L'industrie agricole française.

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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L'industrie agricole française.

Message par Tovi » 19 juil. 2013, 22:26

Je n'ai plus la source de cette thèse sous la main mais en voici les grandes lignes :

- La France - en particulier, mais également d'autres pays développés- ont bénéficié, ces dernières décennies, des exportations de produits agro-alimentaires transformés. En particulier dans le domaine de l'élevage. Le modèle consistait à importer des céréales ou du soja pour nourrir du bétail en batterie. La viande était ensuite vendue localement ou réexportée. Processus encouragé par les subventions européennes, d'ailleurs.

- De plus en plus, des pays comme l'Argentine, le Brésil ou la Russie, se mettent également à l'élevage intensif et donc à produire eux-même leurs poulets en batterie. Qu'ils peuvent également exporter à moins cher. Premièrement grâce aux coûts de la main d'oeuvre (et parfois de l'énergie), mais aussi, bien sûr, du fait de la proximité des zones de productions céréalières.

Il y a donc fort à parier que la France ne puisse bientôt plus compter sur cette ressource. Sans parler de la pression sur la production mondiale céréalière du fait des agro-carburants et de la hausse de la consommation interne des pays exportateurs.

Avec la fin des subventions européenne, c'est tout un pan de l'économie française qui va connaitre une grave crise.
Je pense quant à moi qu'il s'agit d'une volonté délibérée de la part de l'UE de sacrifier un secteur voué à disparaitre (au niveau des exportations, en tout cas).
Dernière modification par Tovi le 05 avr. 2014, 14:52, modifié 1 fois.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: La déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par kercoz » 20 juil. 2013, 08:16

Si tu veux ouvrir ce fil de discussion , il faut partir sur des bases "saines" objectives , physiques et historiques .
Pour ce que j'en sais (SGDK):
-plus de la moitié du fourrager provient des zamériques ( négociation Pisani en échange de l'aide americaine de reconstruction apres guerre ( privilège encore en vigueur , mais il semble que les zuniens soustraitent au canada et a l' amerique du Sud.)
-Malgrés celà 71% de nos sols sont consacrés a l' animal!......ce qui laisse de la marge et montre que l' on préfère acheter que cultiver,( c' est a dire sous payer le travail ailleurs, et ruiner le sol des autres .).
-de mémoire, la surface cultivée est equivalente a la surface boisée ( 20%+20% des sols).
-Il y a un terme qui "émerge" depuis qu' n a banalisé ceux de mondialisation et globalisation , ...c'est "SEGMENTATION" ....pour faire court "on" défend comme vertueux le fait de découper ( segmenter..ça saigne moinss) les activités d' une méta-entreprise pour ca$er chaque activité a l' endroit ou elle est plus rentable ...l' agriculture à précédé ce concept ...

Moi qui ait 4 poules , et les fréquente affectueusement, ...ça me gène qq part de voir des affiches PUB de 2 douzaines d'oeufs pour 2 zeuros !......
Il me semblerait "normal" que le budget d' un menage consacre 25 % a l' alimentaire ...pour croire a de vrais aliments .
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Re: La déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par mahiahi » 20 juil. 2013, 14:19

kercoz a écrit : Moi qui ait 4 poules , et les fréquente affectueusement, ...ça me gène qq part de voir des affiches PUB de 2 douzaines d'oeufs pour 2 zeuros !......
Tu peux me dire où tu as trouvé cette pub, ou mieux la montrer?
moins de 0,1€/œuf, je n'a pas vu depuis trèèès longtemps
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Re: La déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 20 juil. 2013, 14:25

Tovi a écrit : ....
Il y a donc fort à parier que la France ne puisse bientôt plus compter sur cette ressource. Sans parler de la pression sur la production mondiale céréalière du fait des agro-carburants et de la hausse de la consommation interne des pays exportateurs.
......
Ben justement on s' est aperçu en Europe qu' il fallait faire gaffe à ça et donc de ne pas aller trop loin en ce sens.

