
http://paul-keirn.over-blog.com/ext/htt ... m/?p=11685
Modérateurs : Rod, Modérateurs
Faut étre précis dans les termes, ca n' est pas une piscine, mais une zone de prise d'eau pour la centrale. Les poissons y trouvent normalement leur chemin. Le phoque, lui aurait pas du. Doit y a voir un trou quelque part dans la grille.ticaribou a écrit :on trouve de tout dans les piscines : comme un phoque gris prénommé célia par exemple![]()
http://paul-keirn.over-blog.com/ext/htt ... m/?p=11685
GB : le gouvernement confirme les sites des futures centrales nucléaires
LONDRES - Le gouvernement britannique a confirmé jeudi le choix des sites habilités à accueillir de nouvelles centrales nucléaires, dans le cadre de la politique de renouvellement du parc nucléaire britannique, qui a été maintenue en dépit de la catastrophe de Fukushima.
Ces huit sites côtiers, tous situés à côté d'installations nucléaires existantes en Angleterre ou au Pays de Galles, avaient été officiellement retenus en octobre dernier, à l'issue d'un long processus de sélection.
Il s'agit de Bradwell, Hartlepool, Heysham, Hinkley Point, Oldbury, Sellafield (complexe nucléaire qui comporte notamment une usine de retraitement), Sizewell et Wylfa.
Leur choix a été confirmé par le ministère de l'Energie et du changement climatique dans des documents remis jeudi au Parlement.
Ces textes réaffirment la confiance du gouvernement dans l'énergie nucléaire.
Le gouvernement estime que les fournisseurs d'énergie devraient avoir la possibilité d'investir dans de nouvelles centrales nucléaires, et celles-ci joueront un rôle vital dans l'approvisionnent en énergie du pays et la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, résume un de ces documents.
Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon, le gouvernement britannique a maintenu que l'atome restait indispensable pour combler les besoins en énergie du pays. Un rapport provisoire remis au printemps par l'inspecteur en chef des installations nucléaires, Mike Weightman, s'est contenté d'émettre des recommandations pour en améliorer la sécurité.
Dans le cadre de la politique de renouvellement du parc nucléaire britannique adoptée en 2008 par les travaillistes puis confirmée par le gouvernement de David Cameron, qui vise à maintenir la part du nucléaire dans la production d'électricité (environ 20%), plusieurs groupes d'énergie européens (dont les français EDF et GDF Suez) veulent construire cinq nouvelles centrales, qui comprendraient au moins 10 réacteurs.
Selon le gouvernement, ces projets représentent près de 45 milliards d'euros d'investissements.
(©AFP / 23 juin 2011 15h33)
Londres présente sa politique énergétique du futur
JDLE (http://www.journaldelenvironnement.net/ ... utur,23841) - Le 24 juin 2011
Par Valéry Laramée de Tannenberg
Nucléaire, éolien, thermique avec séquestration du CO2: tel est le triptyque de la nouvelle politique énergétique britannique. A condition toutefois qu’elle soit financée.
Le gouvernement britannique touche enfin au but. Après une dizaine d’années d’études, de débats, de renoncements, le ministère en charge de l’énergie et du climat (DECC, selon l’acronyme anglais) a déposé, jeudi 23 juin, son projet de politique énergétique.
Un projet ambitieux sur bien des points, tant il doit tenter de concilier l’inconciliable. Le Royaume-Uni est l’un des rares pays, avec la France, à avoir gravé dans le marbre législatif sa volonté de réduire des trois quarts ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.
Il lui faut donc «décarboner» son économie, en général, et sa production d’électricité en particulier. Et le plus vite possible. Au plus vite car, comme le rappelle le rapport du DECC, «la poursuite des émissions globales, y compris des gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone, au niveau actuel pourrait élever les températures moyennes de 6°C d’ici la fin du siècle».
Or, compte tenu de la durée de vie des centrales électriques (un siècle pour les barrages, un demi-siècle pour les centrales thermiques ou nucléaires), le bilan carbone de 2050 se dimensionne aujourd’hui.
Autre urgence que devront prendre en compte les députés et les lords, qui débattront du projet gouvernemental: l’obsolescence d’une grande partie du parc de production d’électricité du royaume.
