Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par Jeuf » 27 nov. 2012, 21:31

(ce qu'on voit en bas c'est le corium)
Où donc, précisément?
C'est combien de temps après la catastrophe?

Et puis : qu'est-ce qu'il y a à faire à cet endroit là?

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Herv12
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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par Herv12 » 30 nov. 2012, 18:15

Jeuf a écrit :Où donc, précisément
La photo a été prise au premier sous sol en dessous de la salle réacteur. C'est dans cette zone que se trouve la majorité du corium. Une partie a réussi a descendre en dessous, dans le niveau supérieur du condenseur et une toute petite partie a atteint le niveau inférieur avant de figer.
C'est combien de temps après la catastrophe?
Pas d'info précises mais ces photos ont été données à hillion en 1998. Les photos prises à cette époque étant en couleur, on peut supposer que celle ci est plus ancienne, probablement prises dans les années qui ont suivi l'accident.
Et puis : qu'est-ce qu'il y a à faire à cet endroit là?
Manifestement, ils font des mesures, certainement dans le but de comprendre le comportement du corium.
Pour sauver les arbres, mangez les castors.

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par Remundo » 30 nov. 2012, 22:12

Il ne m'a pas l'air tellement protégé... un candidat au casse-pipe ou bien à l'hormesis ?

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par kercoz » 07 déc. 2012, 09:51

fort tremblement de terre et alerte tsunami en ce moment au japon ( Nord Est )
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par energy_isere » 07 déc. 2012, 11:30

Japon alerte au tsunami levée sur toute la côte Pacifique

AFP le 07/12/2012 à 11:37

L'alerte au tsunami lancée après un violent séisme au large du Japon a été levée vendredi un peu avant 19H30 (10H30 GMT) sur l'ensemble de la côte Pacifique, a annoncé l'Agence de météorologie sur son site internet.

Elle avait prévenu à 17H23 de l'arrivée d'un raz-de-marée et demandé aux citoyens de s'éloigner des côtes, notamment dans la préfecture de Miyagi, où une vague de 2 mètres était redoutée et ou un flux d'un mètre de haut a effectivement été mesuré peu après le tremblement de terre de magnitude 7,3 survenu au large.
http://www.boursorama.com/actualites/ja ... 4d9dcf85c1

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par energy_isere » 07 déc. 2012, 16:17

Violent séisme dans le nord-est du Japon, 10 blessés et peu de dégâts

07 Dec 2012

Un violent tremblement de terre de magnitude 7,3 ressenti jusqu'à Tokyo a secoué vendredi le nord-est du Japon, faisant une dizaine de blessés et provoquant un tsunami d'un mètre de haut.

Quelques minutes seulement après les premières secousses, les autorités ont affirmé qu'aucune des centrales nucléaires affectées par le séisme dévastateur de 2011 n'avait cette fois subi de dommages. De façon globale, aucun dégât important n'avait été signalé dans les zones touchées six heures après la secousse.

Le séisme a eu lieu à 17H18 locale (08H18 GMT) au large des côtes du Tohoku (région du nord-est), avec un hypocentre estimé à 10 kilomètres de profondeur, a précisé l'agence de météorologie.

Il a été ressenti à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde, en premier lieu dans les préfectures sinistrées par le tremblement de terre de magnitude 9 du 11 mars 2011. Le séisme et le tsunami géant consécutif avaient fait près de 20.000 morts.

Celui de vendredi en est d'ailleurs une lointaine réplique, selon l'agence.

A 19H45 locale (10H45 GMT), la télévision publique NHK faisait état de dix blessés dans le Tohoku, dont une septuagénaire de la ville côtière d'Ishinomaki, hospitalisée après être tombée en fuyant. Une femme de 36 ans a été blessée par la chute d'un placard.

L'agence météo a assuré que le système prévenant la population de l'imminence d'un puissant séisme avait bien fonctionné. Quelques secondes avant la secousse, les autorités et les médias audiovisuels ont lancé un signal pour avertir les habitants des régions concernées.

.............
http://www.boursorama.com/actualites/vi ... 4d9dcf85c1

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par Raminagrobis » 26 déc. 2012, 14:33

lien qui fera plaisir à krolik.
Radioactivité : 98% des doses dues à des radiations artificielles sont d'origine médicale
Toujours moins.

