nucleaire japonais

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Re: nucleaire japonais

Message par krolik » 14 févr. 2012, 23:53

ticaribou a écrit :http://news.fr.msn.com/m6-actualite/mon ... %a9aire-23
je cite :
Kenzaburo Oe, 77 ans, Prix Nobel de littérature 1994, a déclaré devant des manifestants rassemblés à Yoyogi Park que "les déchets radioactifs des centrales nucléaires seront supportés par les nouvelles générations".

"Les êtres humains ne doivent pas passer cela sous silence. C'est contraire à l'éthique", a ajouté le romancier.
Cet homme devrait rester dans son domaine.. la littérature..
Le japon avait attaqué le problème du retraitement pour justement concentrer les déchets, ne pas les éparpiller, les vitrifier et les stocker en dehore de la biosphère. Il faut arrête de dire, répéter à l'infini qu'il n'y a pas de solution pour les déchets nucléaires. C'est seulement du bourrage de crâne antinuc..
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Re: nucleaire japonais

Message par ticaribou » 15 févr. 2012, 19:50

donc en parlant gentiment à l'oreille du mox, on peut lui demander de refroidir plus vite et daigner sortir plus vite de sa piscine ?
Si robert vient à la rescousse, faites-moi signe surtout ! quel charme ce robert............ :D
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japon

Message par cosoli » 20 févr. 2012, 23:49

Bonsoir,j'ai entendu sur france info ce jour une info disant que les 2 dernières centrales nucléaires en activité avaient étés arrêter .Pour produire leur électricité les japonais ont remis en route leurs centrales thermique qui fonctionnent au pétrole.De ce fait la demande explose dans ce pays et le marché doit faire face a une demande qui n'était pas prévu d'ou une envolée des cours très probable dans les prochaines semaines,qu'en pensez vous?

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Re: japon

Message par phyvette » 21 févr. 2012, 00:17

Tu auras du mal comprendre pour les deux réacteurs nucléaires, ça arrive avec les info chopée à la volée à la radio.
Ce lundi 20 février 2012, Kansai Electric, la compagnie d'électricité de l'ouest du Japon qui dessert la région d'Osaka confirme l'arrêt imminent, pour maintenance, de son dernier réacteur nucléaire en service. Il sera stoppé pour une durée d'au moins quatre mois. Ce qui ne laisse plus que deux réacteurs en activité sur 54 au Japon. Aggravant les risques de pénuries d'électricité lors des pics de consommation estivaux.
Le ministre japonais de l’Industrie, Yukio Edano, reconnaît que le Japon pourrait ne plus avoir de réacteurs nucléaires en activité à l'été 2012...
Lien RFI

Pour une envolée des cours, de toutes façons il faut bien voir que nous sommes sur le fil du rasoir et que tout est donc possible.
...Cela les force à importer massivement du pétrole et du gaz, avec pour conséquence une hausse du prix du pétrole à travers le monde. La facture pétrolière japonaise pourrait augmenter de plus de 30 milliards d’euros par an....
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

пошел на хуй пу́тин
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Re: nucleaire japonais

Message par energy_isere » 08 mars 2012, 20:05

Voila l' état du nucléaire Japonais un an aprés la catastrophe de Fukushima.

Image

Source : http://www.leparisien.fr/environnement/ ... Data[id]=2

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Re: nucleaire japonais

Message par energy_isere » 09 mars 2012, 20:18

Le Japon sans l'atome

09 Mars 2012 Usine Nouvelle

En seulement un an, depuis le séisme qui a frappé le pays, le Japon a arrêté la quasi-totalité de ses réacteurs nucléaires. La mobilisation exceptionnelle de la société japonaise a permis de faire face à la pénurie d'électricité. De quoi transformer la catastrophe en renaissance ?

Ce que l'Allemagne veut faire en dix ans, le Japon l'aura réalisé en quasiment une année ! L'archipel devrait être sorti du nucléaire à la fin du mois d'avril. Une sortie brutale, qui a vu la troisième économie du monde réussir à se passer d'une énergie qui lui apportait plus d'un quart de son électricité. La mobilisation exceptionnelle de la société japonaise qui a permis cet exploit sera de nouveau mise à l'épreuve cet été. Mais au-delà, et quelles que soient les décisions du gouvernement sur le nucléaire, le Japon a mis la gestion optimisée de l'énergie au cœur de sa renaissance.