«Un quart des capacités de production doit fermer d’ici 2018», souligne le document du DECC. Soit l’équivalent de 22.000 mégawatts (MW) de capacités installées.
Il faut donc rapidement mettre en chantier des centrales émettant pas ou peu de gaz carbonique. Des centrales qui devront, en plus, être fiables, efficaces, et pas trop chères. Il faudra aussi anticiper sur la hausse annoncée des consommations d’électrons, imputable à l’accroissement des usages de l’électricité (voiture électrique, par exemple).
Au total, Londres estime donc nécessaire de mettre en œuvre 59.000 MW de capacités nouvelles d’ici 2025. Un engagement presque aussi important que le plan Messmer, annonciateur du programme électronucléaire français (50.000 MW en 6 ans).
Contrairement à la France gaullienne, la Grande-Bretagne n’entend pas mettre tous ses œufs électriques dans le même panier. Comme cela était prévisible, la future politique électrique britannique reposera sur le nucléaire et les renouvelables, l’éolien notamment.
Chris Huhne, le secrétaire à l’énergie et au changement climatique, estime qu’il faudra mettre en service environ 33.000 MW éoliens, au cours de la décennie (1). Plus difficile à avaler pour ce ministre libéral-démocrate et anti-nucléaire: Londres ne coupera pas à la relance de son programme nucléaire civil. Huit sites ont déjà été choisis: Bradwell, Hartlepool, Heysham, Hinkley Point, Oldbury, Sizewell, Wylfa et, pour le malheur des Irlandais, Sellafield. Mais le nombre de réacteurs n’est pas encore arrêté.
Selon le rapport du DECC, les électriciens européens (EDF, Centrica, Iberdrola, RWE, E.ON) pourraient construire de 10.000 à 14.000 MW de capacités nucléaires (1): «Tout dépendra de la technologie choisie», indique le DECC.
Tout dépendra aussi de la façon dont ces énergéticiens pourront financer leurs investissements. Londres ayant répété, depuis des années, que jamais le moindre penny d’argent public ne servirait à la construction de nouveaux réacteurs. A voir…
Car, il faudra faire vite. La divergence des premiers réacteurs est attendue pour 2018. Un délais extrêmement court, si l’on se souvient qu’aucune technologie de réacteur de troisième génération n’a, pour le moment, été validée par les autorités de sûreté britannique.
Albion n’oublie pas qu’elle est assise sur un tas de charbon et que ses fonds marins regorgeaient d’hydrocarbures. Pour compléter le parc nucléo-éolien —et lui donner une plus grande souplesse d’utilisation—, Londres va donc aussi favoriser la construction de centrales thermiques dotées de systèmes de captage-stockage de CO2 (CSC). Leur nombre n’est pas connu. Il dépendra, explique le DECC, des réacteurs qui seront finalement mis en service (1). Mais aussi de l’aide publique que Londres pourra mobiliser pour financer le surcoût que représente une installation de CSC.
Le déploiement de tant de nouvelles centrales aux 4 coins du Royaume nécessitera aussi d’accroître considérablement le réseau de transport d’électricité et les interconnexions avec les pays voisins (France, Irlande, Belgique).
Cet ambitieux programme a, bien sûr, un coût, que Chris Huhne estime à 100 milliards de livres (112 milliards d’euros). Il n’est pas certain que le business model soit aussi précis.
(1) Les paris sont ouvert sur le programme qui sera effectivement réalisé dans les 15 ans qui viennent !
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... eaire.html
Ici, la Grande-Bretagne relance le nucléaire
Source : La Tribune.fr - 24/06/2011
Contrairement à la Suisse et à l'Allemagne, qui veulent fermer leurs centrales après l'accident japonais, ou à l'Italie qui a voté contre le retour au nucléaire, le Royaume-Uni maintient sa volonté de remplacer ses centrales. Reportage à Hinkley, où EDF veut construire deux nouvelles centrales. Et où la population soutient le projet.
"Je suis un bébé nucléaire. Je brille dans le noir." La boutade de Judi Fisher, employée à la mairie de Bridgwater, résume bien l'état d'esprit qui règne dans cette bourgade de l'ouest de l'Angleterre. Son père travaillait dans l'une des deux centrales nucléaires situées à Hinkley, à quelques kilomètres de là, et elle a toujours vécu avec leur présence. Aussi, quand l'électricien français EDF, qui a racheté la majorité des centrales nucléaires britanniques en 2008, a annoncé vouloir en construire deux nouvelles, elle ne s'est pas particulièrement inquiétée.