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par nemo » 27 déc. 2012, 14:03

Raminagrobis a écrit :lien qui fera plaisir à krolik.
Radioactivité : 98% des doses dues à des radiations artificielles sont d'origine médicale
Mouais pour être honnête faudrait rajouter le mot "recensé" à la phrase...
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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par Clarkie » 28 déc. 2012, 16:22

Le sacrifice nucléaire de nos enfants : 14 recommandations pour aider le Japon contaminé par la radiation.
Dr. Helen Caldicott est pédiatre, spécialiste en fibrose kystique et présidente fondatrice de Physicians for Social Responsibility qui, au nom d’un groupe de coordination plus grand, a reçu le prix Nobel pour la Paix en 1985. Il semble que ce texte n’a pas été assez diffusé, c’est pourquoi j’en reproduis ici la traduction française, ainsi que les liens vers les versions anglaise, allemande et japonaise.

Le sacrifice nucléaire de nos enfants : 14 recommandations pour aider le Japon contaminé par la radiation.


Par Helen Caldicott, M.D.
Le 24 Août 2012

source originale en anglais : http://www.helencaldicott.com/2012/08/t ... -children/
texte en allemand : http://akiomatsumura.com/wp-content/upl ... dicott.pdf
texte en japonais : http://akiomatsumura.com/wp-content/upl ... or-web.pdf
source traduction française : http://akiomatsumura.com/wp-content/upl ... sep-12.pdf

« En voyage à Cuba en 1979, j’ai été frappée par le nombre de panneaux publicitaires en bord de route affichant ces mots « Nos enfants sont notre patrimoine national ».
Ces mots résonnèrent dans mon âme de pédiatre car je les trouve tellement vrais. Mais comme l’affirme Akio Mastsumura dans son article, nos enfants sont actuellement sacrifiés sur l’autel des programmes politiques et nucléaires des Nations unies pour la survie des hommes politiques, dont la plupart sont des hommes, ainsi que pour des raisons de « sécurité nationale ».

Le problème dans le monde actuel est que les chercheurs ont oublié le commun des mortels à leur niveau d’entendement de la science. Savent-ils qu’une mauvaise application de la science, et notamment de la science nucléaire, a détruit et continuera à détruire une grande partie de l’écosphère et de la santé humaine ?
A vrai dire, la plupart des hommes politiques, d’affaires, des ingénieurs et des physiciens nucléaires ne comprennent manifestement rien à la radiobiologie, et notamment quant à savoir comment la radiation provoque le cancer, les déformations congénitales et les maladies génétiques qui se transmettent de génération en génération. Ils ne reconnaissent pas non plus que les enfants sont vingt fois plus sensibles au rayonnement que les adultes, que les fillettes sont deux fois plus vulnérables que les petits garçons et les fœtus bien plus encore.
D’où la réaction ridicule et irresponsable des hommes politiques japonais au désastre de Fukushima, non seulement parce qu’elle repose sur une ignorance totale mais aussi parce qu’elle est influencée par les liens politiques qu’ils entretiennent avec TEPCO (Tokyo Electric Power Company) et l’industrie nucléaire, qui ont tendance à orchestrer une grande partie du débat politique japonais.

L’accident de Fukushima a libéré 2,5 à 3 fois plus de radiations que Tchernobyl alors que le Japon a une population beaucoup plus dense et importante que l’Ukraine, le Belarus et la Russie ; étant donné également qu’un million de décès attribués à Tchernobyl sont survenus dans les 25 années après cet accident, on s’attend à ce que plus d’un million de Japonais succombent aux retombées de Fukushima au cours des 25 prochaines années. Cependant, pour cette génération, le temps d’incubation du cancer à la suite de l’exposition à la radiation peut varier entre 2 et 90 ans. Ce constat s’applique donc aussi à toutes les générations japonaises futures qui seront exposées à un environnement et à une alimentation radioactifs.
Il semble que les dirigeants japonais se livrent activement à ignorer ou à dissimuler ces effrayantes prédictions médicales et que dans leur ignorance ils décident que les gens peuvent très bien retourner ou continuer à vivre dans les zones hautement contaminées. Cependant, à la suite de Fukushima, même certaines sections de Tokyo enregistrent la présence d’isotopes radioactifs dangereux dans la poussière des maisons, les plantes et le sol des rues.