Ce bouleversement du système électrique japonais est d'autant plus impressionnant qu'il n'a pas été décidé par le gouvernement. En lui-même, le séisme et le Tsunami géant du 11 mars 2011 n'ont causé directement la fermeture que d'une quinzaine de réacteurs sur les 54 que compte l'archipel. La plupart des autres réacteurs ont fermé pour des opérations de maintenance périodiques ou des inspections de sécurité. Seulement voilà, ils n'ont jamais redémarré : les gouverneurs des préfectures (l'équivalent de nos départements) hébergeant les centrales ont relayé l'opposition populaire au nucléaire en refusant l'un après l'autre de relancer les réacteurs.

Le parc actif s'est réduit comme peau de chagrin : 16 réacteurs encore disponibles en juillet, 11 en novembre, 7 en décembre, 2 aujourd'hui, qui doivent fermer d'ici à la fin avril
. A l'approche de l'été, où la demande d'électricité est la plus forte avec les climatiseurs qui tempèrent les 35 à 40°C étouffant de l'archipel, plus un seul électron japonais ne viendrait alors du nucléaire. Dans cette hypothèse, le gouvernement prévoit un déficit d'électricité de 9%. Et compte sur la mobilisation de la société japonaise pour surmonter la pointe estivale.

Prise de conscience nationale

Les Japonais ont fait leurs preuves au cours de l'été 2011. Le Japon a passé cette période critique sans black-out ni délestage en vivant au rythme du "setsuden", l'économie d'énergie. "Nous avons demandé aux citoyens et aux entreprises de réduire leur consommation d'électricité de 15%", raconte Susumu Katoaka, conseiller commercial à l'ambassade japonaise de Paris. La mobilisation a été générale, emmenée par des campagnes de communication tous azimuts. Climatisation à 28°C, distributeurs de boissons réfrigérées arrêtés, éclairage minimal, escalators stoppés, ascenseurs bloqués… Tout watt était bon à prendre !

Parallèlement, "les électriciens japonais ont mis en place un impressionnant programme de gestion de la demande d'électricité pour réduire les pics de consommation", raconte Laszlo Varro, chef de la division marchés de l'énergie, du gaz et du charbon à l'Agence internationale de l'énergie (AIE). "Des représentants de l'électricien tokyoïte Tepco sont venus nous voir dès avril pour étudier comment nous gérons les pointes et les délestages, raconte Marc Boillot, conseiller du président d'ERDF. Avec leur réseau extrêmement performant, ils ne connaissaient pas les délestages et ils étaient très inquiets."

Les industriels ont été en pointe sur le sujet. Confrontés à l'obligation de réduire de 15% leur consommation durant les jours ouvrés, ils ont chamboulé leur organisation. Bon nombre d'entre eux, dont les constructeurs automobiles, ont fermé deux jours en semaine et travaillé le week-end. Hitachi a opéré ses usines en rotation, Honda a transféré la production de ses vans dans l'ouest du pays, le géant de la grande distribution Aeon a décalé d'une heure ses horaires d'ouverture… Au final, "les régions les plus contraintes ont réalisé près de 20% d'économie d'énergie", se félicite Susumu Katoaka. Et les industriels ont réussi à préserver leur production.

Il n'y a plus qu'à recommencer cet été ? Voire ! "La situation sera plus difficile : il manque 12 gigawatts de capacité de production par rapport à l'été 2011", prévient Laszlo Varro, de l'AIE. Les centrales à énergies fossiles remises en marche par les électriciens n'ont compensé qu'une faible partie de la production nucléaire. Dotée de nombreux réacteurs, la région de Kansaï, épargnée durant l'été 2011, pourrait connaître un déficit d'électricité de 20%. Les industriels ont averti qu'ils ne disposaient plus de marge de manœuvre à moins de réduire leur production et menacent de délocaliser leur production. Déjà échaudés par une augmentation de 17% des tarifs de l'électricité en janvier pour cause de recours accru aux hydrocarbures, ils en appellent à la réouverture de centrales avant l'été.

