Bla bla blaenergy_isere a écrit :Nouveaux éléments sur une éventuelle guerre Iran-Israël


Principe élémentaire: quand on va attaquer, on ne le crie pas sur tous les toits

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Bla bla blaenergy_isere a écrit :Nouveaux éléments sur une éventuelle guerre Iran-Israël
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-p ... 10_239.phpIran-Israël, chronique d'une catastrophe annoncée
La guerre Iran-Israël est-elle imminente ? Les responsables israéliens n'ont jamais caché qu'ils interviendraient lorsqu'ils auront la certitude que la République islamique a la capacité de construire une bombe atomique. On peut certes douter qu'Israël se lance dans cette aventure sans le feu vert - et le soutien militaire - de Washington. Un récent sondage montrait que 61 % des Israéliens y sont opposés et 56 % d'entre eux doutent que le Premier ministre Benyamin Netanyahou s'y risque. Mais tout se passe comme si les trois acteurs de la prochaine tragédie (Iran, Israël, États-Unis) la savaient inéluctable.
L'Iran d'abord. Les responsables iraniens semblent convaincus qu'Israël finira par intervenir en dépit des négociations diplomatiques en cours avec les grandes puissances. Ils s'y préparent, sécurisent les sites - certains sont enterrés, comme à Fordo, près de Téhéran - et multiplient, depuis un an, les manoeuvres militaires terrestres et navales pour préparer une riposte à une attaque et probablement tenter de dissuader les Israéliens d'intervenir. Début juillet, ils ont testé des missiles Shehab-3 d'une portée de 2 000 kilomètres, pouvant donc atteindre l'État hébreu. Puis le 27 juillet, l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême, a convoqué les hauts responsables militaires (armée et Gardiens de la révolution, chef de la brigade Al Qods, ministre de la Défense) pour ce qu'il a appelé "leur dernier conseil de guerre". "Nous entrerons en guerre dans les prochaines semaines", leur a-t-il déclaré, demandant à chacun d'exposer le niveau de préparation dans son secteur pour répondre à l'urgence de la situation.
Israël ensuite. Le "buzz" médiatique de ces deux dernières semaines fait douter de l'imminence d'une attaque. Elle ne sera pas annoncée à l'avance, mais les déclarations de Benyamin Netanyahou et d'Ehoud Barak, le ministre de la Défense, indiquant que leur décision était prise visaient à préparer la population à son éventualité. La guerre pourrait durer 30 jours et il n'y aurait "que 300 morts", annonçait un haut responsable ; "500 morts", répliquait Ehoud Barack, tandis que la population recevait des SMS pour la préparer à la riposte iranienne. Des masques à gaz ont commencé à être distribués, mais on estime qu'en décembre prochain 58 % seulement des Israéliens en seront dotés. Plus important, l'État hébreu se protège. C'est en 2008 qu'il a reçu de la part des États-Unis un radar puissant installé dans le Néguev et censé servir d'alerte en cas de lancements de missiles iraniens.
Les États-Unis enfin. Pas question pour Washington de se lancer dans une nouvelle aventure militaire à la veille des élections. Leon Panetta, le chef du Pentagone, et Hillary Clinton sont venus le répéter à Benyamin Netanyahou au début du mois d'août. Le Premier ministre israélien et Barack Obama entretiennent des relations exécrables et Washington craint que Netanyahou ne se lance seul dans l'aventure, mettant les États-Unis devant le fait accompli et les obligeant à le suivre. Parallèlement, les États-Unis se renforcent militairement au Moyen-Orient. Fin juillet, ils ont dévoilé un nouveau missile anti-bunker qui peut pénétrer 18 mètres de béton. Ils ont aussi entamé la construction au Qatar, sur un site tenu secret, d'un radar similaire à ceux installés l'un dans le Neguev, l'autre en Turquie. Ces radars seront couplés avec des intercepteurs embarqués à bord de bateaux américains en Méditerranée orientale. Reste à croire à l'adage "qui veut la paix prépare la guerre".
en entier : http://www.boursorama.com/actualites/a- ... bd00973d5eA Téhéran, Ban Ki-moon et Morsi mettent à mal la politique iranienne :
30 Aout 2012
DUBAI (Reuters) - Le secrétaire général de l'Onu et le président égyptien ont prononcé jeudi des discours tranchants lors du sommet du Mouvement des non-alignés (MNA) à Téhéran, développant des thèses à contre-pied de celles du pays hôte sur le nucléaire iranien et la Syrie.
Les Iraniens ont ainsi dû écouter Ban Ki-moon les condamner pour avoir appelé à la destruction d'Israël et nié l'Holocauste.
Mohamed Morsi, premier dirigeant égyptien à visiter l'Iran depuis la révolution islamique de 1979, n'a pas non plus mâché ses mots, exhortant les pays non-alignés à soutenir les Syriens qui tentent de renverser le président Bachar al Assad, plus proche allié arabe de Téhéran.