Les cancers de la thyroïde associés à Tchernobyl ont fait leur apparition seulement trois ou quatre ans après l’accident (alors qu’aujourd’hui, 92 000 cas ont été diagnostiqués). Cependant, douze mois à peine après l’évènement, à la Préfecture de Fukushima les écographies de 36% des 38 000 jeunes de moins de 18 ans révèlent la présence de kystes ou de nodules thyroïdiens (des biopsies doivent être effectuées pour exclure toute malignité). Un tel temps d’incubation raccourci donne à penser que ces enfants ont presque indubitablement reçu une forte dose d’irradiation à la thyroïde en inhalant et en ingérant de l’iode radioactif.
Ces résultats sont de mauvais augure pour le développement d’autres cancers puisque des centaines d’autres éléments radioactifs se sont dispersés, qui se concentrent maintenant dans les aliments, le poisson et les poumons humains. Certains de ses éléments ne restent radioactifs que pendant quelques minutes mais beaucoup le restent pendant des centaines à des milliers d’années. Ceci signifie que la plus grande partie de l’alimentation japonaise restera radioactive pendant plusieurs générations à venir. C’est ainsi que les accidents nucléaires n’en finissent jamais. 40% de la masse terrestre européenne est encore radioactive et le restera pendant des millénaires.

Que devrait-il donc se passer au Japon ? Voici mes recommandations :

1. Toutes les régions du Japon doivent faire l’objet d’une évaluation de la radioactivité du sol et de l’eau car les vents peuvent déplacer la pollution radioactive à des centaines de kilomètres du point d’origine à Fukushima.

2. Les déchets et les débris radioactifs ne doivent en aucun cas être incinérés pour éviter que les isotopes ne se reconcentrent dans les aliments et le poisson, se répandant ainsi davantage.

3. Tous les lots d’aliments doivent être adéquatement analysés au moyen de spectromètres afin de déceler les éléments radioactifs précis qu’ils renferment.

4. Aucun aliment radioactif ne doit être vendu ou consommé, ni dilué dans de la nourriture non-radioactive pour les besoins de la vente car les composants radioactifs ont cette faculté de pouvoir se reconcentrer dans divers organes du corps.

5. Toute l’eau destinée à la consommation humaine doit faire l’objet d’une analyse hebdomadaire.

6. Tout le poisson capturé au large de la côte est doit être analysé pendant plusieurs années à venir.

7. Toutes les personnes, surtout les enfants, les femmes enceintes et celles qui sont en âge de procréer qui continuent à vivre dans les zones de haute irradiation doivent immédiatement être évacuées vers les zones non-radioactives du Japon.

8. Toute la population qui a été exposée à l’irradiation de Fukushima – notamment les bébés, les enfants, les immunosuppressifs, les personnes âgées et autres – doivent faire l’objet de visites médicales régulières afin de détecter tout/e malignité, dépression médullaire osseuse, diabète, anomalie thyroïdienne, maladie cardiovasculaire, vieillissement prématuré et cataractes. Ils doivent aussi bénéficier de traitements adaptés pour le restant de leur vie. La leucémie commencera à se manifester dans les deux prochaines années et atteindra son pic dans cinq ans. Les cancers solides commenceront à faire leur apparition 10 à 15 ans après l’accident avec une fréquence croissante pour cette génération au cours des 70 à 90 années à venir.

9. Tous les médecins et prestataires de soins médicaux au Japon se doivent de lire et d’approfondir leur examen de « Tchernobyl – Conséquences de la Catastrophe pour l’homme et la nature », rédigé par l’Académie de Sciences de New York, afin de bien saisir la gravité de la situation qui les confronte.

10. Je propose aussi en toute humilité que les médecins en particulier, mais aussi les hommes politiques et le public, consultent ma page web nuclearfreeplanet.orgpour plus d’informations, qu’ils écoutent également les entretiens relatifs à Fukushima et à Tchernobyl dans mon émission radio à ifyoulovethisplanet.org et qu’ils lisent mon livre NUCLEAR POWER IS NOT THE ANSWER (La puissance nucléaire n’est pas la solution).

11. La communauté médicale internationale et en particulier l’OMS doivent être mobilisées immédiatement pour venir en aide à la profession médicale et aux hommes politiques japonais, afin notamment de lancer la tâche monumentale à laquelle il est fait référence ci-dessus.

12. Le gouvernement japonais se doit d’être disposé à écouter les avis et à recevoir l’aide proposée par la communauté internationale.