Un nouveau plan énergétique pour 2030

En face, l'opposition des autorités locales n'est pas le seul obstacle. La Commission nationale de sécurité nucléaire a réitéré le 20 février sa demande de voir réalisés des tests d'endurance plus poussés pour évaluer la sécurité des centrales. La balle est dans le camp du gouvernement, qui pourra cependant difficilement passer en force dans un pays privilégiant le consensus et qui reste traumatisé par la catastrophe de Fukushima.

L'avenir du nucléaire japonais devrait être décidé cet été : le gouvernement devrait alors présenter le nouveau plan énergétique à horizon 2030. Si l'on en croît le discours de politique générale du Premier ministre Yoshihiko Noda, en septembre, la part du nucléaire dans le mix énergétique sera "réduite autant que possible". De plus récentes déclarations de M. Noda, dans lesquelles il reconnaissait qu'il "serait difficile de construire de nouvelles centrales", ont été interprétées par certains observateurs comme l'annonce d'un abandon progressif du nucléaire. Quoi qu'il en soit, le nouveau plan devrait représenter un virage à 180° par rapport au précédent plan de l'été 2010, qui prévoyait un doublement de la part du nucléaire d'ici à 2030.

La société japonaise s'est déjà engagée dans ce virage. Le développement des énergies renouvelables, solaire en tête, était à l'ordre du jour, il s'accélère. Les projets de méga-centrales solaires se multiplient. Le nombre d'installations a bondi de 30% en 2011 selon l'AIE et Sharp, le leader japonais des panneaux solaires, se frotte les mains. L'adoption à l'été 2011 d'un système de tarifs de rachat de l'électricité d'origine renouvelable provoque la ruée d'entreprises de tous horizons vers le solaire, l'éolien et la géothermie.

Surtout, face à la pénurie d'électricité, "il y a eu une prise de conscience des Japonais sur la nécessité de consommer l'énergie de façon plus intelligente", témoigne Paul De Oliveira, le directeur du bureau UbiFrance d'Osaka. Et la créativité des entreprises a été visiblement stimulée : Toshiba a commercialisé une télévision équipée d'une batterie permettant de décaler la consommation d'électricité aux heures creuses. IHI a présenté un générateur d'électricité à turbine à gaz tenant dans la main. Nissan et Mitsubishi Motors ont développé un système permettant aux batteries de leurs véhicules électriques d'alimenter les bâtiments. Panasonic et Toshiba ont eu du mal à produire assez de leurs piles à combustibles permettant d'alimenter en électricité et de chauffer les habitations à partir de gaz naturel.

Du côté des autorités, le gouvernement a décidé d'accélérer le déploiement des compteurs communicants, la municipalité de Tokyo a lancé un projet de pilotage des consommations électriques des bâtiments de ses quartiers d'affaires pour s'adapter aux contraintes du réseau. "Il y a une sorte d'effervescence autour de l'efficacité énergétique", confirme Philippe Bardol, directeur d'UbiFrance au Japon.

Les grands groupes de l'archipel structurent cette effervescence autour des "smart cities", ces réseaux intelligents à l'échelle d'une agglomération qui visent à gérer de manière optimale le système électrique, de la production à la consommation, en faisant la part belle aux énergies renouvelables. La reconstruction des zones dévastées par le tsunami passera par ces "smart cities", mais pas seulement. Toshiba prévoit de participer à plus de vingt projets de "smart cities" dans le monde et entend doubler ses revenus dans cette activité d'ici à 2015, à plus de 8 milliards d'euros.

"Après plus d'une décennie de stagnation politique et économique, la catastrophe de Fukushima pourrait être l'occasion d'une renaissance du Japon, espère Susumu Katoaka. La contrainte énergétique a toujours été dans notre histoire un catalyseur de nouvelles innovations technologiques." Le Japon est déjà un champion de la sobriété énergétique. Difficile de ne pas prendre ses ambitions au sérieux.
et l' encart :
Le gaz et le pétrole en bouche-trou… coûteux

Le Japon n'a pas eu le choix face à la chute brutale de production d'électricité nucléaire qui a suivi le séisme. En exploitant au maximum les centrales au charbon, au pétrole et au gaz et en remettant en marche les vieilles centrales thermiques qu'avait déclassées le nucléaire, les électriciens de l'archipel ont pu injecter 4 à 5 gigawatts dans le réseau. Soit environ 15% de la capacité jusqu'alors utilisée du parc nucléaire. Cette compensation très partielle accroît la dépendance japonaise aux hydrocarbures, qui généraient déjà plus de 60% de la production d'électricité du pays. Surtout, elle ajoute quelque 30 milliards de dollars par an à la facture énergétique, selon l'Agence internationale de l'énergie. Une charge qui a largement contribué au déficit commercial du Japon en 2011. Le premier depuis plus de 30 ans.