Voir ce post : L'Union Européenne plafonne les agrocarburants de 1ère génération

Lire : Les exportations de céréales : un atout pour la France à préserver (de 2010)

Les exportations Française de blé sont de 10 millions de tonnes (2013)
http://www.lafranceagricole.fr/actualit ... 70784.html

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Re: La déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par kercoz » 20 juil. 2013, 16:06

mahiahi a écrit :
kercoz a écrit : Moi qui ait 4 poules , et les fréquente affectueusement, ...ça me gène qq part de voir des affiches PUB de 2 douzaines d'oeufs pour 2 zeuros !......
Tu peux me dire où tu as trouvé cette pub, ou mieux la montrer?
moins de 0,1€/œuf, je n'a pas vu depuis trèèès longtemps
Pub bord de route .....peut pas jurer si c' etait 1,99 ou 2,99, mais c'etait 2 douzaines .
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Re: La déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par mahiahi » 24 juil. 2013, 16:56

ça devait être 2,99
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
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Re: La déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 24 juil. 2013, 18:33

Tovi a écrit : .....Avec la fin des subventions européenne, c'est tout un pan de l'économie française qui va connaitre une grave crise.
Je pense quant à moi qu'il s'agit d'une volonté délibérée de la part de l'UE de sacrifier un secteur voué à disparaitre (au niveau des exportations, en tout cas).
La France va morfler pour le secteur de la volaille et la filiére porcine.
4000 emplois de la filière volaille condamnés

24 Juillet 2013 Usine Nouvelle

A la suite de la suppression des aides européennes à l'exportation de volailles, 4000 emplois sont menacés "à très court terme" selon le collectif avicole français.

Le collectif avicole français (CAF) a annoncé mercredi 24 juillet que la suppression des aides européennes à l'exportation de volailles condamnera à "très court terme" les 4000 emplois de la filière, information relevée par l'AFP. Les deux volaillers bretons, Doux et Tilly-Sabco, qui emploient près de 1900 salariés, sont en première ligne.

Le collectif, qui estime à 20 000 le nombre d'emplois indirects dans le secteur de la volaille dans le Grand Ouest, réclame l’intervention de l'Etat. "La filière, au travers de ses abattoirs historiques, [doit] conserver un niveau de restitutions ou de substitut à ces restitutions de l'ordre de 6 millions d'euros mensuel, soit 30 à 40% de moins que coûterait à l'Etat français la mise au chômage" de 4000 personnes.

Jeudi 18 juillet, Tilly-Sabco a décidé de stopper ses approvisionnements en volailles vivantes et a mis les 330 salariés de son abattoir de Guerlesquin (Finistère) au chômage technique.
http://www.usinenouvelle.com/article/40 ... es.N202042

Pour la filiére porcine, nos industriels ne fond pas le poids devant les Danois, Hollandais et Allemands.

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Re: La déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par kercoz » 20 nov. 2013, 08:24

A ne pas rater , du temps ou les exploités agricoles etaient encore "paysans" et ou les pesticides n' avaient pas réduit les testicules :
http://www.franceculture.fr/emission-la ... 2013-11-19

a noter les similitudes avec la situation actuelle : défense d' un acquis perso ( mais millénaire et local)...et les différences: circuits encore assez courts , violence légitimée par le local ( terroir), famillial, et meme le Nord/sud qui est évoqué .
Les rétroactions courtes me semblent plus fortes et plus justifiées -ables ( morales ou immorales) que les rétroactions éloignées qui se cachent derriere une "amoralité" non implicante .
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Re: La déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par mahiahi » 20 nov. 2013, 14:19

kercoz a écrit :A ne pas rater , du temps ou les exploités agricoles etaient encore "paysans" et ou les pesticides n' avaient pas réduit les testicules
Tout s'explique! :-D
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
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Re: La déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par kercoz » 22 nov. 2013, 21:44

J' avais acheté 2 poulettes de 2 mois , des "marans" certifiées oeufs marrons ......à 5 mois , y' en a une qu'est devenue un coq! ...ça va emmerder les voisins mais du coup on va avoir des poussins !
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Message par akochan » 24 nov. 2013, 09:30