13. Le Japon doit, de toute urgence, demander et recevoir les avis et l’aide internationale par le truchement de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) et de la NRC (Commission de Règlementation Nucléaire) aux Etats-Unis, des spécialistes nucléaires situés au Canada, en Europe, etc. afin d’éviter l’effondrement de l’unité 4 de la centrale de Fukushima Daiichi et du bassin de combustible usé, au cas où surviendrait un tremblement de terre d’ampleur de plus de 7 à l’échelle de Richter. Si ce bassin s’effondrait, cela engendrerait une chaleur et un feu qui pourrait libérer des substances radioactives 10 fois plus importantes que celles de Tchernobyl. Il n’y a pas de temps à perdre alors que, en ce moment la communauté mondiale attend passivement que la catastrophe arrive.

14. Les médias internationaux et japonais doivent immédiatement rapporter les faits relatifs au Japon qui sont énoncés ci-dessus. Ne pas le faire, c’est courir à la catastrophe mondiale. »
Les deux meilleurs sites francophones sur le climat :
http://www.les-crises.fr/le-rechauffement-climatique/ par Olivier Berruyer
http://www.manicore.com/documentation/serre/index.html par Jean-Marc Jancovici

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par krolik » 28 déc. 2012, 22:29

Georges Monbiot est l'éditérialiste "écolo" du Guardian, en général il a la "dent dure".
Mais en l'occurence, dans cet article il vole dans les plumes d'Helen Caldicott.. pas de source crédible chez Caldicott..
@+
Evidence MeltdownApril 4, 2011
The green movement has misled the world about the dangers of radiation.
By George Monbiot. Published in the Guardian 5th April 2011