http://www.usinenouvelle.com/article/le ... me.N170239

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Re: nucleaire japonais

Message par energy_isere » 27 mars 2012, 20:30

Nucléaire : le Japon ne compte plus qu’un réacteur en service

enviro2b le 27 Mars 2012

Il ne reste plus qu'un seul réacteur nucléaire en service au Japon. Une situation impose alors aux opérateurs d'importer du pétrole et du gaz naturel liquéfié pour alimenter les centrales thermiques chargées de fournir l'électricité au pays.

Après l'arrêt pour maintenance du réacteur 6 de la plus grande centrale nucléaire du Japon, Kashiwazaki-Kariwa, exploitée par Tepco, le Japon ne compte plus qu'un seul réacteur nucléaire en service sur les 54 implantés sur son territoire. Il est situé sur l'île d'Hokkaido et exploité par Hokkaido Electric Power.

Après le séisme suivi du tsunami qui avaient ravagé le Japon en mars 2010, et provoqué la catastrophe de Fukushima, une quinzaine de réacteurs nucléaire avaient été stoppés pour maintenance et leur redémarrage sera conditionné par de nouveaux tests de résistance, sismique notamment, et soumis à l'approbation des autorités locales.

Alors, avec l'approche de l'été, saison qui s'accompagne le plus souvent au Japon de pics de consommation électrique, compte tenu de l'usage massif de climatiseurs, les opérateurs électriques vont devoir accroitre leurs importations de pétrole ou de gaz naturel liquéfié pour faire tourner les centrales thermiques du pays. Il s'agit de compenser une perte de production correspondant à 30% de la production totale du pays.
http://www.enviro2b.com/2012/03/27/nucl ... n-service/

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Re: nucleaire japonais

Message par energy_isere » 16 avr. 2012, 16:54

Deux réacteurs nucléaires pourraient reprendre du service au Japon :

Des dizaines de millions de Japonais ont consenti des efforts historiques en matière d'économies d'énergie ces derniers mois. Et pour cause : ils sont de plus en plus rares à souhaiter que le nucléaire recouvre la place de choix qu'il occupait dans le bouquet énergétique national avant l'accident de Fukushima. Aux yeux d'une large majorité de Nippons, eu égard aux risques et aux effroyables conséquences de cette catastrophe sans précédent depuis celle de Tchernobyl (Ukraine), l'intérêt supérieur de la nation réside dans une sortie de l'atome. Le gouvernement de Yoshihiko Noda envisage pourtant le redémarrage de deux réacteurs.

Il n'y en a aujourd'hui plus qu'une. Une seule turbine sur les cinquante-quatre installées au Japon à demeurer en service... et qui devrait à son tour être stoppée début mai. Les cinquante-trois autres sont expertisées ou ont vu leur activité interrompue pour une durée indéterminée. Dans certains cas, l'opposition résolue des autorités locales et des riverains a également joué un rôle déterminant.

M. Noda, qui a succédé à Naoto Kan début septembre et est lui aussi confronté à un sentiment populaire latent de défiance, le sait : le nucléaire n'est plus en odeur de sainteté auprès de ses concitoyens. Consécutif à un tremblement de terre et à un tsunami eux aussi sans précédent dans l'histoire du pays, l'accident de Fukushima reste un traumatisme. Il a par ailleurs donné lieu à de nombreuses révélations très embarrassantes pour la filière, entre dissimulations en tous genres et mépris des normes de sécurité, quand elles étaient suffisantes...

Son image semble écornée pour de longues décennies. M. Noda le sait, comme il sait sans doute que passer outre le sentiment général ne serait pas sans dommages pour sa cote de popularité, mais il est tout de même sérieusement question aujourd'hui d'une réactivation des réacteurs 3 et 4 de la centrale d'Ohi, située dans la préfecture de Fukui et exploitée par Kansai Electric Power. Un premier gage pour un secteur forcément en difficulté sur le plan financier ? Le début d'une longue série ? Respectivement stoppés en mars et en juillet 2011 et n'ayant pas été réactivés « du fait d'une batterie de tests de résistance », précisent nos confrères de L'Usine Nouvelle, ils ne présenteraient en tout cas aucun risque aux dires du ministre de l'Industrie Yukio Edano.

