Bien, c'est une bonne nouvelle pour l'IRSN qui écrit pudiquement
De fait, plusieurs études montrent une corrélation entre la charge corporelle en césium-137 et sa quantité ingérée (Handl et al., 2003, Takatsuji et al., 2000), qui est elle-même en relation avec le niveau de contamination du territoire considéré. Ce type de situation d'exposition par ingestion chronique de césium-137 pourrait donc conduire, du fait de la radiotoxicité de ce radionucléide, à l'apparition d'effets biologiques chez les populations exposées.
Les conséquences de ce type de situation d'ingestion chronique restent mal connues, tant sur le plan de la biocinétique des radionucléides que sur le plan des effets biologiques potentiels. Un ensemble d'études sur les effets du césium-137 a donc été réalisé au Laboratoire de radiotoxicologie expérimentale de l'IRSN, dans le cadre du programme ENVIRHOM.
Source IRSN
L'IRSN pourrait au moins publier ceci (sans prétention):
Le Césium est un analogue du Potassium dans sa configuration électronique externe : il reste à peu près 70 jours dans l'organisme humain. Le potassium passe dans l'intestin, le sang, les reins, le pancréas, les os, et gère de nombreux phénomènes électriques et chimiques dans tout l'organisme.
Le Cs137 peut donc radioinduire tout type de cancer s'il est ingéré (leucémie, tumeurs dans les viscères ou les reins, des os), particulièrement si c'est de manière chronique. S'il est en contact de manière externe, on a les risques usuels de la radioactivité beta- et des rayons gamma, s'il est inhalé, risque de cancer du poumon...
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L'examen attentif des conférenciers montrent une certaine consanguinité, en bref il n'y a que des nucléaristes.
Donc je pense que le débat y sera très serein et consensuel. La réponse à la question
« PEUT-ON PARLER ACTUELLEMENT SEREINEMENT DU NUCLEAIRE ? »
est OUI entre "gens qualifiés du milieu", NON dès qu'il y a des personnes non alignées sur l'atome.
@+