Les Etats-Unis et Israël, qui avaient appelé au boycottage du sommet de Téhéran, n'ont pu que se réjouir du malaise causé par le secrétaire général de l'Onu et l'orateur égyptien.
"Je rejette fermement les menaces émises par un Etat membre (de l'Onu) d'en détruire un autre ou les commentaires révoltants niant des faits historiques comme l'Holocauste", a déclaré Ban Ki-moon, sans citer l'Iran.
"Affirmer qu'Israël n'a pas le droit d'exister ou dépeindre (l'Etat hébreu) en des termes racistes est non seulement inacceptable mais menace les principes mêmes que nous nous sommes engagés à défendre", a-t-il ajouté.
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http://www.lefigaro.fr/international/20 ... l-iran.phpWashington accentue sa pression sur l'Iran
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Complément de rudes sanctions économiques en place depuis six ans, la station radar de détection antimissile prévue au Qatar viendra s'ajouter à celles déjà en place en Israël et en Turquie. Elle permettra à Washington d'assurer une veille efficace des activités balistiques du régime chiite. Les manœuvres navales prévues dans le Golfe du 16 au 27 septembre, réunissant les États-Unis et vingt-cinq autres États, rassembleront une plus large concentration de dragueurs de mine. Sans toutefois chercher à dépasser le détroit d'Ormuz, afin d'éviter toute confrontation directe avec la marine iranienne.
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http://www.boursorama.com/actualites/go ... 8d5fbb30d1Golfe : manoeuvres navales de déminage sous commandement américain
17 Sept 2012
Des manoeuvres navales de déminage sous commandement de la marine américaine ont commencé dimanche dans le Golfe avec en arrière-plan les tensions internationales autour du programme nucléaire controversé de l'Iran.
Une vingtaine de pays participent du 16 au 27 septembre à cet exercice international, baptisé Incmex, a indiqué dans un communiqué le quartier général régional des forces navales américaines à Manama (Bahrein).
Dimanche, le chef des Gardiens de la révolution iraniens, le général Mohammad Ali Jafari, avait menacé de cibler le détroit d'Ormuz qui ferme le Golfe et par où transite une partie importante du trafic pétrolier mondial, en cas d'attaque militaire contre son pays. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait le même jour appelé Washington et le monde à fixer à Téhéran une "ligne rouge" à ne pas dépasser, estimant que l'Iran avait fait "90%" de ce qui est nécessaire en matière d'enrichissement d'uranium pour se doter de l'arme atomique.
Le QG naval américain a tenu à souligner le caractère "globalement défensif" de l'exercice.
La flottille internationale "conduit un exercice défensif destiné à assurer la liberté de navigation dans les eaux internationales du Moyen-Orient et à promouvoir la stabilité régionale", a-t-il précisé dans son communiqué.
Selon le scénario retenu pour l'exercice, les navires engagés "répondront à une attaque simulée sous la forme d'un minage des eaux internationales, en dégageant les routes maritimes pour faire respecter la liberté de navigation".
Les responsables militaires américains assurent que ces manoeuvres ne visent pas particulièrement l'Iran. "Le thème de l'exercice, c'est le minage et la contribution à un effort international pour s'en débarrasser", a insisté le chef des forces navales américaines dans la région du Golfe, le vice-amiral John Miller.
Le New York Times avait assuré cependant le 10 septembre que le gouvernement du président Barack Obama voulait accentuer la pression sur l'Iran pour l'amener à négocier sérieusement et éviter ainsi les périls d'une éventuelle opération préventive israélienne contre les installations nucléaires iraniennes. Le journal rangeait l'exercice de déminage en cours comme l'un de ces moyens de pression.
Les dirigeants israéliens ont menacé à plusieurs reprises de frapper les sites nucléaires iraniens si les sanctions et les efforts diplomatiques de la communauté internationale ne parvenaient pas à convaincre Téhéran de mettre un terme à ses recherches sur l'arme atomique.
Faisant monter les enchères, le général Jafari a averti dimanche dans une exceptionnelle conférence de presse à Téhéran qu'"il ne restera rien d'Israël, compte tenu de sa petite taille et de nos capacités balistiques" si ce dernier osait attaquer l'Iran.
Toutefois, le chef des Pasdaran a réaffirmé que "les Etats-Unis ont beaucoup de vulnérabilité autour de l'Iran et leurs bases (dans la zone moyen-orientale) sont à portée de nos missiles". Et que, pour cette raison, une attaque contre l'Iran est improbable. Israël "ne parviendra pas à convaincre les Etats-Unis de s'associer à une attaque contre l'Iran", et l'Etat hébreu "n'attaquera pas sans le feu vert des Américains", a-t-il assuré.