« Nous allons faire tous les efforts pour obtenir la compréhension des citoyens », a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse, cité par le magazine hebdomadaire. Et d'ajouter, visiblement conscient qu'une telle décision risque fort de susciter une volée de bois vert : « La réactivation se fera une fois que nous aurons obtenu la compréhension des citoyens, à commencer par la population riveraine. »

Celle-ci passera par une lobbying intensif auprès des élus locaux concernés, qu'il faudra persuader que le redémarrage des turbines ne présente effectivement aucun risque. M. Edano a fait savoir qu'il les démarcherait. Le ministre « devrait notamment expliquer que l'Agence de sûreté nucléaire et une commission ad hoc ont validé les examens de sécurité effectués par l'exploitant du site avant la décision du gouvernement d'approuver l'option du redémarrage », détaille en outre L'Usine Nouvelle.
http://www.boursorama.com/actualites/de ... 3da802d3e8

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Re: nucleaire japonais

Message par krolik » 18 avr. 2012, 11:23

Au Japon des élections locales viennent de se tenir dans des localités qui abritent ou jouxtent des sites de centrales nucléaires et que les maires et sortants qui défendent une position en faveur d'un nucléaire plus sûr, ont été réélus.

Ainsi, Shigeo Ishihara maire de OMAEZAKI, Shizuoka, près du site suspendu de Hamaoka . Il a largement battu deux opposants qui prônaient l'arrêt définitifs des réacteurs du site, dont un BWR de la III ème génération de réacteurs nucléaires.

Le gouverneur de la Préfecture de Fukui, Issei Nishikawa sur laquelle se situe le site de la centrale d'Ohi où le gouvernement japonais veut faire redémarrer les réacteurs n° 3 et 4, a déclaré qu'il suivrait les recommandations du groupe d'experts qui valident en ce moment la réponse favorable aux nouveaux critères de sûreté établis par les gouvernement sur la base des 30 mesures mises en avant par la NISA, sûreté japonaise, de ces réacteurs nucléaires.

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Re: nucleaire japonais

Message par energy_isere » 20 avr. 2012, 14:30

.........
La dernière unité opérationnelle fermée le 13 mai

Sur le parc total de réacteurs du Japon (54 actuellement, 50 à compter d'aujourd'hui), seulement une unité est à ce jour en service, Tomari 3, sur l'île nord de Hokkaido. Cette tranche devrait être arrêtée pour une session d'entretien régulier à compter du 6 mai, réduisant à néant la production d'électricité d'origine nucléaire du Japon pour une durée inconnue.
extrait de http://www.letelegramme.com/ig/generale ... 671724.php

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Politique energétique au Japon post Fukushima

Message par dysgraphik » 04 mai 2012, 18:03

Le Japon ferme samedi son dernier réacteur nucléaire
Sur le parc total de 50 réacteurs du Japon, seulement une unité était encore en service: Tomari 3, sur l'île nord de Hokkaido. Voilà qui est déjà du passé. Cette tranche est elle-aussi stoppée ce samedi pour une session d'entretien régulier. Cet arrêt réduit à néant la production d'électricité d'origine nucléaire du Japon pour une durée encore inconnue.

Le Japon a, depuis la catastrophe de Fukushima, augmenté ses importations de pétrole et de gaz liquéfié pour faire fonctionner ses centrales thermiques. Elle a également inauguré en avril une immense centrale solaire, rapporte Maxisciences.

Le parc de réacteurs nucléaires commerciaux du Japon compte donc 50 unités toutes à l'arrêt depuis la suppression administrative (à la mi avril) des quatre unités de Fukushima, les plus saccagées par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. Les deux autres tranches restantes ne sont pas encore administrativement rayées des listes mais elles n'ont aucune chance de redémarrer un jour et seront probablement bientôt supprimées à leur tour.
source : Le télégrame

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Re: nucleaire japonais

Message par energy_isere » 15 mai 2012, 17:48

L'atome pourrait faire son retour au Japon

15 Mai 2012 Usine Nouvelle

Toutes forces conjointes, on essaie de pallier l’arrêt de la totalité des réacteurs nucléaires du pays après le drame de Fukushima. Et l’archipel veut croire qu’il affrontera l’été et ses pics de consommation d'éléctricité sans encombre. Le gouvernement essaie d’inculquer quelques bons réflexes à ses citoyens… et pourrait finalement remettre en route certaines centrales.