Le prix des cereales a diminué de 30% par rapport à l'an dernier. J'attends avec impatience la publication des revenus pour 2013. Dans ma petite région je ne me plaint pas. Mes rendemnts ont augmenté dans presque toutes mes production ce qui va compenser une partie des pertes mais dans la majorité des régions c'était la baisse des prix accumulé avec la baisse des rendements. Donc des personnes qui étaient à 73000 euros l'an dernier seront dans le rouge cette année. Dans notre métier on raisonne sur le long terme. Ca fait partie de notre métier.
Moi j'exploite un peu plus de 100 hectares avec des cultures diversifiées et un peu de bio. Quand je me suis installé il y a 15 ans on m'a dit que dans la région c'était petit et plus encore maintenant. Je travaille un peu à côté, je n'investis pas trop dans le dernier tracteur et ça roule. Ma femme à ses boulots et on ne se plaint pas du tout.
J'en ai ras le bol d'entendre sans cesse les agriculteurs qui gagnent tant avec 300 hectares. Dans mon village il y a encore 11 exploitations donc ce ne sont pas des exploitations de 300 hectares. La moyenne est de 148 hectares dans ma petite région agricole et dans les villages alentours il y a encore de nombreux agriculteurs. Depuis un siècle des agriculteurs ont su fédérer les autres autours de projets ce qui a permis une valeur ajoutée et une diversification des cultures et donc un maintien de nombreuses entreprises agricoles.
La majorité des agriculteurs adhèrent à une coopérative ce qui n'est pas le cas en Ile de France ou surtout dans l'aisne qui comptent de très grandes exploitations individualistes.
Les aides vont être réorientés dès 2015 et les "gros" vont perdre jusqu'à 50% des aides mais vous verrez que cela ne profitera pas à l'elevage. Moi je vais perdre aussi mais ça ne remettra pas mon exploitation en cause.

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Re: Rions un peu... (Humour PO/RC)

Message par energy_isere » 11 janv. 2014, 13:05

AOC, antibiotiques, agroécologie : fin des débats sur la loi d'avenir agricole

Le Monde.fr | 11.01.2014

L'Assemblée nationale a achevé, dans la nuit de vendredi 10 à samedi 11 janvier, des débats sur le projet de loi d'avenir pour l'agriculture, opposant partisans d'une production intensive à ceux d'un tournant plus écologique, avant de voter mardi le texte. Ce projet, défendu par le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, veut renforcer la compétitivité des filières agriculture, agroalimentaire et forêt, tout en prenant le virage de l'agroécologie, permettant de réduire significativement les intrants en tirant partie des écosystèmes.

Les députés ont approuvé la création de nouveaux « groupements d'intérêt économique et environnemental » (GIEE), sorte de label écologique qui doit permettre à des agriculteurs ou à des exploitants forestiers se regroupant de bénéficier d'aides de manière préférentielle ou majorée.

Au cours des quatre jours de discussions, depuis mardi, l'opposition a reproché au gouvernement et à la majorité de « s'enfermer uniquement sur un concept environnemental », ce qui est « catastrophique pour le développement » du secteur, selon les termes du chef de file des députés UMP, Christian Jacob. Les écologistes ont réussi à faire passer certains de leurs amendements, dont l'un sur « la conversion à une agriculture biologique ».

AOC, JEUNES AGRICULTEURS, ANTIBIOTIQUES…

Vendredi, dans une ambiance plutôt consensuelle, l'Assemblée a donné aux organismes gérant les appellations d'origine et les indications géographiques protégées le droit de s'opposer au dépôt d'une marque pouvant les léser. Le gouvernement a toutefois fait voter des amendements limitant ce droit au cas où le produit protégé serait similaire à celui de la marque.

Les députés ont par ailleurs adapté le contrat de génération à l'agriculture pour favoriser les installations des jeunes agriculteurs. Les jeunes salariés concernés devront être âgés de 26 à 30 ans à leur arrivée sur l'exploitation – alors que le contrat de génération ne concerne pour l'heure que les moins de 26 ans.

L'Assemblée a aussi approuvé un encadrement de la délivrance d'antibiotiques par les vétérinaires, afin d'éviter que la résistance de l'organisme à ces médicaments ne se propage aux humains par la consommation de viande.

De même, le texte prévoit un suivi permanent de l'impact des pesticides sur l'environnement et la santé, et plus seulement juste au moment de leur autorisation de mise sur le marché. Cette autorisation sera en outre délivrée par l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), en lieu et place du ministère de l'agriculture jusqu'à présent.

Le texte créé par ailleurs un Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France, remplaçant, en matière de recherche et d'enseignement supérieur, une structure plus lâche, Agreenium.

