
Par contre, pour les amateurs de l'Etat Grec, c'est peut-être différent.

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27, non?Remundo a écrit : Rien qu'appliquer 10% pendant 3 ans, c'est une récession de 37%.
Oui, plus précisèment 10% en moins cela revient à multiplier par 0.9. En 3 ans donc :mahiahi a écrit :27, non?Remundo a écrit : Rien qu'appliquer 10% pendant 3 ans, c'est une récession de 37%.
Ca vient de ce site : ZerohedgeKrom a écrit :Je suis tombé sur une image intéressante, mais malheureusement, je n'ai pas la source :
son nom de famille est rico apparemmentLes médecins ont prescrit un traitement à ma femme, mais comme les dépenses engagées étaient potentiellement lourdes, celui-ci devait désormais être validé par une commission de médecins et de responsables de l'administration. Cette commission a refusé le traitement, et quand je suis allé chercher les résultats, l'un de ses membres m'a pris à part : "Nous avons dû faire un choix, et nous allons garder l'argent pour soigner des enfants. Votre femme a 62 ans, laissez-la donc mourir à la maison"."
....Sur la porte d'une salle d'un hôpital, des infirmières ont accroché une affichette :
"N'apportez pas de chocolats à vos proches, achetez-leur du papier toilette."
L'article complet est disponible gratuitement sur le site du Temps.chThéotrace2 a écrit : http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
C’est M. I. qui raconte. Anonymement, par peur de «représailles»: «Les médecins ont prescrit un traitement à ma femme, mais comme les dépenses engagées étaient potentiellement lourdes, celui-ci devait désormais être validé par une commission de médecins et de responsables de l’administration. Cette commission a refusé le traitement, et quand je suis allé chercher les résultats, l’un de ses membres m’a pris à part: «Nous avons dû faire un choix, et nous allons garder l’argent pour soigner des enfants. Votre femme a 62 ans, laissez-la donc mourir à la maison».»
Sur la porte d’une salle de l’hôpital, des infirmières ont accroché une affichette: «N’apportez pas de chocolats à vos proches, achetez-leur du papier toilette.» Tout manque: gants en latex, compresses, réactif pour les examens sanguins, cathéters… Seule consolation, les employés des hôpitaux publics ont pour l’heure échappé aux mises au chômage technique qui sont monnaie courante dans d’autres secteurs publics. Mais les médecins partis – à la retraite, dans le privé ou à l’étranger – ne sont pas remplacés: à Kilkis, on est passé de 160 à 125 praticiens.
Totalement à plat, le système de soins grec frise l’explosion. Celui de la distribution de médicaments ne va guère mieux. En retard sur les remboursements, l’Etat doit près d’un milliard d’euros aux laboratoires et aux pharmaciens. Ces derniers, sachant qu’ils ne seront pas remboursés ensuite par les caisses d’assurance maladie, refusent très majoritairement de fournir gratuitement les médicaments aux patients.
Dès avant le début de la crise, les caisses d’assurance maladie grecques étaient structurellement déficitaires. Tous les deux ou trois ans, l’Etat les renflouait. Mais depuis 2009, en réponse aux injonctions de la «troïka» (UE, FMI, BCE) et dans l’espoir d’équilibrer les finances du pays, les dépenses publiques dans le domaine de la santé ont subi une diminution de 32%. Et la situation s’est dégradée à mesure que le chômage augmentait (25% en novembre) et que le nombre de cotisants diminuait.
L’hôpital public, qui avait déjà subi des coupes budgétaires de 40% entre 2007 et 2009, est entré dans la crise en situation de grande faiblesse. Pour tenter de rétablir les comptes, les patients se sont vu demander un paiement forfaitaire de 5 euros (passé à 25 euros (30 francs) dans le budget voté à l’automne) pour toute consultation, puis une participation variable aux frais médicaux. Sans compter, parfois, la fakelaki, l’«enveloppe» de quelques billets qui fait office de coupe-file et atterrit directement dans la poche du médecin.