Même l'accident de Fukushima ne l'a pas fait changer d'avis. Si Judi Fisher estime que l'électricien français communique mal et qu'il ne fait pas assez d'efforts pour minimiser l'impact des énormes travaux à venir sur le trafic routier local, elle soutient le principe de la construction des centrales. Dans le reste de Bridgwater, la même opinion domine. "Les centrales sont là, on vit avec : une de plus ou de moins ne changera pas grand-chose", estime Jane, assise devant un café. "Le Japon vit sur une plaque tectonique, contrairement à nous", se rassure Richard, un étudiant. Il faut dire que l'intérêt économique est évident pour lui : il connaît personnellement une dizaine de personnes qui travaillent dans les centrales. Katy Attwater, l'une des rares militantes de l'association antinucléaire Stop Hinkley, ne cache pas une certaine lassitude. "Nous sommes très peu nombreux à nous battre, tandis qu'EDF est très doué en communication et a beaucoup d'argent." Sa collègue, Cecily Collingridge, est encore plus virulente : "On est traité comme des hérétiques."
Une nouvelle loi au Parlement
L'attitude qui règne à Bridgwater reflète celle qui existe au plus haut niveau de l'État britannique. Le gouvernement veut qu'une nouvelle génération de centrales nucléaires voie le jour, afin de remplacer les centrales vieillissantes actuelles. Il fait tout pour faciliter cela : pour aider les investissements nécessaires, une nouvelle loi sur l'électricité est actuellement devant le Parlement. Elle va augmenter le prix de la tonne de CO2, ce qui va rendre comparativement plus chères les centrales conventionnelles (gaz ou charbon, par exemple) puisqu'elles doivent acheter leurs droits à polluer ; l'électricité nucléaire ou renouvelable deviendra ainsi plus compétitive.
L'accident de Fukushima n'a presque rien changé à l'attitude du gouvernement. Un rapport urgent a été commandé au Bureau du régulateur nucléaire, mais ses conclusions intérimaires, publiées mi-mai, maintiennent le cap d'un renouveau du nucléaire. Selon le rapport, un tsunami similaire à ce qu'il s'est passé au Japon est écarté : "Nous sommes à 1.600 kilomètres de la ligne de fracture sismique la plus proche." Le ministre de l'Environnement, Chris Huhne, en a immédiatement conclu qu'il "ne voit pas de raison de ne pas continuer la politique actuelle".
Pourtant, les militants antinucléaires de Hinkley ne sont pas convaincus. En particulier, ils estiment qu'un tsunami a eu lieu dans la région il y a quatre siècles. Le 30 janvier 1607 très exactement, 500 kilomètres carrés de côtes ont été inondés, tuant 2.000 personnes. L'explication officielle est qu'il s'agissait d'une conjonction d'une forte tempête et d'une marée très élevée. Depuis, des défenses anti-inondations ont été mises en place pour contenir une telle montée des eaux.
Simon Haslett, professeur de géographie à l'université du Pays de Galles, rejette cette explication rassurante. Il souligne que la plupart des témoignages de l'époque ne mentionnaient pas le mauvais temps. Selon lui, un éboulement de terrain sous-marin pourrait être à l'origine du problème, avec une vague qui aurait atteint six mètres de haut. Si c'est le cas, les défenses mises en place contre les inondations ne suffiraient pas à contenir la vague. "Si c'était effectivement un tsunami, les centrales nucléaires de Hinkley et d'Oldbury [située un peu plus au nord, Ndlr] seraient aujourd'hui touchées", affirme-t-il.
Les antinucléaires citent aussi en vrac des traces d'uranium trouvées près des centrales existantes (celles-ci seraient naturelles, répond l'Agence de l'environnement, dont les tests sont cependant contestés par l'association Stop Hinkley) ; la question du stockage des déchets nucléaires, qui n'est toujours pas résolu en Grande-Bretagne ; et le coût des travaux par rapport à l'énergie renouvelable.
