de refroidissement, pour
sauvegarder le coeur du réacteur et aussi limiter la température des parois de la cuve.
ça, on avait compriskrolik a écrit :Pour vous donner des idées... la référence de TMI-2
Mais cela risque d'être plus compliqué au japon..
De toutes les façons.. plusieurs années.
@+Le couvercle de la cuve de TMI-2 a été enlevé en juillet 1984 et l’assemblage des structures internes supérieures en mai 1985.
À partir de l’automne 1985 et jusqu’à l’été 1986, ont été réalisés des carottages sur toute la hauteur du coeur, qui ont permis de
dresser une première cartographie des zones d’endommagement.
Les examens, entre 1986 et 1988, des échantillons prélevés lors des carottages ont contribué, pour une part essentielle, à la
reconstitution de l’histoire de la dégradation sévère du coeur du réacteur lors du déroulement de l’accident (programme DOE-OCDE
« Analyse de la progression des dommages dans le coeur deTMI-2 »).
Après l’enlèvement des matériaux du coeur et la découpe automatisée,
par torche à plasma, sous 11 m d’eau boriquée, de l’assemblage de supportage du coeur, ont été réalisés des prélèvements
de l’acier du fond de la cuve, en partie courante et au niveau de pénétrations d’instrumentation, afin d’étudier la marge à la rupture
du fond de la cuve de TMI-2 lors de l’arrivée et du refroidissement d’une coulée (sous eau) d’environ 20 t de débris du coeur
(programme OCDE TMI-VIP).
Les résultats d’examens et d’analyses, présentés en octobre 1993, ont montré qu’à TMI-2 il y avait une grande marge vis-à-vis
de défaillances du fond de la cuve par rupture ou éjection de tubes d’instrumentation.
En ce qui concerne le risque de défaillance du fond de cuve par fluage, global ou localisé, les analyses ont montré que l’existence
d’une zone chaude (1 100 oC sur la face interne de la cuve), d’étendue limitée (figure 11) ne devait pas conduire à la défaillance du
fond de la cuve, pour les températures du fond de cuve hors zone chaude très sensiblement inférieures à la température de transition
de 727 oC et les pressions qui ont été observées lors de l’accident de la tranche 2 de TMI, ce qui a été constaté.
Les températures relativement modérées de la face interne du fond de cuve recouvertes de corium (hors de la zone chaude) ont
été interprétées par des transferts de chaleur élevés dus à des fissurations dans le lit de débris ou à des lacunes entre débris et
la paroi de la cuve.
Cependant, ces analyses ont révélé que pour des pressions internes de 10 à 15 MPa et une zone chaude à 1 100 oC beaucoup plus
large, une défaillance par fluage du fond de la cuve était probable en 2 h ou même moins.
La défaillance d’un fond de cuve par fluage jusqu’à rupture dépend donc très fortement de la pression interne, de la température
de la cuve hors zone chaude et de l’efficacité du refroidissement par la pénétration d’eau dans le lit de débris.
Il n’y a pas eu d’interaction violente corium-eau à TMI-2, ce qui incite à dépressuriser pour éviter le fluage, bien qu’il existe un
potentiel d’interaction violente plus élevé à relativement basse pression.
L’accident de TMI-2 a montré l’importance de persévérer dans la stratégie d’alimenter la cuve en eau de refroidissement, pour
sauvegarder le coeur du réacteur et aussi limiter la température des parois de la cuve.
Ben, Krolik nous a expliqué :ticaribou a écrit : 6 ans pour l'uranium et 100 pour le mox
seulement voilà, qu'est-ce qu'on fait en attendant qu'ils daignent rayonner sans trop chauffer ? on va les laisser empoisonner tout doucement le japon (l'herbe à 200 km de fukushima direction tokyo est sévérement touchée, pas bonne à donner aux vaches), les usa, l'europe ? sans compter la mer (...)
On ne sait pas encore, il faut inventer les méthodes. Espérons que le futur inventeur soit déjà né.krolik a écrit : Ils ont à inventer les méthodes qui pourront être utilisées plus tard sur d'autres catastrophes.
