Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.
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epe
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par epe » 09 janv. 2013, 18:47
kercoz a écrit :J'ai actuellement 2 à 3 personnes du type papy- boom ,[...] .....ils se replient ds des petites baraques de banlieue ou appart a arcachon . .......c'est une dynamique qui a débuté il y a 2 ou 3 ans et qui s'amplifie .....
Voilà. Les papy-boomers se replient sur du plus petit, plus urbain par facilité. Et se retrouvent en concurrence avec leurs enfants pour le même type de bien. Cette catégorie d'habitation ne risque pas grand chose à moyen terme à mon avis.
.peut etre que les grandes maisons en coloc va devenir un bon choix .
C'est mon calcul. Là les enfants grandissent mais sont toujours présent --> achat grande maison. A l'issue du prêt, dans 15 ans, je serai pensionné, les enfants seront partis et soit je revends pour acheter un appart ++, soit je divise la maison pour la louer, partiellement ou entièrement. Elle se prête très bien à la coloc moyennant très peu de frais.
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par kercoz » 09 janv. 2013, 19:43
epe a écrit :kercoz a écrit :J'ai actuellement 2 à 3 personnes du type papy- boom ,[...] .....ils se replient ds des petites baraques de banlieue ou appart a arcachon . .......c'est une dynamique qui a débuté il y a 2 ou 3 ans et qui s'amplifie .....
Voilà. Les papy-boomers se replient sur du plus petit, plus urbain par facilité. Et se retrouvent en concurrence avec leurs enfants pour le même type de bien. Cette catégorie d'habitation ne risque pas grand chose à moyen terme à mon avis.
Ce qui serait vertueux serait d' inciter les inactifs ( retraités , ..chomeurs) ....a ne pas rester pres de zones de travail pour que les logements soient accessibles proche du travail ........
Il y avait autrefois une possibilité de replis vers le "pays" d' origine ....mais ce concept est plutot rompu ( malheureusement) et les retraités vont crever ds des endroits attrayants sur papier glacé , mais ou ils n' ont nulle attache ni racines ...
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par energy_isere » 09 janv. 2013, 20:11
Orpi veut convaincre les propriétaires de baisser le prix de leurs biens immobiliers
Boursier.com 09 Janv 2013
Orpi constate comme la plupart de ses confrères la déconnexion actuelle entre les prix demandés par les vendeurs et les prix espérés par les acquéreurs sur le marché immobilier ancien. Le réseau d'agences immobilières a donc décidé de prendre le taureau par les cornes...
Réalité du marché
Dans les 1.250 agences du réseau et durant le premier trimestre 2013, les agents immobiliers Orpi vont rencontrer un à un les vendeurs concernés par une actualisation de prix et travailler avec eux à la revalorisation de leur bien. Le but est de leur faire comprendre la réalité du marché et de les inciter à baisser leurs prix de 5% à 15%. Et de rappeler d'ailleurs que dans la majorité des cas les gens vendent pour acheter autre chose et sont donc censés profiter aussi de cette "baisse de prix".
"Pour sortir de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons actuellement, en attendant la construction massive de logements, seul remède durable à la crise du marché immobilier, les prix doivent baisser de 5 à 15%", annonce Bernard Cadeau, Président du réseau Orpi.
Record historique
Conséquence directe des écarts importants entre prix souhaité et juste prix du marché, Orpi estime que les délais de vente connaissent aujourd'hui un record historique en dépassant la barre de 100 jours en moyenne en 2012 contre 70 jours en 2011. Un sondage IFOP réalisé auprès de 400 agents de la Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM) constate aussi que le temps de réalisation des transactions s'est considérablement allongé. Pour près d'une opération sur deux, il a fallu en 2012 de 4 à 6 mois pour finaliser les ventes et dans un cas sur trois, le délai s'est étalé entre six mois et un an.
Orpi s'est d'ailleurs livré à un pré-test de cette initiative à Bordeaux et annonce des résultats sont significatifs : une baisse des prix au mètre carré de 3% ayant conduit à une réduction du délai de vente de -17% et généré une augmentation des ventes de +20% au second semestre 2012.
Bien surévalué
Orpi souligne d'ailleurs que les écarts observés sur le premier semestre 2012 se sont accentués. Alors qu'au premier semestre le réseau constatait en moyenne un différentiel de -7% entre le prix souhaité d'un appartement et son prix de vente au réel, sur l'ensemble de l'année 2012, l'écart est de -15%.
Dans le même ordre d'idée, la Fédération Nationale de l'Immobilier précisait hier lors d'une conférence de presse que lorsque que les prix montaient encore régulièrement comme en 2011, un bien à l'origine surévalué se retrouvait mécaniquement au prix du marché au bout de quelques temps. Mais en période de stagnation ou de baisse des prix selon les régions comme en 2012, toute erreur dans l'appréciation du prix d'un bien provoque un blocage inéluctable de la transaction...
http://www.boursier.com/actualites/econ ... 18125.html
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par epe » 09 janv. 2013, 22:20
energy_isere a écrit : Mais en période de stagnation ou de baisse des prix selon les régions comme en 2012, toute erreur dans l'appréciation du prix d'un bien provoque un blocage inéluctable de la transaction...
Confirmé par tous les agents immobiliers que j'ai vu. Les vendeurs sont trop gourmands. Pas tellement par rapport à la valeur estimée par les acheteurs, mais surtout par rapport aux capacités réelles d'emprunt compte-tenu des exigences actuelles des banques en terme de garanties.
Les banquiers me confirment aussi : Les beaux dossiers (selon leurs critères) se font de plus en plus rares. Sinon mon meilleur taux négocié à ce jour pour du 15 ans taux fixe est à 3,33%