C'est ce dernier argument qui pourrait être le plus important. Le récent rapport du Bureau du régulateur nucléaire, s'il donne son feu vert aux nouvelles centrales, n'est pas sans conséquences. Il demande un renforcement de plusieurs mesures de sécurité, notamment contre les inondations. Pour les deux centrales prévues à Hinkley, cela signifie des délais. L'ouverture prévue initialement en 2018 pour le premier EPR semble de plus en plus compromise, même si EDF maintient pour l'instant son calendrier. Ce retard se traduit automatiquement par une hausse des coûts.
Ces problèmes ne sont pas insurmontables, mais ils rappellent un parallèle troublant : en 1990, Hinkley avait déjà reçu le feu vert pour la construction d'une nouvelle centrale. Le plan avait finalement été abandonné pour des raisons économiques, et parce que l'opinion publique était devenue négative après l'accident de Tchernobyl en 1986. Cette fois encore, si l'accord des autorités britanniques semble acquis, c'est sans doute la question économique qui sera le plus difficile à résoudre pour ces nouvelles centrales.
s méduses provoquent l'arrêt d’une centrale nucléaire écossaise
Mis à jour le 30.06.11 à 16h45
Mardi dans l’après-midi, deux réacteurs d’une centrale nucléaire du littoral écossais ont été fermés à la suite d’une invasion de méduses qui auraient pu obstruer le dispositif de refroidissement par l’eau de mer, rapporte l’AFP.
La centrale de Torness, composée de deux unités de 640 mégawatts, a été temporairement fermée sans que le public soit mis en danger et sans aucun impact sur l’environnement, a assuré un porte-parole d’EDF Energy, la filiale britannique d’EDF. Les filtres envahis par les méduses sont toujours en cours de nettoyage.
De tels incidents ne sont pas rares, explique EDF Energy. Début juin, un phoque gris de l’Atlantique avait bloqué le système de refroidissement d’une centrale du sud-ouest de l’Angleterre. La température élevée des eaux cette année pourrait expliquer la prolifération des méduses en mer du Nord.
__._,_.___
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... re.N155949EDF sauvé par la décision britannique de renouveler son parc nucléaire
Le 19 juillet 2011 Usine Nouvelle
C’est à une majorité écrasante de 267 voix contre 14 que le Parlement britannique a décidé de relancer l’énergie nucléaire dans le pays. Une initiative saluée par le groupe français EDF, qui possède plusieurs projets au Royaume-Uni.
Le gouvernement britannique a réaffirmé sa volonté de renouveler le parc nucléaire vieillissant du pays. Une décision différente de celle de l’Allemagne qui a décidé d’y mettre fin d’ici à 2022.
Et le Parlement britannique soutient totalement la prise de position du gouvernement, en adoptant sa déclaration de politique énergétique le 18 juillet à la majorité des voix. Une bonne nouvelle pour le groupe EDF qui y voit alors une étape majeure dans la mise en œuvre de ses projets de construction de nouvelles centrales atomiques. "C'est une vraie décision nationale qui montre que la classe politique et le corps social dans son ensemble font un choix clair en faveur du nucléaire", estime le directeur général de la filiale britannique d’EDF, Vincent de Rivaz.
Dans le détail, le Parlement a confirmé la liste des sites aptes à accueillir de nouvelles centrales. Cela va permettre à EDF de pouvoir finaliser puis procéder aux demandes d’autorisation nécessaires pour les projets de construction de centrales.
Au total, le parc de centrales nucléaires au Royaume-Uni est composé de 10 unités abritant 19 réacteurs. Ils assurent près d’un cinquième de la production nationale d’électricité.
http://www.enerzine.com/2/12438+areva-c ... -uni+.htmlAreva compte vendre 8 EPR au Royaume-Uni
Areva, a annoncé la semaine dernière la signature d'un accord avec EDF Energy portant sur la fabrication de pièces forgées destinées au premier réacteur EPR qui verra le jour à Hinkley Point, au sud-est de l'Angleterre.
Selon le Groupe français du nucléaire, cet accord constitue une étape clé pour la construction des 2 premiers réacteurs EPR du Royaume-Uni programmés par EDF. Areva affirme être également en "discussions commerciales" avec Horizon Nuclear Power et NuGeneration pour construire jusqu'à 6 réacteurs EPR supplémentaires au Royaume-Uni.