Over the past fortnight I’ve made a deeply troubling discovery. The anti-nuclear movement to which I once belonged has misled the world about the impacts of radiation on human health. The claims we have made are ungrounded in science, unsupportable when challenged and wildly wrong. We have done other people, and ourselves, a terrible disservice.
I began to see the extent of the problem after a debate last week with Helen Caldicott(1). Dr Caldicott is the world’s foremost anti-nuclear campaigner. She has received 21 honorary degrees and scores of awards, and was nominated for a Nobel Peace Prize(2). Like other greens, I was in awe of her. In the debate she made some striking statements about the dangers of radiation. So I did what anyone faced with questionable scientific claims should do: I asked for the sources. Caldicott’s response has profoundly shaken me.
First she sent me nine documents: newspaper articles, press releases and an advertisement. None were scientific publications; none contained sources for the claims she had made. But one of the press releases referred to a report by the US National Academy of Sciences, which she urged me to read. I have now done so – all 423 pages(3). It supports none of the statements I questioned: in fact it strongly contradicts her claims about the health effects of radiation.
I pressed her further and she gave me a series of answers that made my heart sink – in most cases they referred to publications which either had little or no scientific standing, which did not support her claims or which contradicted them. (I have posted our correspondence(4a,4b), and my sources, on my website). I have just read her book Nuclear Power is not the Answer(5). The scarcity of references to scientific papers and the abundance of unsourced claims it contains amaze me.
But it gets worse; much worse. For the past 25 years, anti-nuclear campaigners have been racking up the figures for deaths and diseases caused by the Chernobyl disaster, and parading deformed babies like a mediaevel circus. They now claim that 985,000 people have been killed by Chernobyl, and that it will continue to slaughter people for generations to come. These claims are false.
The UN Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation (Unscear) is the equivalent of the Intergovernmental Panel on Climate Change. Like the IPCC, it calls on the world’s leading scientists to assess thousands of papers and produce an overview. Here is what it says about the impacts of Chernobyl.
Of the workers who tried to contain the emergency at Chernobyl, 134 suffered acute radiation syndrome; 28 died soon afterwards. Nineteen others died later, but generally not from diseases associated with radiation(6). The remaining 87 have suffered other complications, included four cases of solid cancer and two of leukaemia. In the rest of the population, there have been 6,848 cases of thyroid cancer among young children, arising “almost entirely” from the Soviet Union’s failure to prevent people from drinking milk contaminated with iodine 131(7). Otherwise, “there has been no persuasive evidence of any other health effect in the general population that can be attributed to radiation exposure.”(8) People living in the countries affected today “need not live in fear of serious health consequences from the Chernobyl accident.”(9)
Caldicott told me that Unscear’s work on Chernobyl is “a total cover-up”(10). Though I have pressed her to explain, she has yet to produce a shred of evidence for this contention.
In a column last week, the Guardian’s environment editor, John Vidal, angrily denounced my position on nuclear power(11). On a visit to Ukraine in 2006, he saw “deformed and genetically mutated babies in the wards … adolescents with stunted growth and dwarf torsos; foetuses without thighs or fingers”. What he did not see was evidence that these were linked to the Chernobyl disaster.
Professor Gerry Thomas, who worked on the health effects of Chernobyl for Unscear, tells me that there is “absolutely no evidence” for an increase in birth defects(12). The National Academy paper which Dr Caldicott urged me to read came to similar conclusions. It found that radiation-induced mutation in sperm and eggs is such a small risk “that it has not been detected in humans, even in thoroughly studied irradiated populations such as those of Hiroshima and Nagasaki.”(13)
Like John Vidal and many others, Helen Caldicott pointed me to a book which claims that 985,000 people have died as a result of the disaster(14). Translated from Russian and published by the Annals of the New York Academy of Sciences, this is the only document which looks scientific and appears to support the wild claims made by greens about Chernobyl.
A devastating review in the journal Radiation Protection Dosimetry points out that the book achieves its figure by the remarkable method of assuming that all increased deaths from a wide range of diseases – including many which have no known association with radiation – were caused by the accident(15). There is no basis for this assumption, not least because screening in many countries improved dramatically after the disaster and, since 1986, there have been massive changes in the former eastern bloc. The study makes no attempt to correlate exposure to radiation with the incidence of disease(16).
Its publication seems to have arisen from a confusion about whether the Annals was a book publisher or a scientific journal. The academy has given me this statement: “In no sense did Annals of the New York Academy of Sciences or the New York Academy of Sciences commission this work; nor by its publication do we intend to independently validate the claims made in the translation or in the original publications cited in the work. The translated volume has not been peer-reviewed by the New York Academy of Sciences, or by anyone else.”(17)
Failing to provide sources, refuting data with anecdote, cherry-picking studies, scorning the scientific consensus, invoking a cover-up to explain it: all this is horribly familiar. These are the habits of climate change deniers, against which the green movement has struggled valiantly, calling science to its aid. It is distressing to discover that when the facts don’t suit them, members of this movement resort to the follies they have denounced.
We have a duty to base our judgements on the best available information. This is not just because we owe it to other people to represent the issues fairly, but also because we owe it to ourselves not to squander our lives on fairytales. A great wrong has been done by this movement. We must put it right.
www.monbiot.com
References:
1. http://www.democracynow.org/2011/3/30/p ... _debate_on
2. http://www.helencaldicott.com/about.htm
3. Committee to Assess Health Risks from Exposure to Low Levels of Ionizing Radiation, National Research Council, 2006. Health Risks from Exposure to Low Levels of Ionizing Radiation: BEIR VII – Phase 2. National Academies Press. http://www.nap.edu/catalog/11340.html. The PDF costs $34.
4a. Here’s the correspondence: http://www.monbiot.com/2011/04/04/corre ... caldicott/
4b. And here are my responses to what she says are her sources: http://www.monbiot.com/2011/04/04/inter ... responses/
5. Helen Caldicott, 2006. Nuclear Power Is Not the Answer. New Press, New York.
6. United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation, 2011. Volume II, Annex D: Health effects due to radiation from the Chernobyl accident. This is the latest section of the 2008 report Sources and Effects of Ionizing Radiation: Report to the General Assembly. See Paragraph 2, page 1 and Figure VII and paragraph 63, page 14. http://www.unscear.org/docs/reports/200 ... Report.pdf
7. Para 33, page 8 and para 4, page one. As above.
8. Para 99, page 19. As above.
9. Para 100, page 19. As above.
10. http://www.democracynow.org/2011/3/30/p ... _debate_on
11. http://www.guardian.co.uk/commentisfree ... -radiation
12. Professor Gerry Thomas, Chair in Molecular Pathology, Department of Surgery & Cancer, Imperial College, London, pers comm, 1st April 2011.
13. Committee to Assess Health Risks from Exposure to Low Levels of Ionizing Radiation, page 6. As above.
14. Alexey V. Yablokov, Vassily B. Nesterenko and Alexey V. Nesterenko, 2010. Chernobyl: Consequences of the Catastrophe for People and the Environment. Annals of the New York Academy of Sciences. I have this in pdf form, sent to me by the NYAS.
15. MW Charles, 2010. Review of Chernobyl: consequences of the catastrophe for people and the environment. Radiation Protection Dosimetry (2010) 141(1): 101-104. doi: 10.1093/rpd/ncq185. http://rpd.oxfordjournals.org/content/141/1/101.full
16. The authors announce that they reject this method in the introduction to the book. Alexey V. Yablokov, Vassily B. Nesterenko and Alexey V. Nesterenko, as above, page 2.
17. Sent to me by Douglas Braaten, Director and Executive Editor, Annals of the New York Academy of Sciences, 2nd April 2011.