Les chômeurs, eux, ne sont plus couverts un an après la perte de leur emploi et doivent s’acquitter de la totalité des frais médicaux. Le plus souvent, ils ne soignent pas et attendent que les pathologies s’aggravent pour finalement se rendre aux urgences. Les admissions y ont bondi d’un tiers. Les unités de soins intensifs sont également débordées: les syndicats estiment que 30 à 40 personnes sont chaque jour privées d’accès à ces services.
Les malades doivent dès lors avancer les frais, comme Panagiota C., qui a dû débourser 100 euros (120 francs) pour ses anticoagulants et attendre six mois avant d’être remboursée, ou errer à la recherche d’un hôpital ayant le remède en stock. Selon l’association pharmaceutique panhellénique, 300 médicaments sont désormais quasi introuvables et la situation est particulièrement grave pour les traitements cardiaques et contre le cancer. Quant aux laboratoires, ils menacent de suspendre les approvisionnements. Début novembre, le groupe Merck a annoncé qu’il cessait de fournir l’anticancéreux Erbitux aux hôpitaux en retard de paiement.
«La non-utilisation de génériques avant la crise est révélatrice des manques de notre système de santé», estime-t-il, égrenant la liste interminable de ses «excès»: aucune souplesse quant à la fermeture de services ou la diminution du nombre de lits; matériel de pointe acheté au prix fort puis laissé à moisir dans les caves des hôpitaux; absence de dossier médical; examens réalisés en double ou en triple; médecins trop nombreux; gaspillage des petits consommables…
«Cette crise aurait pu être l’occasion de remettre ce système à plat, explique Stavros Baroutis en trottinant dans les couloirs mal éclairés de son hôpital. Mais la purge est telle, les coupes si violentes, que l’on va tuer le système sans lui permettre de se réformer.»
boursier.com a écrit :Marchés : S&P craint un défaut de la Grèce
-- Malgré les progrès dans la mise en oeuvre du plan de soutien à la Grèce, Standard and Poor's continue de craindre un défaut de paiement sur la dette du pays... L'agence de notation a ainsi placé la dette d'Athènes en situation de "défaillance partielle", à un seul cran du défaut de paiement. Une décision qui tombe mal, au moment où la Grèce vient de lancer une offre de rachat de sa dette auprès des investisseurs privés, dont le succès conditionne le versement de la prochaine tranche d'aide publique par l'Europe et le FMI.
Cette dégradation par S&P, qui selon les analystes n'apporte aucune information réellement nouvelle, alimente ce matin un léger recul de l'Euro, qui cède 0,1% à 1,3055$. La monnaie européenne avait déjà subi des prises de bénéfices hier après une adjudication de dette espagnole décevante, qui a rappelé aux investisseurs les difficultés qui restent à surmonter en Europe avant une sortie de crise effective... Mercredi, l'Euro avait retrouvé ses plus hauts niveaux depuis 7 semaines, à 1,3127$, sous l'effet d'une vague d'optimisme concernant les plans de soutien à la Grèce et aux banques espagnoles.
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http://www.capital.fr/bourse/actualites ... ive-794602La Grèce rachète la moitié de sa dette aux mains du privé
08 Dec 2012
La Grèce s'apprête à racheter à peu près la moitié de sa dette se trouvant aux mains d'investisseurs privés, a-t-on appris samedi de source gouvernementale, ce qui marque un succès pour ce programme qui représente un des éléments clés du plan de sauvetage international mis en place pour le pays.
Les détenteurs privés d'obligations, grecs et étrangers, ont offert de présenter à l'opération les 30 milliards d'euros attendus par le gouvernement qui souhaite, avec ses bailleurs de fonds internationaux, ramener la dette publique à un niveau gérable.
"Le rachat s'est bien passé, de manière générale. Le montant proposé par les investisseurs est dans la fourchette prévue, environ 30 milliards d'euros", a dit un responsable grec qui a requis l'anonymat. Il n'a pas donné de précisions.
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Les prix proposés par les investisseurs varient d'un minimum de 30,2% à 38,1% et d'un maximum de 32,2 à 40,1% du montant principal, en fonction des échéances. L'échéance concerne 20 émissions obligataires différentes.