Enfin, l'Assemblée a adopté un ensemble de mesures de lutte contre l'importation et la vente de bois, ou de produits en bois, provenant de coupes illégales.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

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Re: Rions un peu... (Humour PO/RC)

Message par energy_isere » 19 févr. 2014, 20:21

A trois jours du salon, le gouvernement fixe six priorités à l'agriculture

19 Fev 2014

Le gouvernement a dégagé mercredi six priorités pour les filières agricoles d'ici à 2025 et promet d'établir un plan d'actions d'ici à mi-mai, à trois jours de l'ouverture du Salon de l'agriculture à Paris.

Avec FranceAgrimer, les ministres de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, et de l'Agroalimentaire Guillaume Garot, ont arrêté six priorités, dont ils ont dressé la liste lors d'une conférence de presse.

Elles incluent la nécessité de s'adapter et de gérer la volatilité des marchés, le renforcement des démarches de filière comme c'est le cas en colza avec Sofiprotéol, mais aussi de développer l'export, investir et moderniser, combiner performance économique et environnementale (l'agroécologie) et enfin de mieux articuler les actions de l?État, des régions et des filières.

Les responsables s'engagent en outre à établir d'ici mi-mai un plan d'action, avec des feuilles de route par filière, détaillant les actions à conduire tant par les pouvoirs publics que par les professionnels, sachant que les filières porc et volaille sont particulièrement mal en point.

Par ailleurs, ils installeront le 17 mars un comité export, et cette première réunion concernera la filière bovine "pour laquelle cet enjeu est prioritaire".

Ces bonnes intentions arrivent à trois jours de l'ouverture du salon de l'agriculture et à deux jours des États généraux du secteur organisés par la puissante FNSEA. Le syndicat agricole majoritaire tient en effet à interpeller vendredi ses adhérents et le gouvernement sur les sujets qui le tracassent: lourdeur administrative et réglementaire, coût du travail et capacité de modernisation des exploitations.
http://actu.orange.fr/economie/a-trois- ... 39788.html

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Re: Rions un peu... (Humour PO/RC)

Message par energy_isere » 03 avr. 2014, 13:18

Tiens, on est pas trop mauvais en Fance dans le machinisme agricole.

Akochan nous confirme ?
Machinisme agricole : Une année record en 2013

02 avril 2014 lafranceagricole.fr

Les années se suivent et se ressemblent pour Axema, le syndicat des constructeurs et importateurs français de matériel agricole. Après une année faste en 2012, le bilan de 2013 est encore plus brillant puisque le chiffre d'affaires de la filière atteint 6 milliards d'euros, en hausse de 8,6 % par rapport à l'exercice précédent. C'est donc sans surprise que le marché devrait se tasser en 2014. Axema estime la baisse de chiffre d'affaires à 10 %, une contre-performance à relativiser au vu des performances exceptionnelles de 2012 et 2013.

Dans ce contexte favorable, la production française a augmenté de près de 3 % en 2013 mais elle a surtout alimenté le marché français. En effet, les exportations sont restées stables à 3 milliards d'euros. Au cours de la même période, la demande des agriculteurs français pour les matériels produits à l'étranger a progressé de 7,9 %. Les importations se montent à 4,6 milliards d'euros pour 2013.

Premier marché pour le machinisme agricole en Europe, la France est aussi le troisième fournisseur de l'UE à la fois en valeur et en matière de croissance, loin derrière l'Allemagne et au coude-à-coude avec l'Italie. En valeur, les constructeurs français fournissent 31,5 % du matériel de travail du sol produit dans l'UE, 26,1 % du matériel de transport et de manutention et 24,6 % du matériel d'irrigation et de pulvérisation. En tracteur, la production française (Agco et Claas) représente 17,5 % de la valeur des tracteurs produits en Europe.

Le principal point noir est la baisse de la marge des constructeurs français, qui après avoir atteint jusqu'à 37,9 % en 2008 (soit 5 points de mieux que la moyenne des entreprises françaises) se trouve aujourd'hui dans la moyenne avec 27,2 %. Il existe bien entendu de grandes disparités entre les secteurs d'activités et la taille des entreprises, les PME ayant été le plus impactées par la crise et l'arrivée d'une concurrence étrangère importante.
http://www.lafranceagricole.fr/actualit ... 86469.html

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