Je ne pense pas que j'obtiendrai mieux.
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par Raminagrobis » 09 janv. 2013, 22:28
"Pour sortir de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons actuellement, en attendant la construction massive de logements, seul remède durable à la crise du marché immobilier, les prix doivent baisser de 5 à 15%", annonce Bernard Cadeau, Président du réseau Orpi.
Ca me parait pas très cohérent

Dire qu'il faut construire massivement des logement c'est dire qu'il en manque, dire que les prix doivent baisser c'est dire que la marché est suralimenté.
Toujours moins.
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par Remundo » 09 janv. 2013, 23:18
beaucoup oublient de dire que le manque se trouve peut-être aussi du côté des locataires solvables... avec de nombreux logements qui restent vacants, d'où l'idée d'en construire d'autres

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par Tovi » 10 janv. 2013, 08:44
C'est bien beau la demande, mais que vaut elle si elle concerne une masse de 9 à 10 millions de chômeurs ? ( chiffres réels)
Ca donne des proprios très solvables, en CDI, à la retraite ou fonctionnaires, des logements trop chers et vides. Et des millions de gens à la rue.
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par Remundo » 10 janv. 2013, 08:51
Tovi a écrit :Ca donne des proprios très solvables.
pas forcément "très" solvables non plus. Ils ont leur appartement vide, les impôts fonciers, les travaux de rénovation/mise aux normes, les charges de Syndics.
Et ils doivent aussi vivre comme les autres : payer leur bagnole, carburant, bouffe...
Certains vendent parce qu'ils en ont marre que leur appartement vide ou avec un locataire qui ne paye pas devienne une - grosse - charge financière.
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par SuperCarotte » 10 janv. 2013, 08:54
paradigme a écrit :Les revenus stagnent voire baissent et les prix ont été multiplié par trois en 20 ans !
"Grâce" aux taux d'interêts bas.
La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. [Albert Einstein]
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par Tovi » 10 janv. 2013, 08:57
Remundo a écrit :Tovi a écrit :Ca donne des proprios très solvables.
pas forcément "très" solvables non plus. Ils ont leur appartement vide, les impôts fonciers, les travaux de rénovation/mise aux normes, les charges de Syndics.
Et ils doivent aussi vivre comme les autres : payer leur bagnole, carburant, bouffe...
Certains vendent parce qu'ils en ont marre que leur appartement vide ou avec un locataire qui ne paye pas devienne une - grosse - charge financière.
Franchement, ceux que je connais pourraient tenir longtemps avec un logement vide. Ne serait-ce que grâce à la location des autres.
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par epe » 10 janv. 2013, 09:21
Tovi a écrit :Et des millions de gens à la rue.
Bien moins que ça justement, malgré la crise. On reste rarement longtemps un véritable "sans abri", tout simplement parce que c'est très peu propice à la survie.
Le frein à un effondrement généralisé de l'immobilier est bien là. Le logement est une nécessité vitale quitte à y laisser une part de plus en plus importante de ses revenus. Et/ou à réduire ses exigences en terme de confort et d'espace. Ce dernier point induit des mouvements de population dans le sens d'un transfert vers l'habitat concentré (qui maintient voire augmente sa valeur) au détriment de l'habitat dispersé (qui perd sa valeur)
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par Tovi » 10 janv. 2013, 09:24
Oui, je sais, c'est une image. Remplace par "mal-logés".
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par paradigme » 17 janv. 2013, 10:46
Enfin un article réaliste, bizarre il ne vient pas des notaires ou des agences immobilières ;-)
" le numéro un mondial (la France) pour la surévaluation des prix par rapport au revenu des ménages. Selon l'étude, les prix français sont surcotés de 50 % pour les loyers et de 35 % pour les prix."
http://www.lemonde.fr/argent/article/20 ... 57007.html
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par Tovi » 17 janv. 2013, 15:23
Le marché c'est le marché. Si les prix ne baissent pas dans les prochaines années c'est que le prix est justifié. Il n'existe pas de cartel des proprios que je sache. Cet article est débile.