Ah, mais faut probablement attendre la naissance de l’inventeur de la solution, t’es trop impatiente…ticaribou a écrit :fukushima, c'est potentiellement 26 fois tchernobyl. mox en plus. et la piscine du 4 va pas très bien aux dernières nouvelles non plus. donc 3 corium, dont un moxé, une piscine remplie plus qu'il n'en faut qui fuit et déborde et risque de s'effondrer, et les 5 et 6 qui parfois se rappellent à notre bon souvenir en chauffant plus que nécessaire. je ne sais pas par quel bout ils peuvent commencer leur boulot titanesque, mais va bien falloir trouver des solutions. et rapidement encore.
le mox ET l'uranium c'est un total de 26 fois tchernobyl. tchernobyl 180 tonnes d'uranium. rien que la piscine du 4 c'est plus de 1500 tonnes de mix uranium plus ou moins usé ou neuf. Il suffit d'additionner les chiffres donnés dans un tableau au début du truc. en comptant aussi les 5 et 6 qui parfois font des leurs avec des piscines à 90 degrés. c'est que c'est sensible ces bêtes-là ! ça aime son petit confort, sa ptite piscine perso chauffé à 25 degrés pas plus . et pas trop remplie ! pas comme la 4 qui est en surpopulation parait-il !Iguane a écrit :Ben, Krolik nous a expliqué :ticaribou a écrit : 6 ans pour l'uranium et 100 pour le mox
seulement voilà, qu'est-ce qu'on fait en attendant qu'ils daignent rayonner sans trop chauffer ? on va les laisser empoisonner tout doucement le japon (l'herbe à 200 km de fukushima direction tokyo est sévérement touchée, pas bonne à donner aux vaches), les usa, l'europe ? sans compter la mer (...)On ne sait pas encore, il faut inventer les méthodes. Espérons que le futur inventeur soit déjà né.krolik a écrit : Ils ont à inventer les méthodes qui pourront être utilisées plus tard sur d'autres catastrophes.
Autrement dit, on est dans un avion de ligne prototype dont les pilotes ont appris à décoller et à voler, mais ne savent pas atterrir – parce qu’en fait personne sur la planète n’a encore jamais atterri avec un avion ni ne sait comment faire, surtout que sur ces prototypes les ingénieurs ont oublié de prévoir un mécanisme réversible qui permette de ressortir le train d’atterrissage. Une fois rentré, il est verrouillé, point barre.
Ah, mais faut probablement attendre la naissance de l’inventeur de la solution, t’es trop impatiente…ticaribou a écrit :fukushima, c'est potentiellement 26 fois tchernobyl. mox en plus. et la piscine du 4 va pas très bien aux dernières nouvelles non plus. donc 3 corium, dont un moxé, une piscine remplie plus qu'il n'en faut qui fuit et déborde et risque de s'effondrer, et les 5 et 6 qui parfois se rappellent à notre bon souvenir en chauffant plus que nécessaire. je ne sais pas par quel bout ils peuvent commencer leur boulot titanesque, mais va bien falloir trouver des solutions. et rapidement encore.
Ouille 26 Tchernobyl, MOX non compté… t’es sûre de ça ? Je me doutais bien qu’il y a là-bas plusieurs Tchernobyl potentiels (6 réacteurs au lieu d’un seul accidenté), mais 26… oh, là, là ! Tu tiens d’où ce décompte ? Et il n’y a pas les mineurs de l’Oural pour aller creuser vite fait un tunnel débouchant sous les réacteurs, ni des pilotes d’hélico qui en ont vu d’autres en Afghanistanpour intervenir en point fixe juste au dessus des machins fumants l'haleine du diable et mourir ensuite d’excès de vodka, ni les conscrits de l’Armée Rouge pour aller se faire irradier sur ordre. Eh ben, on n’est pas peu dans la m… surtout que la race des Kamikazes semble s’être éteinte au Japon et que même Krolik n’est pas volontaire – paraît-il parce qu’ils ne le voudraient pas vu qu’il est trop vieux et qu’il ne sait pas la langue.