C'est chaque été la même chose. Lorsque le mercure grimpe, les climatisations tournent à plein régime. Ce qui a pour conséquence de fortement solliciter le réseau électrique. Au Japon, où le dernier réacteur nucléaire a été mis à l’arrêt le 5 mai dernier, il faut bien compenser le manque de production d'électricité. Pour son premier été sans l’atome, le gouvernement va ainsi demander aux ménages et aux entreprises dans le centre et l'ouest du Japon de réduire de 20% leur consommation électrique.

En effet, Kansai Electric Power Co., le fournisseur d'électricité pour la région du centre-ouest - comprenant les grandes villes de Osaka, Kyoto et Kobe -, pourrait connaître un déficit de près de 15% lors des pics de la demande en août.

Des mesures de restriction qui devraient trouver un certain écho auprès des Japonais. Jusqu'à présent, la population nippone a fait preuve d’une surprenante mobilisation depuis l’accident de Fukushima en mars 2011. L’incident en lui-même a causé la fermeture d’une quinzaine de réacteurs. Les 39 autres ont été fermés pour des opérations de maintenance périodiques. L’opposition populaire faisant, soutenue par les autorités locales, ces réacteurs n’ont finalement jamais redémarré.

Vers un redémarrage de la centrale d'Ohi

Pragmatisme oblige, après avoir refusé leur remise en route, certains semblent se raviser aujourd'hui. Exemple de rétropédalage : à Ohi, sur la côte du centre-ouest de l'île de Honshu. La ville abrite la centrale nucléaire éponyme qui a connu le même sort que ses pairs. Lundi 14 mai, le conseil municipal a finalement estimé nécessaire de redémarrer ses deux réacteurs.

L’ombre inquiétante de la pénurie planant, l'assemblée d'Ohi a décidé de reconnecter au réseau les réacteurs n°3 et 4 de la centrale exploitée par Kansai Electric Power. "Comprenant largement la nécessité d'utiliser l'énergie nucléaire, et tenant compte de l'avis des habitants ainsi que des conséquences sur la vie des consommateurs et sur l'économie, nous avons décidé de redémarrer (les réacteurs)", dit Kinya Shintani, président du conseil municipal d'Ohi, dans un communiqué.

En avril, le gouvernement nippon avait jugé ces deux réacteurs suffisamment sûrs pour être redémarrés. Il devra toutefois composer avec la défiance de la population. Des négociations supplémentaires doivent en effet avoir lieu pour valider le redémarrage réel des deux réacteurs.
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... on.N174701

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Re: nucleaire japonais

Message par energy_isere » 08 juin 2012, 16:53

Japon : le Premier ministre plaide pour le redémarrage de deux réacteurs

Le Premier ministre japonais a plaidé vendredi pour le redémarrage de deux réacteurs nucléaires de l'ouest du pays, afin de soutenir l'économie, mais n'a pas pris la décision de les relancer faute de consensus politique.

"Approche le moment auquel nous devrons parvenir à une conclusion sur la réactivation des réacteurs 3 et 4 d'Ohi", a déclaré Yoshihiko Noda au cours d'une conférence de presse.

Toutefois, le chef du gouvernement n'a pas donné d'accord formel à la remise en exploitation de ces deux unités. Il s'est contenté d'arguer en ce sens.

"Mon jugement est que nous devrions remettre ces réacteurs en service", a expliqué M. Noda, justifiant sa pensée par la nécessité de prendre en compte les répercussions négatives sur l'économie et la vie des citoyens d'une insuffisance de courant.

Actuellement, l'ensemble des 50 réacteurs nucléaires de l'archipel sont stoppés à cause des séismes ou pour des sessions de maintenance régulière.