Le réacteur EPR est actuellement en cours de pré-certification au Royaume-Uni dans le cadre du processus du Generic Design Assessment (GDA).
« Cet accord confirme le choix du Royaume-Uni de soutenir le développement du nucléaire, source énergétique durable, économiquement viable et à faibles émissions de carbone. Il représente une étape majeure pour les nouveaux projets de réacteurs Areva dans le pays » a déclaré Luc Oursel, Président du Directoire d'Areva.
** Le réacteur EPR est en construction en Finlande, en France et en Chine et en cours de certification aux États-Unis.
http://www.france24.com/fr/20110803-nuc ... iquant-moxNucléaire : fermeture d'une usine anglaise fabriquant du MOX
AFP 03/08 2011
Les autorités britanniques ont annoncé mercredi la fermeture de l'usine de Sellafield (nord-ouest de l'Angleterre) qui fabriquait du MOX, un mélange d'uranium et de plutonium servant aux centrales nucléaires, en raison de l'impact de la catastrophe de Fukushima sur les ventes.
L'agence gouvernementale chargée du site, la NDA, a expliqué que cette catastrophe allait fortement affecter les contrats en provenance du Japon, qui assurent l'essentiel des débouchés de cette usine dans laquelle travaillent 800 personnes.
"Pour éviter le maintien d'une activité qui engendrerait des coûts inutiles pour le contribuable britannique, la seule issue raisonnable est la fermeture de l'usine le plus rapidement possible", a précisé la NDA.
L'agence a promis d'aider au reclassement des employés dans d'autres unités de Sellafield, le plus vieux et le plus gros complexe nucléaire d'Europe devenu notamment un gigantesque chantier de recyclage et de retraitement de déchets.
Le syndicat britannique des employés du nucléaire, le BUP, a dénoncé une décision "hâtive et à courte vue".
Le MOX est fabriqué à partir de plutonium issu de combustibles usés sortant des centrales nucléaires et d'uranium appauvri.
http://www.romandie.com/news/n/_GDF_Sue ... 111609.aspGDF Suez: Scottish and Southern se retire du projet nucléaire NuGen
PARIS - Le français GDF Suez et l'espagnol Iberdrola vont grimper chacun à 50% dans le projet de centrale nucléaire au Royaume-Uni au sein du consortium NuGen, après le retrait du britannique Scottish and Southern Energy (SSE), ont annoncé les deux groupes vendredi.
Iberdrola et GDF Suez, qui détenaient jusque-là respectivement 37,5% de NuGen, grimperont chacun à 50% en se partageant les 25% vendus par Scottish and Southern, indiquent-ils dans un communiqué commun.
Malgré le retrait de leur ex-associé écossais, Iberdrola et GDF Suez renouvellent, pour leur part, leur solide engagement dans NuGen, écrivent-ils.
Les deux groupes se disent très confiants et il n'y a aucune raison pour que la décision de SSE interfère avec les projets ou le calendrier, qui prévoit la décision de construire ou non la centrale en 2015 et sa mise en service pour 2023.
Le projet de centrale nucléaire à Sellafield dans le comté de West Cumbria dans le nord-ouest de l'Angleterre pourrait aller jusqu'à une puissance de 3,6 gigawatts, soit l'équivalent de 2 réacteurs EPR de troisième génération.
Dans un communiqué, SSE a indiqué que ses ressources seraient mieux employées dans le renouvelable que le nucléaire.
La semaine dernière à Londres, le PDG de GDF, Suez Gérard Mestrallet, s'est montré prudent sur le projet NuGen, en soulignant qu'aucune décision de mise en chantier n'avait été prise et que celle-ci interviendrait autour de 2014-2015.
La décision de SSE intervient en pleine remise en question de l'énergie nucléaire après la catastrophe de Fukushima.
Les projets de construction d'au moins dix réacteurs ont été retardés au Royaume-Uni, un des marchés les plus prometteurs en Europe, dans l'attente d'un rapport décidé après-Fukushima.
Un certain flou règne aussi sur les intentions de la Grande-Bretagne sur cette question, selon les analystes.
GDF Suez et Iberdrola ont en conséquence appelé vendredi à de la clarté.