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par kercoz » 16 janv. 2013, 22:46

L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par energy_isere » 04 mars 2013, 11:26

Nucléaire : le professeur Pierre Pellerin est décédé à l'âge de 89 ans

04 Mars 2013

Le professeur Pierre Pellerin, grand spécialiste du nucléaire et mis en cause pour avoir minoré l'impact du nuage de Tchernobyl sur la santé, est décédé dimanche 3 mars à l'âge de 89 ans, indiqué une source proche de la famille, confirmant une information du Figaro.

Responsable pendant 37 ans du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), Pierre Pellerin avait eu pendant des décennies la haute main sur les informations concernant le nucléaire en France. Mis en examen pour "tromperie aggravée" sur l'impact du nuage de Tchernobyl en France, il a été innocenté par la justice en 2011. L'enquête s'est achevée par un non-lieu, 10 ans après son ouverture, la cour d'appel de Paris estimant que la catastrophe nucléaire de 1986 n'a pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France. La chambre de l'instruction de la cour d'appel a en particulier mis hors de cause l'ancien patron du SCPRI.

.................

Parmi ses nombreuses autres fonctions, il a aussi été expert et consultant des Fédérations de Croix rouge-Croissant rouge, avec des missions en Belarus, Russie, Ukraine ou Kazakhstan et membre de la Commission franco-allemande de sûreté nucléaire (de 1958 à 1994). Encensé par le monde scientifique pendant une vingtaine d'années, il est l'auteur de près d'une centaine de publications scientifiques (sur le métabolisme des radioéléments, la radiotoxicologie ou les normes de radioprotection), lauréat à plusieurs reprises de l'Académie de médecine et de l'Académie des sciences
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti ... _3382.html

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par Alter Egaux » 06 mars 2013, 12:51

ARTE +7 : Le monde après Fukushima.
Un dérisoire dosimètre, aux carrefours ou accroché au cou des enfants, les rappelle sans cesse au monstre invisible et aux particules tueuses qu'ils tentent de retenir en disposant des bouteilles d'eau aux fenêtres. Dans la région de Fukushima, deux ans après, la vie ou du moins "l'existence" des habitants continue, en intégrant au quotidien la pollution radioactive. Au-delà du séisme et du tsunami, la catastrophe nucléaire a révélé les lézardes d'un système et sa criminelle arrogance. Et tous se souviennent avec effroi de la série d'erreurs et d'atermoiements qui a scellé leur destin, les politiques préférant "minimiser la situation au lieu de réduire les risques".
(France, 2013, 77mn) ARTE F
Le constat est terrible : le début commence où un médecin explique à une maman dont il vient d'osculter son fils comment il doit dormir : au milieu de la pièce et loin des fenêtres, au sous sol si possible.

La possibilité d'évacuer Tokyo (30 millions de personnes) a été évoquée, dit le 1er ministre lors de la gestion de l'accident.

Les bouteilles d'eau placées le long du grillage sont censées absorber la radioactivité pour protéger une école :

Image
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par energy_isere » 12 mars 2016, 21:21

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Hommages au Pr Pellerin et à Henri Lehn

Message par Camille le Lun 02 Mar 2015,

Pourquoi Henri Lehn associé au Pr Pellerin pour cet hommage?
Parce qu'il aura été sur la toile un de ses meilleurs défenseurs dans ses récits truffés d'anecdotes.