Ceux d'Ohi, exploités par la compagnie Kansai Electric, sont les premiers susceptibles d'être réactivés, puisqu'ils ont passé les examens de sécurité exigés depuis le drame du 11 mars à Fukushima, et obtenu l'imprimatur des autorités concernées.

Dans ces circonstances, le chef du gouvernement est désormais prié de décider en conscience, poussé par les milieux d'affaires (fédération patronale Keidanren) et les dirigeants des compagnies d'électricité.

Face à un choix politique délicat, et alors que 117 parlementaires de son propre parti appellent à la prudence, il a tenté vendredi de convaincre une population en majorité portée à considérer que toutes les conditions de sécurité ne sont pas encore garanties.

"Ma responsabilité est de protéger les citoyens", a assuré M. Noda, expliquant que cela signifie d'une part "tout faire pour qu'un accident tel que celui de Fukushima ne se reproduise pas", même en cas de séisme et de tsunami, et d'autre part "éviter les conséquences sur la vie des citoyens de coupures ou d'une insuffisance d'électricité".

"L'arrêt des réacteurs prive le pays de 30% de sa production", a insisté le Premier ministre.

"Ce n'est pas qu'un problème de pénurie cet été" au moment des pics de consommation, mais de répercussions sur l'économie du pays dont l'activité risque d'être freinée.

En ce sens, "l'énergie nucléaire est une source d'électricité cruciale", a-t-il affirmé.

Dans le même temps, il a de nouveau promis de définir d'ici au mois d'août un nouveau plan énergétique à l'horizon 2030 prévoyant une "réduction autant que possible de la dépendance à l'énergie nucléaire".
http://www.boursorama.com/actualites/ja ... 51e057c05b

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Re: nucleaire japonais

Message par dysgraphik » 16 juin 2012, 09:33

C'est fait : 2 réacteurs nucléaires ont été remis en production au japon :
Les deux unités d'Ohi (ou Oi) ont été jugées sûres par l'Agence de sécurité nucléaire placée sous la tutelle du puissant ministère de l'Industrie (Meti), un comité ad hoc et les élus locaux.

source :Le point

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Re: nucleaire japonais

Message par krolik » 19 juin 2012, 11:09

Les Japonais ont des problèmes de mise au point de leur process de vitrification avec l'homogénéisation du mélange de PF..
Mais ils sont obstinés...
@+
Japon Reprise de tests d’une usine de retraitement de combustible nucléaire
le 18/06/2012 à 14:52 par AFP

La société Japan Nuclear Fuel (JNFL) a annoncé lundi la reprise des tests grandeur nature dans une usine de retraitement de combustible nucléaire usé construite dans le nord du Japon avec le groupe français Areva.

Le fonctionnement expérimental du procédé final de vitrification avait été gelé depuis plus de trois ans en raison d’une succession de problèmes.
La validation des techniques et la mise en service de l’usine sont toujours officiellement prévus pour le mois d’octobre prochain, après de nombreux reports successifs depuis le début, mais cette échéance semble difficile à respecter, même si les tests se déroulent comme prévu, puisqu’ils ont eux-mêmes été retardés de plusieurs mois. Ils devaient reprendre en janvier.

Initialement, l’usine, dont les travaux ont débuté en 1993, devait être opérationnelle en 2000, mais les problèmes se sont accumulés dans les étapes finales.
«Nous continuons de privilégier la sécurité devant le calendrier», a toujours justifié la direction de l’entreprise.

JNFL avait longtemps promis de faire démarrer son site mi-juillet 2007, après avoir effectué des campagnes expérimentales poussées, mais les dernières phases d’essais, qui concernent la vitrification, sont depuis l’origine très problématiques. De ce fait, les reports se sont enchaînés sans que soient réglés les soucis.

De surcroît, du fait de l’accident de la centrale de Fukushima survenu à la suite du tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est, les mesures de sécurité sont renforcées et l’avenir de cette usine est suspendu à la nouvelle politique énergétique à l’horizon 2030 que doit définir le gouvernement d’ici à la fin août.

L’usine, située à Rokkasho (nord), a été construite en partenariat avec le groupe français Areva sur le modèle de celle que ce dernier exploite en France à La Hague. Toutefois, la dernière étape de vitrification est différente, les Japonais ayant souhaité exploiter leur propre principe, lequel se révèle pour le moment inabouti.

le 18/06/2012 à 14:52 par AFP




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