Quoique très confiants dans les perspectives de développement de leurs activités nucléaires au Royaume-Uni, GDF Suez et Iberdrola réitèrent la nécessité dun cadre politique clair, stable et pérenne, qui soit propice à la prise dune décision finale dinvestissement, écrivent les deux groupes dans un communiqué.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... re.N160496Le Royaume-Uni peut poursuivre son programme nucléaire
11 Oct 2011 Usine Nouvelle
L’inspecteur chargé de donner son avis suite à la catastrophe de Fukushima vient de donner son feu vert pour que le pays continue à développer cette énergie. C’est ce qu’annonce le ministre de l’Energie, Chris Huhne, le 11 octobre.
Mike Weightman, l'inspecteur en chef des installations nucléaires au Royaume-Uni, vient de remettre au gouvernement britannique la version finale de son rapport. Il dresse un état des lieux des installations du pays et mentionne plusieurs recommandations en termes de sécurité.
Selon lui, il n'y a aucune raison de réduire l'activité des centrales nucléaires existantes. il est par ailleurs inutile de changer de stratégie de localisation pour les nouvelles centrales nucléaires du Royaume-Uni.
Le rapport indique que les conditions d'octroi de licences nucléaires, ou les principes d'évaluation de la sûreté qui y sont liés, ne comportent aucune faiblesse fondamentale.
"Ce rapport indique clairement que le dispositif de sécurité nucléaire au Royaume-Uni est l'un des meilleurs du monde, et que l'énergie nucléaire peut continuer à approvisionner l'industrie et les particuliers à travers le pays, tout en soutenant l'emploi", souligne le ministre de l'Energie.
EDF satisfait
Cette annonce est donc une bonne nouvelle pour le groupe français EDF, qui possède plusieurs projets en cours dans le pays. Déjà en juillet dernier, le groupe avait salué la décision du gouvernement de vouloir poursuivre dans cette voie. Le groupe annonce le 11 octobre qu'il entend donc présenter un nouveau calendrier pour ses centrales dans les quelques semaines à venir. Il s'engage aussi à mettre en pratique les recommandations émises dans le rapport.
La remise de ce rapport et le feu vert accordé interviennent jour pour jour sept mois après la survenance du tsunami japonais ayant déclenché la catastrophe nucléaire de Fukushima.
La décision de poursuivre le programme nucléaire au Royaume-Uni tranche radicalement avec celle prise par l’Allemagne. La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé en effet que le pays comptait mettre un terme à cette source d’énergie d’ici à 2022.
Le programme nucléaire britannique est l’un des plus ambitieux d’Europe. Au total, le parc de centrales nucléaires au Royaume-Uni est composé de 10 unités abritant 19 réacteurs. Ils assurent près d’un cinquième de la production nationale d’électricité.
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... ne.N161953EDF veut construire une nouvelle centrale nucléaire en Grande-Bretagne
Le 31 octobre 2011 Usine Nouvelle
La Commission de planification des infrastructures (IPC) a désormais 28 jours pour juger de la recevabilité du dossier de la filiale locale d’EDF.
Lundi 31 octobre, le géant français de l’énergie a formellement déposé une demande d’autorisation pour construire et exploiter une nouvelle centrale nucléaire en Grande-Bretagne.
Si l’IPC juge cette demande recevable, elle aura un an pour étudier le fond de la demande avant de transmettre sa recommandation définitive au gouvernement. Il tranchera alors en dernier ressort.
Dans ce projet, EDF a scellé une alliance avec le britannique Centrica. Leur choix s’est d’ores et déjà porté sur l'EPR. EDF souhaite construire quatre réacteurs au Royaume-Uni, dont le premier était initialement prévu pour 2018. Face à ce retard, le groupe français doit désormais publier un nouveau calendrier.
Cette annonce d'EDF intervient trois semaines après le feu vert donné au gouvernement par l'inspecteur en charge de donner son avis suite à la catastrophe de Fukushima. Il l'autorise à continuer le développement de l'énergie nucléaire dans le pays.
D’ici à 2025, au moins dix réacteurs, répartis dans cinq nouvelles centrales, devraient être construits en Grande-Bretagne. Ils viendront renforcer la production énergétique des dix centrales nucléaires existantes. Elles assurent déjà près d'un cinquième de la production nationale d'électricité.