Je vais commencer par rendre hommage à Henri Lehn, alias Krolik (il s'était même inscrit sur ACE!) avec cette video, extrait d'une émission sur France 5, 20 ans après Tchernobyl.
Invité de cette émission c'est sa prestation où il tente d'expliquer à Joffrin (sic) et ses invités (re-sic) les effets de doses, les isotopes naturels, ceux de l'activité nucléaire et la RA nous environnant...
Henri Lehn était entre autres un spécialiste de l'URSS, il y a laissé sur la toile des écrits assez "cocasses"...
Le § sur Tcherno c'est ici!
http://krolik.pagesperso-orange.fr/G.html
http://www.agri-convivial.com/t57984-ho ... henri-lehn

Krolik est donc bien décédé, ce qui était pas encore bien établi.

Condoléance à sa famille.

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Re: Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

Message par energy_isere » 17 mai 2016, 13:39

Quels sont les points chauds en France dus aux retombées de Tchernobyl et des essais nucléaires ?

Ludovic Dupin Usine Nouvelle le 16/05/2016

30 ans après Tchernobyl et presque 40 ans après la fin des essais nucléaires aériens, des points chauds très radioactifs sont encore mesurables sur le sol français. Les zones les plus touchées se situent sur les reliefs.

Le passage du nuage de Tchernobyl en 1986 et les essais nucléaires aériens, réalisés dans le monde entre 1950 et 1980, ont laissé des traces dans le sol français qui sont encore mesurable aujourd’hui. L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) parle de "zones de rémanence de la radioactivité artificielle". Elle en a mesuré le niveau lors d’une campagne menée en 2013 et 2014, dont les résultats ont été présentés dans un rapport publié fin avril.

Image

"Trente ans après l’accident de Tchernobyl (1986) et près de quarante ans après la fin des essais nucléaires atmosphériques (entre les années 1950 et 1980), certaines zones du territoire métropolitain témoignent encore de niveaux de radioactivité supérieurs ou très supérieurs à ceux observés sur le reste du sol français, y compris au voisinage des installations nucléaires", peut-on lire dans le rapport.

"Ces zones éparses sont situées principalement sur des reliefs : le Massif-Central, les Pyrénées, le Jura, les Vosges, les Alpes du Sud, l’Est de la Corse", rapporte l’IRSN qui précise que les milieux fermés, comme par exemple les lacs du Mercantour, favorisent la persistance des éléments radioactifs dans la nature.

L’institut détaille : "Dans les sols des massifs des Vosges, du Jura, des Alpes du Sud et de Corse, les activités en césium 137 sont toujours les plus élevées de France. Elles sont supérieures à 10 000 becquerels par mètre carré (Bq/m2), soit 8 fois la moyenne des sols français. Dans les prairies d’altitude des Alpes du sud, des activités supérieures à 100 000 Bq/m2 peuvent être observées sur des "points chauds" correspondants à de très petites surfaces (quelques décimètres carrés à un mètre carré environ). Dans les sols des Pyrénées, l’activité en césium 137, plus faible à 3 000 Bq/m2, provient pour l’essentiel des essais nucléaires".

"En 2015, un habitant des zones les plus touchées par les retombées de Tchernobyl (Est de la France) reçoit une dose moyenne de 37 microsieverts par an (µSv/an) contre 5,4 µSv/an pour une personne résidant ailleurs en France", précise l’étude. "Malgré les niveaux de radioactivités très élevés mentionnés précédemment, les "point-chauds" d’altitude ne peuvent occasionner, en raison de leur taille très réduite et de leur localisation, que des doses très modérées liées à des durées d’exposition limitées. Un bivouac de quelques heures sur un de ces points conduirait à une dose de l’ordre de 10 µSv", expliquent les auteurs. 10 µSv, c'est 100 fois moins que la dose maximale autorisée pour la population civile (hors examens médicaux).


L’effet des satellites

Si l’accident de Tchernobyl et les essais nucléaires sont sources de nombreuses contaminations, une troisième existe : la chute de satellites. Selon le rapport de l’IRSN, des satellites utilisant le plutonium et l’uranium comme source d’énergie ont connu des retours terrestres catastrophiques. Le 21 avril 1964, un satellite de navigation américain s’est enflammé lors de son entrée dans l’atmosphère au-dessus de l’océan Indien libérant dans l’atmosphère deux fois plus de plutonium 238 que l’ensemble des essais nucléaires aériens. Des traces de cet accident, quoique modestes, sont encore mesurables en France. Deux satellites russes Cosmos ont explosé en 1978 et 1983 contenant d’importantes quantités d’uranium à très haute altitude.
http://www.usinenouvelle.com/article/qu ... es.N391292

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